La connerie artificielle ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

La connerie artificielle ?

Il s’agissait d’y penser…Tellement plus garantie que « l’intelligence artificielle », en tout cas. C’est que l’arrogance insensible des cruels « médiocrates » (si t’as pas de cœur, t’es une brute !) a envahi, vénéneusement, l’intelligence artificielle la transformant véritablement en…connerie artificielle ET naturelle…Nous devons donc subir ces nocifs égarés dans les 2 dimensions à la fois. Démonstration oui mais, aussi, comme dé-Monstration, se tirer des cœurs monstrueux  dé-monstrés !

 

« Voici comment un con voit le monde qui l’entoure. «Les personnes qui font la queue devant lui au bureau de Poste sont une masse d’imbéciles sans importance. Il ressent comme une injustice le fait de devoir attendre tandis qu’ils bafouillent leurs demandes. L’hôtesse de l’air n’est pas une personne potentiellement intéressante avec ses préoccupations et ses problèmes mais la représentante d’une société qui insiste stupidement pour que vous éteignez votre téléphone [[ plus maintenant]]. Les agents d’entretien et les secrétaires sont des fainéants qui se plaignent en permanence de leurs tâches répétitives. La personne qui n’est pas d’accord avec vous dans une réunion de travail doit être abattue sur le champ. Entrer dans une rame de métro est un exercice qui consiste à donner des coups de coude à des crétins»…Eric Schwitzgebel, Professeur de philosophie de l’Université de Californie, commence ainsi sa très originale Théorie des cons publiée par le magazine américain Aeon.

Sa définition du con est la suivante : «il est incapable de comprendre le point de vue de ceux qui l’entoure et les traite comme des outils à utiliser ou des idiots à gérer plutôt que des semblables sur le plan moral». Il s’agit de quelqu’un qui se donne à lui même des avantages particuliers en considérant qu’il dispose de droits différents des autres puisqu’il leur est supérieur. [[ même si Tout dans ses comportements et ses paroles, toujours très blessantes, prouve exactement…l’inverse. Un « vrai » supérieur ne peut agir mesquinement, trop minablement envieux et trop injurieux, tout en étalant des cupidités bien trop…basses ! Et donc ?...]]. L’opposé du con est le «gentil» («sweetheart»). Le gentil voit les autres, même les étrangers, comme des personnes distinctes avec des points de vue ayant une valeur, dont les désirs et les opinions, les intérêts et les objectifs méritent l’attention et le respect. [[ or tous les médias d’argent sale poursuivent, impitoyablement, ces gentils. Politiciens, stars et financiers fous en rajoutent même à longueur de journée…Conclusion ? Le libéralisme NE VEUT PAS que la gentillesse généreuse et attentive puisse encore exister…le capitalisme…bannit complètement l’amour. Et tout de ce système est donc « totalement »…pour les cons ! Prouvez donc l’inverse tas de…c…pas gentils !]]. L’échec moral et émotionnel du con est évident. Sur le plan intellectuel, c’est aussi le cas.  Il n’est pas sûr selon Eric Schwitzgebel que se comporter comme un con favorise l’ascension sociale et professionnelle, mais il est sûr en revanche que le succès « corrompu » de ce système dégradant encourage à se comporter comme un con et à s’octroyer des droits particuliers [[ et, de toute cette bulle viciée de selfishs, de se brailler disharmonieusement…génies !]].

aeon.co/--so-you-re-surrounded-by-idiots-guess-who-the-real-jerk-is-?

Comment « l’invention » du con aura été possible (puisqu’au tout début la connerie n’existait pas !) ?...« Jetez un regard autour de vous et vous remarquerez très vite quelque chose. Nous faisons une foule de choses que nous ne remettons jamais en question. [[ donc en, possibilités de…réponses !]]. C'est comme si nombre de nos actes étaient robotisés ou mécaniques.

 

évolution-collective-:-comment-se-crée-un-paradigme-collectif-?


Nous répétons des choses que nos parents nous ont apprises et quand nous leur demandons pourquoi, ils ne le savent même pas. Nous répétons des choses vues à la TV, apprises dans des livres ou vues dans un film parce que cela semble tellement normal [[ éNorme dira le si sain anticonformiste…]]. Mais comment en est-on arrivé là [[sans, toutefois, les anticonformistes, les génies « interdits de publications » et bien d’autres…]] ? Comment se fait-il que nous fassions des choses sans même savoir pourquoi [[ purée, on n’est pas dans la merde…]] ? »


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Comment l’intelligence artificielle a pu devenir la…. connerie artificielle ?...« L’IA a effectué, ces dernières années, de grandes percées. Reconnaissance d’images, aide au diagnostic médical, traduction automatique, lecture sur les lèvres, assistants vocaux, compréhension du langage naturel, véhicules autonomes: nombreux sont les domaines où ses progrès sont impressionnants. [[ surtout pour qui n’a pas beaucoup d’affectivités , de sensibilités et d’attentions aux autres…C’est là que le bat blesse énormément, cette « intelligence » n’est QUE procédurale, de la production, de l’esclavagisme des gestes, un travailleur aussi exploité que les autres que le robot…oui « que cela » la fausse « intelligence » et qui n’intègre aucune réflexion, pas de réflexion sur soi-même, pas de question pour nous…remettre en question donc…en autres réponses. Pas d’esprit critique, pas de critiques des programmes qui lui ont été…programmées » à cette intelligence châtrée de la majorité des fonctions de ce qui constitue la « vraie » intelligence, etc. Le tout nous étant brandi, de menaçante et méprisante manière, afin de nous…rabaisser encore plus, nous les humains non MÉCANISÉS…Une intelligence qui rabaisse n’est pas une intelligence mais bien une…connerie antisociale !]]. Mais l’intelligence se réduit-elle à la capacité de produire des opérations intellectuelles et à la maîtrise de procédures efficaces? L’intelligence artificielle est d’ordre technologique [[ donc très…inaffective et a-émotionnelle !]]. «Ça marche» (pour opérer certains gestes intellectuels, et conduire efficacement certaines actions) est-il le dernier mot en matière d’intelligence? Dans l’expression «intelligence artificielle», le terme «intelligence» est-il à bien sa place ? [[ l’aspect …inintelligence d’autrui étant bien trop flagrante…]]. »

>> ** -- Car, au fond, qu’est-ce que l’intelligence ? « René Zazzo (Où en est la psychologie de l’enfant?, 1983) propose de rayer du vocabulaire le terme «nu» d’intelligence, parce que, «signifiant trop, il ne signifie rien». Ce qu’on appelle «intelligence» est pluriel [[le monolithe insensible du libéralisme régressif ne peut entre ceci…]]: il faudrait considérer une dizaine d’intelligences différentes. Bien plus, l’intelligence réside dans le bon usage de ses capacités cognitives. Il faut les utiliser à bon escientau bon moment et convenablement», p. 54).  Cela nous éloigne d’une conception qui réifierait l’intelligence, la transformant en «chose» que chacun posséderait plus ou moins. On peut en effet concevoir l’intelligence d’au moins trois façons (Hadji, 1992): comme une donnée d’ordre biologique (conception héréditariste); comme le résultat d’une construction concrète et progressive (conception constructiviste); ou comme une exigence (l’exigence de se construire intelligent: conception «perfectionniste», fondée sur l’idée rousseauiste de perfectibilité).

***          De-Zazzo-:-le-texte-de-qu'est-ce-que-la-connerie- ?

A lire très directement le texte de René Zazzo : « Qu’est-ce que la connerie (madame)? »

Si les deuxième et troisième conceptions sont les plus pertinentes, alors l’intelligence, comme capacité de distanciation et conscience critique, est le résultat d’une conquête de tous les jours [[ surtout lorsque l’aliénation libéralisme veut…interdire l’esprit critique…ce fou dangereux puisque sans esprit critique…plus de société du tout !]]. C’est en ce sens qu’Alain disait que «chacun est juste aussi intelligent qu’il veut». Et, d’autre part, elle constitue une «réalité» paradoxale. Comme le chante avec à-propos Brassens («Ceux qui ne pensent pas comme nous»):

«Entre nous soit dit, bonnes gens
Pour reconnaître
Que l’on n’est pas intelligent

Il faudrait l’être

Ne pas comprendre cela pourrait être un indice de «connerie». Mais alors: qu’est-ce que la connerie? Nous ne nous serions jamais permis d’utiliser ce terme si nous n’avions pu nous placer pour cela sous la haute autorité du professeur René Zazzo. Celui-ci, afin même de mieux cerner la notion d’intelligence, consacre en effet un chapitre à la question: «Qu’est-ce que la connerie (madame)?». Car, pour lui, on peut être à la fois con et intelligent, et «le contraire de la connerie, ce n’est pas la logique» (p. 47).

Ce contraire serait donc une forme d’intelligence différente de l’intelligence logique (celle de l’IA), forme dont la connerie signifierait l’insuffisance, ou l’absence. Intelligence que l’on pourrait peut-être définir comme la conscience de ses insuffisances et de ses limites. [[ ce que le marketing fou et corrompu ne peut comprendre : s’il accule tout le monde à « se vendre », il accule tout le monde à se détraquer donc à se…corrompre infiniment ! ]]. D’où la clé du paradoxe: pour reconnaître que l’on n’est pas intelligent (que l’on ne met pas suffisamment en jeu cette conscience critique), il faut l’être, c'est-à-dire déjà être capable de conscience critique. Cette «autre dimension» de l’intelligence, la plus haute, serait en quelque sorte un antidote pour la connerie [[ le contraire de la connerie c’est d’allier un cœur sur la main avec la « conscience » que ce ne…sera pas suffisant. Mais que nous devons continuer à…nous perfectionner. Preuve que la perfection existe bien ? Se perfectionner n’est possible que « s’il y a » perfection. Clair ?…et que tout le monde peut aspirer à se dire parfait ? Parfaire oui c’est par là qu’il faut commencer. Tout parfaire peut rendre parfait. Voici qui nettoie tant de cruautés antisociales…au fond, le con si antisocial a le cœur assez pourri !]]. Précisément, le propre d’un con est de ne pas se douter qu’il l’est. «Pour le savoir, il lui faudrait se décentrer, se voir avec les yeux d’autrui… Ce qui suppose alors qu’il ne le serait pas» (p. 52).

Ainsi, la tension qui oppose l’insuffisance de maîtrise à l’efficacité technique, pour laquelle l’IA serait le pôle supérieur, ne se superpose pas avec une autre tension, qui oppose connerie et intelligence critique. Comme elles ne jouent pas sur le même terrain, l’intelligence humaine (en tant que critique) n’aurait pas à craindre l’intelligence artificielle. Mais est-on cependant sûr d’être à l’abri de l’émergence d’une connerie artificielle ? A priori, la connerie est le propre de l’homme. Comme l’a fait observer Cédric Villani à propos de l’échec d’APB, ce n’est pas l’algorithme en lui-même qui est responsable de l’énorme «couac» qu’a connu l’affectation des lycéens dans les établissements d’enseignement supérieur, car les problèmes rencontrés relèvent de la responsabilité politique. [[ où il y a l’air d’avoir beaucoup de con-ne-s Trop satisfait-e-s d’eux-mêmes !]].

Pourrait-on cependant identifier les circuits neuronaux de la connerie, élaborer des programmes permettant d’être toujours plus cons, et construire des robots experts en connerie? Mais à quoi cela servirait-il: nous sommes déjà si forts en connerie naturelle ! L’intelligence artificielle est une forme acérée d’intelligence logique, mais non encore d’intelligence critique.  [[ qu’il faut préserver à tout prix – même contre des présidents !]]. Il est donc normal que nous n’ayons pour l’instant aucune preuve de connerie artificielle (mais, à notre avis, c'est pour toujours, la connerie n’étant le propre que de l’homme, et ne se manifestant ni chez les animaux, ni chez les végétaux).

Souhaitons donc qu’un sursaut de bonté vienne accompagner le développement de la forme la plus haute d’intelligence naturelle. Celle qui nous conduirait, entre autres, à faire un usage intelligent de l’intelligence artificielle… Et concluons : paix sur terre à tous les êtres humains de bonne volonté, pour peu qu’ils ne soient pas trop cons, plutôt braves, et fassent preuve un tant soit peu d’intelligence critique… »

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Tout est dit : c’est la BONTÉ qui manque le plus…et là les milliards de preuves que la société marchande et bancaire fait Tout afin d’arracher toute bonté naturelle, et toute générosité spontanée (par exemple avec le déni de réalité , la pire des fake-news du « le gratuit n’existe pas »…oui mais UNIQUEMENT dans la sphère cupide des concepts des « faux » commerces – ailleurs oui, le gratuit existe vraiment !…puisque l’étymologie véridique rapproche « vrai » commerce de… paix par la bonté ). Donc l’accusé est le…système. Donc les politiciens en place depuis 40 ans. Donc les médias illégaux d’argent. Donc Eux…Leur part de culpabilité est énorme : ils ont Tout fait afin de répandre les méchancetés, les antisociabilités et les conneries humaines…ceci est acté et mis sur les très sérieux actes …d’accusation.

L'espèce-humaine-est-constituée-de-braves-gens

« Il a 87 ans, a écrit 65 livres, reçu toutes les distinctions, et siège à l’Académie française. Et pourtant, Michel Serres reste cet homme merveilleusement espiègle…comme ceci : «Dix grands-papas ne cessent de dire à Petite Poucette, chômeuse ou stagiaire, qui paiera longtemps pour ces retraités: «C’était mieux avant.» Or, cela tombe bien, avant, justement, j’y étais.» 96 pages, 2017.  Et s’il se présente dans cet essai comme un «vieillard», il conserve l’enthousiasme de cette nouvelle jeunesse à qui il rêve que les grands-papas ronchons cèdent enfin la place...

Le Temps: Votre livre s’adresse aux «grands-papas ronchons», vous pensez qu’ils sont nombreux ? Michel Serres: Ce livre n’est pas une critique des vieux, dont je fais partie, mais j’entends une parole très négative sur les jeunes et le monde tel qu’il est devenu. J’ai voulu rappeler qu’il y a un peu plus d’un demi-siècle, nous avions Hitler, Staline, Franco, Mussolini, Mao Zedong, qui ont fait quarante-cinq millions de morts. Évidemment, je m’incline avec beaucoup d’empathie et de pitié devant les victimes des attentats et guerres civiles d’aujourd’hui, mais par rapport à ce que j’ai vu pendant la Seconde Guerre mondiale ou durant les crimes d’État tels que la Shoah ou le goulag, il n’y a pas de comparaison possible. Un chercheur américain l’a d’ailleurs confirmé, nous assistons à une baisse tendancielle de la violence. Et si beaucoup sont persuadés que notre monde est violent, nous n’avons jamais connu une telle paix.

Les anciens ne sont pas les seuls à ronchonner. On voit de plus en plus de jeunes contester le progrès, comme celui des vaccins, par exemple.

Le monde a radicalement changé sous l’influence des sciences exactes : la biochimie et la pharmacie, qui ont fait progresser la santé, et les mathématiques, qui ont développé les nouvelles technologies. Or, ceux qui ont la parole aujourd’hui, des administrateurs aux politiques, sont formés aux sciences humaines. Ce qui provoque un décalage entre la vérité des sciences humaines, qui est relative, et la vérité scientifique. Par conséquent, le problème n’est plus de savoir si l’aspirine est efficace, mais de savoir combien de gens pensent que l’aspirine est efficace. Et ce glissement est dangereux. C’est dramatique de ne plus croire aux vaccins. Par exemple si les gens peuvent se montrer presque nus sur la plage, c’est parce qu’en 1974 la petite vérole qui avait défiguré tant de corps a été éradiquée par les vaccins. Aujourd’hui, on ne meurt d’ailleurs plus que de maladies pour lesquelles on n’a toujours pas de vaccin.

Il semble pourtant y avoir eu un âge d’or: les Trente Glorieuses, période de paix, prospérité et plein emploi…Durant les Trente Glorieuses, il y avait aussi Mao Zedong, Pol Pot, Ceausescu, le Rideau de fer… Et ces Trente Glorieuses étaient quand même très localisées, alors qu’aujourd’hui le confort est plus général. Ce que l’on peut effectivement interroger, c’est la croissance du chômage. Car le travail a beaucoup évolué avec les outils, qui nous ont dispensés de nombreux travaux pénibles. Mais plus il y a d’outils, moins il y a de travail. Nous dirigeons-nous vers une société sans travail? Si cela arrive, il faudra repenser complètement la société qui reste entièrement organisée autour de celui-ci. Et personne ne peut dire si c’est une bonne ou mauvaise nouvelle.

Alors d’où vient ce pessimisme ambiant ? Les riches savent rarement qu’ils sont riches, et plus on est dans le confort, plus on est sensible aux petits moments d’inconfort. D’ailleurs pendant les Trente Glorieuses, peu de gens avaient conscience de vivre une période de prospérité. On râlait déjà. C’est une affaire de tempérament, surtout français. En France, on ne dit jamais «c’est bien», mais «c’est pas mal». Cette culture fondée sur la critique date de Voltaire. L’optimiste est resté un candide, et donc un imbécile, alors que le pessimiste serait celui qui voit clair. [[ avec des yeux très…aveuglés et partiaux !]]. J’assume de passer pour un imbécile.

Dans «Petite Poucette», vous louez Internet, qui met le monde à portée de clic… Mais il apporte aussi les «fake news», le narcissisme des réseaux sociaux. Le remède et la maladie, en somme?  Depuis que j’ai écrit Petite Poucette, les réseaux sociaux sont effectivement arrivés, avec les maladies que vous évoquez. Mais je préfère rappeler une fable. Il était une fois un riche propriétaire qui avait un esclave qu’il aimait beaucoup, car celui-ci cuisinait admirablement. Un jour, le maître lui réclame le meilleur plat du monde, et l’esclave sert de la langue. Le maître se régale, puis commande le pire des plats. L’esclave lui sert le même. «Tu te moques», s’écrie le maître. L’esclave, qui s’appelle Esope, rétorque que la langue est la meilleure et la pire des choses possibles, puisqu’elle sert à dire je t’aime ou à calomnier. Et tous les moyens de communication apportent le meilleur ou le pire, comme dans le théorème d’Esope. J’ai bien connu la Silicon Valley, où j’ai vécu trente-sept ans. A l’époque, il y régnait une idéologie très libertaire et égalitaire. Depuis, ils sont devenus les maîtres du monde, et la propriété exclusive des données par quatre ou cinq entreprises est une catastrophe qu’il faut régler vite.

Mais vous persistez à dire que l’humanité est meilleure?  Il y a des statistiques intéressantes sur l’augmentation de la bonté, oui. Quant à moi, je pense que 90 % de l’espèce humaine est constituée de braves gens qui sont prêts à rendre service si l’on se casse la gueule, et qu’il n’y a que 10 % de gens abominables. Hélas, ce sont ces 10 % qui prennent le pouvoir. Je viens du Pays cathare, et les cathares disaient que plus on grimpe vers le sommet de la société, plus on s’approche des puissances du mal. L’expérience de la vie m’a prouvé que ce n’est pas faux. Mais comme on est des braves gens, on laisse faire ces 10 %.

Sincèrement, qu’est-ce que vous trouvez moins bien maintenant ? Les inégalités financières et sociales, qui se creusent. Si vous supprimez la classe moyenne, et si vous créez des inégalités toujours plus fortes, il n’y aura plus de démocratie. C’est d’ailleurs ce qui se passe avec Donald Trump… Les grandes inégalités de revenus et de culture sont ce qui nous met le plus en danger.

Et demain, ce sera mieux ou pire ? Posez la question à Madame Soleil! Même si beaucoup aiment prédire l’avenir, il est impossible de le savoir. Ce sera aussi inattendu. Par exemple, le téléphone fut d’abord un petit gadget qui permettait aux dames de la haute société d’écouter l’opéra à distance, sans se déplacer. Et personne n’imaginait que ce gadget servirait autrement. Par conséquent, à l’avenir, des petites choses d’aujourd’hui deviendront énormes, et d’autres qui nous semblent considérables disparaîtront. C’est comme la célébrité. Des personnes peu connues aujourd’hui seront peut-être les personnages historiques de demain. »

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Mais est-ce encore assez que la bonté augmente ? Ne faut-il pas fonder comme cette prééminence de la bonté dans le biologique le plus mesurable ? N’est-ce pas la nature humaine qui nourrit la bonté et ses pratiques nombreuses dont les élans spontanés vers l’entraide maximale ? En bref, les propagandes vénéneuses des « fausses » élites ont tout faux ? Fake propagandes ! Il semble bien, après tout, que la connerie artificielle n’a pas beaucoup d’avenir…sauf parmi ces indéfendables 10 % de vrais nuisibles [[ 20 % pour 80 % de braves gens, dirait la loi de Pareto – mais enfin l’ordre de grandeur reste exact…]] qui « monopolisent » beaucoup trop les sommets…les en virer ne demandera pas trop de temps, non ?

« Gauthier Chapelle (G.C.): Ce qui est frustrant, mais aussi fascinant, c’est que Darwin lui-même avait déjà souligné le rôle fondamental de la coopération dans le monde vivant. Mais il a été interprété de travers ! [[ par qui donc? Tiens, ils demeurent maintenus dans les médias et banques malgré cela?]] Et notre société est devenue hémiplégique. Elle marche sur une seule jambe, elle boîte. --- Aujourd’hui on redécouvre la complexité de la vie, faite d’un entrelacement de compétition et de coopération. C’est ce que nous avons voulu faire dans notre livre, retrouver l’usage de notre deuxième jambe en synthétisant ce que les éthologues, botanistes, microbiologistes, économistes, psychologues, sociologues et anthropologues ont découvert sur la tendance qu’ont les êtres vivants à s’associer. Par exemple comment les bactéries se regroupent pour survivre, comment nous les humains avons une propension très forte à l’entraide spontanée, quelles sont les zones du cerveau qui s’activent lorsqu’une personne en face coopère, etc. L’ensemble de ces études met en lumière un grand principe du vivant. L’entraide est partout, depuis le début de la vie, sous de multiples formes [[ Et il faut toute la propagande des médias d’argent sale et des politiciens corrompus pour faire tenter…d’oublier ce gigantesque trésor qui dit : tout sera bien mieux sans eux !]]. Si la compétition et la coopération sont entrelacées, comme le yin et le yang, nous montrons que la coopération tient un rôle plus important en tant que moteur de l’innovation !!!

Nous-sommes-l'espèce-la-plus-coopérative-du-monde-vivant

Vous démontrez également qu’en matière d’évolution, l’entraide est bien plus pertinente que «la loi du plus fort». G.C.: La sélection naturelle se déroule en deux étapes: création de diversité, et puis sélection des plus aptes. C’est le principe de base de l’évolution. A la première étape, c’est l’entraide, l’association entre organismes, qui permet d’innover radicalement, en plus des mutations aléatoires qui ne génèrent finalement que peu de différenciation. Et à la deuxième étape, la sélection des plus aptes, c’est encore une fois l’entraide qui tient le haut du pavé, car les individus qui survivent ne sont pas forcément les plus forts, ce sont surtout ceux qui s’entraident le plus.

Les études que vous évoquez mettent en évidence que plus le milieu est hostile ou difficile, dans le monde du vivant, plus l’entraide se développe. Et que l’abondance exacerberait au contraire la compétition… Pablo Servigne (P.S.) : Absolument. L’idée que l’environnement joue un rôle fondamental dans l’apparition de l’entraide a déjà un siècle, mais elle a été oubliée de la biologie, trop focalisée sur les gènes pendant tout le XXe siècle. La pénurie appelle l’entraide et l’abondance engendre la compétition. Cela peut sembler contrintuitif ! En fait, c’est plutôt logique: ce n’est que lorsqu’on est riche qu’on peut se permettre de dire à son voisin qu’on n’a pas besoin de lui. Mais lorsque les conditions redeviennent hostiles, seuls les groupes les plus coopératifs survivent. Les individualistes ne survivent pas longtemps!

Nous vivons dans un monde de plus en plus inégalitaire. Sans justice ni équité, l’entraide peut-elle se développer? P.S.: Pas vraiment. Il existe trois ingrédients absolument indispensables à l’émergence d’une entraide solide et généralisée entre les membres d’un groupe: le sentiment de sécurité, le sentiment d’égalité et le sentiment de confiance. Si chaque individu ressent cela, alors il se passe quelque chose de magique, qui fait que le groupe se soude, qu’il devient une sorte de superorganisme. Au contraire, de hauts niveaux d’inégalité provoquent des sentiments d’injustice extrêmement toxiques pour la cohésion d’un groupe. C’est ce que nous observons en ce moment dans nos sociétés, où l’écart entre le sommet et la base de la pyramide n’a jamais été aussi important.

G.C.: Il faut se rendre compte que nous sommes l’espèce la plus coopérative du monde vivant. Dès 3 ou 5 mois, les bébés font preuve d’étonnantes aptitudes prosociales, comme certains cousins primates avec qui nous partageons les mêmes hormones et les mêmes circuits neuronaux. En fait, l’entraide est déjà profondément ancrée en nous, il n’y a qu’à regarder la complexité de nos systèmes de santé, ou de sécurité sociale, ou même les comportements altruistes après un tsunami ou un tremblement de terre. Il faut simplement arriver à le voir, et surtout à y croire. Puis il faut remettre tout cela au programme des écoles et des business schools ! Lorsqu’il y aura autant d’équations mathématiques et de Prix Nobel d’économie sur l’entraide, alors nous pourrons discuter sérieusement d’un vrai projet de société…… L’Entraide. L’autre loi de la jungle, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle. 2017

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La bonté qui va être toujours plus recherchée retrouver l’étymologie de « meilleur » - soit le plus empli de bonté, le bonifié, l’amélioré, le plus bon …les hallucinés technocrates veulent fourguer le « meilleur » comme le tueur économique, le razzieur, le pillard, le spolieur, le déloyal en chef donc le…pire ! Et c’est pourquoi transhumanisme et pire peuvent s’allier : lorsque la base morale se montre telle le pire des cons dédains pour les humains. Comment peut-on, alors, leur souhaiter le…meilleur ?

« L’intelligence artificielle » n’est que technocratique ( technocratie issue de la dissymétrie trop injuste de l’exploitation des humains pas d’autres) ce n’est que pour faire du…profit (ce concept plus qu’arriéré) non améliorer tous les rapports humains, non perfectionner tous le rapports sociaux (ce qui se nomme vivre en « bonne » intelligence…). Cette technocratie qui n’a jamais brillée par son…intelligence, veut donc répandre, une fois de plus,…le pire (qu’ont-ils fait d’autres eux/elles qui se prétende « si supérieurs » aux scientifiques et se permettent de participer dangereusement aux processus de leurs censures ? A-t-on jamais vu un technocrate…censuré ? : - ). Tout est dit et bien dit…aussi est il…naturel que l’outrecuidance d’abuser du vocable « intelligence » artificielle (oui avec moins du 1/3 de l’intelligence véridique) se reçoive avec une très fine…intelligence !

……………l’appellation plus précise de…connerie artificielle !

 

………(à suivre)

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative

Le spectacle est une misère pas une conspiration

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !

 

Nous sommes la santé de la société

 

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 600 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

exemple d'intelligence...naturelle

exemple d'intelligence...naturelle

nous sommes intérieurement le prétendu...environnement !

nous sommes intérieurement le prétendu...environnement !

co-Opérer multiplie toutes les Opérations...faut être plus que con-ne pour ne pas l"admettre...

co-Opérer multiplie toutes les Opérations...faut être plus que con-ne pour ne pas l"admettre...

Nous sommes multiplié-e-s des autres non diminués : seule l'absurde parasitisme de l'inutile capitalisme empêche de le ressentir à fond !

Nous sommes multiplié-e-s des autres non diminués : seule l'absurde parasitisme de l'inutile capitalisme empêche de le ressentir à fond !

ne nous laissons pas dévaliser (pour rien) le meilleur de nous-mêmes...

ne nous laissons pas dévaliser (pour rien) le meilleur de nous-mêmes...

La connerie artificielle ?
lorsque le vrai Sérieux est là !

lorsque le vrai Sérieux est là !

 Ne pas aller voir tout derrière les apparences c’est refuser les solutions…

Ne pas aller voir tout derrière les apparences c’est refuser les solutions…

La connerie artificielle ?

Paradigme: définition du concept par Yves Gingras, UQAM

Cédric Villani : Intelligence artificielle perspectives futures [EN DIRECT]

L'intelligence artificielle plus puissante que l'intelligence humaine ? #cadire 17.10.2017

Les paradigmes des sciences sociales + BONUS … à joindre…https://www.erudit.org/fr/revues/rse/1994-v20-n4-rse1853/031772ar.pdf ** Hadji, C. (1992). Penser et agir l’éducation.

Transition intérieure - Pablo Servigne

Avant ? Justement j’y étais ! Je vais vous raconter… « Dix Grands-Papas Ronchons ne cessent de dire à Petite Poucette, chômeuse ou stagiaire qui paiera longtemps pour ces retraités : “C’était mieux avant.” Or, cela tombe bien, avant, justement, j’y étais.

Eric Schwitzgebel What is Consciousness…pour aider, enfin, les vraies intelligences…

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G
Un petit pour vous dire que votre blog est super!
Répondre
U
jajajajajajajaja, telefono gay, jajajaja