Le fil n’est pas perdu.
Le fil de la compréhension de la société et des avenirs qu’elle recèle. Comprendre c’est résister. Évidement, il doit exister des faits manquants, des débats occultés, des pages entières escamotées à nos livres d’histoire. Surtout sur les périodes récentes. Cependant, nous pouvons dessiner les traits un peu flous de ce qui manque le plus. Ce, sans quoi, les phénomènes actuels ne peuvent, tout simplement, pas fonctionner. Et ce par le tout simple raisonnement standard. Ainsi – et, afin de raccourcir les articulations entre ces raisonnements, juxtaposons-nous plusieurs textes, portant et transportant plusieurs manières de pensées. Les conclusions couleront de ces sources.
Allan-Bloom-et-la-déconstruction-de-la-civilisation-occidentale-?
« En 1986 Allan Bloom publiait un livre retentissant, The closing of american mind dont le titre fut absurdement traduit en français [[en 1987 « L’âme désarmée » au lieu de « L’enfermement de l’esprit américain »…]]. Cet auguste platonicien plagié peu après par Alain Finkielkraut dressait l’état des lieux de la barbarie universitaire américaine qui depuis lors a corrompu la France et l’Europe, et ne s’arrêtera que lorsqu’elle aura tout dévoré. Minorités sexuelles et raciales en bisbille, relativisme moral, délire de société ouverte, interdiction d’interdire, chasse aux préjugés, abrutissement sonore et consumériste, réglementation orwellienne du droit et du langage, tout était fin prêt. Le professeur Bloom écrivait pour une minorité éclairée, reliquat de temps plus cultivés, chassée depuis par le business et les archontes du politiquement si incorrect.
L’ouvrage est essentiel car depuis le délire a débordé des campus et gagné la société occidentale toute entière. En même temps qu’elle déboulonne les statues, remet en cause le sexe de Dieu et diabolise notre héritage littéraire et culturel, cette société intégriste-sociétale donc menace le monde libre russe, chinois ou musulman (je ne pense pas à Riyad…) qui contrevient à son alacrité intellectuelle. Produit d’un nihilisme néo-nietzschéen, de l’égalitarisme démocratique et – aussi- de l’ennui des routines intellos (Bloom explique qu’on voulait « débloquer des préjugés, « trouver du nouveau »), la pensée politiquement correcte va tout dévaster comme un feu de forêt de Stockholm à Barcelone et de Londres à Berlin. On va dissoudre les nations et la famille (ou ce qu’il en reste), réduire le monde en cendres au nom du politiquement correct avant d’accueillir dans les larmes un bon milliard de réfugiés. Bloom pointe notre lâcheté dans tout ce processus, celle des responsables et l’indifférence de la masse comme toujours. » Ce qui aboutit à pas moins que…de dévorer, sans vergogne, la jeunesse !
Dévorer-jusqu'à-sa-propre-jeunesse
« C’est un peu déconcertant quand vous essayez, encore et encore, et que rien ne semble fonctionner. Les gens te regardent et se demandent ce qui ne va pas chez toi : pourquoi ne peux-tu pas être moins sanguin et arrêter de pousser le même rocher sur la même colline tous les jours ? Si vous pensez que vous avez raison mais que rien ne fonctionne, alors quelqu’un doit avoir tort. Est-ce vous, ou est-ce le reste de l’univers ? Ou est-ce juste de la malchance ? Et le succès temporel et mondain importe-t-il réellement ?
Après tout, un échec est souvent beaucoup plus éclairant et instructif qu’un succès, et certaines personnes parviennent à jouer un rôle parfaitement productif dans la société en échouant devant tout le monde. Et tout expérimentateur vous dira qu’une expérience qui aboutit à un échec est généralement beaucoup plus reproductible qu’une expérience qui aboutit à un succès. Et montrer comment quelque chose ne fonctionne pas est souvent un bon moyen de pointer la direction vers autre chose qui pourrait réussir. Et le processus d’échec peut être parfaitement agréable − à condition de ne pas viser trop haut − parce que la pénibilité d’un échec est surtout une question d’échelle. Être en échec peut même vous rendre populaire, parce que la plupart des gens sont plus prêts à dénigrer qu’à admirer. L’admiration a un potentiel limité si l’objectif est de se sentir suffisant, omniscient et généralement supérieur.
Prenez-moi comme exemple. Je pousse dans une direction particulière depuis un certain temps maintenant. Il y a trois ans, j’ai publié, en collaboration avec des contributeurs partageant les mêmes idées, « Communities that Abide » [[ Les communautés qui demeurent…]] une collection d’articles décrivant des exemples et des pratiques exemplaires de collectivités résilientes. Il a été établi que pratiquement aucune des initiatives actuelles visant à former des communautés durables et résilientes ne fonctionne réellement. Cela a inspiré deux autres personnes qui ont commencé à penser dans le même sens. Tout d’abord, Rob O’Grady a écrit « 150-Strong » qui définit un cadre conceptuel pour la construction de communautés d’une taille correspondant au nombre de Dunbar [[…soit 150 personnes]]. C’est très utile pour ceux qui veulent réfléchir sur le sujet et savoir par eux-mêmes ce qui peut ou ne peut pas fonctionner, et pourquoi. Ensuite, Greg Jeffers a écrit « Prosperous Homesteading » [[Homestead : Ferme avec dépendance…]] qui décrit sa propre expérience de la construction d’une ferme prospère et autosuffisante. J’ai édité et publié ces livres, en espérant que toute la collection aidera à lancer un processus de formation communautaire durable.
Ce n’est pas le cas. Récemment, Greg, Rob et moi avons comparé nos impressions. Greg a prospéré dans son « homestead » mais il n’a pas réussi à établir une communauté viable autour de lui, au milieu d’autres communautés établies depuis longtemps qui prospèrent et grandissent. Greg, qui est au Kentucky, a écrit : « Ce que nous n’avons pas, ce sont des gens intéressés à avoir des enfants et à travailler en coopération les uns avec les autres, de manière compétitive avec le monde dans son ensemble. Nous avons eu beaucoup de visiteurs. Nous n’avons eu aucun acteur. Et puis, il m’est venu à l’esprit : tous nos visiteurs étaient sans enfants, célibataires, des féministes, des prêcheurs de vertu, mais pas un seul couple avec un homme ayant assez de testostérone pour engendrer un enfant. Au bout du compte, ces gens ont rejeté l’idée de vivre en accord avec leur système de croyance et sont retournés poster leurs démonstrations de vertu sur Facebook en buvant des lattes au soja … Ma conclusion est qu’il est impossible de construire une communauté sans l’engagement des membres de la communauté envers la famille et les enfants. Voici une expérience de pensée : Imaginez un petit paradis insulaire tropical colonisé par un groupe de la taille du nombre de Dunbar, des intellectuels collectivistes sans enfants, autodidactes. Demandez-leur à tous de tenir des journaux détaillés ; revenez ensuite dans 40 ans et lisez les notes dans les journaux des 15 derniers survivants. Que pensez-vous que ces notes vont dire ? » [[concernant l’auteur de cet article https://fr.wikipedia.org/wiki/Dmitry_Orlov ]].
Disons que la majorité des êtres se laissent avoir par la propagande dominante, son découragement rampant, ses destructions sournoises des liens sociaux, ses pressions plus qu’illégales, sa grande déraison d’illogismes et sa corruption bien diluée. Ce, surtout, si ces humains dénient ces emprises abusives. Il faut des résistants qui résistent mieux, qui prennent vraiment le mal surgi du haut à la racine et l’arrachent et de leurs vies et de leurs têtes. Il faut absolument rejeter la déchéance globale des fausses élites qui conduit aux désastres actuels – et, surtout, ne les suivre en rien. Politiciens et médias d’argent mentent en toutes choses…ils ne méritent plus aucune confiance : leurs échecs de vie sont trop flagrants !
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« Si le langage est un outil fort utile à la communication, l’Histoire, les mythes et les légendes sont eux essentiels à la cohésion culturelle et politique des groupes. De leur contenu et de leur diffusion dépendent en grande partie la paix sociale et la ferveur de l’engagement politique des masses. Des thèmes fort sensibles qui n’échappent pas aux manipulations initiées par divers mouvements politiques dont les intentions sont peu recommandables. Faisant correspondre les faits historiques, les mythes et les légendes avec leurs visions étriquées, ils imposent leurs points de vue à l’inconscient collectif et maltraitent ceux qui cherchent à s’y opposer (Socrate, Giordano Bruno, Lenny Bruce ou le Black Panther Party en furent témoins). Pourtant, cet état de fait, qui était encore d’actualité il y a trente ans à peine, cède lentement du terrain devant les assauts menés par certains électrons libres de la communauté scientifique mondiale.
Malgré les fortes pressions exercées par l’establishment sur les médias afin de s’assurer que les thèses défendues par les électrons libres de la communauté scientifique demeurassent confidentielles, ces dernières profitent de l’absence de contrôle totale de l’Internet pour atteindre un public beaucoup plus large. Gageons que dans un avenir proche ce public sera assez important pour forcer les systèmes éducatifs nationaux à tenir compte des avancées scientifiques incontestables effectuées en matière d’histoire de nos origines, rendant du coup possible une réappropriation par les peuples de leur passé, de leur cohésion socio-culturelle et des aspirations politiques qui en découlent. »
Et, une fois de plus, la société sera sauvée par ses anticonformistes, ces êtres si sains et honnêtes, qui ne se laissent pas embobiner par les vies ratées des prétendus dirigeants, qui ne sont que l’ombre d’eux-mêmes. Et ne prêchent plus que ce qui nuit le plus aux peuples. Déplorables et pitoyables gesticulateurs si égarés…Et, tandis que les valeureux anticonformistes réparent la civilisation, les conformistes (toujours plus inexcusables) ne se vautrent que dans le parasitisme fiscal, étalent leurs minables désertions de la société qu’ils polluent tellement plus que le commun des mortels, dont ils se démasquent comme les geignants assistés abusifs et comme des fraudeurs structurels, bref, la lie de l’Humanité – incapables de vivre par leurs propres moyens, ils escamotent tout ce qu’ils ne comprennent pas (soit presque tout !). Pour eux, ne pas savoir c’est tout savoir. Pas bonjour les dégâts ! Adieu, les déchus déchets…
Désastre-annoncé-:-La-France-se-transforme-en-friche-commerciale
« Rideaux baissés dans les centres-villes, magasins vides dans les temples de la consommation... Les données que nous publions en exclusivité montrent que la situation se dégrade très vite dans un pays saturé de centres commerciaux. »…la permissivité démente de qui donnent les autorisations de grandes surfaces répand partout sa haute toxicité. Les esprits, déformés aux seuls profits, ne savent plus raisonner du tout. Leurs décisions ne sont que désastres – il faut leur enlever d’urgence le droit (si bafoué) de diriger. Ainsi – la gangrène de trop de grandes surfaces aux périphéries auront razzié tous les commerces de centre-ville. Sauf dans les villes justement où les petits commerçants auront appris à se grouper et à s’unir. Le commerce borné et absurde ne s’effondre que sous son propre poids. Devenu hyper toxique. Aucune raison jamais ne vient visiter ces têtes si arrogantes (de vide intérieur)…Disons que leurs politiciens ne survivent que dans les monologues : ils fuient, terrifiés, tout ce qui ressemble à la vraie démocratie…
Les-artistes-doivent-ils-vivre-d'art-et-de-clopinettes-?
« En France, on fait semblant les aime fiévreux, peignant l’estomac creux. Une image caricaturale qui n’aide pas les artistes à sortir du dénuement, selon l’historienne Isabelle de Maison Rouge. Les plasticiens ne vivent pas que d’art et d’eau fraîche. Mais leur travail reste auréolé d’un mythe tenace, hérité du XIXe siècle, qui empêche de poser l’épineuse question de leurs conditions matérielles d’existence [[ en tout, les évaporés bourgeois fuient le concret, le total têtu des faits, tout ce qui peut desservir leur pitoyable utopie qui ne crée que du mal…]]. La figure persistante du génie révolté, bohème et désintéressé masque une réalité économique triviale [[celle où ces bourgeois très voyous n’arrêtent pas de voler les artistes !]] : l’artiste dont l’œuvre est exposée est souvent le seul de toute la chaîne de production à ne pas être rémunéré. [[sans lui, rien n’existe et tout le monde se sert sur son dos---tout en osant vomir que cet artiste complet n’a pas les pieds sur terre. Plutôt ces bouffons déshonorés, non ?]]. Isabelle de Maison Rouge, historienne de l’art, professeure à la New York University Paris, critique et commissaire d’exposition, vient de publier Le Mythe de l’artiste, au-delà des idées reçues [[à qui profite cet honteux mythe ? A quelles espèces de grands délinquants au pouvoir ?]]. Un livre sans statistiques ni analyse sociologique, riche de témoignages sur la manière dont on regarde les artistes et dont eux-mêmes se voient.
Ce mythe arrange beaucoup de monde [[ société de collusion, d’abus d’intérêts, de complices, de petits complots niant leur propres existence, de structures organisées pour voler les autres…]]. Les galeristes entretiennent le stéréotype d’un être enfermé dans sa tour d’ivoire, qui n’a pas les pieds sur terre, incapable de gérer l’aspect financier de sa carrière. Ils lui créent un cocon dans lequel il accepte souvent volontiers de se laisser enfermer, infantilisation qui permet à ces galeristes de se rendre indispensables. [[ donc en se plaçant dans le rôle le plus infantilisés qui soit : piteux marchands pris la main dans le sac !]]…Quant au grand public, il a très envie de croire au mythe, et l’image de l’indigent génial… » Toujours ancrée dans toutes les activités si répréhensibles des médias d’argent : dans leurs écrits ne s’alignent, en effet, que des fake news. Leur description de la société est fausse de bout en bout. Elle ne peut, d’ailleurs, pas fonctionner telle qu’ils la disent….]].
Johnny-nouvel-idéal-du-macronisme-égaré-?
Le mélange des genres est désastreux pour tout le monde. Ce qui se passe là est très nuisible à toute la société : nul ne doit imposer à ce point ses goûts par la force. Il y a bien là occupation illégale du domaine public. C’est un artiste fortement de droite qui n’aura jamais représenté l’unité d’un pays. Ce grave mensonge marketing reste inexcusable… « Macron, lui, a bien pigé que cette nouvelle passion française tient précisément au culte d’un âge d’or. Calée sur la Ve République, la carrière de l’interprète de "Souvenirs, souvenirs" décolle dans les derniers soubresauts de la guerre d’Algérie. Mais les déhanchements de Johnny Hallyday signifient bien sûr l’impatience d’une génération de baby-boomers qui entendent bien profiter des fruits des Trente Glorieuses. Johnny, le plus grand importateur du softpower américain, sera la marchandise ultime. Sa fureur de vivre – "Pour moi la vie va commencer" – est une ardeur vitale que la société française d'aujourd’hui aimerait peut-être de nouveau éprouver.
C’est du moins ainsi que l’entend Macron qui s’est donné pour mission peu crédible de "libérer les énergies". Entre gueules d’ange, on se comprend, même à cinquante ans d’intervalle. "On a tous en nous quelque chose de Johnny", a tweeté Emmanuel Macron pour réveiller la "start-up nation" qui sommeillait encore. Le mot d’ordre a été répercuté par François de Rugy, au perchoir de l’Assemblée nationale. Pour Johnny, la non-représentation nationale s’est levée. » Et l’aveu inconsidéré aussi : Macron est à 100 % de droite. Il se sera tant menti en socialiste, il n’est que réactionnaire et passéiste. Tellement plus ringard que son image glacée marketing pouvait le laisser croire. Coup très perdant envers ces 60 % qu’il se montre toujours plus incapable de représenter. Partout, il perd du terrain…Ne jamais se fier à ce que disent les médias d’argent : ils ne connaissent pas la vraie société…Ainsi, ce conglomérat de gauche et droite amalgamée – quel en est le sens ?
« Alors que la France s’apprête à accueillir, le 12 décembre, le sommet climat imaginé pour les deux ans de l’accord de Paris, un rassemblement d’économistes, de responsables politiques, d’artistes, de philosophes, de syndicalistes, signent un appel pour dénoncer le chaos climatique et financier vers lequel l’humanité se dirige. Jeffrey Sachs, Tim Jackson, des membres de la commission Stern-Stiglitz, Alain Grandjean, Pascal Lamy, l’ancien président de la Commission européenne Romano Prodi, l’ex-premier ministre Jean-Marc Ayrault ou la maire de Paris, Anne Hidalgo, figurent dans ce large panel. Les deux auteurs Jean Jouzel, climatologue et Pierre Larrouturou, économiste, demandent aux responsables européens de réorienter la création monétaire afin d’affecter 1 000 milliards d’euros au financement de la transition énergétique.
Tribune. Nous ne pouvons pas rester sans rien dire. Nous ne pouvons pas rester sans agir. Aujourd’hui, l’esprit se révolte contre le sort qui est promis à l’homme. Nous, citoyens d’Europe et citoyens du monde associés dans une même communauté de destins, n’acceptons pas que l’humanité se dirige, sans réagir, vers le chaos climatique.
Le 31 octobre 2017, l’ONU nous alertait solennellement sur l’écart « catastrophique » qui existe entre les engagements des Etats et les réductions des émissions de gaz à effet de serre qu’il faudrait opérer pour maintenir le réchauffement au-dessous de 2 °C. « Les engagements actuels des Etats couvrent à peine un tiers des réductions nécessaires, soulignait Erik Solheim, directeur du Programme des Nations unies pour l’environnement. Gouvernements, secteur privé, société civile doivent combler cet écart catastrophique. Un an après l’entrée en vigueur de l’accord de Paris, nous sommes loin de faire ce qu’il faudrait pour préserver. » Ce qui apparait avec force est qu’il faille, sans cesse, engueuler les multinationales, remonter les bretelles au privé fou, réprimander aux gouvernements trop privatisés. Les rappeler à la raison et leur secouer leurs fermes engagements – tellement la corruption semble être devenue leur bain de culture ! D’où décalage : les médias qui mentent ne s’en prennent qu’aux pauvres, alors que la réalité montrent que les grands fauteurs de troubles, les antisociaux nuisibles, les nihilistes de la déresponsabilisation des sommets sont justement ceux qui financent ces médias de la malhonnêteté partout. ? Non. Les fauteurs de troubles sont bien au sommet : la société ne sera en paix que lorsque nous nous serons unis pour les déloger de là.
9-décembre-johnny-mais-surtout-la-laïcité
« On l’oublierait presque au regard de l’actualité et de l’émotion suscitée par la disparition de l’idole des jeunes et des moins jeunes, mais ce 9 décembre est la Journée nationale de la laïcité, date anniversaire de la loi de 1905 qui consacra la séparation de l’état et des Églises [[ là, ce 9 décembre, il n’y a nulle séparation…l’état faillit…]]. On peut penser, on peut craindre, que peu de médias consacreront ce 9 décembre 2017 la place qui devrait revenir à cet évènement qui n’est pas seulement un fait historique, mais un enjeu majeur pour notre société.
La question de la laïcité à la française est bien une question d‘actualité-clé. On multiplierait les exemples de dossiers dans lesquels elle est convoquée à juste titre certes, mais aussi souvent à tort. Ainsi pour ne prendre que ce seul exemple, pourquoi mettre la question des repas scolaires sous le sceau du respect des convictions religieuses quand tout simplement il est normal que l’institution qui met à disposition un service de restauration, à l’école ou dans l’entreprise, offre des alternatives pour chaque plat composant un repas : chacun choisira en fonction de ses gouts, de son plaisir de ses contraintes médicales ou de ses convictions. Indéniablement il y a instrumentalisation de la laïcité par certains – de tous bords – qui mènent un combat politique contre la République. Ce n’est pas une question de laïcité.
Dans un contexte sécuritaire particulièrement abusif et tendu, en France et par le monde, par les attentats développés par des mouvements et des individus se réclamant notamment d’une certaine vision de l’Islam, la laïcité est ici tenue, notamment par les plus jeunes pour une atteinte à la religion [[contre toutes les religions même celle du show-biz devrait-on dire…]] En contrepoint on voit des porteurs de la laïcité s’étriper entre ultras et modérés comme s’il pouvait y avoir plusieurs lectures de la loi et pour les conséquences des rappels à la loi. Plus que jamais il nous faut faire preuve de pédagogie sur une question vécue comme complexe, à preuve la difficulté qu’on a généralement à en donner une définition. Il nous revisiter l’histoire, être concrets. Enfin il est nécessaire d’être clairs, fermes, mais positifs.
C’est la démarche que nous nous sommes évertués à suivre dans l’opuscule «Citoyenneté, engagement, pratiques de la laïcité : réponses à des lycéens » qui est publié cette semaine chez L’Harmattan. Ce jeu de 89 – un chiffre symbolique pour la République – est le fruit d’un échange mené le 9 mars 2016 avec quelques 150 lycéens de l’académie de Rennes, complété par les meilleures affiches issus d’un concours-pédagogique organisé pour les plus jeunes. Ce jour-là des Citoyens réservistes de l’Education nationale avaient accepté à la demande du Rectorat d’engager un dialogue avec les plus jeunes sur la laïcité. Il nous a semblé opportun de prolonger la démarche pour toucher plus loin, sur tout le territoire, des jeunes comme des moins jeunes. Ce livre ce présente comme une série d’argumentaires pour débattre et approfondir.
La loi n’interdit pas aux religions de tenter d’avoir une influence sur l’organisation de la société et notamment de ses règles comme la loi. Poserait-elle cet interdit comment le ferait-elle respecter ? La religion est un ensemble de références, de réflexions, de valeurs et de dogmes. Comment pourrait-on avoir la fatuité de prétendre combattre des idées par une loi ? Comment peut-on interdire et de penser et de croire ? Mieux : il est même légitime que le religieux puisse souhaiter influencer la loi. Il le fait implicitement – notamment en pénétrant la morale quotidienne – ou explicitement par ses groupes de pression. Rien, que de normal dans une démocratie. En revanche la décision finale relève des instances démocratiquement désignées pour gouverner le pays [[ donc dehors tous les lobbies et les banques putschistes – donc application stricte du conflit d’intérêts, une loi ne peut être recevable que si elle surpasse toujours des intérêts trop parcellaires…]] – le parlement, le président de la République, le gouvernement – sous contrôle des juges judiciaires ou administratifs ou du Conseil constitutionnel. Par exemple on ne doit pas être choqué que les grandes religions aient un point de vue sur la famille, la filiation, le recours à la PMA ou à la GPA. Mais ce ne sont pas elles qui font et feront la loi. Et en déplaise à ceux qui se battent pour effondrer la République, sinon pour reprendre la main dessus, c’en est fini du gouvernement du religieux et des religieux sur la chose commune ; le spirituel doit s’incliner devant le temporel et plus que jamais rester à sa place. La loi du 9 décembre 1905, fruit de nombreux combats et produit de l’histoire de France, consacre cette séparation et cette hiérarchie.
>>>>>>- Mais on ne doit pas oublier que la loi de 1905 consacre d’abord dans son article 1 la liberté de conscience. « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public. »
Si chacun est en droit de croire et doit être respecter dans ses convictions dans les temps et les lieux qui s’imposent elle consacre d’abord le droit de ne pas croire et de ne pas laisser sa vie guider par une religion quelle qu’elle soit. Les laïcs doivent respecter les religieux, mais les religions doivent encore accepter que l’on soit agnostique et de ne pas aller sur certains terrains.
La liberté de conscience et la séparation de l’État et des Églises sont deux conditions essentielles de vivre ensemble et du vivre en commun. »
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Ce que nous devons sans cesse répéter aux excités conformistes, ces anti-citoyens, et à leurs médias incultes. Actuellement, la médiocratie (ce putsch des médiocres qui siège autant à l’université que dans les médias mainstream, dans l’édition que dans tous les arts, musique en premier, dans l’économie et dans les banques, etc.…la qualité est pourchassée, la vérité encore plus, les créatifs bâillonnés, les inventeurs empêchés, etc.
C’est donc une société toute différente que ce …fil non perdu nous a permis de découvrir. En enlevant facilement (grâce à notre méthode explicite) ce qui la recouvrait. Et en ne couvrant pas ce qui doit être dit (même si c’est difficile et que cela fait mal – le « même pas mal », en regard, est un fort piteux mensonge) puisqu’il en va de notre survie collective : les sphères dirigeantes baignent, en permanence, dans un esprit de délinquances. Elles ne respectent plus un seconde « l’esprit de la loi », ne savent même le sens premier de cette base de la vraie démocratie, les grands du passé ne leur appartiennent plus du tout, ils les trahissent sans cesse. Donc, en contrejour, en contrepoint, en espaces bien plus immenses, etc. – une énergique nouvelle élite se lève de chez les pauvres : elle se montre hériter de tous les génies passés et…présents. Etc.
Son but proche, à cette nouvelle élite, est l’abolition intelligente du capitalisme libéral et la naissance concomitante d’une nouvelle civilisation …
Les contenus de cette nouvelle civilisation sont montrés, sans cesse, dans ce blog !
…..…....…(à suivre)
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative
Le spectacle est une misère pas une conspiration
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !
Nous sommes la santé de la société
…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
………………………
Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 600 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Lorsque l’assurance privée rend tout le monde malade – l’échec retentissant du libéralisme. Seule la médecine « socialisée » respecte seule la déontologie de la santé. Les assurances sont les pires ennemies de la santé. Leurs délinquances sont toutes mises à nu. Ce film « Sicko » les condamne à toutes disparaitre. Vite. Nous y reviendrons…
Le mythe pour mentir à fond ? La société semble structurellement s’organiser afin de dévaliser (avec bonne conscience) les artistes et les grands. Sauf que nous les prenons la main dans le sac : artistes et créatifs si spoliés en sortent très grandis !
9 décembre 1905 - Séparation des Églises et de l'État - Herodote.net
9 décembre 1905 : séparation des Églises et de l'État - Le député Aristide Briand fait voter la loi de séparation des Églises et de l\'État. C\'en est fini du Concordat napoléonien de 180...
https://www.herodote.net/9_decembre_1905-evenement-19051209.php
Loi de la...liberté de conscience…Grâce à la ferme séparation de l’Etat et des Eglises…que des présidents se permettent de ne pas respecter. Imposant conflictuellement et dans l‘organisation de la désunion nationale, leur foi percée à toutes et tous…
©BR Le 9 décembre 2015 est célébré le 110e anniversaire de la loi concernant la séparation des Églises et de l'État promulguée le 9 décembre 1905. Avec la loi de 1905, la France est deven...
http://www.vie-publique.fr/focus/laicite-loi-separation-eglises-etat-110-ans.html
il y a 112 ans...
Lorsque la soi-disant culture n’est plus qu’une inculture généralisée : le libéralisme est bien une nuisible barbarie
Sicko, le film (Sous-titres Français & Anglais)
La stupéfaction de Mickael Moore en visite dans une cantine Française - il prend conscience, qu'aux USA, il n'y plus que mensonges de ses dirigeants...
Bloom interviewed 3 - "I am speaking on behalf of a disadvantaged group..."[1987]…je parle au nom des illégalement censures ! Comme les dirigeants étasuniens auront nui au monde entier…
L'Art contemporain 3e éd. (Idées reçues)
Abus de pouvoir des exploiteurs des peuples...
Parmi les crimes les plus graves qui existent, l'abus de pouvoir est un des plus terribles. Pourquoi l'abus de pouvoir ? Tout simplement parce que chaque homme de pouvoir exerce du pouvoir sur des ...
http://lesmoutonsenrages.fr/2017/10/26/abus-de-pouvoir-des-exploiteurs-des-peuples/
Gavés de conflits d’intérêts, ils devraient ne plus pouvoir du tout diriger…
Et nous retrouvons cette structure de corruptions par les sommets…partout…"Ne donnez plus au Téléthon" : l'étonnante vidéo d’une myopathe
Les désastres des pervers- narcissiques : Emmanuel Macron, un borgne de plus dans ce royaume d'aveugles, intouchable, irresponsable et ces enfants gâtés ou la réPublique serait leur Nounou… La nourrice"…Macron surtout signe d’effondrement économique, psychique et spirituel ?
Conférence de Dmitry Orlov sur les divers stades de l'effondrement des superpuissances...nous en sommes au...?