La vie vient de l’asymétrie ?

Plus exactement de la brisure spontanée de symétrie. Alors que chaque molécule peut en principe avoir deux formes jumelles dans l’espace, la nature n’en retient qu’une et interrompt donc la symétrie. Trop abstrait ? Un roman des années 1980 vérifie à quel point la brisure de symétrie est, aussi, importante dans tous les aspects de la vie. Pas seulement dans son apparition…chimique. Son titre ? « Remue-ménage »…et sa fin, moins de 200 pages après (donc avec toutes les spirales des périples qui enchantent la symétrie), est celle-ci : « La structure de l’univers n’est pas cercle. Mais l’ellipse. Pas un centre mais deux centres. Dans cet univers, ainsi conçu, la femme et l’homme auraient bien chacun leur place de tout temps. Chacun serait un centre de l’ellipse de la vie. Quitté le cercle duquel il fallait conquérir le centre. En s’affrontant. Depuis si longtemps !

L’ellipse retrouve bien la conservation de la symétrie. Non plus face à face. Mais enfin côte à côte. A regarder dans la même direction. »

…. Ces deux derniers paragraphes hors contextes peuvent sembler abrupts notamment en rappelant la conservation de la symétrie, sans l’expliciter. C’est que dans ces années 1980, quasiment personne ne s’intéressait à ce phénomène si entrelacé à la vie : les formulations en étaient plus sommaires. Aussi, le but restait, plutôt, d’ajouter, d’adjoindre, de prolonger d’autres harmoniques aux claquements secs des froides phrases scientifiques. Afin, à travers des personnages, de pouvoir ressentir tout ce qu’implique de telles découvertes. Et donc déjà de vivre ces découvertes de tout un corps et de ses sentiments. C’était, en fait, bien vu. Car ?

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« Quelque chose ne tourne pas rond dans les laboratoires depuis une vingtaine d’années. « Les langues commencent à se délier. Avant, les chercheurs passaient sous silence cette anomalie ; maintenant, elle devient un sujet d’étude », résume Jean-Claude Micheau, de l’université Paul-Sabatier de Toulouse. Le reflet dans un miroir d’une main droite est une main gauche [[ pour le miroir, pas pour nous ]], mais nos deux mains ne se superposent pas. Pour les molécules, c’est pareil, on peut définir des molécules droites et gauches. Mais, en théorie, une réaction chimique produit indifféremment à parts égales l’une ou l’autre de ces formes. Il y a plus d’un siècle, c’est ce que Pasteur avait observé avec l’acide tartrique, présent dans le vin. Il avait obtenu des cristaux gauches et droits, les avait séparés, puis dissous et constaté que chaque solution ainsi obtenue faisait « tourner » la polarisation de la lumière dans deux sens opposés [[ la photo jointe des coquilles d’escargots fait ressentir ce qui est dit]] . Depuis, cette ­symétrie des proportions a été confirmée et c’est d’ailleurs souvent une plaie pour l’industrie car les deux formes n’ont pas la même activité chimique et il convient d’éliminer celle qui ne convient pas.

Asymétrie-le-mystère-des-cristaux-disparus

Un intrigant déséquilibre : Mais voilà, en 1995, le Japonais Kenso Soai, de l’université de Tokyo, tombe sur une réaction chimique très asymétrique : elle produit naturellement plus d’une forme que d’une autre. Ces molécules sont assez complexes et, depuis, d’autres équipes ont trouvé des réactions plus simples mais tout aussi étranges. Un simple sel de chlorate de sodium (utilisé dans des désherbants ou des feux d’artifice), lorsque l’eau s’évapore, laisse dans le tube des cristaux gauches et des cristaux droits, mais dans des proportions qui ne sont pas identiques. Quelle malice fait pencher la balance plutôt d’un côté que de l’autre ? »…Nous avons placé une vidéo « Le démon de Maxwxell » qui procure cette sensation de bien moins de matière d’un côté. Mais nous nous intéressons surtout au monde du vivant…et là ?

>>> *** Des chimistes, des physiciens, des biologistes, des mathématiciens mais aussi des géographes, des économistes, des sociologues ou des rhétoriciens se réunissent. Mais pourquoi donc ? « Tout simplement par la force d’un mot : « asymétrie » [[ qui provient de l’attraction plus grande du mot symétrie !]]. Autrement dit, le contraire de ce qui est pourtant souvent associé à l’ordre et à la beauté. Autant de monde pour de la laideur et du chaos ? Pas vraiment, car les visiteurs savent que derrière ce mot se cache un concept fondamental.  Et chacun voulait voir ce que l’un pouvait apporter à l’autre. « J’ai voulu créer cette conférence pour faire tomber des murs dans ma tête, m’ouvrir l’esprit, témoigne Uwe Meierhenrich, ­directeur de l’Institut de chimie de l’université de Nice Côte d’Azur. Aux conférences spécialisées, on voit toujours un peu les mêmes personnes. »

L'asymétrie-est-à-l'origine-de-la-vie

Sans asymétrie, ou sans brisure de symétrie, sans rupture de l’ordre, sans un événement qui élimine d’un coup la moitié d’un paysage, pas de matière, pas de vie, pas de corps [[rien que ça !]]… Les particules, les molécules, les cellules, jusqu’aux organes, ne sont, à leur manière, pas symétriques, comme le sont a contrario deux objets dans un miroir. La vie, en quelque sorte, c’est la victoire d’une forme sur son reflet. [[ on dirait du Clément Rosset !]]. Tout l’enjeu est de comprendre pourquoi. Une tâche immense à laquelle veulent s’atteler les participants de ce premier Symposium européen sur l’asymétrie à Nice. »… Nous approchons bien plus de nos vies d’humains. Pour la matière ou les corps il existe la même histoire de symétrie comme d’asymétrie. Est-ce que ceci peut aller jusqu’à l’organisation sociale et les rapports entre les humains ?

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Parce que ne nous interrogeons pas sur tout à chaque instant, de découvrir trop d’un coup comment fonctionne l’univers, oui comme derrière notre dos, nous fait surgir de nombreuses images, des concepts, des habitudes routinières de penser, etc. Et le tout semble bien recevoir un grand coup de peigne. Ainsi, en nous, tout était gémellé au départ ? Un peu comme l’androgyne de Platon, cet humain et 4 jambes et 4 bras, andro homme et gyne femme. Qui aurait été séparé et qui, ensuite, ne rechercherait que sa moitié…jusqu’à la trouver. Or, nous venons de ressentir que pour que chacune de nos cellules vive il fallait qu’elle se sépare de cette moitié - qui ne l’était pas au sens sentimental. Mais à celui de la vie telle qu’Alan Turing l’a dévoilée dans sa morphogenèse  (« Les bases chimiques de la Morphogenèse », son modèle biomathématique basé sur sa théorie de réaction-diffusion). Où ce sont les formes et les dynamiques de mouvements en elles qui sculptent la vie. Jusqu’à ce qu’elles fassent arriver nous…oui les autres aussi, eux et encore plein d’autres. Nous avons joint la vidéo « Les tourbillons de la vie » de Vincent Fleury qui prolonge très bien Alan Turing. Et nous fait ressentir à quel point ce sont les tourbillons de formes qui demeurent très présents aux premiers pas de la vie.

Souvent les découvertes scientifiques bousculent trop et ne trouvent pas de chambres d’échos en nous. Là oui (et fort heureusement, puisque la brutale technologie humaine ne semble pas pouvoir répondre aux actuels besoins de la biosphère comme de la Nature et que le biomimétisme – qui imite la vie et sa science qui nous surpasse – semble bien de taille à prendre la place de la trop arrogante technocratie (cette froideur qui veut décider hors…des sentiments et des émotions) là où il le faut. Le mieux étant de nous acclimater le plus vite à toutes les formes de biomimétisme : telles des villes-forêts, la permaculture très biomimétique, la nourriture qui doit devenir un service public sans but lucratif afin d’échapper à l’industrie (oui il faut se rendre compte du mot si peu humain… « industrie ») agro-alimentaire et tous les produits de la vie quotidienne qui peuvent être remplacés par du vivant non chimique (comme les algues à la place du plastique) – oui une vie entière qui nous dessine une toute nouvelle civilisation. Alors biomimétismes et ruptures de symétries là où il le faut ?

C’est que toute notre conscience est pétrie de symétrie, que symétrie va avec équilibre (des formes, des forces, de la beauté, du bien-être, etc.) et que l’irruption de l’asymétrie comme appartenant à la flèche du temps chevauchée par la vie…ne peut que mettre du temps avant d’être apprivoisée par nous. Donc nous préparons le terrain : « Les lois de symétrie ne peuvent régner que sur des systèmes physiques dans lesquels les lois de conservation sont déjà instaurées. Elles ne règnent que sur un monde immobile, sans passé et sans avenir, où l’évolution n’a pas droit de cité et où le temps ne s’écoule pas. » Georges Lochak, dans « La géométrisation de la physique »…Ouf et pas ouf…c’est contraire à nos émotions et nos sensations mais, ainsi compris, nos changements indispensables ne seront pas nuisibles ni inappropriés. Pour nous, la symétrie c’est pacifique mais là c’est, plutôt, la permanence de Parménide, le philosophe de l’immobilité inchangée. Celui que Baudelaire esquissa dans « La beauté ***»…clair que cela ne va pas être si facile : peut-être que ce texte n’en viendra pas à bout.

..........*** J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ;

...............Je hais le mouvement qui déplace les lignes,

"Les découvertes en physique au cours des dernières décennies nous ont conduits à accorder une grande importance au concept de symétrie brisée. L’évolution de l’univers depuis sa naissance est envisagée comme une succession de brisures de symétries. Lorsqu’il surgit du Big Bang, l’univers est symétrique et sans structure. Au fur et à mesure qu’il refroidit, il brise une symétrie après l’autre, et autorise ainsi l’apparition d’une structure de plus en plus différenciée. Le phénomène de la vie lui-même prend naturellement sa place dans ce tableau. La vie aussi est une brisure de symétrie." (F. J. Dyson, Infinite in all Directions, [[ L’infini dans toutes les directions ]] 1988)…Là, nous respirons l’Évolution et la dynamique qui est inscrite dedans (nous ne pouvons évoluer sans bouger, nous mouvementer)…la toute première forme fut informe, sans comparaison avec rien, un tas incomparable donc. Avec zéro information (cette forme dans la forme)…Puis, le feu de l’action se glissa dans toutes les formes, forme qui inForme (chaque information « prenant forme », une forme ou l’autre, ainsi que la formation qui va nous permettre de comprendre ce message neuf. Pulsant déjà le suivant). La parthénogenèse ne se continuait pas en clones identiques mais en brisant la moitié gémellaire, en, ne gardant que la molécule droite ou gauche (par ordre alphabétique d est avant g)…permettant donc la différenciation qui peut accueillir toutes les formes de vies. Dont l’hyper complexe, des humains avec conscience ET langage articulé…où chacun-e aspire à être si différent que la variété ne va plus stopper. Même si un trop grand nombre se conForme (s’arrête à une ancienne forme préétablie et trop pareille, dictée par, accrochons-nous bien…par l’inégalitarisme qui ne peut contenir que la forme unique de l’inégalitaire avec un seul moteur jamais différenciée (l’argent pour le moment). Et ? L’égalité, lui, permet toutes les différences (qui ne sont pas des…inégalités mais des différences) - puisque l’égalité n’est que financière et politique (là, où se concentrent les comparaisons qui peuvent être éteintes très vite par de l’équitable. Restant attentif. ) et que l’égalité n’a jamais voulu d’un modèle unique, du tous pareils et sous l’uniforme de l’uniformité. Cela c’est l’inégalitarisme qui le « veut »… La vie comme élan vital qui prend la flèche du temps emprunte les mêmes chemins que l’expansion de l’univers [[ ni égalitaire ni inégalitaire, mais vraiment libre]]. Morphogenèse c’est assez la naissance des formes ou bien les formes qui forment la vie, etc. …………………………….*******************************

En tant qu’humains, nous vivons déjà une rupture de symétrie, celle-là même qui nous permet de reconnaître notre droite de notre gauche (et le haut du bas, etc.). Une autre symétrie brisée que nous ressentons bien est celle du temps. Et, si nous distinguons présent et passé et avons vraiment du mal à imaginer des niveaux de la réalité où une telle symétrie existerait entre le passé et le présent, comme cela semble le cas pour les particules (notions dont elles n’ont absolument pas besoin – après tout le « début » de l’univers reste toujours « présent » puisqu’il se situe à 13, 7 milliards d’années lumière de…distance. Le début de l’univers n’est pas « dans » le temps, le passé, mais bien « dans » l’espace, toujours « présent »…et la réflexion « le temps a commencé pour les humains avec le…langage » parait tout à fait clairvoyante puisque ce sont toutes les sensations corporelles et proprioceptives, les émotions et les sentiments qui en ont été inFormés….

Lorsque que nous devons incarner un nouveau concept en nous, nous devons vivre avec le corps les obstacles à ressentir…avant que de les penser….Il est vrai que le caractère "spontané" de toutes ces ruptures de symétrie veut bien dire que ce n’est pas une action extérieure à la dynamique (comme nous l’avons déjà esquissé) qui produit cette transformation abrupte dans la structure géométrique de nos ressentis globaux. Ce n’est pas comme un miracle alors qu’il y a un changement rapide et très qualitatif du système. Avec apparition d’un paramètre tout nouveau et d’une prise de direction toute nouvelle. Là, nous pouvons bien dire que brisure de symétrie c’est parce qu’il y a une…direction de prise, presque toujours un vrai changement de direction et pas la poursuite de la précédente. Ce qui nous ramène, de tous nos sens ouvert à pleins pots, au futur…de la société. Le fait que le capitalisme libéral ait immobilisé la politique, la démocratie en actes, les débats collectifs nous aura fait perdre d’immenses temps d’apprentissages (des individus et des groupes auront pris l’initiative de se les faire par eux-mêmes…mais par quelle préscience en ont-ils trouvé l’idée et l’élan des affects ?). Surtout lorsque tous les bons esprits ont vécu que la vraie démocratie c’est celle qui « sait » ouvrir, à temps,  les dissensus afin de trouver – ensembles – les formes cathartiques qui amènent, pas à pas et en respectant tout le monde, aux consensus. Un consensus cela ne s’impose pas, ne se balaie pas à coups de mots abstraits, ne se décrète pas, mais cela se vit à  plein afin d’expurger toutes les non-dits, les refoulements, le autocensures (bref la grande stupidité partout) qui vont pourrir et ressurgir, immanquablement, au moment où l’on n’en a jamais besoin, pas le temps de les vivre entièrement et qui seront encore bêtement…bâclés. Le dissensus commence donc par une brisure de symétrie (comme la vraie vie). S’il y a contrat social il  bien un avant…l’acceptation du contrat social. Eh oui, les dirigeants et les autoproclamées classes supérieures ont, unilatéralement, brisé le contrat social. Fait dangereusement œuvre de séparatisme social. Avec cette arrogance qui les dessert tant où ils ont toujours raison d’avoir tort…Et nous alors ? En symétrie, torts d’avoir raison.

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Enfin, afin de tenter de conclure, un choix drastique de formules qui marquent profondément et paraissent nous rendre plus intelligent(e)s. En même temps que sensibles… : « La symétrie signifie qu’il y a conservation. La rupture de symétrie suppose donc qu’un système où quelque chose se conservait cesse brutalement de le faire. Il y a là un phénomène étonnant. La rupture de symétrie est une notion fondamentale des sciences contemporaines. Elle signifie le passage brutal par un état dans lequel apparaît un nouveau paramètre qui n’existait pas précédemment. Ce passage s’appelle transition de phase. Par exemple, au sein de l’eau de la baignoire, il n’y a pas de rotation d’ensemble. Si on la débouche, une rotation apparaît. C’est une rupture de symétrie car il y a apparition d’un sens de rotation privilégié.

Matièrévolution.fr// brisure-spontanée-de-symétrie

L’idée des physiciens est de traiter les apparitions de structures nouvelles comme des ruptures de symétrie et de considérer celles-ci comme un paradigme, c’est-à-dire un mécanisme général et indépendant du système particulier considéré, de même que l’on avait considéré la symétrie comme un paradigme synonyme de lois de conservation. Les exemples les plus marquants sont l’émergence de la matière ou l’émergence de la vie. Au sein d’un vide quantique dans lequel la matière n’apparaît (fugitivement) au sein de couples de particule et antiparticule, une symétrie est brisée par l’apparition d’une structure durable de matière. Au sein de la matière, les molécules miroir ont des chiralités en nombre identique dans les deux sens de rotation. Au sein du vivant, un seul sens est privilégié.

Au sein de la physique des particules, on trouve une telle propriété, notamment dans le mécanisme des quarks qui a été mis en évidence par les deux chercheurs japonais Makoto Kobayashi etToshihide Maskawa qui viennent de recevoir pour cela le prix Nobel 2008. Dans le vide, il y a autant de particules que d’antiparticules et elles apparaissent et disparaissent ensemble (pas de rythme particulier des matérialisations/dématérialisations contrairement au rayonnement, pas de dissymétrie entre particule et antiparticule, donc pas d’énergie ni de temps). Il n’y a de rupture de symétrie qu’en, présence de masses et de rayonnement : le vide se polarise, c’est-à-dire que se rompt la symétrie entre particules et antiparticules, qui deviennent alors perceptibles. Cette rupture c’est le temps. C’est un exemple de la dynamique qui produit un univers nouveau : le temps est une rupture de symétrie entre l’action et la réaction. C’est un monde symétrique qui a produit la rupture de symétrie comme un effet de seuil. Exactement comme l’eau de la baignoire, à partir d’un certain débit, se met à tourner dans un sens. Et ce sens n’était pas inscrit dans la dynamique précédente. Il est imprévisible. D’autre part, remarquons que la rupture de symétrie est spontanée ; c’est la dynamique elle-même qui produit à un moment donné un monde nouveau : un univers en rotation par exemple alors que le nuage de gaz ne tournait pas et que rien ne privilégiait un sens particulier de rotation. »…Toutes ces formulations semblent reranger toutes les notions que nous connaissons, les mettre en perspective afin e nous aligner sur une perception nouvelle de ce qui devient essentiel pour notre futur commun…tous ces mots (et donc concepts, émotions et sentiments) plus jamais prononcés par les classes autoproclamés supérieures nous laissent  si incomplets, en jachère, non ensemencés, non labourés des meilleurs. Mais comme recouvert(e)s de formes de nuages de pollutions de propagandes gaspilleuses (user de 10 000 unités afin qu’une centaine à peine nous touche…mais l’ambiance générale n’en est-telle pas saturée ?)…Aussi – nous efforçons-nous de dire tout ce qui n’est pas dit, de tenter de faire ressentir ce qui est trop irresponsablement délaissé et d’ouvrir à des émotions qui ne soient pas qu’egos-centrées. Nous dépasser c’est rien perdre de nous, mais y gagner en immensités intérieures. Ce pourquoi tout ce qui tourne autour de la vie secrète des symétries est vraiment porteur de plus d’ouvertures. La flèche du temps dit l’Évolution. Sans mouvements qui mouvementent il n’y aura plus d’évolutions…Ne pas penser qu’à soi reste ce qu’il y a de moins con puisque c’est conserver la symétrie du meilleur. Et inclure, simultanément, les changements dans ces grands équilibres qui ne se figent jamais…

Comme ceci :« On connaît la phrase fameuse qui dit que l’action égale la réaction. Il convient d’y rajouter que la réaction est retardée car il faut tenir compte d’un temps de réaction. Sans ce temps de réaction, le monde serait immobile, sans changement, sans échange d’énergie puisque tout se compenserait immédiatement. C’est cette distanciation entre action et réaction qui définit ce que l’on appelle « le temps ». Là où elle n’existe pas, le temps est imperceptible. Cela signifie que temps et énergie n’existent pas dans un vide, hors de la présence de masse et de rayonnement. Ils ne sont produits qu’à leur proximité ou par leur action. Matière et rayonnement propagent donc une rupture de symétrie qui est la rupture entre temps et énergie. »…Une fois n’est pas coutume c’est la science qui recherche les formules qui touchent le mieux les sensibilités qui fait de la bonne…philosophie. Contrairement, aux propagandes, ou action / réaction voudrait décourager. Rien ne sert à rien et il ne faut pas agir puisque tout s’annule…Faux, très faux : la réalité nous montre qu’il n’y a pas incessantes compensations qui figent tout…mais décalages, énergies vécues, retards des réactions, faufilements dans le temps rendu libre, initiatives et marges ce manœuvres, etc.…à chaque seconde tout le possible ne demande pas mieux que nous lui tracions sa ligne, le fassions entrer entier dans le réel, en aidions la germination. Bref, que ne rien faire ou ne rien dire c’est se niquer soi-même. Le langage demeure un réservoir de puissances collectives dont les plus expérimentés ne nous ont fait connaître que le 1/10 ème. Parce que, comme disait Pasteur, il faut que le « terrain » soit prêt pour recevoir : et qu’il faut d’abord créer une chambre d’échos avant que de transmettre. Collectivement, nous avons pris beaucoup de retards…heureusement qu’il y a les si sains anticonformistes pour nous secouer les…puces (sans eux/elles, pas de salut !). Donc, quelle que soit la situation, il reste mieux de dire les sentiments et les émotions, de trouver les meilleures formulations, d’améliorer le passé et non de s’y stopper perdant donc le mieux miel de ce passé,  oui de demeurer ambitieux pour les autres. Puisque…certain que tout ceci correspond très bien à la réalité. Et, de ce fait, ne peut avoir que l’impact le plus désirable pour l’ensemble des humains. Pas le plus efficace, le plus martelé », pas celui qui ne fait gagner « que » dans les apparences trompeuses, etc. – non le meilleur impact pour tous. Les meilleurs politiques ne cherchent pas les élections d’eux-mêmes mais les élections de toutes et tous. Oui et ceci demeure bien étrange que cette ambition ait été abandonnée : trouver l’impact discret et non signé qui saura toucher, à la fois, les esprits et les cœurs. Ceci s’apprend mais en sacrifiant une partie de l’égoïsme qui semble trop aller contre nos véritables intérêts. Qui est d’apporter le maximum de changements dans tous nos entourages. L’individualisme portant le visage d’un égaré ahuri qui braille qu’il défend son propre  intérêt …oui en détruisant toutes les conditions sociales et humaines qui permettent, justement, la réalisation de cet intérêt. Donc l’individualiste est bien devenu son pire ennemi, personne ne peut plus lui nuire que lui/elle-même. Stagner dans le trop de symétrie semble, alors, extrêmement néfaste…mais là, c’est un concept si neuf qu’il faudra trouver une forme qui inForme qui sache formuler la formule (de sa solution) même…

>>>> *** Afin de terminer par l’image impressionnante de couverture. Ce qui frappe avant tout c’est l’absence de symétrie. La flagrante prise de décision de girer vers la gauche. La direction prise, la flèche du temps qui introduit de la téléologie, mais téléologie descriptive plus qu’existentielle, cette direction prise  nous permet de mieux apprivoiser cette brisure de symétrie (même si nous devrons revenir sur ce thème). Sans qui pas de matière, pas de vie pas d’humains. Alors que l’humain, en grand nombre …

…aspire à l’équilibre qu’il a appris ou pris l’habitude de concevoir…

……………….  .telle une symétrie de la perfection (et inversement) !

……...………(à suivre)

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que la vaste gratitude nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative

Le spectacle est une misère pas une conspiration

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !

Nous sommes la santé de la société

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu