Élasto-capillarité ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Élasto-capillarité ?

Avez-vous déjà vu des gouttes d’eau autopropulsées, qui nagent toutes seules ? Ou bien les mêmes gouttes rebondissantes se mettre à marcher ? Comment enrouler des fibres autour de gouttes et de bulles microscopiques ? C’est la microfluidique  qui y répond. Ses techniques enchantent le monde, visualisant la musique telle une merveille. Tout en perfectionnant la micro-fabrication ou la compréhension des mécanismes minuscules du vivant global. Ce pourquoi cette technologie de pointe travaille avec la…zoologie, etc. Et permet de tracer la frontière vertueuse d’avec la technocratie absolument démente. Le plan est simple : ne jamais utiliser de techniques ou technologies qui nuisent à la Nature et à la vie. L’homme n’est pas un dieu sur Terre, il ne peut imposer ses « lois » qui ne sont, d’ailleurs, pas des lois mais que des mégalomanies irresponsables. Au contraire, il doit tout apprendre de la Nature qui semble tant en savoir infiniment plus et mieux que nous. L’avantage est bien la BEAUTÉ. Le biomimétisme (imiter ce que fait la nature), la morphogenèse d’Alan Turing ou l’univers entier comme une extension fractale, etc. tout ceci est réellement d’une très émouvante beauté. Et nous prouve à quoi sert de vivre dans le gigantisme des sentiments et des émotions…pures. Tandis que les traces de la technocratie butée et aveugle aux vérités sont toujours …laides et répugnantes. Il doit bien y avoir des liens de causes à effets. Bon, pour ce jour, contentons-nous de voir la surprenante beauté…qui nous semble quasi cachée !

>>> - Branche de la biophysique et sa micro mécanique, qu’est donc l’Élasto-capillarité ? « Les interactions élasto-capillaires gouvernent un monde de phénomènes inexplorés à petite échelle (déformation de feuilles sous les gouttes d’eau, fils des toiles d’araignées, interaction poil goutte, micromécanique…). La richesse de ces interactions ouvre donc de nombreuses perspectives, tant au niveau de la micro-fabrication que de la compréhension de mécanismes exploités par des organismes de très petite taille. C’est dans cette optique que l’action transverse élasto-capillaire du laboratoire FCIH-MISES met en place une collaboration active avec le département de Zoologie de l’Université d’Oxford (F. Vollrath, Silk Group) afin de mieux appréhender les propriétés mécaniques encore méconnues des soies d’araignée (thèse AMN Hervé Elettro, co-direction Antkowiak-Neukirch qui aura démarré fin 2012). Des collaborations avec MISES se feront pour participer à la révolution de la micro mécanique et de la micro fluidique. »…pour qui désire approfondir, les liens suivants sont, au départ, suffisants.

Archives-ouvertes-de-la-microfluidique

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Comment ces phénomènes et ces forces se montrent à nous ? « Bien que négligeables aux grandes échelles, les forces capillaires deviennent dominantes lorsque les dimensions sub-millimétriques des micro-systèmes-électro-mécaniques (MEMS) sont considérés. Nous proposons une revue des différentes situations dans lesquelles les forces capillaires sont susceptibles de déformer une structure élastique. En particulier, nous ne manquons pas de définir les différentes échelles de longueur pertinentes pour ces problèmes "élasto-capillaires". Ainsi, développons-nous le cas de structures élancées (lamelles, tiges, feuilles) et allons jusqu’à décrire la taille d'une mèche de cheveux mouillés, encore le critère qui dicte le perçage d'une interface liquide par une tige ou l'évolution d'une goutte d'eau déposée sur une feuille flexible. Simplement parce que ces résultats peuvent être généralisés à d'autres situations impliquant fracture ou adhésion. Cette généralisation ouvre le champ d'application à des systèmes biologiques, les problèmes de stiction [[adhérence]] dans les procédés de microfabrication, l'élaboration de microstructures tri-dimensionelles ou la formation de cloques de délaminage sur des films minces. »

Comment-élastocapillaires

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Approfondissons encore… « Qu’entreprend-il de démontrer ? [[ le Vincent Fleury de « Les tourbillons de la vie ».]] Eh bien, à partir d’observations minutieuses menées en temps réel et en continu par imagerie, que la « morphogenèse des embryons » (son matériau privilégié est l’œuf de poule fécondé) obéit à des lois élémentaires où le simple jeu des forces physiques, au sein des « rondelles molles » par quoi le processus de différenciation cellulaire a commencé, finit par produire un animal complet et fonctionnel. L’étirement de la pâte vivante n’a besoin, dit-il, et il utilise des films pour le faire voir, que de se laisser guider en quelque sorte par les mouvements naturels des cellules les unes par rapport aux autres : tractions, retournements ont lieu à la vitesse, mesurable, du micromètre par minute. Le résultat, spectaculaire, de cette auto-organisation, aboutit à une morphogenèse express : en moins d’un jour (dans le cas du poussin), tous les organes de l’animal – parfait au bout de vingt et un jours – sont ébauchés. La physique des matériaux (ici ductiles et d’une consistance de guimauve) suffit à expliquer ce miracle.

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Grâce à la chronophotographie, la séquence entière de la formation d’une partie essentielle du corps – par exemple la tête – peut être visualisée. Le chapitre du livre intitulé « Caput » est ici particulièrement saisissant : « Les animaux de notre lignée se forment par l’étirement ‟haut-bas” suivi de la contraction ‟droite-gauche” d’une boule de matière » et, comme l’expression « notre lignée » est à prendre au sens le plus large – en fait tous les bilatériens –, assurément c’est de la même manière qu’on pourrait contempler la formation du nourrisson humain, s’il était loisible de faire subir à l’ovule féminin fécondé par le spermatozoïde le même genre de manipulation sous caméra qu’à l’œuf de poule, ce qui heureusement n’est pas possible.

Une des conséquences de cette théorie, radicale en ce qu’elle ne fait intervenir que des forces qui paraissent inhérentes à la matière elle-même et semble ainsi reléguer au second plan la programmation génétique de l’individu de chaque espèce, c’est de considérer que les modèles ou les modules (les « patterns ») sont en tout petit nombre [[voir Alan Turing]] et que les recettes pour créer, à partir d’un œuf, c’est-à-dire d’une gelée, telle ou telle bestiole (dont l’homme), sont si évidentes que, dans le pétrin où s’élabore l’être, une simple chiquenaude – un mouvement infime des cellules se heurtant pour trouver leur place dans un ensemble initialement circulaire, un anneau presque inconsistant – différencie le viable du monstrueux mais aussi telle lignée de sa voisine. Quelques détails d’arrangement seulement séparent tel étirement, telle invagination [[et l’œil, au départ, est une invagination]], d’autres soumises aux mêmes contraintes physiques. L’unité du monde vivant repose d’abord sur le peu de solutions acceptables que la matière dont sont faits tous les corps, cette pâte à pain, offre à l’invention des formes.

Oui, car il s’agit bien de regard, et l’utilisation scientifique de ce mot donne lieu à une savante mise au point sur la différence essentielle entre présence de l’œil chez des vivants que nous jugeons – à tort – fort éloignés de nous, et invention de la vision, qui suppose non seulement l’instrument optique permettant de percevoir les luminosités, y compris les plus faibles, mais l’appareillage sophistiqué de cellules nerveuses autorisant le traitement des images et l’ éventuelle réponse musculaire (le bond de la coquille) au stimulus inquiétant constitué par le passage d’un grand bipède devant un aquarium. Belle preuve (supplémentaire) qu’aucun être animé vivant aujourd’hui ne peut plus être qualifié de primitif.

Chaque fois qu’il examinera avec précision telle ou telle forme d’œil, aussi variée dans son implantation, son aspect, sa complexité propre que les plus surprenantes inventions du bestiaire imaginaire rencontré et décrit par Henri Michaux au cours de ses voyages intérieurs, l’auteur prendra soin de détailler les liens qui existent ou non (en cas d’absence totale, on n’a pas affaire à des yeux, mais à des ocelles, simples réflecteurs de lumière) entre appareil visuel et cortex de traitement des perceptions, aussi simple qu’il puisse être.

Mais surtout, par l’étude de l’apparente multiplicité des solutions apportées par la nature à cette question, cruciale pour la survie des espèces, qu’il s’agisse d’échapper à un prédateur, de se procurer de la nourriture ou de se reproduire, il saura nous montrer, sous l’exubérance de ces solutions (l’œil virevoltant du caméléon, l’œil globuleux de la pieuvre, l’œil de la squille, une sorte de crevette, largement plus performant que le nôtre car sensible même à la polarisation de la lumière), une fondamentale unité, celle de l’évolution darwinienne qui en tous domaines du vivant sait produire, via des approximations successives, en somme la méthode des essais et des erreurs, l’œil le mieux adapté (provisoirement) aux conditions fluctuantes de la lutte pour la vie, le tout commandé, bien entendu, par le hasard des recombinaisons génétiques – qui ne sont pas l’objet du livre mais on comprend que l’auteur est d’une orthodoxie absolue en matière d’évolutionnisme uniquement tributaire, pour simplifier, des règles antagoniques du hasard et de la nécessité. »… Et pas les deux en concurrence ou en guerre, mais en complète complémentarité, en liens et en soutiens réciproques [[ la Paix a donc mille fois plus d’imaginations que la stérile guerre – seulement, de vils regards censurent au maximum l’extrême beauté du monde. Surtout…sans eux !]].

………………..L’ouverture des possibles se maintenant à son maximum.

 

(en tout cadeau, en 3, la première page de l’ouvrage cité de Vincent Fleury,

………………………………………………………. « Les tourbillons de la vie »).

…………(à suivre)

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que la vaste gratitude nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative

Le spectacle est une misère pas une conspiration

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !

 

Nous sommes la santé de la société

 

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

Élasto-capillarité ?
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ESPCI Paris

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début de Vincent Fleury, « Les tourbillons de la vie », comme promis…

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microfluidique en lego

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ce que nous ne savions pas voir sur le feuilles

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oui goûter aux gouttes...

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Élasto-capillarité ?
Procédé microfluidique de stabilisation d'émulsions d'huile par des nanoparticules de silice

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la micro-fabrication...

la micro-fabrication...

Un bain de silicone vibré périodiquement…

Comment enrouler des fibres autour de gouttes et de bulles ? Vous saurez tout sur l’élastocapillarité après cette première interview : Kari Dalnoki-Veress, professeur à l’université McMaster au Canada, est notre invité !

Pourquoi un jet d’eau se fragmente-t-il en gouttelettes ? Comment faire des gouttes parfaitement rondes ? On parle tension de surface dans cette première vidéo au studio

Second épisode de notre série "Expériences en musique", ou quand des gouttes rebondissantes se mettent à marcher...

Avez-vous déjà vu des gouttes autopropulsées, qui nagent toutes seules ? Grâce à la microfluidique et avec un peu de physico-chimie, c'est possible : découvrez cette expérience en musique !

Aventures microfluidiques #1 : La physique microscopique

Aventures microfluidiques #2 : Créer un monde micrométrique

Dans « Les tourbillons de la vie » Vincent Fleury décrit avec précision et enthousiasme les merveilles délaissées. Comme chacun sait, le développement embryonnaire commence par un « oeuf » : un petit amas de cellules résultant des divisions de l'ovule fécondé. À ce stade, l'embryon est bien rond, « même les vaches sont sphériques au stade fécondé, et la question est : comment passe-t-on d'une vache sphérique à une vache ordinaire ? »… En effet…

De la musique sur une splendide expérience de recherche, qui vient tout juste d’être publiée en couverture du journal Physical Review Letters, et que chacun peut refaire à la maison !

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