L’Antisocial prend donc les décisions…collectives ?

Antisocial ? Les persécut(é)s ont atteint une telle puissance intérieure qu’ils retournent, renversent et remettent à l’endroit tous les concepts si falsifiés. Falsifiés par ceux qui veulent que leur flagrante ignorance domine le monde. Oui, les marginaux, qui vivent hors de la société et du sang vital qu’elle sécrète (le social – ce sociable social qui prouve que la société fonctionne ou pas !)…oui ces actuels marginaux se trouvent bien…au sommet de la société. Les antisociaux dominent donc les décisions publiques ? Se déguisant en fausse élitée toute structurée autour de sa centralité – devenir toujours plus antisociaux. Et toujours plus refuser l’Humanité (ce pourquoi ils ont banni tout amour de la société). Aussi, guère surprenant que l’écrasante majorité des décisions dites politiques et économiques, prises en occident, en Europe, en France, et ce à tous les niveaux soient aussi…antisociales. Ennemies de la civilisation. Oui, allant franchement contre l’intérêt vital de la société complète. Le dire cela a l’air facile – sauf que nous avons la patience de qui ne poursuit jamais aucun intérêt personnel, oui la patience de patienter l’actualité, actualité même manipulée. C’est que la réalité est de notre côté et de plus en plus…preuves en direct !  

La-population-ne-doit-pas-se-tromper-d'adversaires-:-les-antisociaux-sont-au-pouvoir!

« Thomas Guénolé : L’Antisocial, c’est le processus politique actuel de destruction du modèle social français. C’est un travail au bulldozer. Les conditions d’indemnisation des chômeurs sont de plus en plus durcies. Les protections des salariés sont de plus en plus affaiblies. La possibilité réelle de manifester est amoindrie par diverses techniques policières. Le droit de grève est remis en cause, notamment en obligeant les fonctionnaires à se dénoncer quand ils comptent faire grève. L’accès aux soins de l’hôpital public pèse de plus en plus lourd dans le budget des plus pauvres. Les retraites baissent et l’âge auquel on peut les toucher recule. La machine éducative reproduit de plus en plus les inégalités sociales de départ. Les prélèvements obligatoires les plus équitables, c’est-à-dire plus lourds dans le budget des plus privilégiés, baissent, tandis que les prélèvements obligatoires les plus injustes, c’est-à-dire plus lourds dans le budget des plus démunis, augmentent. Les conditions de travail de nombreux fonctionnaires se dégradent au point de mettre en danger leur santé et de démolir la qualité du service. Le mal-logement s’enracine profondément dans notre société et frappe plus violemment les plus jeunes. Les habitants des banlieues pauvres sont systématiquement plus durement touchés que les autres par les maux du pays : en particulier le chômage, la précarité et la criminalité. La population rurale est lentement abandonnée à un inexorable isolement par la fermeture progressive des services publics et des commerces de proximité. Bref, l’Antisocial, c’est un grand mouvement « en marche arrière » [[ un si désordonné retour à l’Ancien Régime sans issue, comme lui !]].

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Thomas Guénolé : Oui. Cette idéologie est souvent appelée « néolibéralisme ». Je pense que c’est une erreur. D’abord, le préfixe « néo » [[nouveau]] est inapproprié, car il s’agit à chaque fois de revenir en arrière : revenir à moins de protections sociales, revenir à moins de droits des salariés, revenir à moins de services publics, revenir à moins d’entreprises publiques, revenir à moins d’État régulateur, revenir à moins de redistribution des richesses [[ c’est le toujours moins pour les immenses majorités à côté du toujours plus pour des marginalisés antisociaux !]]… Ensuite, tout cela n’est même pas « libéral » ! Car en fait, les pères du libéralisme n’ont jamais été pour la transformation de l’économie en un Monopoly géant entre une poignée d’oligarques. Dans sa Richesse des nations, Adam Smith s’insurge contre les coalitions de patrons pour maintenir bas le niveau des salaires et pour briser par la force les protestations des ouvriers [[ au point d’affirmer que leur slogan c’est « Tout pour moi, rien pour les autres ». Ce qui ne semble pas du tout un éloge ! Ennemi frontal des financiers, le méconnu Adam Smith a toujours affirmé que l’argent n’est pas la vraie richesse d’un pays mais ses talents – si gaspillés en France – et les terres fertiles – si stupidement saccagées par les détraqués financiers justement ]] . Quant à l’argument des bienfaits des privatisations et de la mise en concurrence, en réalité le père de cette théorie, Léon Walras, a écrit noir sur blanc que pour tout ce que l’Antisocial privatise en priorité – le rail, les routes, l’eau… – il vaut mieux un grand monopole d’État ! Autrement dit, il y a usurpation du vrai libéralisme [[d’autant plus que l’anti-étatisme de départ se mue en sur-étatisme très anachronique mais uniquement pour nuire aux immenses majorités…]]. La véritable idéologie de l’Antisocial, c’est l’oligarchisme, au sens d’Aristote : gouverner la Cité au bénéfice d’une toute petite minorité, l’oligarchie, et au détriment de la grande majorité, c’est-à-dire tous les autres [[pour plus d’informations, voir les liens ajoutés et nos livres gratuits en bas de texte]].

Car il faut bien comprendre que toutes ces grandes déformes ont en commun de profiter au petit nombre des oligarques et de nuire à l’intérêt évident du reste de la population. Moins de protection des salariés, plus de pression sur les chômeurs, cela leur donne une main d’œuvre moins coûteuse et plus facile à pressurer. Privatiser, illégalement, les services publics – hier l’aviation civile, aujourd’hui La Poste, demain la SNCF –, cela leur permet de s’y tailler des grands oligopoles en situation de rente : voyez ce qui s’est passé pour la téléphonie [[ remplacer un service public à buts non lucratifs par un service privé à buts trop lucratifs, facile de comprendre que le second ne sera jamais amical, bien au contraire !]]. Faire reculer la redistribution des richesses, cela leur permet de payer massivement moins d’impôts : voyez la réforme récente de l’ISF, qui leur rend des milliards [[ système très étasunien, le pire qui soit, Warren Buffet vient de recevoir des services fiscaux 29 milliards de $. Ce qui veut dire qu’à l’heure du devoir de régler ses impôts, à la place, ils en reçoivent désormais…Monde complètement à l’envers qui repose sur une base hyper étroite et ne survit que par l’illusion semée sur son réel fonctionnement. Ce qui ne semble plus très bien fonctionner. Les escrocs sont pris la main dans le sac]]. On a donc bien affaire à un régime politique de facto oligarchique.

Mr Mondialisation : Les différentes réformes que vous énumérez sont toujours accompagnées du même discours : celui de la modernisation [[ par le retour au plus vieillot et obsolète ]], celui de la nécessaire adaptation aux nouvelles conditions économiques nationales et mondiales [[ sans jamais d’ailleurs préciser ce qu’elles auraient de si nouvelles – qui ne procède que par affirmations en tirs tendus sans jamais ne rien prouver, en général, a tout à cacher !]]. Un autre modèle – et vision du monde – sont-il possibles ?

T. G. : L’Antisocial est un projet d’aggravation de l’injustice, d’aggravation des inégalités, et de dérive autoritaire de l’exercice du pouvoir [[ ce qui est strictement impossible avec le vrai libéralisme !]]. Il s’accompagne donc du mantra « Il n’y a pas d’alternative » [[T.I.N.A.]]. Ce mantra sert à mentir, à désinformer de ce que la montée de l’injustice serait inévitable, et à « faire semblant » de justifier les multiples passages en force par le fait que si vous n’êtes pas d’accord, c’est parce que vous n’avez pas compris [[ alors que tout démontre que ce sont eux qui n’ont rien compris, oui ces déréglés-dérégulés à sens trop unique, et pourquoi ce ne serait pas les services publics qui devraient se déréguler d’eux ? Quitter leurs fausses règles complètement déraisonnables ? Avec lesquelles les immenses majorités ne « s’en sortent pas » ?]]. C’est d’ailleurs pour cela qu’invariablement, face aux contestations et aux mobilisations, les gouvernements successifs disent qu’ils vont faire de la « pédagogie » [[ démagogie oui – clair, que ce sont ces marginaux, qui vivent en marges de la société et prouvent, sans cesse, leur …nuisible antisocialité qui ont besoin d’écouter attentivement la vraie pédagogie !]]. Là encore ça signifie qu’il n’y aurait pas d’alternative, qu’il n’y a que le chemin de toujours plus d’inégalités, et que si vous refusez, c’est que vous n’êtes pas raisonnable [[ les inégalités sont ce qui a de plus déraisonnable sur Terre – voir le livre « Légalité de l’égalité – Une approche du Droit aux yeux droits », onglet 3, sur le site http://www.freethewords.org/ !]].

Au-Québec-des-médecins-refusent-une-augmentation-de-salaire-au-nom-de-l'intérêt-de-tous

Un sens de l’intérêt général qui semble avoir disparu de tant de têtes prétendues politiques (ce qui les rend obsolètes ?)…Au lieu de choir dans le libéralisme fou du chacun pour soi – et que faisons-nous s’il n’y a plus de société si tout le monde est complètement séparé de tout le monde ?…Voici des humains salubres qui pensent…globalement et n’ont de solutions collectives – comme quoi l’Antisocial peut perdre partout…comme ceci :

« Ces augmentations sont d’autant plus choquantes que nos collègues infirmières et infirmiers, préposé(e)s, commis et autres professionnel(le)s subissent des conditions de travail très difficiles », expliquent les signataires de la pétition, lancée le 25 février, « tandis que nos patient(e)s vivent avec le manque d’accès aux services requis à cause des coupures draconiennes des dernières années ». En clair, ces médecins conséquents sont contre le fait qu’on les « achète » aux détriments des plus faibles, Faibles que le serment d’Hippocrate les contraint à aider. Qu’attendent les autres, tous les autres, puisque la voie est bien tracée ? La mise « en bien commun » de la santé peut être bâtie très rapidement : un petit geste collectif de chacun-e ! L’Antisocial a déjà perdu…

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Or, en réalité, d’autres chemins sont possibles. Au lieu d’aller toujours plus loin dans les inégalités, on peut choisir d’aller toujours plus loin dans le partage. Au lieu d’aller toujours plus loin dans le pouvoir autoritaire, on peut choisir d’aller toujours plus loin vers la démocratie directe. Au lieu d’aller toujours plus loin dans le productivisme, on peut choisir d’aller toujours plus loin dans l’écologisme, et son joyau la permaculture.  Au lieu d’aller toujours plus loin dans l’intérêt de l’oligarchie, on peut choisir d’aller toujours plus loin dans l’intérêt du collectif. Je suis profondément convaincu que le grand face-à-face politique de notre siècle est entre d’un côté l’oligarchisme, et de l’autre une démocratie totale : démocratie directe politique, démocratie culturelle avec un traitement égal (ni favoritisme ni censures abusives) de tous les mouvements incarnés, démocratie sociale sous la forme de services publics autogérés, démocratie économique sous la forme des coopératives et autres ; le tout complété par une « règle verte » de transition écologique complète de l’économie du pays et un respect extrêmement exigent de la Déclaration universelle des droits de l’Homme [[ qui se maintiennent toujours à : dès qu’un humain naît il la droit automatique à manger, un toit, des soins et de la culture afin de pouvoir emplir ses…devoirs de citoyen, cette partie de phrase jamais citée. Cette simplicité fait que qui prend le rictus laid et aigre du droitdel’hommisme (sic) dénote une vie intérieure bien antisociale – cette simplicité même restant la base indépassable de toute vraie société !]].

Mr Mondialisation : On peut avoir le sentiment que les mouvements sociaux sont désormais désorganisés [[ grâce à leurs leaders congelés dans la guerre de position non de…mouvement – ce qui rend difficile de se prétendre « mouvement » social ! La règle est, pourtant, si simple : « si nous ne voulons pas régner pourquoi se diviser ? ». Qui insiste pour prétendre son groupuscule plus « important » que le mouvement global, opte bien pour oligarchiser la contestation. Faut rester logique !]], qu’ouvriers, étudiants, agricultures, fonctionnaires etc. ont l’impression d’avoir des intérêts divergents à défendre [[ pas eux, leurs faux leaders de désunions forcenées comme preuves…d’unions !]], si bien que les divisions priment sur l’action collective. Qu’en pensez-vous ?

T. G. : Il y a effectivement un manque de front commun social [[ ce n’est pas le front qui compte mais le mouvement qui se mouvemente !]]. Or, je montre dans Antisocial que l’histoire du 20^ème siècle nous apprend ceci : à chaque fois qu’il y a un tel front commun, l’oligarchisme est battu et les conquêtes démocratiques avancent. [[ il faut juste les remercier d’être aussi stupidement corrompu-e-s, les stupid cupid – tant ils précipitent, actuellement, le mouvement « naturel » de la société…]]. C’est systématique. La journée de huit heures a été obtenue par une menace de grève générale en 1919. Les grandes conquêtes sociales des accords de Matignon, à l’époque du Front populaire, ont été obtenues par la grève générale de 1936. L’augmentation spectaculaire des salaires et les grandes libertés syndicales des accords de Grenelle ont été obtenues par la grève générale de Mai 68 [[ comme l’écrivait Jack London ]]. C’est une leçon toujours d’actualité : deux ou trois semaines de grève générale suffisent pour vaincre grâce à un vrai mouvement social. A contrario, quand en 2016 ou en 2017 il y a des manifestations mais pas de grandes grèves massives, l’Antisocial gagne.

Mr Mondialisation : Cette division est-elle alimentée par les gouvernements successifs ? [[ si nous ne voulons pas gouverner pourquoi nous diviser ? Le seul mouvement mouvementé N.R.V. (Noir Rouge Vert) est la réponse globale…]]

Thomas Guénolé : Bien sûr. Les gouvernements successifs passent leur temps à monter les victimes de l’Antisocial les unes contre les autres [[ qui veut régner parmi ces victimes ?]]. Ils opposent les salariés précaires aux « privilèges » des fonctionnaires, alors qu’en réalité le statut des fonctionnaires a été créé après Vichy pour que les administrations soient à l’abri des pressions du pouvoir politique pour garantir que la République reste réPublique [[donc structurellement contre toute privatisation---c’est pourtant si clair !]]. Ils opposent les salariés du privé au statut des cheminots, alors que c’est précisément leur statut qui a permis plusieurs fois aux cheminots de protéger nos droits à tous en lançant de grandes grèves ferroviaires [[… ils peuvent « tenter » d’opposer mais s’il n’y a pas de « répondant » ce sont des pétards mouillés : la question est plutôt Pourquoi tant de préJugés, pourquoi ne jamais « apprendre » les autres, pourquoi rarement les écouter, et, au final, pourquoi aussi peu d’amour envers ses sœurs et frères humains ? Cela c’est le fond du débat – encore faut-il en avoir vécu un certain nombre de « vrais » débats pour que nos corps grandis des autres s’en…souviennent !]]. Ils opposent les « usagers non pris en otages » aux grévistes « pris en otages » qui sont accusés de défendre des privilèges [[ où cela ? Les seuls régressifs accrochés à leurs « archaïques » droits corporatifs sont les médias d’argent sale, les banques, et les politiciens anti-services publics – facile à capter que ce sont eux les Privilégiés qui ne savent que diffamer afin de prolonger, pas durablement surtout, leur si minable règne]], alors qu’en réalité souvent les grévistes défendent les droits des salariés du privé. Ils opposent les Français aux immigrés [[ ceux qui « prennent l’argent des français » ce sont des non-résidents,qui ne mettent jamais les pieds dans le pays mais, à partir de la finance internationale nous volent systématiquement et dru…les immigrés, par contre, rapportent au pays.Ils ne coûtent pas eux !]] et aux réfugiés [[véritable nom des « migrants », ces victimes des guerres illégales de l’oligarchie – à l’oligarchie de stopper ces guerres illégales afin que ces victimes n’existent plus. S’il  avait de la mauvaise volonté nous ne la trouvons donc que chez ces oligarques illégitimes …]], alors que notre pays, sixième pays le plus riche du monde, est largement assez prospère pour bien traiter à la fois les autochtones et les immigrés [[plus, ce qui est « trop » caché, l’Allemagne qui a commencé à ne plus avoir assez de fécondité « mendie déjà des immigrés »…oui, prochainement, c’est l’Europe dénatalisée qui va avoir besoin d’immigrés – ce qui risque de créer une « période de transition » très difficile si les fuyards de la réalité continuent de prendre les « pires des décisions possibles » !]]. Cette technique est tellement ancienne qu’elle a son propre proverbe très ancien : « Diviser pour régner » [[ mais dont l’antipoison semble si peu…partagé. Ne pas vouloir régner c’est ne pas se diviser. Ce qui simplifie, d’ailleurs, la tâche…n’étant pas…divisé-e-s nul ne pourra nous…diviser !]]. La grande masse de la population ne doit pas se tromper d’adversaire [[ un peu de jugeote suffit !]] : le problème, ce sont les oligarques.

Mr Mondialisation : Vous estimez que les médias dominants sont également en cause et légitiment le discours « réformateur » ?

T. G. : Oui. Ces trois dernières décennies, les grands médias privés audiovisuels et de la presse écrite sont devenus un vaste oligopole tenu par une poignée de marginaux milliardaires. C’est un fait. Or, presque tous ces médias perdent de l’argent. Si ces oligarques les conservent, c’est donc qu’ils en attendent un retour sur investissement qui, s’il n’est pas financier, est nécessairement un pouvoir d’influence. Donc de propagande et de diffusion de « fausses » analyses, etc. De fait, qu’il s’agisse de leurs grandes chaînes d’information privées, de leurs grandes radios ou de leurs grands titres de presse, la ligne politique exprimée, par exemple par leurs éditorialistes et par les économistes qu’ils choisissent d’inviter en priorité, est toujours la même : il n’y a pas d’alternative, il faut enlever des protections aux salariés [[ mais surtout il faut attaquer les droits non acquis et parfaitement archaïques de ces « corporatifs » si étriqués…]], il faut durcir le traitement des chômeurs, il faut privatiser les services publics, il faut que l’État régule moins l’activité économique [[ en décriminalisant les si grave crimes économiques qui « en valeur » - le comptage de la délinquance n’est, malhonnêtement, fait qu’en « volume » - oui en valeur, représentent 90 % de la vraie criminalité. Michel Foucault avait déjà repéré cette euphémisation si malsaine !]], il faut moins de fonctionnaires [[ s’ils rengainent leurs rengaines ce il faut correspond à ceci : trop de il faut = faux pas, il faux pas !]], etc. Ce matraquage d’une vile diffamation antisociale constitue un feu roulant de propagande pour obtenir la résignation [[ voir « les 4 fabriques » jointes ]] du plus grand nombre à la démolition du modèle social français. C’est ce que Noam Chomsky et Edward Herman appellent le modèle de propagande dans La fabrication du consentement.

Mr Mondialisation : La précarisation touche 90 % de la population selon vous, pendant que les 10 % les plus riches profitent de l’ « Antisocial » [[ et sont bien des antisociaux, de graves marginaux qui ne participent plus à la société mais se sont, déjà et d’eux-mêmes, mis en prison dans leur illégales cités déjà gardées ! Comme tout semble aussi simple que de savoir dire « Bonjour ! » - voir à ce sujet toute la discographie de Gun Giant et son réel gigantesque ]]. Malgré ce que vous décriviez précédemment, les conditions sont-elles réunies pour voir éclore un nouveau mouvement social d’ampleur [[ déjà là – c’est N.R.V. (Noir. Rouge Vert)]] ?

Thomas Guénolé : Les conditions objectives d’un changement de système politique, économique et social sont réunies [[ mais pas les humains qui vont avec !]], puisque les perdants de la mise en œuvre de l’Antisocial sont déjà immensément majoritaires [[ mondialement aussi et c’est « naturellement » que 60 % de l’Humanité est, au départ, N.R.V.]] Cela explique qu’au référendum français de 2005 sur le traité européen rendant obligatoires les politiques antisociales, ou sur le maintien du Royaume-Uni dans ces traités antisociaux, le peuple dans les deux cas ait voté majoritairement « Non » [[ surtout si les bulletins blancs et les non inscrits sur les listes électorales sont rajoutés…à noter que ces bulletins blancs au printemps 2017 c’était bien plus que le P.S. donc une force politique qui…importe (et plus l’ex-P.s). C’est ainsi – les censurés ont souvent terriblement raison. Sinon ils/elles ne seraient pas…censurés censitairement, (le cens de l’Ancien  Régime )]].

Sur le front social, les deux grands problèmes sont de combattre la résignation [[vœu programmatique qui ne sert à rien si aucune pratique ne suit : ce blog est terriblement…anti-résignation, plus de 4 000 textes sur 8 ans y veillent…]] qui s’empare [[ des désemparés s’empare ?]] du plus grand nombre sous l’effet de la propagande médiatique, et de surmonter les divisions dans le monde syndical entre ceux qui sont prêts aux grandes grèves et ceux qui préfèrent négocier avec l’Antisocial – alors que ce dernier avance au bulldozer. Concernant la question médiatique, il faut développer de plus en plus massivement des médias généralistes d’alternative au système [[ déjà fait, mais il faut daigner ne plus dédaigner – ne plus détourner le regard mais voir où existent les grandes résistances celle du « comprendre c’est résister » !]] : Le Monde Diplomatique, Le Média, Arrêt sur images, Alternatives Économiques, Mister Mondialisation, notamment, sont des exemples pionniers [[ fort heureusement, il y en a bien d’autres, toujours relayés par ce blog]]. Concernant la question syndicale, les adhérents des syndicats doivent prendre leurs responsabilités : ils doivent porter à leur tête des équipes déterminées à orchestrer de grandes grèves comme celles de 1936 ou de 1968.

Sur le front politique, il faut développer de grands mouvements ouverts militant à la fois dans les batailles électorales, dans les batailles sociales de terrain, et dans la bataille des idées partout où il y a espace de débat public. Podemos en Espagne, la France Insoumise en France, la transformation en cours du Labour britannique de Jeremy Corbyn en mouvement à la fois politique et social, entre autres, sont des modèles de cette évolution nécessaire. »

…Fort heureusement, il y en a bien d’autres, toujours relayés par ce blog de pensée unitaire. Et le site sur lequel il s’appuie   http://www.freethewords.org/...

………………surnommé (pas pour rien) la Bibliothèque du futur !

...........……(à suivre)

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident  vraiment ?"

                        Que la vaste compassion vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/,  onglet 3  "Nul n'est  nul",  "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et onglet 4 "L'anticommunication comment ça fonctionne ?»  et "Why do we left the left wings ?" ; onglet 2 "L'ardeur sociale", "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" et "LE ROMAN DE L' ÉCONOMIE " ;  et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE sur l’onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (Qui a démuni les démunis ? Qui a déshérité les déshérités ? Qui s'est emparés des désemparés ? Qui a détressé les détresses ? Qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? S’il y a fraudes pourquoi donc cacher les fraudés qui les subissent ? S'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs ? S’il y a endettés, ils sont toujours précédés des endetteurs. Pas de travailleur clandestin qui n’ait été créé par l’argent clandestin. Et sans capital au noir pas de travail au noir,  etc. Tout se tient et les causes ne pourront plus échapper à l’implacabilité de la logique. Le règne moral des trop riches vient de s’effondrer), onglet 2.

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative

Le spectacle est une misère pas une conspiration

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !

Nous sommes la santé de la société

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu