Cheval territorial et rêves des enfants ?
À Vendargues, dans l’Hérault, le ramassage scolaire se fait en 2 CV. A comprendre 2 Chevaux – oui, mais des vrais ! C’est, qu’en France, environ 200 communes ont recours aux chevaux territoriaux, principalement pour la collecte de déchets, l’entretien des espaces verts et, aussi, donc le ramassage scolaire. Le tout dans cette toute nouvelle manière de voir les choses. Qui n’apporte, à tous, que bénéfices sociaux et humains (les seuls bien matures !). Ainsi – que cet apprendre aux enfants par la joie et non la douleur et les punitions. Tout une vision qui bascule….
Les-communes-remettent-en-selle-le-cheval-territorial
« 8 h 15 : Baptiste, élève en CM2, attend l’hippobus à l’arrêt installé à 10 mètres de sa maison. L’hippobus ? Soit la roulotte tirée par 2 chevaux. « Comme on arrive à l’école à 8 h 50, j’ai le temps de discuter avec les copains. Et puis, je peux caresser Quignon, l’un des deux chevaux. » Stanislas Loyau, son papa, est conquis : « C’est magique. On crée de beaux souvenirs à mon fils. Depuis que nous ne le conduisons plus en voiture, il gagne également en autonomie, et ce, en toute sécurité : l’équipe d’encadrants est très vigilante. Enfin, pour nous, parents, cela nous évite d’aller dans le centre en voiture et, contrairement au car, on limite l’empreinte carbone. » En cette année scolaire, 106 élèves de trois écoles primaires et une maternelle sont inscrits à l’hippobus de Vendargues – environ 6 000 habitants. Tous les matins et en fin d’après-midi, deux calèches, de 24 places chacune, sillonnent la commune sur près de quatre kilomètres pour marquer l’un des 12 arrêts d’hippobus.
« Ce service municipal gratuit, géré en régie, date de 2011, souligne Max Rascalou, adjoint à l’hippomobilité [[ Dont le slogan pourrait être : « équi va lent ». ]]. Le principal atout est d’ordre écologique : il n’y a plus d’embouteillages dans le centre, ni de bruits de klaxon ni de disputes ! » En un mot, beaucoup plus de respect, pour l’environnement comme pour les gens [[qui va plus posément et calmement, va plus civilisé !]]. En témoigne Richard Moreau, groom chargé de l’accueil des enfants et de l’entretien des chevaux : « Avec mes deux coéquipiers, le meneur et celui qui va se mettre auprès des chevaux à chaque arrêt, on transmet aux enfants, humblement, le respect de l’animal. Créer une relation avec l’animal est un bon moyen pour appréhender cette valeur dans sa…globalité. J’observe aussi que les enfants arrivent détendus à l’école. Ils sont ainsi plus aptes à recevoir les enseignements qu’en ayant démarré leur journée speedée avec des “Allez, dépêche-toi, saute dans la voiture, vite !” » Pour nous tous, c’est une belle aventure. » [[Un système qui ne survit qu’en lassant les nerfs de tout le monde ne peut être un bon système : tout de suite, dans ces précipitations, il avoue même qu’il a tout…à cacher !]].
Une aventure que vivent 200 communes environ en France, selon la Commission nationale des chevaux territoriaux. Que ce soit pour le transport scolaire ou la collecte des déchets, comme à Pont-Sainte-Marie – environ 5 000 habitants –, dans l’Aube. « Nous avons lancé l’expérience en 2009, se souvient le maire, Pascal Landréat. En matière de tri sélectif, on stagnait, tant au niveau de la quantité de déchets collectés que de leur qualité. L’idée du cheval territorial m’est venue après le visionnage d’un reportage sur un cheval qui aidait à ramasser des déchets sur une plage. » C’est ainsi que l’attelage a remplacé le camion pour recueillir les sacs jaunes des habitants. Avec succès, à écouter le maire : au bout de six mois, les tonnages de collecte, gérée par la société Hippo-écolo, ont augmenté de 18 %. « Car le cheval est le meilleur ambassadeur du tri, constate Pascal Landréat. Grâce à lui, les habitants trient davantage, et mieux, leurs déchets. Je n’ai même pas eu besoin de faire une campagne de communication pour les y inciter. Le fait de remettre du vivant en zone urbaine a un impact psychologique positif sur les gens. L’été, on les voit s’attarder au passage du cheval. » En récompense de ces progrès, l’aide versée à Pont-Sainte-Marie par Éco-emballages est passée de 17 000 € par an à 40 000 €. Depuis, sept autres communes de l’agglomération de Troyes ont décidé de transposer l’initiative sur leur territoire : en juillet 2016, la collecte hippomobile concerne 30 000 habitants du Grand Troyes. Après avoir essuyé les critiques au sein même de son conseil municipal, Pascal Landréat jubile : « L’idée de la collecte hippomobile était au départ considérée comme folklorique, voire ringarde. On m’a reproché de vouloir revenir en arrière. Mais, quand on a commencé à parler de performance et d’ergonomie du matériel – qui s’est considérablement modernisé depuis le début des années 2000 – et face à l’engouement des habitants, les sceptiques se sont tus. » Sans compter que, pour toutes les missions de transport, les attelages sont aussi productifs que les véhicules motorisés [[ le regard qui change en mieux la société en modifiant sa propre manière de voir ne va jamais en arrière, il va toujours de l’avant. En avantages !]]
Autre usage de la traction à cheval : à Poitiers, depuis 2004, pour l’entretien des espaces verts. Il s’agit ici principalement d’assurer le transport des arbres abattus et la tonte du gazon dans le bois de Saint-Pierre, une surface de 250 hectares. « Quand les gens qui sont en train de pique-niquer nous voient arriver, au lieu de râler, ils viennent caresser le cheval, explique Vincent Pellerin, responsable du patrimoine arboré à la mairie de Poitiers. S’engage une discussion. Pour les agents, cela permet de valoriser leur action. » Autres missions de service public auxquelles participent les chevaux territoriaux : la police montée, le transport de touristes, le nettoyage des pistes cyclables, l’écopâturage ou encore l’arrosage des fleurs [[à savoir et vite que lorsque les gros camions entrent en forêt, ils assassinent les sols, la couverture vivante, en l’aplatissant irrémédiablement – puisque ce dommage n’est pas réversible. Donc le devoir de tout « responsable » est d’imposer le ramassage par les chevaux afin d’économiser les forêts. Ceux désignés comme ringards se montrent donc bien à l’avant-garde du futur ! Trop de technologie ne peut que tuer la vie.]].
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Faire basculer sa vision c’est voir les automobiles comme des « externalités négatives »…que l’on tente toujours de dissimuler de force. Coûts sociaux et écologiques vraiment énormes. Jean-Louis Cannelle, président du Centre européen de ressources et de recherches sur la traction animale (Cerrta) en témoigne. L’avantage de l’hippomobilité fait donc l’unanimité
« Le dressage et l’entretien du cheval représentent un défi supplémentaire. Les spécialistes s’accordent pour dire que ce n’est pas tant la race du cheval de trait – percheron, ardennais ou boulonnais – qui fait la différence, mais son caractère. « Le cheval territorial doit être d’un tempérament calme, avec une bonne capacité de traction, habitué aux contacts humains, aux bruits et à la circulation en milieu urbain », énumère Olivier Linot, président de la Commission nationale des chevaux territoriaux. Par ailleurs, travailler avec des êtres vivants demande une attention de tous les instants, comme le fait remarquer Éric Rousseaux, président de la Société française des équidés de travail : « Le cheval, contrairement à un tracteur, il faut s’en occuper 7 jours sur 7. Et puis, c’est une démarche qui s’apprend sur le terrain. Aussi, je recommande aux collectivités territoriales désireuses de passer à l’acte de commencer avec l’aide d’un prestataire de services. Et, une fois le projet bien mûri, de passer éventuellement en régie. » Selon Carole Troy, de Équi-ressources, le « Pôle emploi du cheval », ces chevaux ont « plutôt une vie agréable. Les personnes qui s’en occupent sont bien formées et les bichonnent, faisant attention à ce qu’ils ne travaillent pas trop. » Dernier obstacle au développement de l’hippomobilité : sa pérennité. Le retour du cheval en ville est une question de volonté politique, d’engagement personnel. Aussi, quand une municipalité change de bord, souvent, les nouveaux élus s’empressent de mettre un terme à cette initiative que les habitants identifient à l’ancienne équipe municipale.
Pour ne pas se laisser désarçonner par cette course d’obstacles, les experts inscrivent leurs arguments dans un futur décarboné. Le cheval de bataille de Jean-Louis Cannelle consiste ainsi à faire reconnaître, au niveau européen, l’énergie animale comme énergie renouvelable : « C’est un combat qui va au-delà du cheval : il s’agit d’œuvrer pour un changement de société [[ qui commence donc par un nouveau regard sur les choses…]]. Si l’on continue de concevoir le développement en se basant sur une consommation massive d’hydrocarbures, les humains vont droit dans le mur. » Et Éric Rousseaux de conclure : « Nous sommes dans une démarche d’avenir, car nous avons entre nos mains un outil 100 % écologique et renouvelable. Pour sa reproduction, il suffit de croiser un étalon et une jument. Par ailleurs, c’est un herbivore. Qu’est-ce qui fait pousser l’herbe ? Le soleil. Le cheval fonctionne donc à l’énergie solaire. Grâce à sa présence, on maintient les prairies qui sont des puits de carbone. On préserve aussi la biodiversité sauvage : ses piétinements et ses excréments fertilisent naturellement les sols, attirant insectes et oiseaux. C’est un cercle vertueux. »
D’autant plus vertueux qu’il démasque les vrais vicieux, ceux/ celles qui diffament, déversent de la propagande irréaliste, salissent les bonnes initiatives, tentent de « ringardiser » toutes les solutions puisqu’ils ne survivent que dans une société qui cumule les problèmes sans chercher à les solutionner. Ils gagnent trop d’argent honteux sur toutes les catastrophes. Le demi million de morts annuel européens à cause de l’air massacré leur conviennent puisque « l’on gagne plus avec les pollutions et les maladies »…qu’avec la santé et la nature protégée. Ce qui place l’argent sale comme « receleur » de tragédies illégitimes. C’est donc par la prise en compte de tous les aspects de la vie que nous parviendrons à disqualifier – définitivement - ces imposteurs, ces (cy)iniques si ennemis de la société. Et, comme pour la pollution des villes et des campagnes, ces personnages sont pour enseigner par la force aux enfants. Or, tout prouve, désormais, qu’ils ont tort. Tous les enfants apprennent mieux dans la joie et le respect de leur estimable personne.
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« J’aimerais pouvoir amorcer un changement : celui d’un monde tourné vers le beau et le bon. Si nous redonnons à l’école sa signification d’origine – Skholè signifie « loisir », en grec –, et si nous accueillons les enfants en tenant compte de leurs rêves, ce serait gagné !
Antonella-Verdiani-:-tenir-compte-des-rêves-des-enfants/
Nous sommes dans une phase de transition éducative. Les initiatives foisonnent ! S’il n’y a pas d’école idéale, il existe tout de même une vision idéale de l’éducation qui consiste à prendre soin de toutes les composantes de l’individu. Y compris la composante spirituelle.
Une école coopérative est une école où les enfants sont responsables des acquisitions de leur savoir. Cela leur procure un pouvoir, dans le sens anglais empowerment. Le pouvoir de créer avec les autres. [[ le seul « pouvoir » qui devrait être pris en compte – chassant tout illégal pouvoir personnel, comme celui de la haute trahison du « libéralisme » supposé protéger et étendre les libertés individuelles – prétendument attaquées que par les états – et que nous voyons tenter de priver de libertés les citoyens libres et par les…états squattés par le tout-privé illégitime. Le libéralisme n’a absolument plus aucune assise morale. C’est juste une minable escroquerie ! Il n’a plus son mot à dire sur l’éducation des enfants…]].»
Même le grand mammouth de l’éducation national est en train de bouger. Des changements majeurs – interdisciplinarité, repositionnement de l’enfant au centre du processus éducatif – interviennent au sein même du système, car certains enseignants changent sans attendre les réformes ministérielles. »
Plus de raisons d'attendre -
...........nous paraissons tellement en avance sur ces décisions qui se font attendre.
……….......(à suivre)
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative
Le spectacle est une misère pas une conspiration
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !
Nous sommes la santé de la société
…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 500 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
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Alexandre Sattler photographe voyageur - Gaia Images - Alexandre SATTLER
Gaia Images, Alexandre Sattler photographe voyageur et reporter, producteur d'émission radio sur le thème de l'environnent, du voyage et de la solidarité.
l’image et le son, vecteurs d’émotions
et ses 6 200 habitants
Votre nouveau clip « La saison » nous transporte dans un futur proche où l’eau manque. Mais loin du message catastrophique, c’est une ambiance très poétique qui se dégage.----Notre but n’était pas de faire un clip alarmiste, mais vraiment de mettre du beau dans une situation réaliste et contemporaine. On a tourné un clip très cinématographique autour des questions écologiques, avec des dialogues et un décor onirique. C’était une manière de questionner notre rapport au vivant, à la nature, et de montrer comment on peut se reconnecter avec elle. C’est ce traitement positif, libérateur, qui m’intéresse dans mes chansons.
Pour vous répondre vous n’avez qu’à observer les enfants dans mes classes où tout est mis en place pour les stimuler et susciter leur curiosité. Ils sont libres, mais encadrés dans un environnement bienveillant, la seule prérogative pour qu’ils puissent développer leurs aptitudes dans la joie et le respect de leurs particularités. Et ceci est vrai tant pour les enfants qui ont des difficultés d'apprentissage que pour ceux qui s'ennuient à l'école. Quand je pense que on me disait que à la « Casa dei Bambini » (La maison des enfants) il n’y avait que des enfants retardés ! Alors que les enfants avec moi apprenaient à écrire et à lire… avant les autres ! A ce propos, je me souviens qu’un jour, dans une classe de petits qui avaient commencé à lire un peu, j’ai décidé de faire un test et j’ai écrit au tableau noir : « Si vous savez lire ceci, venez m'embrasser. » Silence, rien ne se passe. Plusieurs jours s'écoulèrent sans que l'inscription ne provoquât aucune réaction. Peut-être, je me suis dite, qu’ils croient que j'ai écrit ça pour m'amuser, exactement comme ils l’auraient fait. Enfin, le quatrième jour, une toute petite bonne femme, haute comme trois pommes, est venue à moi et m’a dit : « Eccomi» (me voici) et elle m'a embrassée ! Vous n’imaginez pas la joie, non seulement la mienne, mais la sienne ! La joie de devenir autonome, d’avoir réussi toute seule! Aussi, vous connaissez sans doutes cette fameuse expression que mes enfants répétaient« apprends-moi à faire seul » ?
le maître c’est l’enfant
Comment porter une chaise
l’hippomobilité a de l’avenir en montagne...
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Antonella Verdiani : " Tenir compte des rêves des enfants "
Chercheuse dans le domaine de l'éducation depuis près de vingt-cinq ans, Antonella Verdiani propose une transition éducative pour repositionner les enfants - et leurs rêves - au centre de l'éc...
http://www.kaizen-magazine.com/antonella-verdiani-tenir-compte-reves-enfants/
A écouter l'enregistrement radiophonique joint...
Et si nous éduquions nos enfants à la joie ? Antonella Verdiani
Le cheval, créateur de valeur pour tous les territoires.
Multiplier les façons de voir différemment, seul accès pour nous sortir de l’effroyable ornière des routines…injustifiable et indéfendables ! Gaël Faure - La saison (Clip Officiel)
chevaux et santé des enfants…