Langue Andro-Gyne ¿
Le langage est notre extension vitale. Aussi ne fait-il pas de genre ? Il les fait tous. AndroGyne, femme-homme à la fois, il n’exclut jamais rien mais accueille-recueille tout ! Aussi, que révèlent les prurits grammaticaux sur l’état des rapports profonds entre femmes et hommes et hommes et femmes ? Que les désirs conjugués sont devenus moins conjugaux ? Oui mais ils demeurent conjugués, donc fondent toute la conjugaison : l’art de conjuguer et tout associer, combiner et métisser. Il n’y pas des puérils dénis des réels pointés dans ces minables « ou » … « ou »…alors que tout est« et » et « et », « et » et « et », « et » et « et », « et » et « et », etc.…Rien ne se retranche, ne se soustrait, ne diminue, ne dévalorise, ne devient moins important (et il y en a qui « ne sont rien »…) après les renContres qu’avant ? Tout s’ajoute, se bienveillance, s’amplifie et se grandit du meilleur des autres. Ne se réduit et ne se rétrécit jamais de leurs pires…
La grammaire et la syntaxe avoue l’état de la société. Déballages aux sommets ? Nous nous préférons aucuns emballages (sinon ceux de la stricte hygiène) donc pas d’emballages, pas de déballages. Pas de rôles qui enrôlent et donc pas de désertions des armées des apparences ; pas d’apparences pas d’appâts devenus rances. Bref, ce monde qui ne nous a jamais rien été – tellement il abandonne, sans aucun sens des responsabilités, les humains à leur sort après les avoir tant spolié (et se permettant en plus de diffamer les pauvres comme des voleurs alors qu’ils sont les…volés). Alors de départager qui fait violence de qui pratique le viol des violences nous semble très accessoire. Comme tous les objets de modes jamais modestes, ni modernes, ni modérément humains. Bref, pas « dans » la course. Mais à côté (pas dedans) en spectateurs à regarder toutes les souffrances qu’ils/elles ont tant créées. Pour une fois, qu’ils/elles sont les seuls à vivre « l’atteinte à l’image » la société est juste en train d’apprendre « leurs » enfermements. Tant affectifs que moraux. Normal si c’est soi qui le fait, c’’est très bien…mais si anormal, si ce sont les autres. Retour à l’état le plus primaire, inculte, barbare, incivilisé de ces prétendus…hauts de la société. Toujours plus échevelés, débraillés, négligés, insortables, infréquentables…Grammaire et syntaxes à la rescousse…
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Retrouver le verbe de chaque nom, de chaque mot fait infiniment plus avancer tous les débats et autres comportements que tout autre moyen. Ainsi d’affirmer « paradire » nous fait franchir 22 000 années lumière en un flash. Je paradis, ce qui – tout comme paradoxe – nous montre et démontre que toutes les vérités vérifiées « se » passent en dehors des grands mouvements de foules. Les rivalités mimétiques ne mènent nulle par sinon à nous voir rivés à nos rivalités, figées pour les siècles des siècles. Je paradis, le but recherché se trouve – donc - « à côté » de ce qui est dis ; de ce que tu paradis…surtout ne rien piétiner, ne rien fouler. A côté, il y en a plusieurs. Le paradis les a tous il en aurait même fait de sa côte les côtés…je paradis androGyne. Les deux côtés à la fois. Indissolublement liés…Du langage ou des comportements , nous parvenons à rejoindre l’altitude qui englobe absolument tout. Un verbe de nom retrouvé (paradire – je paradis) et tous les blocages débloqués ? Autant ceux des viols des violences que l’intégralité intègre du langage ?
5-idées-reçues-sur-la-féminisation-des-noms-de-métier-et-titres-de-fonction
« Un jeune et ambitieux député qui rêvait de se faire facilement un nom a enfin réussi son coup en donnant avec insistance du "Madame le Président" à Sandrine Mazetier remplaçant Claude Bartolone au Perchoir.
Il n'en était pas à son coup d'essai, mais jusqu'ici la provocation n'avait pas créé le buzz escompté. En écopant lundi dernier d'une amende correspondant à un quart de son indemnité parlementaire, il est, cette fois-ci, parvenu à faire la Une des journaux en se positionnant en victime d'une prétendue injustice mais aussi et surtout en porte-parole de l'opposition à la féminisation des noms de métier.
Quoique l'on puisse considérer que 1 300 et quelques euros (d'indemnités perdues) constituent un tarif parfaitement imbattable pour une campagne de comm' de cette ampleur, 140 de ses ami-es député-es réclament aujourd'hui, dans une lettre-pétition, l'annulation de la sanction, à grands renforts d'arguments contre la féminisation des noms de titre... Qui révèlent au moins 5 idées reçues sur ce sujet.
>>> - 1. La féminisation des noms de métier est une invention de la modernité (ou des féministes, voire des "théories du djendeur") Première de ces idées reçues [[mais si mal…l’art de l’hospitalité s’est fait hospitalisé…]] : la féminisation des titres, ce serait nouveau, ça viendrait de sortir... Ce serait même le résultat d'une obsession idéologique contemporaine : l'égalité femme/homme...
Oui, mais non... Parce qu'en fait, dans le temps jadis et notamment entre le XIIè et le XVIè siècle, on féminisait les titres et noms de métier sans sourciller : les femmes qui écrivaient étaient des autrices ou auteuresses, celles qui faisaient du commerce étaient des marchandes, celles qui avaient des fonctions dans l'administration étaient des administreresses, celles qui soignaient étaient des médecines et il y avait même des moinesses et des abbesses.
Cette inscription historique de la féminisation des noms de métiers et titres de fonctions est précisément rappelée dans le "rapport Cerquiglini" de 1999 qui fait référence pour l'usage recommandé de "Madame la Présidente" quand on s'adresse, dans les instances de la République, à une femme qui occupe la fonction présidentielle.
>>> - 2. Le masculin est "neutre" (et il "l'emporte sur le féminin")…En réalité, l'accord en genre des mots, à l'équivalent de l'accord en nombre, fait partie des règles fondamentales de la langue française... Laquelle n'a pas de "neutre", mais seulement un "générique" (voir à ce propos l'excellente pastille "Merci Professeur" récemment diffusée sur TV5). [[ Le masculin est un générique puisqu’il demeure singulier en amour, un amour de grand soumis et féminin dès qu’il a appris à s’exprimera Toutes ses amours sont des médecines vraiment au point. ]].
Le "générique" désigne "une classe de personnes dans son ensemble". Quand on parle des "Présidents" (d'association, de nations réunis lors d'un sommet international, par exemple), c'est du générique. Et c'est cela qui implique (dans ce cas, comme dans celui des énumérations) la fameuse règle du "masculin qui l'emporte sur le féminin". Règle que l'on pourrait aussi reformuler, pour éviter tout malentendu : ce n'est pas le masculin qui l'emporte sur le féminin, c'est, dans certains cas précis, le générique qui prime sur l'accord en genre, notamment au pluriel [[le toutes ses amours venant sacrément y foutre sa zone…]].
En tout état de cause, quand on parle d'une personne spécifique, au singulier, qui occupe la fonction présidentielle, il est parfaitement correct de la désigner en accordant le nom de son titre en genre : Madame La Présidente n'est pas une hérésie, ce n'est pas non plus une réduction de la fonction à l'identité de la personne qui l'occupe, c'est la nature même d'une langue qui ne connait pas de "neutre". [[ce pourquoi les nov’langue s’acharnent à tout « neutraliser »…ce « neutre » plein de tensions entre les pôles féminins et masculins génère bien des créativités. Le « neutralisé » la guerre c’est la paix, l’amour c’est la haine, la beauté c’est la laideur, etc.…fige tout dans une inaction (inactivée l’action) et une inertie généralisée qui aura rendue INUTILE la langue et la…communication, tous les rapports humains et les rapports sociaux – tout le monde est privé de son genre. 1984 c’est le pouvoir qui DICTE. La dictature dicte et édicte. Elle neutralise. D’apparence féminine, elle peut s’engouffrer dans les pires des horreurs machistes ou se congeler dans la soft dictature consommatrice matrice…qui fait du capitalisme une nette pornographie dans tous les sens…]].
>>> ** 3. "Madame la Présidente", c'est "Madame l'épouse du Président" : L'un des arguments portés par le député réfractaire à la féminisation des noms (et repris par ses soutiens) est plus pervers : celui qui prétend faire appel à la fierté des femmes elles-mêmes en énonçant qu'un titre féminisé serait moins valorisant pour elles qu'un titre au masculin, puisque "Madame la Présidente" ne serait pas, selon eux, la femme qui occupe la fonction présidentielle, mais celle qui partage la vie et le lit du Président. Idem pour "Madame la préfète" ou "Madame l'Ambassadrice" qui seraient les épouses du Préfet et de l'Ambassadeur.
Ceci est vrai et faux. Vrai, parce qu'effectivement, dès le XVIIè siècle, selon le Robert historique, on a attribué aux épouses le titre féminisé de leurs maris. Raison pour laquelle, d'ailleurs, quand à partir de la fin du XIXè et du début du XXè, les femmes ont commencé à exercer des fonctions jusque là réservées aux hommes, elles ont souvent préféré prendre le titre masculin qu'un titre féminisé dans le but précis de se distinguer des "femmes de...". Oui, mais ce n'est pas parce que l'usage, notamment durant le siècle bourgeois, a généralisé cette acception du titre féminisé désignant les "femmes de..." que ce titre féminisé ne désignait QUE "les femmes de...". Le même Robert historique rappelle (tout comme le Littré, d'ailleurs) que depuis 1485, "Madame la Présidente" désigne AUSSI la "femme qui préside".
L'ambiguïté qui persiste sur le sens à donner à "Madame La..." semble donc obliger à une forme de délicatesse qui consisterait à laisser à chaque femme le choix de féminiser ou non son titre, et de respecter ensuite ce choix. C'est en tout cas la règle que je me suis personnellement fixée : je féminise mon nom de métier, c'est mon choix et je veux qu'il soit respecté, mais je ne force quiconque à en faire autant si son choix est autre, que je respecte en retour.
>>>> ** 4. "Ces sonorités effroyables" (même quand les "e" sont muets?)
Hélas, le respect que j'espère pour mon titre féminisé n'est pas toujours au rendez-vous, tant s'en faut. Pour le dire sans ambages, il m'a valu, et me vaut encore souvent, quelques joyeuses bordées d'injures et de récurrentes qualifications de "laideur". Cette idée selon laquelle, quand bien même le titre féminisé serait linguistiquement correct, il constituerait une agression pour les oreilles et les yeux, est systématiquement avancée en quasi-dernier recours, par les opposant-es à la féminisation des noms de titres et de fonctions. De la prétendue "faute de grammaire", on glisse ainsi à l'aise vers "la faute de goût". On pourrait alors, commencer par se souvenir des travaux de Bourdieu et de tout le courant sociologique qui avec lui et après lui, interroge ce qui fait goût et dégoût dans nos perceptions et nous conduit à classer le monde en "soi" acceptable et "autre" méprisable [[ce qui n’est tout de même pas suffisant pour…en faire tout un monde…]].
On peut aussi questionner les critères par lesquels nous parvenons à porter un jugement esthétique sur les mots : qu'est-ce qu'un mot "beau"? qu'est-ce qu'un mot "laid"? A l'écrit comme à l'oral, ce que nous avons du mal à supporter, c'est surtout le mot "étrange", "infamilier", celui qui semble faire "barbarisme". Faut-il rappeler ce que convoque la "barbarie" pour bien cerner ce qui se joue là? Le "barbare", c'est étymologiquement l'incompréhensible étranger, celui qui parle une langue inaudible et inintelligible, un "charabia". Celui aussi dont la langue et la civilisation différentes sont ressenties comme une menace et interprétées comme le spectre d'une invasion brutale et destructrice des valeurs [[c’est ainsi ce que ressentent les machos si paternalistes vraiment …réduits à n’être que sur la défensive. Et chacun-e rivés dans ses rivalités – ceci peut durer encore autant de siècles….
Car bien entendu, il est hypocrite de dire que les querelles de langage ne sont qu'affaire de forme : le jugement que l'on porte sur les mots ne peut se distinguer tout à fait de celui que l'on porte sur ce qu'ils signifient, ou à tout le moins sur ce qu'ils charrient de symboles. De la même façon que l'anglicisme déplait et irrite autant pour sa forme que parce qu'il nous semble représenter une forme d'invasion de la culture anglo-saxonne propre à dénaturer notre propre culture, la réprobation du nom féminisé ne cache-t-elle pas de sourdes réticences à accepter pleinement que les femmes prennent de plus en plus de place dans l'espace public en général et aux postes de responsabilité en particulier?
>>> - ** 5. "C'est ridicule" (mais ça ridiculise qui exactement ?). Aussi, quoiqu'en disent ceux qui, à court d'arguments contre la féminisation des titres, tentent de siffler la fin de la récré en proférant qu'il s'agit de toute façon là d'un débat "ridicule", dérisoire et éloigné des "vrais problèmes", il y a bien des enjeux socio-culturels là-dedans.
Non, la féminisation des noms de métiers et titres de fonction ne règlera pas à elle seule les écarts de rémunération et de richesse, les problèmes complexes d'inégal accès des femmes et des hommes aux postes de responsabilité, la mise en cause récurrente de la légitimité des femmes quand elles accèdent aux espaces de pouvoir et de décision. Mais dans la féminisation des noms de métier et titres de fonction, il y a un enjeu de visibilité : "ce qui n'est pas nommé n'existe pas", disait Lacan [[ce qui est faux puisque le tableau périodique des mots existe bien, mais dans l’invisible de son potentiel : est prévisible que de trouver chaque verbe de chaque nom emplie les cases qui furent vides. Paradire complète paradis comme tu paradis et il paradit…détresser complète si savamment détresse etc. Tout comme de féminiser chaque masculin peut, aussi, nous offrir des surprises inattendues comme rein et sa…reine, etc. (milliers et milliers d’exemples)…La vérité est donc « ce qui n’est pas encore nommé DOIT être nommé et dénommé » !]]. Mais il n'était pas le premier à considérer que la fonction et la force du langage résident dans sa capacité à créer de la réalité [[ grâce au vrai semblable et au vrai semblablement…]] : dans le Cratyle de Platon, qu'il faudrait d'urgence relire tant les querelles sur la langue qui s'y expriment font directement écho à ce sujet d'actualité, il est écrit limpidement que "parler, c'est faire parler les choses".
Reste que pour celles et ceux qui trouvent la féminisation des titres "ridicule" et dérisoire, il est une façon logique et directe de renvoyer ce sujet au peu de cas qu'elles et ils veulent en faire : cesser de se battre contre. Car à quoi bon lutter si le jeu n'en vaut pas la chandelle, si ce qu'il y a à gagner ou perdre n'est rien ou presque rien, si c'est si mineur, "ridicule" et de peu d'effet qu'on le dit. Alors, il leur suffit d'appeler tout simplement la personne de la façon dont elle souhaite être appelée. [[tout comme pour les vêtements, il en est tant de ridicules, et surtout ce si absurde costard-cravate, que certains prisent tant à exhiber - piteux hochets !]]. Il est parfaitement autorisé de penser à part soi que c'est "moche" voire "bête" et que l'on ne voudrait pas de cela pour soi-même, mais cela permet-il de décider à la place de l'autre [[ ce que se permet, pourtant, le plus que ridicule libéralisme si…autoritariste, interventionniste, si tueur de tant de libertés et tellement avare que nul-le n’a jamais vu ses …libérales libéralités…]] qu'il se nommera non pas comme il se nomme mais comme on le voudrait ?
Car le titre d'une personne est bien constitutif, avec d'autres éléments (dont son prénom et son nom, par exemple), de l'identité de cette personne : vous viendrait-il à l'idée de donner à quelqu'un un prénom autre que le sien parce que vous trouvez que ce prénom est "moche", pourriez-vous affubler d'office une personne d'un nom de famille différent de celui qu'elle porte seulement parce que vous pensez que les sonorités de ce nom sont cocasses (je parle en connaissance de cause) et susceptibles, à vos yeux, de le "ridiculiser"? Ce serait assurément violent, viol et au minimum très mal élevé...[[au point que ce mal « élevé » se montre…plus bas que tout – donc pas « élevé » du tout ]]. »
Les-inutiles-face-à-l'-intelligence-artificielle
Tout cet enclavement se retrouve à l’identique dans le drame qui se prépare (peut-être, puisque nous pouvons passer à une …autre civilisation) : celui de ceux qui ne sont rien. Ce qui inclut celles qui ne sont rien ?
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Purée, ceci change des débats trop routiniers. Poursuivons dans cette voie où la verve du verbe le rend à la vie et…vive la vive vie…
Non-le-masculin-ne-l'-a-pas-toujours-emporté-sur-le-féminin
L'OBS. Un manuel scolaire publié par Hatier suivant les règles de l'écriture inclusive a déclenché une polémique. Que vous a inspiré la somme de réactions épidermiques?
Eliane Viennot. Je pense qu'il y a des gens qui ne sont pas au courant du fond du débat, qui ne se renseignent pas et qui poussent un cri parce que leur voisin pousse un cri. Certains se demandent par exemple comment prononcer ça. Mais il n'est pas question de le prononcer à l'oral, ce sont des abréviations. Parmi les opposants à l’écriture inclusive, on trouve également des gens qui n’osent pas dire qu'ils sont contre l'égalité des salaires par exemple, mais qui s'imaginent qu'ils peuvent élever la voix contre la langue. C'est le dernier rempart pour ceux qui sont contre la parité.
Pour vous, quel est le fond du débat ? Il y a une discussion sur le protocole même, afin de déterminer quel est le meilleur signe : traits d'union, lettres majuscules, barres oblique, parenthèses, points milieu ou points bas. Le point milieu me paraît le plus satisfaisant, pour sa discrétion et pour son unicité dans la ponctuation française. » Onctuation de la ponctuation onctueuse?
Prêt-e-s-pour-l'-écriture-inclusive
« Sophie Le Callennec, professeure d’histoire-géographie, ne s’y attendait pas. Son nouvel ouvrage Questionner le monde (2017, 160 pages), destiné au cours élémentaire (CE2), a été éreinté à la rentrée dans plusieurs journaux, émissions et sites qui lui reprochent de féminiser les métiers et la syntaxe, et de pratiquer « l’écriture inclusive » – c’est-à-dire incluant des signes graphiques permettant de visualiser la présence des femmes.
Le Figaro du 6 octobre a dénoncé en « une » un « délire » et parlé de « charabia ». Le collectif La Manif pour tous Paris a publié, le 25 septembre, un tweet féroce : « Après avoir tout détruit, les pédagogos tentèrent des expériences sur nos enfants… » Le 26 septembre, sur Europe 1, le philosophe Raphaël Enthoven avait pour sa part pourfendu une « agression de la syntaxe par l’égalitarisme » et une « novlangue » digne du roman 1984 : « Partant du principe qu’on pense comme on parle, c’est le cerveau qu’on vous lave quand on vous purge la langue. »
Quid de l’apprentissage du français ? Ouvrons Questionner le monde… Didactique, illustré, l’ouvrage explique avec clarté, à travers des définitions courtes, des questionnements et des exercices, les attendus du programme du CE2 : initiation à l’histoire, à la géographie et au monde du vivant. [[la législation est déjà prête...
Ladocumentationfrancaise.//- Rapports-publics
Guide d’aide à la féminisation des noms de métiers, titres, grades et fonctions : le rapport officiel 1999]].
Sophie Le Callennec le reconnaît, elle a pris soin de « respecter l’égalité de traitement entre les genres » pour répondre à la volonté de l’éducation nationale [[ et de la Commission européenne afin de justifier les illégales…privatisations !]] de développer un « enseignement moral et civique » qui soit « non sexiste ». Elle a donc « équilibré le nombre d’hommes et de femmes », écarté les « clichés sur les métiers masculins et féminins » et utilisé l’écriture inclusive. » Tout ce qui inclus est sympathique a priori. Le exclu lulu prouve que la prétendue exclusivité exclue en très grand, et est même la grande barbarie de l’époque. Alors inclusive non exclusivité, exclusions évitées ?
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Tous les textes et tous les débats perdent toujours beaucoup à tous piétiner sur le même minuscule pré carré, à transformer tout ce qui est fertile en vrai chaos peu ragoutant. Nous préférons balayer très large : trouver les pépites méconnues. Faire briller les « vrais » trésors délaissés. Etc. Et de joindre le mot à la parole pare celle-ci de tout ce qui pare les…coups. La parole qui pare à toute violence ? Comme ceci :
Top-7-des-arguments-foireux-contre-la-féminisation-de-la-langue-française
** 1) - L'argument "on ne désigne pas une personne mais une fonction"
Un des arguments qui revient particulièrement souvent consiste en effet à affirmer que quand on dit "Madame le Président", ce n'est pas du genre d'une personne dont il est question, mais bien du genre d'une fonction. Madame le Maire, madame l'écrivain, madame le Juge, madame l'avocat, madame le médecin, madame le professeur, madame le maître de conférence et madame le recteur d'Académie : il serait question d'un titre. Pourquoi pas. Sauf que, ce qui saute aux yeux, c'est que ces professions, ces titres, sont toutes des professions et des titres prestigieux, comme si le prestige ne pouvait se concevoir qu'au masculin. Ce qui va de paire avec une relégation du féminin. Pour s'en convaincre, il suffit de voir comment on s'est empressé de "masculiniser" des noms de professions traditionnellement féminines dès lors que les hommes les ont investies. On ne dit pas Monsieur la femme de ménage, ni même l'homme de ménage, on dit le technicien de surface. On ne dit pas monsieur la sage-femme, ni même le sage-femme (femme faisant ici-référence à la parturiente), mais on dit le maïeuticien. On ne dit pas monsieur la nounou, ni même le nounou, on dit l'assistant maternel. Non seulement les professions traditionnellement féminines ne choisissent pas le féminin pour neutre, mais les mots ont gagné en prestige et en technicité quand ils désignent l'activité des hommes. Dans ce sens-là, faire évoluer la langue n'a posé aucun problème. Car oui, la langue évolue. Parfois même elle recule. Ce qui m'amène à la deuxième idée fausse...
** 2 - L'argument "c'est comme ça et ça l'a toujours été"
Eh bien, il s'avère que non, il n'en a pas toujours été ainsi, au contraire. Comme Eliane Viennot l'explique très bien, le masculin neutre est une invention du XVIIème siècle. Avant, personne n'était accusé de féminisme hargneux, radical et mal-baisé parce qu'il ou elle disait "une autrice" ou "une professeuse". Il faut dire qu'à l'époque les femmes étaient si bien oppressées qu'on ne courait pas grand risque à employer ces mots-là, tant on était sûr que les mécanismes traditionnels de domination les maintiendraient à leur place. C'est plus tard, quand les femmes ont commencé à investir les champs les plus prestigieux, que certains hommes de pouvoir y ont vu une menace et se sont mis à concevoir qu'un auteur ou un professeur digne de ce nom devait être un homme - ou faire aussi bien qu'un homme - et donc porter un titre masculin. Ajoutons d'ailleurs que la lutte contre cette transformation qui anoblit le masculin aux dépens du féminin ne date pas d'aujourd'hui, ni même d'hier : en 1792 déjà, "les dames" adressaient à l'Assemblée nationale la requête suivante : "Le genre masculin ne sera plus regardé, même dans la grammaire, comme le genre le plus noble, attendu que tous les genres, tous les sexes et tous les êtres doivent être et sont également nobles."(article 3 du Projet de décret adressé à la Législative). Le masculin l'emporte sur le féminin, c'est-comme-ça, aujourd'hui. Mais ça ne l'a pas toujours été.
** 3 - L'argument "c'est comme ça et ça le sera toujours"
Dès lors l'argument c'est-comme-ça et ça le sera toujours tombe tout seul : ce qui a été fait peut-être défait [[également vrai pour…tous les secteurs de a société…les lois depuis 1983 peuvent, en général, être détricoté-e-s !]]. Et quand bien même on aurait toujours utilisé une langue masculine, la langue évolue avec les sociétés, avec les morues, avec les découvertes [[…à découvert !]], avec les époques. Comment expliquer autrement que des mots comme selfie, kiffer, masculinisme ou hipster aient fait leur entrée [[entré…] dans le dictionnaire ? Notons d'ailleurs que les mots n'ont pas besoin d'être gentiment inscrits dans les colonnes d'un dictionnaire pour qu'on les emploie, pour qu'on les hurle, pour qu'on les appose sur les choses et qu'ils fassent sens. Rien n'est moins figé qu'une langue, contrairement à ce que voudrait nous faire croire la très vieille, très respectée et très poussiéreuse Académie [[démi(s)e aussi ]] Française qui, ses cheveux blancs en bataille et la plume au poing, se fait un devoir de Préserver la Langue contre la Barbarie et s'érige en Gardienne de la Beauté des Mots contre l'Atrocité (mais tout le monde sait que l'Académie française c'est que des vieux sexistes usés qui veulent rester entre couilles et élisent une Yourcenar de temps en temps pour nous faire croire le contraire). La langue change ; aux idées nouvelles il faut des mots nouveaux, des mots rénovés.
** 4- L'argument "c'est vraiment super moche de féminiser"
Je vois venir les esprits chagrins qui vont pleurnicher vouiiiii mais écrit comme ça c'est mooooooche. Première réponse : la beauté est subjective. Si je disais vouiiiii mais écrit comme ça c'est beaaaaaau, l'argument aurait exactement la même valeur. C'est-à-dire pas grand chose. Deuxième réponse : la beauté est habitude. On trouve "beau" (en fait "correct"), ce que l'on a l'habitude de voir écrit d'une certaine manière. Quand on est passé d'un gentilhomme qui alloit à la feste à un homme qui allait à la fête (pardon à ceux et celles qui s'y connaissent vraiment en ancien françois si je caricature et raccourcis) j'imagine que les gens n'ont pas du trouver ça beau tout de suite ; en tout cas, l'habitude a du mettre du temps à venir. Mais une fois qu'elle est là, ce n'est ni beau ni laid : c'est-comme-ça.
** 5 - L'argument "mais comme il n'y a pas de neutre en français bah le masculin c'est le neutre"
Oui. Mais non. Juste non : comment justifier qu'on fonde une moitié de l'humanité dans l'autre ? Et si jamais on le justifie, comment justifier alors que ça se fasse dans ce sens-là et pas à l'inverse, même à un contre cent mille ? [[exactement comme pour la « civilisation du profit » où ce profit « central » est très réservé – illégalement - au petit nombre et pas A TOUT LE MONDE ? Ce qu’inclut très bien le mot civilisation !]] ? Le problème est celui du solipsisme : transformer en norme et en référence ce qui n'est en fait qu'une possibilité parmi d'autre et se mettre à systématiquement penser le monde depuis cette espécificité qu'on a transformée en généralité. Le neutre-masculin fait du féminin un non-neutre, un écart à la norme, un pas de côté. Le neutre-masculin fait du masculin l'universel et le principe à partir duquel on comprend le monde. Tout ce qui n'est pas masculin est alors différent, et, surtout, ne peut prétendre à être généralisé. Mais on voit bien que ce "neutre" n'en est pas un [[tout comme l’inobjectivité flagrante du pouvoir, cette idéologie hyper concentrée qui ne fonctionne qu’aux…préJugés…]] : il est toujours un point de vue situé et particulier, et pour cela n'a pas à prévaloir sur un autre point de vue situé (la question se pose pour le neutre-masculin, le neutre-blanc, le neutre-hétéro etc. : le problème est que ce qui devient le neutre est en fait le dominant).
** 6 - L'argument "ça ne change absolument rien, c'est juste des mots"
J'en viens ainsi aux arguments qui me semblent les plus importants. C'est à dire que j'en viens aux enjeux véritablement politiques, et pas simplement politico-linguistisques. On entend souvent que féminiser la langue est inutile, puisque "ce ne sont que des mots", et que "concrètement ça va rien changer pour les femmes". Stop. Stop, stop, stop. Non, la féminisation n'est pas cosmétique, et elle va largement au-delà de la volonté d'un politiquement correct épouvantail destiné à mieux masquer des inégalités plus profondes [[comme c’est « neutre » tout cela….non « neutralisé »…]]. Pour une raison très simple : la langue engage une représentation du monde ; voire même : la langue construit une représentation du monde. Elle le rend intelligible. Elle est le vecteur à travers lequel on le comprend, on le vit, on le perçoit. Une même idée traduite par deux expressions différentes engage en réalité deux idées différentes. On le comprend bien quand on compare deux langues. Je prends le premier exemple qui me vient (il y en aurait beaucoup d'autres) : en espagnol, pour dire "sur le ventre", on dit "boca abajo", littéralement "bouche en bas". On désigne dans les deux cas exactement la même chose : le fait d'être allongé-e face au sol et dos au ciel. Mais là où le français voit d'abord le ventre collé à la terre, l'espagnol met en avant la bouche. Et personnellement, dans ma tête, les deux expressions entraînent des images très différentes. Ce que je veux dire par là, c'est que la façon de dire les choses a un impact sur la façon dont on se les représente [[ et dont nous n’agissons…pas !]]. Si on dit a un petit garçon "le masculin l'emporte sur le féminin", il ne voit pas une règle à apprendre par cœur pour savoir si oui ou non il faut ajouter un e, non. Il intègre un principe qui est celui-là de la domination du masculin -lui- sur le féminin - sa petite voisine assise à sa droite avec sa jupe rose ou son jean troué. Il va grandir, ce petit garçon, et sa petite voisine va grandir aussi ; le soir où elle sera saoule il se dira qu'il peut se permettre de lui enlever sa culotte. Un autre jour, un jour d'été, il se tiendra les jambes écartées dans un train sans voir qu'à côté la gamine devenue femme se ratatine contre la fenêtre et serre ses genoux l'un contre l'autre pour ne pas le toucher. Il l'avait déjà traitée de pute quand il a su qu'elle a couché avec deux mecs en un mois. Et ce petit garçon devenu grand, quand on lui parlera de sexisme, quand on lui parlera de domination masculine, il dira que lui, il est pour l'égalité homme-femme, évidemment -mais quand même reconnais qu'une femme enceinte bah c'est chiant pour une entreprise. Attention : je n'accuse pas la langue de fabriquer des violeurs, et je ne dis pas non plus qu'une langue féminisée abolira le sexisme. Mais j'affirme que la langue participe à construire la façon dont on voit le monde, et qu'une langue sexiste construit un monde sexiste.
** 7 - L'argument "ok ce serait pas mal mais c'est franchement pas prioritaire"
Ce dernier argument est l'argument le plus pernicieux parce qu'il émane souvent des rangs féministes eux-mêmes. La fameuse Priorité des Luttes [[qui est, évidemment, fausse puisque sans UNITÉ et union véritable des humains et de leurs luttes les priorités fantasmées sont toujours au stop et au feu rouge…unis !]] : ce n'est pas une perte de temps, mais ce n'est pas le plus urgent, si l'on compare aux viols, aux inégalités salariales, aux plafonds de verre, aux violences conjugales et à toutes les violences sexistes possibles et imaginables. Je suis d'accord : ce n'est pas le plus urgent. La transformation de la langue est le reflet des transformations des mentalités [[ le léger oubli est que les mentalités PRÉCÉDENT les comportements et que si nous voulons changer quoi que ce soit, il faut commencer par les…mentalités. Donc, une fois de pire, les conformistes ont encore tort et impose leurs…torts aux autres…]] et contribue, en retour, à façonner les représentations du monde ; elle n'a rien à voir avec l'urgence et s'inscrit par définition dans la durée. Mais est-ce parce que ce n'est pas urgent qu'il faut pour autant le remettre à plus tard, d'autant plus quand ce genre de transformation nécessite un travail de très longue haleine ? Le sujet de la dissertation d'économie de l'agrég de SES sur lequel les copains copines ont souffert il y a deux jours était : les pouvoirs publics doivent-ils nécessairement arbitrer entre le court et le long terme ? Je pose donc la question que je laisserai ouverte (parce qu'on m'a toujours appris à finir par ouverture) : les combats féministes doivent-ils nécessairement arbitrer entre le court et le long terme ? Autrement dit : est-il absolument inconcevable de tout mener de front ? »
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Je fermeture éclair, chuintera l’idéologie… Il est des évidences que les pouvoirs veulent…évider. Telles – refuser de comprendre que HIStory (he story et tory histoire) vole tellement plus les vies que le HER story (l’Histoire pareille, mais habitée différemment). Oui que toute la métaphysique « universelle » tombe par terre selon que nous disons SHEaven au lieu de HEaven, ou l’inverse. La métaphysique qu’afin de masquer les machos malhonnêtes ? Le point « central » n’est pas de féminiser à tout va. Mais de (re)trouver les mots « centraux » qui peuvent faire basculer toute la société dans une nouvelle…civilisation. Quelle ? Toujours la même rengaine (et rengaine ta rengaine !)…devoir dire en dix lignes ce que l’idéologie dominante nous agresse, chaque jour, en des milliards de milliards de lignes. Donc toujours un « seul » exemple ?
Le corazón espagnol serti autour de Razón mais d’une très empathique façon : le corazón est masculin mais accepte et met en œuvres toutes les raisons féminines. Insurpassable, non ? Le corazón, oui co-Razón et…co…comme co-évolution, co-auteure, co comme plusieurs ou toutes les raisons, le cœur au centre de toutes les participations aux raisons. Ce qui – entre autres – désocle d’un coup le capitalisme telle la plus grande des escroqueries possibles. Puisque basée seulement sur une métaphysique d’un ridicule à couper le souffle et son god we trust (à business) ; avec des billets « reproducteurs » donc féminins ou hermaphrodites qui font des petits en dormant. Cette lubie de loufoque de voir la monnaie comme vivant l’Immaculée conception ou étant hermaphrodite s’auto-fécondant s’effondre en une …main invisible qui – dans l’écrit d’origine – concernait les bienfaits incroyables de la …division du travail. Qui ? Qui peut nous donner confiance en tous les autres. Ils ne vont pas saloper le boulot puisque c’est leur intérêt (que la division du travail s’étende partout) est ce qu’ils poursuivent et non l’amour de nous. Exactement comme si une main invisible guidant cette si intelligence division du travail (chacun-e fait ce qu’il/elle sait faire de mieux et l’échange, ensuite, avec les autres…). Et donc ? Adam Smith n’avait AUCUNE confiance dans les financiers, il n’allait surtout pas glorifier la main invisible des marchés. Allons un peu de raison, un peu de co- razón, un peu qu’il faille MÉLANGER les sentiments et les affaires. A fond…Pourquoi ? Les affaires play, c’est évidemment le vrai fair play. La loyauté du fair, la fiancée qui con-fiance, le franc jeu, la si probe probité Les sentiments qui sont moraux. Et les af-fairs sont très exactement celles qui font tout afin que l’honnêteté …règne. Baisés qui croyaient baiser ! Les affaires saines sont toutes pleines de sentiments et d’émotions !
Voici qui devient plus gavé…d’intérêts d’androGyner la langue, d’en faire l’union des deux sexes…
...……….Que tous les désirs conjugués soient conjugaux ou non…
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……....…(à suivre)
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative
Le spectacle est une misère pas une conspiration
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !
Nous sommes la santé de la société
…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 500 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Du latin, du français et de la féminisation " Blogue CEUC
Si, en août dernier, la parution des ouvrages Grammaire non sexiste de la langue française et Dictionnaire critique du sexisme linguistique mis au point par deux avocats de profession, Suzanne ...
http://ceuc.ca/2017/10/03/du-latin-du-francais-et-de-la-feminisation/
Le français du latin qui a été…alors féminisé ?...« Au cours de cette transformation de la langue latine, le français a perdu les mots… neutres que comportait le latin, c’est-à-dire des mots qui n’étaient…ni féminin ni masculin. Au contraire, l’allemand, une langue qui a fortement été influencée par le latin (mais qui est dérivée de la grande famille des langues germaniques), a gardé ce troisième genre…neutre. D’un point de vue simplement linguistique, le masculin et le féminin dans la langue latine n’ont aucun lien avec…l’identité de genre. Pour faire simple, on peut dire que chaque mot a sa propre déclinaison et que les mots féminins ressemblent quelque peu à la façon dont on percevait le féminin à l’époque, et vice versa pour le masculin. En bref, l’important, c’est que le genre grammatical est pour eux tout à fait…dissociable de l’identité de genre. Seulement, d’un point de vue historique et sociologique, on constate que chez les Romains, la femme n’avait aucune place dans les hautes fonctions, n’ayant ainsi presque aucun – voire nul – pouvoir décisionnel au niveau de l’administration de la société, qui était surtout axée sur les hommes et sur la guerre. On se rend compte que la question de la féminisation d’un texte latin ne pouvait pas se poser à l’époque – genre neutre ou pas – puisque la société était patriarcale. Ainsi, il est pertinent de se demander si les linguistes ont pris en compte ce contexte sociohistorique qui a pu largement influencer la formation ainsi que le développement du latin puisque, comme on l’a dit, une langue reflète la culture et la réalité d’un peuple, d’une société. »
Quelque vingt bars montréalais ont accueilli, en janvier dernier, des poètes venus livrer devant public leurs écrits souvent intimes et touchants. Des soirées artistiques accessibles où tant l...
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Tous les textes et tous les débats perdent toujours beaucoup à tous piétiner sur le même minuscule pré carré, à transformer tout ce qui est fertile en vrai chaos peu ragoutant. Nous préférons balayer très large : trouver les pépites méconnues. Faire briller les « vrais » trésors délaissés. Etc. Et de joindre le mot à la parole pare celle-ci de tout ce qui pare les…coups. La parole qui pare à toute violence ?
…en fait de nombreux progrès existent déjà : ne disons-nous pas un français mais la langue française ? Quel est le plus importante des deux ?
L'invisibilisation des femmes dans la langue française
Agora des Savoirs - Éliane Viennot - Féminiser la langue française…nous, nous préférons le bien plus complet « androGyner la langue française »…
Sebastian Marx, étasunien - La langue française
Le français est une langue romane c'est-à-dire une langue issue du latin vulgaire. Et avec le…troisième genre (ni féminin ni masculin ) : le neutre !