Le capitalisme comme la pire des bureaucraties

Publié le par imagiter.over-blog.com

Le capitalisme comme la pire des bureaucraties

Ce n’est pas un paradoxe, ni une sorte de provocation. Au contraire, une succession de phénomènes s’emboîtent et tant de faits dispersés prennent sens ensemble. De plus, rien n’empêche de réfuter cette démonstration, mais pas idéologiquement, avec de solides arguments. Comme ceux que nous avançons. Déjà, les diffamations permanentes des services publics par ce privé, du moins ses sphères dirigeantes qui adoptent une attitude outrageusement paternaliste. Mentant sur l’archaïsme du modèle à but non lucratif du public au service des populations – qui n’a pas besoin d’être modernisé à la différence des graves bêtises du privé. Bien vous avez perçu cette insistante dissymétrie : les services publics n’ont nul besoin de diffamer le privé…tant les preuves sont de son côté. C’est bien la désorganisation et la corruption des hautes sphères du privé qui détruit tant la planète…Privé mentant sur l’inefficacité du public : ainsi la SNCF, en 2017, a fait 2,3 fois plus de bénéfices qu’en 2016 – ce n’est sûrement pas le moment de quitter un tel joyau…d’efficacité –à moins que la…cupidité pousse à… Après vérifications : **1) toujours le même scénario de disqualification des services publics très nuls…oui mais ceci ne demeure que dans l’orbe les médias vendus (et ce dans le but sordide de voler les biens publics…au plus bas prix)…** 2) car nous avons beaucoup interrogé et, globalement, les citoyen-ne-s sont, par exemple, satisfaits de la SNCF, de ses prix, de ses offres adaptées à tout public, etc. Avec la bonne perception du « c’est toujours la technocratie qui déconne et empêche les travailleurs de faire bien leur travail ». Dont acte.

 

Inefficacité susurrée par ce privé qui diffame sans cesse? A cela 2 faits, peu connus, viennent apporter leur tranquille démenti. Le travail, en France, a un des plus hauts rendements du monde, oui du monde – ce qui reste soigneusement tu aux intéressé(e)s et aux informations (donc est une fausse nouvelle distillée par le haut !). Tu sans doute à cause du non-partage des plus values avec le travail tant spolié : depuis 1974 et son illégale désindexation, il lui serait dû au très minimum oui 5 100 milliards d’€. Puisque, jusqu’à démonstration contraire, que nous attendons encore, c’est le travail qui crée la valeur (value) dont le capital demeure parasite. La valeur d’usage est plus essentielle que la valeur d’échange trop trafiquée…Et ? Certaines années, le rendement du public est en France supérieur à celui du privé. C’est donc, au moins, une fausse nouvelle (fake new), au pire, une diffamation de parler de fainéants et d’inappropriés. Tellement plus inapproprié et corrompu de le dire ! D‘autant plus qu’un autre fait, jamais cité, celui où tout « ce qui rapporte » (audits, études, rapports, etc.) est refilé au privé (à des taux trop élevés – ne pourrait-il pas se montrer plus bénévole, non ?) alors que l’administration publique peut le faire gratuitement et avec nettement plus de qualifications. Dont celle d’objectivité que n’ont jamais ces cabinets faussés. Incroyable non ? Si c’est cela gérer « rationnellement » : jeter par la fenêtre l’argent public – nous n’adhérons absolument pas. D’autant plus que nous avons pris connaissance de ces études : pas satisfaisantes. Trop d’angles aveugles, un manque évident de formations aux raisonnements à cohérences internes, et donc une aide…inefficace pour la prise de décision. Bref, afin de pallier, il faut cherche dans la documentation…publique. Un monde non ?

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Bon, nous voici mieux rodés à repérer l’énormité des contradictions de ce privé (ses hautes sphères) qui se veut juste illégalement impérialiste. Maintenant, abordons la démonstration du capitalisme comme la pire des bureaucraties.. Normal comme il ne crée pas de valeurs directes, il va devoir tout tordre. Et ? Oui c’est la paperasse qui fait qu’il s’enrichit sans cesse. Donc au grave détriment de toute la société. Vous voyez que c’est la que se tient la « vrai » récit de l’époque. Le capitalisme comme survivance archaïque du corporatif si inobjectif (en anglais corporate) c’est bien le véridique récit. C’est trop vieillot cette oligarchie : elle se trompe vraiment d’époque. Elle refuse le vrai progrès qui est celui de l’abolition du capitalisme comme trop onéreuse parasitisme. Bon, mieux recadré, reprenons ce capitalisme libéral comme le sommet de toutes bureaucratie. Commençons par prendre connaissance de l’enquête de Gérard Morgal  Assurances, Mode d’emploi à l’usage des incrédules, 2006…un modèle du gente. L’assurance c’est que du privé. Et sa description de ce qui se passe aux États-Unis où « seule 5 personnes savent démêler l’embrouillamini bureaucratique insupportable qui y aura proliféré ». Avec l’idée parfaitement irrecevable que tout dot être conçu pour percevoir les primes et ne jamais payer les droits inclus dans le contrat : donc tromperie à tous les étages. Ce qui en ressort avec une force incroyable c’est la certitude que Kafka décrivait cette bureaucratie là…et pas celle des services publics..

 

>>>-- Autre témoignage - David Graeber : celui de Le capitalisme s’enrichit sans fin surtout pas sa…bureaucratie !

 

Pourquoi les entreprises élaborent-elles des techniques bureaucratiques très sophistiquées ? David Graeber Ce qu’on appelle la financiarisation est l’apothéose de l’idée que la valeur est issue de la paperasse. On le constate à chaque niveau de notre société. Si vous êtes pauvre, vous devez remplir des formulaires pour rechercher du travail, des fiches pour évaluer à quel point vous êtes bon dans l’art d’élever vos enfants. Il y a une armée de fonctionnaires qui tentent de faire se sentir mal les pauvres en les obligeant à remplir tous ces formulaires. Pour la classe moyenne, il existe des processus de transparence et d’autoévaluation. Soudain, nous avons besoin de posséder un certificat ou un diplôme qui prouve que nous sommes capables de faire telle chose. Tout ce qui était un art, que l’on apprenait avec l’expérience, doit maintenant être validé par de la paperasse. D’une certaine manière, la financiarisation, c’est l’acmé de toute cette montagne de paperasses sur laquelle nous avons fondé notre existence. C’est l’idée selon laquelle la forme ultime de la valeur, ce sont les formes les plus compliquées : comme cette histoire de dérivés titrisés, qui ne sont que du papier.

David-Graeber-notre-économie-ringarde-traite-encore-des-problèmes-du-xixe-siècle

La dérégulation et la simplification sont pourtant à la mode, autant aux États-Unis qu’en France. En quoi la dérégulation est-elle en fait une duperie qui profite à la bureaucratie ? En quoi l’économie de marché favorise-t-elle la bureaucratie ? David Graeber La déréglementation peut vouloir dire tout et n’importe quoi. En fait, ça veut simplement dire changer les règles, les structures des règles. Mais ça ne les élimine pas. Et invariablement, ça en crée plus. « Dérégulation » est un terme très trompeur. Aux États-Unis, la déréglementation des lignes aériennes a entraîné le passage d’un petit nombre de semi-monopoles à plusieurs sociétés en concurrence. Au contraire dans la banque, on est passé de beaucoup de petites banques à quelques très grosses banques. Dérégulation peut donc vouloir dire n’importe quoi. Ce qu’un capitalisme intelligent peut faire, c’est introduire une réglementation qui lui bénéficie et ça s’appelle de la déréglementation. »

Les-algorithmes-nouvelles-formes-de-bureaucraties

 

Alors - l’association du libéralisme et de la technologie a-t-elle tenue toutes ses promesses ? Pour David Graeber il ne fait aucun doute que non, en tout cas sur un point toujours omis qui est l’augmentation ahurissante de la paperasserie, laquelle n’épargne absolument plus personne. Ni vous, ni moi, ici ou ailleurs. Que l’on soit citoyens, contribuables, parents, salariés ou a fortiori entrepreneurs nous n’y couperons pas, qui que nous soyons : des piles de protocoles, fiches, formulaires, questionnaires, enquêtes nous entourent et sans discontinuer nous sollicitent. «L’ère de la bureaucratisation totale», comme s’en inquiétait déjà Max Weber, c’est une cage d’acier dans laquelle toute forme de nuances, de subtilité et de finesse auront bientôt disparue. Et ce monstre aura été introduit par…l’arriération capitaliste !

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Bon, nous voici mieux apprivoisé, mieux apprivoisin, avec le si sulfureux savoir que le capitalisme c’est avant tout de LA BUREAUCRATIE. Car qui en fait, oui qui demande le plus « vos papiers ! », « vos papiers ! », sinon le privé qui exige un flot de papiers afin de nous accorder le droit d’exister à ses yeux ? Oui ce non-dit de ce que le capitalisme s’enrichit surtout pas sa…bureaucratie ? Pour le capitalisme la valeur est issue…de la paperasse. Et c’est cela qu’il y a derrière l’opaque « financiarisation ». Les dérégulations auront profité surtout à la vaste bureaucratie privée. Ainsi, le système bancaire capte des sommes colossales simplement en imposant sa bureaucratie à ses clients. Pour J.P. Morgan, c’est 75 à 80 % de ses profits. Et, en France, la RGPP, soit traiter les services publics que comme des entreprises vouées à spolier au maximum les citoyennes et citoyens, la sur paresse vient de cette technocratie irresponsable (puisque que pour la société les services publics coûtent MOINS cher que le privé toujours infiniment trop gourmand et ne sachant jamais s’autocontrôler !) Conclusion ? Le privé c’est vraiment la sur-bureaucratie. Et tellement plus que l’administration des services publics ! Qu’ils sont tant décriés et à sens unique, à se demander pourquoi. Ne reste plus, alors, qu’à aller plus avant !

****4) –  Les inégalités grandissantes pour tous ! Oui ? C’est parce que la vraie Bureaucratie c’est le capitalisme  >>: David Graeber >> : " Les entreprises créent des boulots de bureaucrates qui ne font rien" [[ soit les "bullshit jobs" de la "bureaucratie d’entreprise" ]]. L’anthropologue américain, pilier du mouvement Occupy Wall Street en 2001, publie une charge contre la vraie bureaucratie – celle du privé ! Ce n’est pas un paradoxe mais les résultats d’une vaste propagande qui nous a menti si longtemps. Mais, chance pour nous, tous les chiffres et analyses la démasquent désormais. "La méfiance engendre la bureaucratie, qui elle-même engendre de la violence »…La méfiance c’est la maladie du privé, ajoute-t-il

*** // ** A comparer avec ceci : Fonctionnaires = l’ennemi. « En France, le gouvernement juge le statut des fonctionnaires « inapproprié » [[ et pas du tout celui du privé « sur-assisté » !]]. Sont stigmatisés les « insiders ». ceux qui se seraient construit un nid douillet à l’intérieur du « système » et dont les privilèges (sic) barreraient la route aux moins chanceux [[ à croire que Wall Street, les illégales spéculations et lobbies n’existent pas ]]. Le 13 octobre 2017, le premier ministre s’est adressé aux ministres pour leur annoncer la création d’un Comité action publique 2022 (CAP 22) prévoyant « des transferts au secteur privé, voire des abandons de mission », et présenté comme la pièce centrale du chantier de réforme de l’État [[ qui n’en a nul besoin, c’est la fraude privée si asymptotique qui doit être stoppée ]]. La réforme [[scélérate puisque ne respectant par le « contrat social » , celui où toutes les parties, et pas qu’une seule, doivent être mises à contribution !]] du code du travail — priorité répondant aux ordres du Mouvement des entreprises de France (Medef) [[ ce qui est le plus grand des conflits d’intérêts possibles, celui d’un privilège…exorbitant, d’un organisme qui « se construit un nid douillet en tant « qu’insider » inapproprié ]] — a par ailleurs élevé le contrat et, plus spécifiquement, le contrat individuel d’entreprise au rang de référence sociale susceptible d’être généralisée à l’ensemble des salariés des secteurs privé et public [[ ce qui proprement un acte antirépublicain, ne pouvant se prétendre légal]]. »

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Comment a été inventée de toutes pièces l’appellation erronée de « fonctionnarisme ». [[ fonctionnaire comme ce qui « fonctionne », avouant très clairement son…efficacité systémique ! Grand humour toujours…]] Ce basculement de toute la société française aura été procédé sournoisement, sans aucun débat public, selon, des ordonnances…napoléoniennes, mérite, aussi, une comparaison très défavorable aux impostures …« Il faut toujours lire Dominique Seux. D'abord, parce qu'il est éditorialiste du journal les Échos, propriété de l'oligarque Bernard Arnault, et que ce statut vous classe son homme. Ensuite, parce qu'il a le monopole de la pensée économique dans « Le 7/9 » de France Inter [[ ce qui va contre le monopole abusif…de son auto-service public, il doit accepter la concurrence – ce qui n’existe absolument pas dans la culture faussée et non libre – ce gigantesque Monopole privé qu’il faudrait ouvrir…aux services publics, tout de même la diversité des talents, vous connaissez ?), et qu'à ce titre il donne le ton à un orchestre médiatique peu enclin à l'innovation [[ pas de plus      archaïque et de plus anti-progrès que les monopoles privés. Temps de les moderniser, non ?]]. » …Bref, il radote, prenant en rengaine la posture de l’accusateur accusé des services publics sans cesse molesté par des déloyales flèches privées. La seule phrase audible étant celle-ci : « C'est l'absence de réformes qui tue les services publics. » Exactement, sauf que ce sont les réformes du…privé et en très grand qui manquent. Et que ce sont des fakes réformateurs très aveuglés qui « tuent » en direct ces services publics au lieu de les protéger. Par exemple, en ne commençant pas à « réformer » les dirigeants privés surpayés et sans rapport aucun avec leur participation réelle dans la production. Le but ? Que ce privé trop avide et pas assez réfléchi laisse en paix les services publics qui sont vraiment à buts non lucratifs. Pourquoi, faut pas, lorsque l’on est vraiment au service de tous. Non de l’oligarchie si nuisible ! Son slogan vous connaissez ? C’est « tout pour moi et rien pour les autres ». Extrêmement extrémiste, n’est ce pas ?

Par exemple, le droit administratif est un modèle de clarté que n’atteindra jamais le bordel désorganisé du privé aux U.S.A. Il nous faut revoir toutes nos idées fausses. Et il en a. Suivons le guide !

David-Graeber-la-bureaucratie-permet-au-capitalisme-de-s'enrichir-sans-fin-!

« Comment expliquez-vous que l’économie néolibérale, avec son discours «moins d’État, de régulations et de contraintes», produise toujours plus de bureaucratie ? : Il est évident que nous passons notre temps à remplir des formulaires. Si on calculait le nombre d’heures que l’on y consacre par jour, on serait effrayés. Il n’y a jamais rien eu de tel dans l’histoire, et certainement pas en Union soviétique ni dans les anciens États socialistes. Cela vient du fait que nous ne comprenons pas ce qu’est vraiment le capitalisme néolibéral. En fait, la caractéristique principale et la plus méconnue de ce système réside dans le fonctionnement bureaucratique !  C’est que le système bancaire capte des sommes colossales simplement en imposant sa…bureaucratie parasite à ses clients !

...........................La vision que l’on a de ce secteur correspond à celle d’un casino géant, et dans un sens, c’est vrai, sauf que les jetons, ce sont vos « fausses » dettes ! Tout cela est rendu possible par une gigantesque ingénierie réglementaire mise conjointement en place par les gouvernements traîtres à leurs électeurs et les banques. Quand on regarde comment ces réglementations sont créées, la plupart du temps elles sont écrites directement par les banques sur-bureaucratisées elles-mêmes. Elles ont des lobbyistes qui financent les politiques, des juristes qui écrivent et formalisent ces fausses règles, tout cela est coproduit par une seule et même bureaucratie combinant les intérêts publics et privés. Avec pour seul but de garantir un niveau de profits le plus élevé possible [[ ce qui n’est qu’un but pour esprit si incorrigiblement …primatures si, incapables de se charger de diriger les autres. Ils doivent impérativement être mis sur la touche…]]…La contradiction hurlante c’est ces faux jetons, déguisés en faux libéraux qui voulait tellement moins d’état, - faux jetons qui sont encore plus directifs, autoritaristes, et pondeurs d’une avalanche monstrueuse de règles que toutes les autres formes politiques. Ils/elles en arrivent même  à vouloir imposer aux humains ce qu’ils…doivent penser et ressentir…oui, à coups de bureaucraties privées !

Robert-Reich-les-américains-doivent-partager-la-richesse-:-mais-qui-les-empêche ?

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Fonctionnement descendant -/Dans un système bureaucratique les communications ne circulent que selon une seule direction, du haut de l’organisation hiérarchisée vers sa base [[ à bas le top down, qui veut se déguiser frauduleusement en bottom up avec un mensonger « ne suivez aucune règle »…alors que les illégitimes réformes font pleuvoir des milliers de règles…impératives]]. Le sommet n’est pas informé en retour des répercussions et des réceptions des « messages » (ordres, enseignements) qu’il a émis. Cette absence de « feed-back » constitue l’un des traits essentiels du bureaucratisme tel que Trotsky le décrit dans son Cours nouveau. Dans un autre style, Kafka décrit le même processus : les communications téléphoniques descendent du Château au Village ; mais dans la direction inverse, les messages sont « brouillés ».

Les bureaucraties politiques élaborent et diffusent une orthodoxie idéologique dont la rigidité dogmatique est le reflet de leur système de pouvoir. Dans le Parti bureaucratisé, les militants deviennent, selon l’expression de Trotsky, des objets d’éducation : on se propose d’élever leur niveau en assurant leur « éducation politique ». D’où, d’abord, le maintien de la structure à deux étages : au sommet règnent ceux qui possèdent le savoir à la base, on est encore dans l’ignorance et, - si l’on ne participe pas aux décisions, c’est parce qu’on manque d’une maturité politique qu’on ne peut acquérir que par l’initiation bureaucratique ; les initiateurs sont évidemment ceux que Rosa Luxemburg a nommés les maîtres d’école du socialisme. On pourrait retrouver des schémas analogues [[ les mal traitements des militants politiques rabaissés au niveau de godillots qui doivent juste la fermer est issu clairement de ce modèle si vieillot – faudrait mooooderniiiser !]] en d’autres domaines de la vie sociale, - et par exemple dans beaucoup de conceptions ex-industrielles de la formation.

Dans un syndicat bureaucratisé, on peut admettre parfois la possibilité que des responsables ou des militants de base découvrent intuitivement et dans l’action la réponse juste à une situation donnée ; mais on conserve en même temps la conviction que la stratégie d’ensemble de la lutte doit se fonder sur un savoir plus large, élaboré au sommet, et qui doit être transmis par des ordres très désordre. D’où la critique du spontanéisme et, en même temps, ce climat scolaire des stages de formation des cadres : on retourne à l’école pour apprendre la ligne de l’organisation. »…et point à la ligne !

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Wikirouge.net/-Bureaucratie

Pourquoi l’oligarchie repose sur une amplification de toutes les bureaucraties ? Pour Adam Clair, derrière l’apparente complexité de leur code, les objectifs des calculateurs ne sont pas nouveaux : ils visent à concentrer le pouvoir dans des structures ordonnées et cohérentes, à l’image des bureaucraties. Légitimer son opacité pour conserver ses fonctionnalités. C’est alors que bifurquent théorie et pratique : en théorie tout est transparent, rien à cacher. En pratique c’est l’opacité complète afin de conserver leur fonctionnalité. Le secret de leurs algorithmes trouvera comme mince prétexte de déjouer les acteurs subversifs, tout comme les bureaucraties justifient leur tendance à devenir complexe et obscure au bénéfice des seuls initiés pour garder secrets leurs connaissances, leurs intentions… leurs lacunes et défauts. Par nature, la bureaucratie tend à exclure le public, à cacher ses connaissances et son action, lui permettant de devenir toujours plus insensible aux critiques. Or, comme le souligne Cathy O’Neil, il n’est pas nécessaire de comprendre tous les détails d’un système pour comprendre où il échoue.

............ « Étant donné que personne ne peut identifier les raisons spécifiques des problèmes, tout échec peut être interprété comme un signe que le système doit avoir plus de pouvoir pour produire de meilleurs résultats », Or cette puissance dopée nécessite d’abdiquer toujours plus avant toute responsabilité au système. Tiens un air de déjà bien trop vu. Cet état d’urgence permanente c’est l’urgence de ce faux état qui sait qu’il va se faire démasquer, mais pense gagner du temps [[puisque il est tellement plus faible que ce que « ses » médias délirent]]…. Derrière le masque se campera toujours l’hyper bureaucratie centralisée du…privé. Le très grand fauteur de troubles de ces dernières décennies. Nul ne peut citer une seule personne de services non lucratifs dits publics, comme la réPublique, qui aurait semé des troubles ? Tentez pour voir. Donc accuser sans cesse qui ne commet rien à quoi cela sert ? Sinon afin que la lune bien pleine ne soit pas vue - mais le doigt très agité…donc celui d’un réel fauteur de troubles. Son nom est même marqué en grand. Le trop d’avidités de qui veut que rien ne soit plus public !

C’est pourtant toujours l’inverse que souhaitent les usagers. Face à la complexité bureaucratique comme face à la complexité algorithmique, les usagers ne souhaitent pas un mur un peu plus haut, un système un peu plus compliqué qui accède à plus de données… mais un dialogue complètement ouvert. » 

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Fiction ? Mais pas que…« Le moteur de recherche Google qui avait déjà une situation monopolistique [[ ce dont sont « accusés » (sic) si frauduleusement les services publics !]], est devenu le premier fournisseur d’accès. La compagnie a racheté Apple

- Hugo, à la différence de toi je ne suis pas né en 2000 mais en 2048. Ce qui veut dire que je n’ai pas vécu le moment où tous les services publics nationaux ont été pris en charge par Goople au niveau européen. Mais ta grande expérience va pouvoir m’éclairer. Tu vas sans doute pouvoir m’expliquer ce que j’observe maintenant. Je viens de rentrer dans la boutique POSTE. Il y a plusieurs comptoirs, des stands où sont mis à portée du regard des timbres, des colis, des enveloppes annotées et des papiers en tous genres qui attendent preneurs. Le plus bizarre, c’est le matériel sur les bureaux du personnel de vente. Il y a des gros écrans encombrants, des claviers tout autant inamovibles et des sortes de lecteurs qui identifient les codes-barres de produits. Les gens attendent patiemment leur tour dans une queue en tapotant sur des petits écrans personnels qui leur servent également de téléphone. Arrivés au comptoir, certains d’entre eux donnent de la monnaie matérielle à l’employé du service. C’est délirant ce temps perdu et cette pesanteur matérielle[[ purée cela commence très mal…les dysfonctionnements sont trop flagrants, on dirait ?]].

Malaises-dans-la-bureaucratie

 

<<< ***>> (voix off)…Je ne crois pas à une société dépourvue de rythme collectif ou d’autorité ? -- Les choses ont… radicalement changé tu veux dire ! Tu sais Hugo, j’ai régulièrement fréquenté les espaces de co-learning dans ma petite jeunesse de 2060, mais jamais avec les mêmes enfants, ni dans un même lieu. Mes parents me déposaient tous les matins dans un des espaces d’apprentissage collaboratifs de leur secteur géographique avant de vaquer à leurs propres occupations. Avec les autres enfants, j’étais placé sous l’autorité d’un surveillant qui était là pour vérifier la connexion à nos communautés virtuelles respectives. Il s’assurait de notre participation active en mesurant l’intensité de nos échanges en ligne. Je crois que c’est toujours le cas maintenant. Si bien que les enfants réunis au sein d’un même open-space ne sont pas tous affiliés à une même communauté virtuelle. Ils ne se connaissent pas toujours, ni même ne sont nécessairement destinés à se revoir. Il n’y a pas de classe. [[ tout le monde est séparé des autres. Tout le monde reste affreusement seul. Et toujours plis abandonné. Le crime est impardonnable c’est celui de l’Humanité et son sentiment si vital…comme celui de la société associété, où tout le monde est associé à sa sociabilité non ---à son assassinat par des antisociaux nihilistes déguisés en…dirigeants !]].

- Tu sais Kardoz, nos anciens rythmes scolaires ne sont pas morts. Les espaces de co-learning sont des lieux accessibles à tous les enfants et ils sont ouverts sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il y a obligation de contracter un abonnement numérique. Un taux horaire d’occupation hebdomadaire minimal est défini par le ministère de l’éducation numérique. Le principe de l’école obligatoire n’est donc pas mort, c’est le même que celui de ma jeunesse. Je ne crois pas à une société dépourvue de rythme collectif ou d’autorité. [[ mais tout cet habillage n’est qu’apparences…le crime est que cette hyper bureaucratisation…capitaliste aura rendu tout le monde bien plus seul et…abandonné…en prêchant, faux curés corrompus et si haineux, exactement l’inverse !]]

- C’est vrai Hugo. En revanche, je n’ai pas l’impression que ce soit une spécificité de notre province française, ni même de la fédération européenne. Pour te donner un exemple, j’ai fait mes e-classes avec des élèves du sud-est asiatiques car ma grand-mère était chinoise et mes parents tenaient à ce que je ne sois pas déconnecté de mes racines familiales. Je me souviens de l’un de mes voisins de co-learning que j’avais fréquenté et qui appartenait à une communauté numérique dominée par la province espagnole. Je lui avais montré des photos d’abeilles en lui expliquant que jadis, ces insectes produisaient une sorte de confiture sucrée qui s’appelait « miel ». Il n’avait jamais vu d’images de ce produit… En fait, on a reçu une éducation pour "apprendre à apprendre" en ligne. Le bon élève est celui qui est rapide dans le tri du flux continu d’informations, peu importe où il se trouve [[ soit internaliser toutes les censures…devenir le flic de soi-même, en fait. Ne plus rien se permettre- surtout de demeurer sociable, empathique, spontané, sincère, adorant l’humain…terminé, est appris à apprendre que…faut pas. Pourquoi ? Faut pas le…savoir ! Etc.]]. Le nerf de la guerre consiste à se constituer un bon profil en ligne. Cette désalphabétisation numérique est indispensable pour connaître les rudiments de la e-réputation [[ soit plus t’es con et inculte, ennemi-e de toi-même, donc des autres, plus cette fausse réputation augmente…]]. Pour ma génération, c’est la base de l’acquisition de la citoyenneté. Peu importe où tu fais ta…désalphabétisation

<<** >> (revient le film du réel) Cela fait des décennies que les gens ne sortent plus manifester. Les groupes de pression, jeunes et moins jeunes, passent par les réseaux numériques…pour s’échouer, s’enterrer dans les sables dans le néant anti-humain ! Où rien n’écoute plus, n’entend plus, ne réagit plus…autant dire que ces faux groupes de pression ne font même plus impression !

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Ce seul avenir POSSIBLE sous l’inhumanité prétendue libérale est terrifiant, terrorisant, sauf si nous en prenons…conscience. Comprendre c’est résister. Puisque c’est retrouver simplement son…cerveau sensualité (où chaque pensée se vit, aussi, en sensations). Et y sentir l’avenir se…dessiner autrement ..Oui, la bureaucratie doit être critiquée puisque – du moins tant que l’arriération du « vouloir régner » et ‘donc tout diviser » existera – il n’y a aucun exemple où elle n’a pas déplacé ses buts premiers. Pour les transformer trop souvent en leurs inverses. Oui elle aura, quasiment tout le temps, dénaturé toutes ses bonnes intentions. Ses objectifs originels sont en effet oubliés, car sa lourdeur et sa rigidité font de l’observation des règles une fin en soi. Ce phénomène se nomme la "sub-optimisation". Qui n’est que la conséquence directe de groupes qui existent à l’intérieur de l’organisation et qui ont leurs objectifs propres [[ par exemple, les très nocifs…politiciens professionnels…qui oublient la politique et ne prennent que les PIRES décisions possibles ]]. Et qui gangrènent toute la structure avec leurs compulsions désorganisées. C’est pourquoi le « modèle socio-affectif » peut être utilisé efficacement afin que nulle tête et cœur reliés ne désire plus « bureaucratiser » encore plus la bureaucratie ! Comment ? Déjà en approfondissant le fait qu’il existe 3 grandes formes de bureaucraties : la fausse, la représentative et la punitive.

 

Enfin, en ressentant à fond que la vie n’est pas du tout prévue

 

…pour s’achever dans le cul de basse fosse de la bureaucratie si nulle capitaliste !

 

 

 

…..….....…(à suivre)

 

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toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident  vraiment ?"

 

                        Que la vaste compassion nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/,  onglet 3  "Nul n'est  nul",  "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et onglet 4 "L'anticommunication comment ça fonctionne ?»  et "Why do we left the left wings ?" ; onglet 2 "L'ardeur sociale", "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" et "LE ROMAN DE L' ÉCONOMIE " ;  et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE sur l’onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (Qui a démuni les démunis ? Qui a déshérité les déshérités ? Qui s'est emparés des désemparés ? Qui a détressé les détresses ? Qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? S’il y a fraudes pourquoi donc cacher les fraudés qui les subissent ? S'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs ? S’il y a endettés, ils sont toujours précédés des endetteurs. Pas de travailleur clandestin qui n’ait été créé par l’argent clandestin. Et sans capital au noir pas de travail au noir,  etc. Tout se tient et les causes ne pourront plus échapper à l’implacabilité de la logique. Le règne moral des trop riches vient de s’effondrer), onglet 2.

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative

Le spectacle est une misère pas une conspiration

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !

 

Nous sommes la santé de la société

 

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

Le capitalisme comme la pire des bureaucraties
Le capitalisme comme la pire des bureaucraties
La vague privée nécessaire pour nous dérober notre argent en nous faisant croire que c’est parce que nous ne pourrions nous en sortir sans passer par ces lâches voleurs. Ils ne font jamais rien à visages découverts et en pleine lumière. Qui peut prouver l’inverse ?

La vague privée nécessaire pour nous dérober notre argent en nous faisant croire que c’est parce que nous ne pourrions nous en sortir sans passer par ces lâches voleurs. Ils ne font jamais rien à visages découverts et en pleine lumière. Qui peut prouver l’inverse ?

ruissements des larmes générées pas ce trop lamentable mensonge...

ruissements des larmes générées pas ce trop lamentable mensonge...

Le capitalisme comme la pire des bureaucraties
où est l'horizon dans cette désorganiastion sans issue?

où est l'horizon dans cette désorganiastion sans issue?

Changer le changement

Changer le changement

Le capitalisme comme la pire des bureaucraties
La nouvelle bureaucratie managériale : une maison de fous ?

La nouvelle bureaucratie managériale : une maison de fous ?

Gérard Morgal  Assurances, Mode d’emploi à l’usage des incrédules, 2006

Gérard Morgal Assurances, Mode d’emploi à l’usage des incrédules, 2006

L’alternative sera plus forte que le passif du passé routinier

L’alternative sera plus forte que le passif du passé routinier

Le capitalisme comme la pire des bureaucraties
Qui demande le plus « vos papiers ! » sinon le privé qui exige un flot de papiers afin de nous accorder le droit d’exister à ses yeux ?

Qui demande le plus « vos papiers ! » sinon le privé qui exige un flot de papiers afin de nous accorder le droit d’exister à ses yeux ?

et pas eux du tout les dits gouvernants…

et pas eux du tout les dits gouvernants…

La bureaucratie dans les entreprises : la dérive du système de l’argent. Donc de la paperasse.

La bureaucratie dans les entreprises : la dérive du système de l’argent. Donc de la paperasse.

Le capitalisme comme la pire des bureaucraties
Le capitalisme comme la pire des bureaucraties
Le capitalisme comme la pire des bureaucraties

L'homo oeconomicus existe sauf si tous ces Homo-economicus qui existent (aussi) se mélangent tous…seule la déraison y règne !

2 solutions afin d'avoir le film complet...

En fait la bureaucratie envahissante c’est le…privé. Et l’état, dont il est parlé ici, c’est celui de la privatisation illégale faite par les marginaux du libéralisme falsifié. Pas l’état des services publics qu’il suffira d’apprendre à autogérer. N’empêche que la critique demeure très valable pour la bureaucratie totale du privé.

Comme ceci : David Graeber – Bureaucratie. La vraie oui c’est le privé.

Robert Reich Dismisses Trickle-Down Theory. Robert Reich démolit la stupidité de la fake théorie du ruissellement

David Graeber interview - Le Monde Moderne. C’est le privé qui doit être moooderniiisé et non les bons services publics…

L’association du libéralisme et de la technologie a-t-elle tenue toutes ses promesses ? Pour David Graeber il ne fait aucun doute que non, en tout cas sur un point qui est l’augmentation ahurissante de la paperasserie, laquelle n’épargne absolument plus personne.

10 FONCTIONS CACHÉES DANS VOTRE CLAVIER QUE VOUS NE CONNAISSIEZ PAS

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