L’émancipation des pauvres
Cette mutation provient du fait que les pouvoirs veulent bien s’occuper de la pauvreté, mais pas des pauvres. Ce qui fait que la pauvreté peut diminuer tout en étant très secondée par une augmentation du nombre de pauvres. Tout comme le chômage qui diminue tout en restant accompagné d’un accroissement du nombre de chômeurs réels. Voilà ce que c’est que ne s’occuper que des généralités très hors sol, suspendues trop haut pour toucher le terre à terre – plutôt que de résoudre les problèmes « avec » les êtres humains en vrai. Donc nous abordons une nouvelle manière d’interroger ? Bon, okay, nous ne posons pas les mêmes questions. Un exemple ? Qui coûte le plus cher, les pauvres ou la pauvreté ? Pourquoi ce n’est pas la même chose ? Du fait que cela coûte moins cher de résoudre la pauvreté, on supprime les services publics ou on réduit les dépenses sociales (sans jamais de jamais dire où va aller cet argent non employé – le secret fait les affaires !). Tandis que les pauvres faut les voir un par un. Que c’est fastidieux. Et les résultats se font tant attendre. Tout doit être instantané. C’est la loi (sic) du buzz !
Alors pourquoi les pauvres s’émanciperaient ? Et de quoi ? D’abord, de tous les discours à leur égard ? Tous ? Déjà un poids de moins sur les épaules ? Et pourquoi non ? Devraient-ils donc s’occuper de « la » pauvreté et non de « leur » pauvreté dont nul ne s’occupe ? Les pistes de réponses se trouvent en ceci : le vide dirigeant est tel… 1) – qu’ils créent seuls les problèmes…2) – qu’Ils accusent qui les subit, de plein fouet, d’en être la cause (et…l’effet, nous rappelle la réalité ! )…3) – à ceux qui sont « coupables » de subir, par conséquent, de trouver toutes les solutions concrètes ; ces dirigeants n’ont évidemment pas le temps de s’occuper de ce dont ils ne sont pas « responsables »…4) pendant ce temps, vont rester maintenues toutes les diffamations sur le dos des pauvres en tant qu’enfumage très efficace vers une partie des classes moyennes (pour celles pour qui c’est toujours le plus faible et le plus démuni qui détient la force énorme et les moyens incroyables pour compliquer la vie des si désarmés dirigeants, qui n’ont d’autres solutions que de passer à la télé afin de se plaindre de tant de fardeaux !).
Et alors ? Tous les jours, le trop riche se rend toujours plus antipathique. Tout le monde prend mieux conscience qu’il est petit en tout : petit cœur, petite tête et petite vie. C’est que plus aucune propagande ne peut masquer qu’il ne vit que comme un assisté. Un assisté qui coûte plus cher que la pauvreté. Et que les vrais adultes doivent supporter, seuls, ce fardeau immérité. Pourquoi ? Ne créant aucune richesse mais vivant sur celles créées par les autres (« les affaires c’est vivre sur l’argent des autres », clarifiait Alexandre Dumas fils) son imposture ne peut que mal finir. Des mouvements de fond remuent la société : la preuve c’est l’émancipation silencieuse des plus pauvres, des intouchables. L’orbe d’action des trop riches se rétrécit chaque jour. Bientôt, ils vont se trouver enfermés dans un dé à coudre. Comme les marginaux déloyaux qu’ils sont. Pour le moment, voyons comment se répand l’émancipation des plus pauvres ? Qui signifie limpidement la perte tendancielle de l’autorité…morale des trop riches. Le fait qu’ils ne provoquent que des scandales dont ils ne peuvent plus accuser personne d’autre. Il n’y a plus d’ennemi intérieur puisque ces trop riches cumulent le fait d’être, à la fois, les ennemis intérieurs et extérieurs. A force de ne regarder que les apparences, de pourrir dans les fictions des médias et autres illusions pour…assistés « hors sol » - ils ont réellement perdu toute notion de l’essentiel. Et tout crédit de leur « pouvoir de sidération » envers les trop pauvres. Mentalement et affectivement, ces pauvres se séparent toujours plus d’eux. S’émanciper en bon français (ne plus rien attendre des pouvoirs, soit s’organiser entre soi). Ce sont cela ces mouvements de fond : à ne plus savoir voir la globalité du tableau il en est perdu le sens véridique. Commençons par rencontrer du terrain…
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Comment cesser d'enfermer les plus pauvres dans une connaissance qui en fait des objets et les prive de leur capacité d'action ? « La société indienne offre de plus en plus aux pauvres la possibilité de s’exprimer sur le plan tant social que politique, constate le site d’information LiveMint. Qui s’inquiète, sur un ton ironique, des garanties dont disposeraient les classes supérieures pour protéger leurs richesses et assurer leur sécurité.
À travers tout le pays, on voit aujourd’hui des servantes répondre à leurs maîtres. Qui sait si elles n’auront pas bientôt l’audace de demander des serpillières à manche rétractable pour éponger les sols ? Est-ce là le résultat des politiques d’emploi garanti lancées par le très prodigue gouvernement du parti du Congrès ? se demandent les riches. Il semblerait que les pauvres aient le choix aujourd’hui. Leurs gages aussi ont augmenté.
Jusqu'où-ira-l'émancipation-des-pauvres ?
Les nouveaux maîtres issus de la classe moyenne – ou du moins les plus jeunes et les plus raffinés d’entre eux – veulent traiter bien leurs domestiques. Le louable sahib [maître] ira même jusqu’à s’indigner sur les réseaux sociaux de la cruauté imposée aux servantes “que certains voudraient invisibles”. Mais de là à ce que sa respectable épouse autorise lesdites servantes à utiliser tout en égalité…[[ que non, il s’agit de demeurer progressistes et modernistes. Et donc de maintenir le servage comme une louable tradition ! L’hypocrisie semble tellement DISCRÉDITER tous leurs discours ! Ils ne s’en rendent plus compte : ils creusent la fosse de leur propre disparition ]]. »
En-Inde-la-classe-moyenne-n'existe-pas
Quand une classe moyenne est aussi peu représentée, c’est souvent que l’écart entre riches et pauvres est important. [[ ce qui devient aussi le sort de l’occident ] « Or dans l’Inde de Narendra Modi, Premier ministre on ne peut plus ambitieux en termes de développement, cet écart se creuse dans des proportions impressionnantes. Alors que durant ces quinze dernières années, le produit intérieur brut de l’Inde a été multiplié par plus de quatre, la richesse par tête n’a fait que doubler. Mais il faut toujours se méfier des moyennes. Le décile (1%) des Indiens les plus riches détient en effet aujourd’hui 53% de la richesse nationale, contre 37% en 2000. Actuellement, aux États-Unis, les plus riches d’entre les riches n’arrivent à contrôler “que” 37% des richesses, relève alors le Crédit Suisse. [[ notons que les classes moyennes diminuent significativement actuellement en France et que les pauvres ne peuvent en être imputés – seulement les trop riches, les véritables destructeurs de la société]]. » Voici qui enlève le voile sombre du discrédit immérité des pauvres … « causes de tous les malheurs du monde ». Et revient, dare-dare, au réel où cela coûte toujours plus cher d’être pauvre (et toujours moins cher d’être riche…c’est normal c’est la société qui paie !).Et s’il coûte toujours plus cher d’être pauvre c’est à cause des « sur garanties » qu’ils doivent fournir dans tous les domaines, à cause des calomnies dont les médias d’argent sont saturées à leur égard (la fausseté du « les pauvres sont des voleurs » - non non, des volés !). Puisque, en « valeur » (pas en volume), des fraudes les pauvres c’est 1 %, 1 % de tout ce que « coûtent » les fraudes, oui. Les faits sont les faits.
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« Pour la première fois [[ ce pourquoi nous en parlons !]] dans l’histoire de l’Inde, un homme politique issu des dalits – la caste des « intouchables » – a été élu – au suffrage indirect – le 20 juillet au poste honorifique de président de la République. Il s’agit de Ram Nath Kovind, le candidat soutenu par le premier ministre Narendra Modi [[ par rapport à tous les pauvres du monde, cet « intouchable » symbolise bien comment ils sont dessaisis, illégalement, de leur propre histoire, désinvestis de leur défense et traités comme des « objets » qui n’ont rien à dire. Juste à subir « ce qui est prévu pour eux » (décisions auxquelles ils ne « participent » jamais !). Ce qui contredit frontalement « l’égalité du traitement par la loi » ! C’est de cette situation dissymétrique dont les pauvres s’émancipent. Ils n’attendent plus d’autorisation pour être eux-mêmes. Tout simplement puisque qui donnerait cette autorisation n’a absolument aucune « légitimité » pour !)]].
En-Inde-l'entrée-en-politique-des-intouchables-déstabilise-la-société
Meena Kandasamy, 32 ans, est aussi une dalit : cette écrivaine et militante féministe est connue pour son engagement en faveur de la suppression des castes [[donc des oligarchies ]]. Très suivie sur Twitter, elle est la cible de violentes attaques. Son premier roman, La Colère de Kurathi Amman, sera publié en français le 24 août (272 pages). Fin 2016, des intouchables ont été passés à tabac après avoir été accusés à tort d’avoir tué des vaches, considérées comme sacrées dans l’hindouisme. Le premier ministre, Narendra Modi, avait pourtant pris la défense des intouchables dans un discours prononcé quelques mois plus tôt. Les soutient-il vraiment ?
Le premier ministre Narendra Modi ne protège pas les intouchables autant que les vaches ! Pour une partie de la société indienne, la vie d’un animal a plus de valeur que celle d’un être humain. La protection de la vache sacrée sert de prétexte pour s’attaquer aux intouchables et aux minorités [lesquelles consomment du bœuf]. Donc, je ne crois pas que la condition des intouchables va s’améliorer avec Modi. Pourquoi un tel regain de tension ? La violence contre les basses castes et les intouchables a toujours existé, mais ces derniers ont désormais décidé d’y résister. Ceux qui se trouvent au-dessus en sont déstabilisés et répondent par la violence [[une preuve de plus que la violence vient toujours des trop riches !]]. Les autorités ont aussi leur part de responsabilité [[ lorsqu’elles ne défendent illégalement que les trop riches, oui !]]. Chaque État indien collecte pourtant des informations pour identifier quel district, quel village est le plus exposé à la violence. »…Décrire n’est pas expliquer. Et sans expliquer nous ne pouvons agir, donc nous ne changeons rien. Décrire c’est l’immobilisme nuisible et donc l’essentiel sont les « fake analysis » (les manques d’analyses ou leurs insuffisances). L’émancipation des pauvres participe d’un mouvement bien plus global. Mondial.]]. »
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Et en mots qui raclent plus profond ? « Putain mais là j'me suis encore fait contrôler et les mecs ils m'font la morale. ils m'parlent de la loi, tu sais je leur ai dit quoi ? Vas-y balance un sample j'te raconte...
On m'a dit : putain Kawa fais pas d'histoire
Fais pas ton Dieudo' !
[Refrain] Le savoir est une arme, d'instruction massive
Y a pas que les photos d'charme, d'intromission raciste
Nettoyez l'argent sale, les p'tits sachets d'lessive
Y a le savoir qu'est une arme qu'a son mode d'emploi dans les livres
[Couplet 1]
Parlons du fond du cœur de la vérité vraie du monde
Depuis toujours c'est les vainqueurs qui violent et qui fécondent
Pour dire "On a baisé vos femmes on est les leaders génétiques"
La domination animale, ce vieil instinct archaïque...
Tous les assassins d'naguère sont des héros s'ils gagnent la guerre
Nagasaki, Hiroshima qu'en disent les manuels scolaires?
Et les lance-pierres de Palestine qui sont punis par des missiles
Un blessé pour deux cent morts dans l'expédition punitive
Le terrorisme est inactif selon le sens des bombes
Ils envahissent le Tiers-Monde lorsqu'il y a deux buildings qui tombent
Les collabos, les colonies et le Code Noir
Souviens toi que c'est les vainqueurs qui rédigent les livres d'histoire
[Refrain] [Scratches] [Couplet 3]
Tu crois tes droits acquis parce que t'as servi en kaki
Mais t'es toujours à deux doigts d'être oublié comme un harki
L'Histoire n'en dit plus rien mais le pont de Paris s'en souvient
De la main d'Aussaresse ici on noie les Algériens
Y a au moins toujours deux versions à l'Histoire
Pour une histoire d'mélanine on excusait la traite des Noirs
Mémoire d'humanité pour que tu t'sentes Terrien
Alors pourquoi on dit plus rien de l'unité 731 ?
On parle de frappe chirurgicale, de guerre éclair pour des carnages
Au paysage, obscur et clair comme une peinture de Caravage
Il faut décrypter les messages et les garder enfouis en nous
Car y a longtemps qu'le rôle de sage est dangereux parmi les fous. »
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Émancipation telle dans tous les comportements, une nouvelle manière d’habiter le monde, le corps, de regarder, de humer l’air, d’avaler sa salive. Émancipation ce n’est pas rien. C’est comme sortir d’une enfance prolongée, d’un sommeil rallongé, d’une somnolence dont nous n’arrivions pas nous secouer...
Comment cesser d'enfermer les plus pauvres dans une connaissance qui en fait des objets et les prive de leur autonomie d'action ? Critiques fondamentales faites à la pratique dominante de l’objectivisme et du scientisme dans les sciences humaines par nombre de chercheurs (les classes moyennes en cela « ne savent pas penser » !). Puisque….« De quelle compréhension s’agit-il ? Car enfin, depuis que des chercheurs et des universitaires s’efforcent d’analyser et de comprendre les causes de la misère, en avons-nous vu l’éradication ? Bien plus, il semblerait que les progrès de la connaissance scientifique vont de pair avec la marginalisation croissante de tous les « exclus » de la prospérité [[cette prétendue connaissance n’agit donc que CONTRE eux. Et doit admettre de s’en voir nettement accusée, tout comme de devoir rendre des comptes concrets !]]. »
C’est aussi ce qui vous a opposé à Pierre Bourdieu ? Le cœur de la démarche de Bourdieu est toujours d’expliquer que si les gens sont dominés, c’est aussi parce qu’ils ne savent pas qu’ils sont dominés. Ses travaux avec Jean-Claude Passeron sur l’école expliquaient que si les ouvriers sont exclus de l’enseignement supérieur, c’est parce que l’école leur fait croire qu’ils sont inclus alors qu’en réalité il leur manque les manières d’être qui conduisent au succès. Quand ils ne réussissent pas bien, ils pensent donc que c’est parce qu’ils ne sont pas doués et ils s’autoexcluent. Il s’agit toujours d’interpréter la sujétion en termes d’ignorance, de méconnaissance. Dans La Distinction (1979), Bourdieu expliquait de même que chaque classe sociale a les goûts et le mode de comportement qui correspondent à sa condition. Mais dès le XVIIIe siècle, les classes dominantes s’inquiétaient de ce qu’il y avait trop de gens du peuple qui voulaient lire, écrire, adopter des comportements qui n’étaient pas adéquats à leur classe. J’ai précisément mis l’accent sur l’importance de ce que l’on pourrait appeler une révolution intellectuelle, et même une révolution esthétique, dans l’émancipation ouvrière. L’émancipation ouvrière commence quand l’ouvrier en bâtiment peut porter sur le bâtiment un regard qui n’est pas seulement celui de l’ouvrier travaillant pour un patron, ou du pauvre travaillant à la maison des riches. Je ne nie absolument pas les déterminations sociales. Je dis simplement qu’il n’y a pas de forme de subversion sociale qui ne soit une lutte contre ce destin. On le voit tous les jours dans la transformation des modes de pensée de gens qui étaient supposés être enfermés dans un mode d’existence. Beaucoup sont surpris de voir des paysans se servir d’un ordinateur alors qu’ils pensaient que ce serait trop compliqué pour eux. Il y a beaucoup de savoir-faire, de modes d’être et de jouissances qui se sont diffusés dans des couches populaires supposées traditionnelles et ont produit des transformations assez radicales de leur mode d’adhésion à leur condition [[en bref, c’est la baisse tendancielle de la croyance en une compétence « supérieure » des pouvoirs et des prétendus puissants. Leurs actuels comportements les « montrent » impuissants, fuyant les « responsabilités » et ne sachant absolument pas gérer les situations problématiques. Tandis que ce savoir de terrain de ces pauvres…le sait, lui ! Les trop riches ne méritent plus jamais les trop haut revenus de leurs abusives prétentions…c’est un des ressorts méconnus des émancipations en cours.]]. »
L'émancipation-est-l'affaire-de-tous
Les mécanismes de la domination étatique et capitaliste ont suffisamment de rouages pour ne pas avoir besoin de mettre des illusions dans la tête des dominés. La question est plutôt de savoir quelle espérance rationnelle on peut avoir de changer de vie et de construire un autre monde [[ beaucoup plus en fait que ce que les médias mercenaires tremblent de nous voir découvrir…]]. Ce qui entretient la soumission n’est pas tant l’ignorance que le doute sur sa capacité de faire changer les choses [[il suffit de nous comparer avec les fausses élites pour comprendre, qu’en tout, nous pouvons plus qu’elles. L’émancipation est, là, complète]]. »
Quelle est alors pour vous la fonction du philosophe ? Je suis étranger à l’idée que la philosophie aurait pour tâche d’établir les fondements du savoir. Pour moi, elle est bien plus une activité de déconstruction, de déclassification [[de désenclavement des soumissions artificielles et dont la fin aide, en fait, toute la société ]]. Elle doit questionner la prétention des discours de sciences humaines – et de son propre discours – à délimiter leur territoire et leurs méthodes et à séparer ainsi leur discours de celui tenu par leurs « objets ».[[ ce qui fait, qu’en douce, la compréhension des « objets » soit effacée, illégalement, de la parole dire publique !]] Les sciences humaines et la philosophie sont constituées de descriptions, argumentations, images qui relèvent de la langue et de la pensée de tous. Ce que j’ai toujours essayé de faire, c’est de traiter les paroles des ouvriers, des pauvres, des sans-part, comme de la pensée à part entière. [[ et de sa présence légale dans toute les prises de décisions. Un exemple ? La dérive irrationnelle des trop riches de ne plus traiter les pauvres que comme des…coûts, des charges, des problèmes donc de les utiliser tels que des variables d’ajustements et des lignes comptables est un très illégal putsch intellectuel qui cherche à imposer son monologue. Le but (profondément délinquant) est de se faire passer pour des créateurs d’emplois et de valeurs. Ce qu’ils ne sont absolument pas : les trop riches sont des sur-assistés qui coûtent une fortune à la société. Ce sont eux les fardeaux et les … « charges ». Leurs fraudes évasions enfers fiscaux et subventions abusives répondent bien au « tout gain se fait au détriment de quelqu’un » : ici ce sont les pauvres « condamnés à l’austérité sélective » (que pour eux !) afin de financer les vies…illégales des trop riches. Ainsi, les tentatives d’effacer la présence et l’apport des pauvres dans le budget de la nation s’effondre piteusement. Un seul exemple ? Le prétendu mécénat en France en fait le pays le plus défiscalisé du monde depuis 2013. Et donc ? Des fondations sont payés à 60 % par les impôts de ceux qui…en paient (pas les trop riches en tout cas !). Le peuple est donc…actionnaire à 60 %. Des comptes lui sont dus en tant qu’actionnaire…majoritaire. Nous attendons toujours le partage « équitable » des plus-values. Les pouvoirs ne font plus donc que se prendre les pieds dans leurs propres tapis]]. »
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Non seulement ils pensent à part entière mais ils sont des citoyens à part entière? Toute une tradition identifie la politique avec la science et l’exercice du pouvoir. Michel Foucault a élargi la question du pouvoir en étudiant l’ensemble des technologies à l’œuvre dans le contrôle de la vie et des populations. Je me suis centré à l’inverse sur le type de pouvoir très particulier qu’implique la politique. Il y a une infinité de formes de pouvoir, dans l’entreprise, à l’école, la religion, la famille… Mais ce pouvoir n’est pas à proprement parler politique car il y a une distribution statutaire des positions. Dans la démocratie, le pouvoir politique se donne d’emblée comme un pouvoir où les positions ne sont pas fixées par avance, comme un pouvoir exercé au nom de ceux qui ne l’exercent pas. Aristote disait que le citoyen est celui qui a part au fait de commander et d’être commandé. Il n’y a pas vraiment de politique quand le pouvoir appartient aux descendants des fondateurs supposés de la cité ou à des monarques de droit divin [[ les oligarchies sont le contraire de la politique respectable, c’est le braquage de sa possibilité même. En réPublique, les oligarchies n’obéissent à aucune des lois républicaines, elles doivent donc être…dissoutes ]] … La politique pour moi commence avec la démocratie parce que la démocratie est le pouvoir de ceux qui n’ont pas de titre particulier à exercer le pouvoir ; elle est la reconnaissance du pouvoir de « n’importe qui » [[ afin de protéger la réPublique des illégaux lobbies comme des politiques de métier il nous faut donc re Constituer la démocratie !]]. ».
Et ainsi, nous avons pu rencontrer, avec une méthode sensuelle « et » sensée, comment se constitue l’émancipation des pauvres. Elle doit contourner un système électoral scélérat où les pauvres s’abstiennent massivement et où les riches sont sur représentés (ce qui n’est pas un traitement égal de la loi). Pourquoi ? Parce que toute « l’offre politique » est faite pour les seuls riches. Censitaire, cela se nomme. Et que les médias d’argent ne font que désinformer : en supprimant toutes les informations issues de plus de 60 % de la société (et, parfois, de 80 % dans des domaines comme la culture, l’information, les banques, etc.) et n’imposer que leur…propagande. Censures illégales, cela se nomme. Et donc ? Les dialogues que vous n’entendrez pas, ceux des à la sortie des marchés, par exemple. Adressés à des politiques qui voudraient nous le prendre de haut…« Vous ne représentez jamais les pauvres. Vous ne prenez des décisions que contre eux. Jamais vous ne faites remontez leur parole. Vous participez à l’occultation désastreuse des grandes majorités de la société. Même sans le vouloir, vous n’êtes qu’au service d’une minorité. Cela ne sert donc plus à rien que nous votions pour vous. Ne pas le faire, par contre, devient un cri permanent que la législature NE NOUS REPRÉSENTE PLUS du tout. Que nous avons donc tous les droits de nous émanciper. Et de nous réorganiser sans vos puériles complications. Vous vous marginalisez. Nous pas. Demain, vous ne serez plus que des marginaux sans soutiens. Marginaux qui n’auront plus le droit d’oser dire « représenter qui que ce soit ». Nous pas. » Et autres analyses réellement « politiques ». et, en cela, en avance sur l’époque...
Qui prouvent – sur le terrain – à quel point la situation réelle dans les têtes se renverse, bascule, se retourne, n’est plus perçue du tout pareille et que les « marginaux antisociaux » ne sont plus du tout ceux qui sont faussement « classifiés » comme…
En fait, la lutte de « classes » des prétendus dirigeants aura, surtout,
…………………………………..…..été de « classifier » ! Nous pas.
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que la vaste compassion vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 3 "Nul n'est nul", "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et onglet 4 "L'anticommunication comment ça fonctionne ?» et "Why do we left the left wings ?" ; onglet 2 "L'ardeur sociale", "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" et "LE ROMAN DE L' ÉCONOMIE " ; et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE sur l’onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? S’il y a fraudes pourquoi donc cacher les fraudés qui les subissent ? S'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative
Le spectacle est une misère pas une conspiration
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !
Nous sommes la santé de la société
…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 500 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Les pauvres n’ont nul besoin d’être « intégrés », ce sont les trop riches, furieusement très antisociaux, qui refusent toute…salubre intégration !
Qui coûtent le plus cher, les pauvres ou la pauvreté ? Les pauvres ne coûtent rien mais rapportent à la société, en fait. Ce qui n’est pas le cas des trop riches qui nous coûtent, à tous, une fortune…
Aucune des « raisons » qui veulent culpabiliser les pauvres ne tiennent la route…Aucune…la cause c’est que les riches le sont TROP- plafonner l’enrichissement légal résoudrait tant de cas particuliers…
c’est, aussi, la fausse gauche (une droite déguisée) qui cause tout ceci. Des résultats, plus de télévision…
Ah, La France, ce petit pays sympathique coincé entre la Belgique et la Bretagne et qui fait assaut d'imagination pour vanter ses lieux touristiques et rappeler, dès qu'il le peut, quelle terre d...
http://h16free.com/2017/08/14/58689-la-france-terre-de-progres
La pauvreté et les dessous de la crise économique mondiale
Pour le pays du capitalisme très dérégulé ce n’est pas du tout une preuve convaincante, lui, qui disait qu’il allait « supprimer toute pauvreté »
La pauvreté c’est le travail forcé des enfants et des êtres peu recommandables qui en profitent ?
Hors les médias de masse : La Banque mondiale craint que l'extrême pauvreté ne soit pas du tout éradiquée d'ici 2030. Toujours promettre un horizon mais ne jamais le tenir ?
Pour deux économistes de la Banque mondiale amoureux des chiffres, le nombre 77 suscite des sentiments partagés… En effet, il s'agit du nombre de pays pour lesquels il n'y a pas de données précises sur la pauvreté. Regardez nos vaillants économistes expliquer pourquoi c'est un grave problème et ce qu'il serait possible de faire pour que ce chiffre tombe de 77 à, disons, zéro !
Les écarts entre riches et pauvres s'agrandissent : donc la pauvreté ne peut pas diminuer…effets de vases communicants !
...je veux être un pauvre…