La nature n’est pas hors de nous !

Publié le par imagiter.over-blog.com

La nature n’est pas hors de nous !

Il s’agit de faire entrer un morceau de la Nature (le climat) dans la Constitution. Or c’est toute la Nature qui doit y entrer. Toute. Elle qui a formé la constitution de chacun de nos corps. Ce n’est pas parce que la société s’est permise de vivre dans la folie grave de «croire» à l’extériorité de la nature (que nous vivrions à côté d’elle comme des extraterrestres, sans jamais nous mêler à elle, l’étrangère complète, en se servant, plein de morgues, de ses dons gratuits…oui comme des dieux gavés de lubies conservant toujours un bas âge mental et sans le moindre…développement de son niveau !), oui ce n’est pas parce que la société s’est embringuée dans de telles irrationalités que nous ne devrions pas changer de mentalité sur…le champ. La nature n’est pas hors de nous, nous sommes entièrement tissés d’elle et son savoir accumulé conserve des milliards d’années d’avance sur le notre qui vient à peine de…commencer. Alors vivre en l’excluant, en l’expulsant, en l’écartant, en l’ignorant (comme de nocifs ignorants !), en niant ses besoins, ce n’est surtout pas faire preuve de…civilisation avancée. Non, c’est plutôt celle du tortillard qui n’arrête pas de tortiller à chaque passage à niveau. Toujours pas le niveau ! ! Par rapport à la vraie nature, la plupart ne sont toujours pas à la hauteur.

La nature n’est pas hors de nous ! Ni hors d’elle, d’ailleurs. Elle ne « nous en veut pas » de demeurer (si têtus aux totaux) aussi crétins ( Bouder et nuire : cela c’est ce que font les régressifs médiatiques qui n’ont toujours rien à…partager !). Elle ne peut qu’attendre que nous ayons atteint le…développement de conscience adéquat (le P.I.C. ce qui se Produit Intérieurement avec la Conscience)…C’est que la Nature ne réagit pas à la même réalité que nous. Sa réalité est bien plus vaste et elle nous aura tellement précédés dans le temps et dans l’espace. En fait, elle nous « contient », et nous ne pourrons jamais la tenir embrassée dans notre fausse supériorité. Nous sommes absolument dépendants d’elle : les conditions de notre survie sont enveloppées en elle, puisqu’elle reste le contenant lorsque nous sommes le contenu additionnel ! Assez donc de nos rapports complètement…déments avec elle. Où est le retour de la raison (ce ratio qui lui appartient complètement) ? Où ? Oui…« le colloque organisé à Cerisy aura démontré que la mésologie n’est pas une vieille dame endormie du XIXe ! Sa portée politique vient percuter le si obsolète cadre écologique qui fait perdurer l’extériorité de la nature. « Dans la société moderne, nous avons perdu la dimension vitale à la terre », estime Catherine Larrère qui constate que les théoriciens de l’éthique environnementale ont laissé de côté la dimension relationnelle [[ or sans relations impossible de…relater, relater qui n’est que mettre en relations…ne parlons-nous pas alors, lorsque bien relatées, de bonnes « relations » ? Vrai, l’écologie de devanture n’est plus du tout adaptée à la vraie écologie, celle qui écoute la Nature avant de…parler ? Celle qui ne la ramène pas avant de ramener quelque chose d’elle ?]]. 

Plus-nous-connaissons-la-planète-plus-nous-avons-envie-de-la-protéger

Elle cite Aldo Leopold : « Il me paraît inconcevable qu’une relation éthique à la terre puisse exister sans amour, sans respect, sans admiration pour elle, et sans une grande considération pour sa valeur ». La philosophe explique combien le moment saisi par Leopold, quand il voit mourir une louve au milieu de ses louveteaux (raconté dans son Almanach) est une prise de conscience de la communauté vivante. « Il comprend l’insertion de l’animal qui va bien au-delà de l’interdépendance, ajoute-t-elle. Il prend la mesure de sa place, de sa signature au monde. » [[nous faisons partie de la même famille vivante que les autres règnes – et si nous ne y sentons pas en famille, c’est nous qui n’allons pas bien du tout…ce pourquoi l’Occident a pris le très mauvais chemin et, au point, que nous devions tourner complètement le dos à ses faux dirigeants actuels ! La santé mentale se trouve dans la très ferme mise en place d’une politique de la nature, oui d’une « économie de la Nature » qui chasse le trop délirant capitalisme et ses miasmes morbides de…l’argent fou ! Oui ? Dans la famille de la Vie il n’y a qu’une règle : rester ensemble, ensemblables, semblables à ses semblables, sans la moindre « supériorité » (sic) avec les autres règnes vivants : ou, alors, le supérieur c’est celui qui est le…plus ensemble. Clair pour les indécrottables cancres médiatiques ? ]].

Mésologie-le-grand-tournant-relationnel-:-la-nature-ne-nous-est-plus-extérieure

Pour Catherine Larrère, on est très loin d’une expérience romantique à la nature qui ramène aux sentiments intérieurs. Leopold vit avec les êtres sauvages comme avec des personnes à…part entière. Il se sent responsable, oui purée rrrrrr.e.s.p.o.n.s.a.b.l.e. de la santé de la terre, qu’il conçoit comme « notre » capacité de renouvellement. Il se donne un guide : la beauté. « Une chose est juste lorsqu’elle tend à préserver l’intégrité, la stabilité et la beauté de la communauté biotique. Elle est injuste lorsqu’elle tend à l’inverse ». Ainsi se résume l’héritage d’ Aldo Leopold. Et la beauté n’est jamais objectivable, insiste Catherine Larrère, qui considère donc qu’il nous faut désormais conjuguer l’« écologie à la première personne, pour habiter la terre  [[Ce pourquoi l’écologie est bonne puisqu’un dogme nuisible ne permet jamais de dire…Je. Il dicte et édicte « on, eux, beuh, euh…», l’impersonnel qui ne peut s’assumer !]]. » Un thème qui inspire son dernier livre « Bulles technologiques » très éclairant. C’est que tout devient très concret quand on apprend que la Charte mondiale de la nature proclamée par les Nations unies en 1982, stipule dans son article 15 que « Les connaissances relatives à la nature seront largement diffusées par tous les moyens possibles, en particulier par l’enseignement mésologique qui fera partie intégrante de l’éducation générale [[ ce qui n’est pas vraiment effectué, quels très mauvais élèves tout de même que ces dirigeants – le-capitalisme-qui-a-tort ne survivant qu’en cachant et retardant toutes les informations, vu que le savoir équitablement diffusé …met fin immédiate à son règne illégitime ]]. »

 

LIRE AUSSI DANS UP' : Pourquoi les innovations font-elles des bulles, comme les bulletins ?

Encore faut-il que nos sociétés hyperindustrielles n’en viennent pas à confondre la carte et le territoire, le réel et son modèle, les faits et les fake news des pouvoirs en place. Car la tendance est forte à focaliser l’attention sur les artefacts [[ soit l’artificialité qui n’a jamais …précédé le naturel. Ce qui ne lui permet pas de « dicter sa fausse loi » à la Nature ! ]].  La raison en est simple « On ne comprend que ce que l’on a fabriqué » a prévenu John Von Neuwann. Ce constat a conduit, depuis 1945, à développer des systèmes artificiels de gouvernance [[ cette vaste fumisterie]] que la cybernétique a largement configurés/défigurés. La capture d’information systématique nourrit les big data qui colonisent tous nos champs d’existence : la mobilité, les habitats, l’éducation, l’agriculture, la santé… et même nos imaginaires (jeux vidéo, réseaux sociaux, pornographie…). Leurs infrastructures sont privées : et c’est bien la première fois dans l’histoire que nos interfaces sont dans les mains des entreprises (GAFA). C’est le dataïsme décrit par Yuval Noah Harari qui connecte toujours plus de médias rattachés à un système d’informations global…et globalement irrationnel. Pas de surprise à découvrir que ce mouvement a la consistance d’une nouvelle religion « qui  nous explique que l’univers entier n’est qu’un flux de données [[… données qui ne donnent jamais rien. Et d’ailleurs « données » par qui donc ? Que nos gratitudes puissent enfin s’épancher PUBLIQUEMENT ?]] ». Dans son excellent livre, "La religion industrielle ", Pierre Musso décrit avec force le « grand théâtre usinier » au sein duquel, la mainmise sur le temps, la nature et les corps accouche de la laide contre-révolution managériale. « L’horloge a dissocié le temps des événements humains », souligne le philosophe. Et de citer Erich Fromm : « L ‘homme a fait de lui-même un Dieu parce qu’il a acquis la capacité technique de procéder à une « seconde création » du monde »…

 

.Sauf que cette fausse création ressemble fortement à une…destruction néantiste !

 

« Étonnamment  cela résonne avec le démon que décrit Augustin Berque. Tout a commencé, selon lui, avec cette folle idée d’un Dieu qui s’institue lui-même sur le Mont Horeb [[ voir l’apport déterminant de Julian Jaynes à ce sujet…]]. Le « Cogito ergo sum » de Descartes procède de la même idéalité lunatique : exister sans avoir besoin d’aucun lieu, ni d’aucun lien, explique le géographe [[ génération spontanée de sa propre l’immaculée conception ! Concept qui se retrouve, aussi, dans le si nocif idéalisme capitaliste où les profits…s’auto-créent, surgissent de nulle part, font des bébés et sans partenaire en dormant, mais si madame, on y était…soit des profits qui ne coûteraient…rien. C’est bien à la Nature de demander des comptes, pas à nous…Le capitalisme étant devenu une évidente maladie mentale et une perversion affective inexcusable !]]. Cette pensée substantialiste est inconcevable en Orient, dans un pays comme le Japon. Elle nie la relation qui est pourtant instituante [[puisque la relation se relate, est relative à…pas relative sans contexte, donc pas relativisable mais bien…relativisée, relatée, avec vis-à-vis !]]. Dès lors, les animaux peuvent être considérés comme des machines et rien ne vient contenir l’hubris [[démesure qui décrit vraiment la folie occidentale qui a perdu tout sens des mesures, comme tout tact et toute pondération et se réfugie dans ses si tristes et laides chimères face à tout…impondérable !]].

 

Une autre déviance concerne l’individualisme [[cet indivis dualisme, toujours pas analysé sérieusement ! Le libéralisme repose sur une impasse, une aporie philosophique de taille – ce pourquoi nous devons nous méfier extrêmement de ce fanatisme trop enrobé…]], cette vision si peu moderne d’une existence qui peut s’instituer elle-même, en étant sa propre origine [[ d’où la fuite éperdue de ces égarés devant l’origine matérielle du langage et sa grave aliénation devant le déni et reniement de sa matérialité…sonique. Oui son son. Alors que sens et son restent indissolublement liés. Et que pas de sens sans l’existence « temporelle » d’un signifiant…à prendre tel qu’il est et ne pas se la jouer à lui cracher dessus, comme si le cracheur nébuleux avait…inventé tous les mots ! Alors qu’il n’en connait intimement et sensitivement…aucun.]].

 

Or physiologiquement, cela est vraiment faux : le petit d’homme voit son cerveau immergé dans le monde symbolique. Il se forge toujours dans un univers culturel, faisant de toute réalité un ensemble éco-techno-symbolique. Ce qu’estime Augustin Berque : « Nier cet héritage, c’est fermer la conscience et installer un « manque à être »…

 

………….... qui pousse à la consommation frénétique et addictive. »

 

Le dealer principal est désormais repéré : il est fou et il fait partie des fausses élites

 

………….. tant célébrées par les médias d’argent pour qui l’information…se vend !

 

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C’est que toutes les preuves sont bien là, l’Occident qui a tant renié et nié la Nature a entièrement tort, il n’en est ni le maître, ni le possesseur, mais le cancre obtus…Ainsi et contre lui, « une étude menée par ISGlobal, en collaboration avec Hospital del Mar et la Fielding School of Public Health de l’UCLA, a montré pour la première fois que l’exposition des enfants à des « espaces verts » présentait d’importants bénéfices pour le cerveau en développement.

C'est-prouvé-évoluer-au-milieu-d'espaces-verts-favorise-le-développement-du-cerveau

D’après cette étude donc, à la suite d’une étude menée en 2015 par le Dr. Michael Jerrett, le bénéfice provoqué par notre exposition aux environnements naturels serait d’ordre biologique puisque la structure même de notre cerveau en serait altérée ! Jusqu’à présent, la plupart des études avaient relevé, jusqu’à ce jour, des différences d’ordre comportemental. » La Nature nous est bien plus bénéfique que ce que l’usurière propagande laissait filtrer. C’est de notre santé profonde dont il s’agit. Les décideurs publics, encerclés de verbiages toxiques, n’ont plus à hésiter : ouverture maximale à la Nature ! Et pour cela commencer par vraiment la protéger. Donc quitter le modèle dominant. Pollueur et antidémocratique. Refusant les décentralisations, les seules rationnelles afin d’installer « l’économie de la nature ». Il ne suffit surtout pas de changer, superficiellement, la Constitution…

…il s’agit de changer complètement de mentalité –

………………………en commençant par le haut de la société, le plus aliéné !

 

 

  …….…….…(à suivre)

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que la vaste gratitude nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuitshttp://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative

Le spectacle est une misère pas une conspiration

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !

 

Nous sommes la santé de la société

 

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

La nature n’est pas hors de nous !
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notre corps fait partie de tout et inversement

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La nature n’est pas hors de nous !
l'argent les a rendu fous - inutile de les imiter...

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Repeignons ces humains trop connectés ! Oui trop trop…

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le trop mesquin esquinte...

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Donner lieu, rencontre avec Augustin Berque

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un hêtre tortillard

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où mène la folie furieuse de « l’extériorité de la nature » par rapport à nous ?

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la Nature ne nous cache rien...

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Catherine Larrère philosophe engagée pour l'écologie qui considère qu’il nous faut désormais conjuguer l’« écologie à la première personne, pour habiter la terre »

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