Comment ?
Je m’apitoie – je m’appuie toi.
Et donc si je m’apitoie sur moi-même,
je rate le coche de
m’appuyer sur toi !
Et si je rate le coche impossible de cocher
que je m’appuie toi…
De touiller dans le mauvais sens
que je m’apitié dans le vide.
Et ma pitié ne peut se déverser sur toi !
«Je veux vous prouver que la pitié est le mouvement le plus agréable de tous [[le massage intérieur le plus puissant !]] ; votre erreur provient de ce que vous confondez ce mouvement avec la douleur », La Fontaine, Psyché, I. La pitance de la pitié. Son piton bien assuré. Et nous voici en terre si nouvelle : la puissance irrésistée en nous qui nous arrache à l’inertie qui nous tue à grands et petits feux, entre dans et crée l’irrésistible élan du mouvement.
Le mouvement qui prend force et forme, qui nous époussète de nombres de nos imperfections, qui nous reluit des autres, qui nous resplendit du meilleur de nous-mêmes. Hier, nous avions vu à quel point la dictature de la commodité (ces fausses facilités qui facilitent, en fait, les pillages, de notre ardeur, de nos imaginations et esprits critiques, les vols et en plein jour le maximum de nos sentiments et certitudes, de ce qui nous fait résister en toute paix…vraiment ces fausses commodités douceâtres et sans odeurs, de guimauve et de mauvais romans, ne sont pas dignes de nous : rebellons-nous contre ce qui, en nous, ne résiste pas à l’abaissement général de toute l’Humanité. La vulgarité bourgeoise reste l’avilissement le plus insurpassable. Et puis ? Et puis nous avons bien vu qu’aucune de ces commodités ne mérite le respect ; vaut mieux arriver au sommet de la montagne à pied (les meilleurs des émotions et des sentiments qui soulèvent seront vécus) que de s’avachir dans le plastique malsain des faux conforts sans réconforts.
Le chemin de la liberté possède toutes les oasis où se…reconstituer. Se vivre sa propre Constitution, celle des autres et reConstituer le tout. Oui, la générosité est une des racines indomptables de la liberté – la soumission ne connait aucune halte d’eau pure, d’eau vive dont la vivacité te parcourt de toute l’universalité de la vive vie. Rien. Le désert. L’abstraction qui désespère. Oui la liberté et toutes ces oasis. Même ce moment rien que pour les lutteurs de la liberté (mieux vaut la lutte qui nous redresse que le laisser-aller dans le sirop écœurant de la non-vie bourgeoise !)…Ici, une halte dans 4 courts textes qui regonflent, qui revoltent le voltage de la juste révolte (celle qui n’a jamais plié en nous, depuis que son brasier a vu le jour…ben oui, un brasier, une brassière ! Et, plus loin, une brasserie qui embrasse et brasse le meilleur des graines…).
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La masse campait, relativement basse, ses reflets bercés par un mouvement du vent et d’ombres bousculant la lumière. Un bruit sec, puis de plus en plus appuyé vers le rugissement, surgit du côté droit, connut ensuite, un accès qui souleva la masse dressée sur des portions de sphères bien circulaires puisque prise dans la partie médiane de la sphère, et, enfin, ronronna sur toute la membrane qui soutiendrait le volume. En écrasant de ses dessins parallèles la poussière, la voiture démarra. « Je vois clairement dans l’égalité deux tendances : l’une qui porte l’esprit de chaque homme vers des pensées nouvelles, et l’autre qui le réduirait volontiers à ne plus penser (Alexis de Tocqueville – De la démocratie en Amérique-).» Où se trouverait la pire des réprimandes aujourd’hui ? Signaler le forcing bien entamé pour dissuader de vraiment penser ? Ce qui devrait briller de mille feux, attirant filons de lumière, de douceur de pure et lente diffusions, faisant ressentir au corps, qu’il est autre chose que des automatismes, mais bien une espèce de forge qui permet d’y produire les plus somptueux bijoux, qu’aucun procédé de captage d’images ne pourra « révéler », ainsi…laissé à l’abandon. Ne pas penser (en soi, pourrait être une méthode), par contre, crée un maelstrom de conséquences jamais détectées et analysées. La voiture avait démarré : son but – porter les solutions le plus loin possible pour qu’on ne puisse les utiliser. Contre nous.
Le refus de communication n’illustre que la communication du refus (rejet de tous les étrangers, ce qui ne rime à rien puisque ce sont juste des « inconnus » très temporaires), mais refus de toute conversation profonde, comme une aventure dont personne ne sait où elle va mener, un pont entre deux rivages rivés et rivant, autrement inaccessibles. Comme l’essai de tous les mots tels des clefs dont il faut user, un fort trousseau jusqu’à trouver les bons. Les mots, ces jumelles qui permettent de voir l’inconnu, ces microscopes qui amènent à l’invisible. La conversation, telle un gain sur l’inconnu, parvenait à faire comprendre que la connaissance c’était se faire un maximum de connaissances. En lieu de ces visages lisses qui ne portent plus que la lassitude extrême d’user de tant d’énergie pour s’éviter, détourner les regards ex-brillants, rengainer les mots et prendre l’attitude digne et fermée de celui à qui on ne la fait pas. L’être humain était celui qui fût tant sûr qu’il avait tout à gagner à fréquenter de façon fréquente les autres. Humain, très humains, qui adorent affronter l’inconnu, découvrir l’inconnu, avide d’inconnu. Et que sont donc ces inconnus de la foule sinon de prodigieuses galaxies, de somptueux mondes insoupçonnés ? Le manque d’entraînement général, et souvent total, à l’art de la conversation aboutit à ce que même en le voulant très fort, il deviendra bientôt impossible d’aider les autres, d’user du langage pour aider. « Beaucoup de gens s’identifient si complètement à leur attitude extérieure qu’ils n’ont plus aucune relation consciente avec leurs processus internes », alertait déjà Jung dans Types psychologiques. Et Søren Kierkegaard, dans « La maladie mortelle », de concrétiser plus encore : « or il faut bien reconnaître que rares sont les hommes dont la conscience intérieure soit véritablement continue. Le plus souvent, nous n’avons conscience de nous-mêmes que par intermittence, au moment des graves décisions, sans même faire attention à a vie quotidienne : nous n’accordons guère à notre vie spirituelle, débarrassée de tous autres soucis, qu’une heure environ par semaine. »...De quoi tomber de très haut comment déjà ?
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Et des ricanements, regards d’éclairs, gloussements, commentaires rêches me submergent afin de tenter de m’empêcher de répondre ; l’avenir ne retiendra que ma réponse si répétée, mais, là, dans le présent, le très actuel, c’est fait comme si je n’étais rien, je ne valais rien puisque dans ce jeu truqué (truqué lorsqu’il n’y a aucun jeu, aucun espace dans ses rouages, pour les bien faire, et équitablement, tourner !) de la violence qui, depuis des millénaires, empêche la majorité d’ÉCOUTER ce qui vraiment est dit, juste d’écouter pour se faire une idée. Marx, génialement, a montré que le capitalisme était une manipulation du…temps. Tout est décalé dans le temps pour que les idées ne trouvent pas leurs résolutions, les théories leurs pratiques, les écrits leurs yeux et les musiques leurs oreilles. Pourtant n’a-t-il pas fait confiance dans les mots, ces riens d’humilité, ces brins d’herbes de pauvreté, ces apparences tellement anodines que le trésor, tout le trésor était caché dedans. Les mots ont, entre autre, assumé toute la dialectique, ils la sont et la montrent et démontrent dès qu’il le leur est demandé. Dans le même mouvement, l’inversion dialectique parfaite, la plénitude du sens, Réaliser donne « piger », comprendre et l’espace de la vision claire de s’étendre, se répandre partout, la main qui se cogne le front « eurêka » – et « construire », faire, créer (oui « réaliser ») tel le résultat concret de l’idée qui se fait voir dans le même élan physique, affectif qui l’avait fait naître aux mots. L’idée est la mère de l’action. Ce que contredit cette société, où tout dans l’organisation sociale est fait afin d’évincer l’idée, où l’idée est toujours traitée en moins que rien, pur résidu ou rien vaporeux et nuageux qui se dissiperait dès que l’on souffle dessus, et son porteur, le penseur ou l’écrivain ne risque guère d’être traité « comme les plus utiles à la tribu ». Qu’ils sont bien dès vérifications…
« L’éloignement qu’éprouve l’observateur à l’égard du comportement de l’observé l’incite à se prendre lui-même comme pôle de comparaison et, naturellement, à conclure à l’irrationalité de l’observé. Comme considérer le fait de gagner quelques dollars de plus, de gagner un échelon ou de pouvoir améliorer son confort comme une…réussite (p. 148 – Raymond Boudon, L’idéologie). » Ainsi, dans les méthodes-impasses de penser actuelles « les catastrophes sont réservées aux poètes et aux romantiques », l’acharnement à dévaluer ce qui n’est qu’un moyen vraiment universel de respecter l’intelligence comme la sensibilité de son vis-à-vis, exclut, en fait, cet observateur qui se fait froid de la Matière des débats. Lorsque l’on a encore un corps, les débats c’est où l’on se débat. « Nous voici donc rassurés, ça marche comme dans la société : à chacun son étiquette ; il suffit de désigner du doigt le bon – l’arbre - et le méchant – le gui, et tout est dit : les consciences peuvent dormir en paix. Mais la nature a horreur de ces jugements sommaires, et les choses ne sont jamais aussi simples que nous croyons. Les sages, les philosophes, les initiés, les mystiques savent d’instinct que le mal n’est que l’ombre du bien, et qu’une grande épreuve « n’est pas toujours un mal ». ne dit-on, pas de même que « le mieux est l’ennemi du bien » ? De sorte que « à vouloir trop bien faire, on fait mal ou on se fait du mal » ! Les autres ? Il faut aimer comme soi-même, mais pas plus que soi-même. Il est vrai que, à l’époque du « moi d’abord » et du « chacun pour soi », le risque est insignifiant (Jean-Marie Pelt – Fleurs, fêtes et saisons). Il est, au contraire, terrible puisque la poursuite de l’automobile nous avait permis de savoir que quelques uns pouvaient avoir la solution qu’ils correspondaient à la description même de pour qui le risque devient horrible. Dans le virage, le dérapage propulsa des mottes de terre, herbues par en haut. Ce n’était pas le véhicule premier mais le nôtre qui avait failli embrasser fougueusement le ravin.
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Face au monde souillé par les indéfendables monstres des sommets, par la société défigurée par les cupides dont la vue, désormais, soulève de hautes répulsions – nous comprenons toujours mieux la Nature, qui demeure la plus des violées sur Terre, les souvenirs barbares d’un anti-système économique qui doit cesser au plus vite.
Devant ces avalanches toutes si extérieures et en lesquelles nous ne nous reconnaissons jamais, ces éboulis si encombrants, encore beaucoup (mais le futur s’améliore – les prises de consciences persistent et consignent) ne sont plus à la hauteur d’eux-mêmes. Découragements, abandons, inerties des non-luttes, fiertés perdues au fond des poches, etc. peuvent semble pulluler. Juste sembler. Cependant, il s’agit d’apprendre à regarder dans les bonnes directions, de conserver le bon sens de scruter vers les lumières tranquilles (celles qui n’ayant rien à prouver prouvent qu’elles prouvent vraiment bien, au contraire !). Un seul exemple pour finir ? Parmi tant d’autres modèles qui nous surgissent à la tête…oui celui d’imagiter. Nous pouvions penser qu’avec le temps cela s’userait. Or, c’est tout le contraire, cela s’abondance, se renouvelle toutes les approches, les sources et les apports. Ceci rajeunit d’exister. S’y augmente toutes les raisons de ne pas se décourager, de lutter encore plus joyeusement. S’en innove en tous domaines, allant du mal nommé développement personnel…niqué lorsque gratuitement offert. Jusqu’aux réconfortantes dernières insolences économiques. Comme des gardes fous, qui nous gardent de ces fous que nous ne serons jamais. Même si les médias vendus ne glorifient et diffusent qu’elles/eux ! Alors que 80 %, au moins, des véridiques informations ne sont jamais analysées, synthétisées, ni diffusées – et qu’il reste salubre de ne pas perdre les ressources de ces sources…(comment ?)…
………….…nous demeurons un nous, un indestructible nous !
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…..…………(à suivre)
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…toujours dans la rubrique : " Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que la vaste compassion nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 3 "Nul n'est nul", "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et onglet 4 "L'anticommunication comment ça fonctionne ?» et "Why do we left the left wings ?" ; onglet 2 "L'ardeur sociale", "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" et "LE ROMAN DE L' ÉCONOMIE " ; et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE sur l’onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (Qui a démuni les démunis ? Qui a déshérité les déshérités ? Qui s'est emparés des désemparés ? Qui a détressé les détresses ? Qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? S’il y a fraudes pourquoi donc cacher les fraudés qui les subissent ? S'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs ? S’il y a endettés, ils sont toujours précédés des endetteurs. Pas de travailleur clandestin qui n’ait été créé par l’argent clandestin. Et sans capital au noir pas de travail au noir, etc. Tout se tient et les causes ne pourront plus échapper à l’implacabilité de la logique. Le règne moral des trop riches vient de s’effondrer), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative
Le spectacle est une misère pas une conspiration, et c'est bien pire.
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !
Nous sommes la santé de la société
…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 800 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
la véridique créativité sera toujours rebelle : ne "répondant" à aucune règle...préétablie ! A d'autres, oui....
Au Maroc, Chefchaouen, la ville bleue qui se veut verte
Solipsisme, expériences et lucidité (reveslucides.net)
Que des idées fausses. Parce que arrêtées. Parce que rendues inertes par manques de discussions et de réflexions. Les légumes de Pascal Poot poussent sans arrosage : pareil pour les vraies et bonnes idées…les lobbyings arriérés ne les arroseront jamais ! Le refus demande des efforts renouvelés afin de continuer à refuser : mais rester en accord avec soi-même nous conduit dans les stratosphères des sentiments rares ! Les prétendues commodités c’est si incommode, en fait ! Ce n’est pas pour rien que l’on y dépose sa crotte et pisse dessus !
Et tout le monde s'en fout #23 – Un système sans valeurs y perd toute valeur.
Ah, le sans voitures…et le bruit seul de l’eau qui nous masse l’envol du meilleur de nous-mêmes. Plus de 10 minutes ? Plus c’est long, plus c’est bon !