La politique fait-elle encore de la politique ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

La politique fait-elle encore de la politique ?

Aller à la racine des problèmes permet, justement, de trouver les solutions les plus durables. Ici, nous rencontrons une politique globale qui ne fait plus que fuir la réalité. Repoussant sans cesse les décisions centrales à prendre : mettre fin au productivisme, quitter la société de consommation et entrer dans l’économie circulaire du zéro gaspillage. Et ce repousser les décisions serait ne pas vivre la réalité qu’elles doivent trancher est bien en train de faire de la politique-non-politique une véridique MALADIE. Face à l’irruption de ce constat peu coutumier, nous allons encercler la grave imposture politique de 3 filets sagaces : la procrastination (pourquoi elle remet toujours à plus tard les décisions les plus urgentes à prendre ?), sa trop grave erreur nommée l’homme inutile (se débarrasser des pauvres en les décrétant « inutiles » ne fait qu’avouer que, pour ces fuyards incompréhensibles du réel, c’est qu’inutile, pour eux, serait toute décision en leur faveur !). Et, enfin, les dernières élections du Mexique qui rendent si introuvable la « victoire » de la gauche. Ah bon, ou cela donc cette « immense » victoire ? Et ce que les médias toujours plus hors des…faits reliés les uns aux autres, ne savent plus quoi dire, n’ayant qu’un nombre si restreint de…phrases toutes faites…Et donc ces 3 petits détails pour les esprits désormais trop détraqués de l’argent sale et fou, vont, désormais, les submerger de partout. Qu’ils le veuillent ou non. Que nous le voulions ou non. C’est  ceci l’art de l’analyse radicale toujours propre sur elle. Ne pas « trop » démontrer : mais se placer pile au centre le plus propageant. Oui ? Attention cela démarre très véloce…c’est que la conclusion vibre d’impatience !

La démocratie comme défaite ? Ce qui semble plus que paradoxal…Soit le processus électoral mexicain comme étant la continuité d’un travail de pacification visant à écraser toute forme d’auto-organisation populaire.  Comment serait-ce possible ? « Nous ne pouvons concéder qu’une chose à ceux qui ont accordé au spectacle démocratique toute leur confiance : jamais ce pays n’avait connu au cours de son histoire un tel degré d’espoir partagé. Mais il faut ajouter ceci pour comprendre d’où provient cette apparente énergie : cet espoir, comme tous, est le produit d’une déroute de longue durée. 

La-démocratie-comme-défaite

Le spectacle démocratique dont il est question n’est pas seulement celui sans cesse martelé par les appareils étatiques —à travers leur « culture du droit » et leurs violences policières—, c’est aussi celui qui revient périodiquement, toujours plus défiguré et grotesque que la fois précédente, mais qui, malgré tout, — du fait d’une « urgence », d’une « conjoncture » fabriquée comme par hasard à ce moment précis et non à un autre — se trouve au final renforcé par le crédit qu’une population lui accorde bien volontiers ou à contre cœur, ou même plutôt, avec la seule volonté qui lui reste, une volonté coincée entre le marteau et l’enclume. L’espoir dans la politique n’est jamais que l’inverse d’une politique dont le premier moteur est la peur

Depuis l’attaque perpétrée à Atenco, en 2006, jusqu’à la rupture constituée par les mobilisations pour les 43 disparus d’Ayotzinapa, ce sentiment de défaite s’est amplifié et étendu. Il n’y a rien que la démocratie et ses acheteurs sachent mieux faire que tirer profit de la désolation. C’est pour cette raison, qu’ils sont bien plus dignes de compassion que de ridicule, ceux qui, quelques années auparavant criaient « C’est l’État » ! (qui a tué les étudiants), et qui voient aujourd’hui en lui l’unique voie de leur salut. Peut-être nous-mêmes avons-nous été responsables, en partie, de cet échec et de la confusion qu’il a générée. Peut-être n’avons-nous pas été capables de produire un nombre suffisant de noyaux d’organisation et de résistance solides et durables. Mais il est vrai aussi que, pour cela au moins, le fonctionnement de l’état est efficace : il avance et il attaque pour produire l’échec et l’impuissance qui lui serviront après coup à nourrir sa régénération. 

Seul un enfant, un naïf ou un politologue peuvent penser que la démocratie est une affaire d’élections, de participation ou d’institutions. Même si nous nous sommes habitués à décrire la démocratie — la plus puissante arme civile de l’état — avec l’expression apparemment inoffensive de « forme de gouvernement », celle-ci (la démocratie) est en réalité un mécanisme complexe de production et de gestion de l’impuissance collective [[ ou de son tout inverse, d’ailleurs, notre véridique puissance…décentralisée – dialectique oblige…]]. En effet, la fonction essentielle de la démocratie n’est pas la représentation, mais la relégation. Toutes les capacités, les connaissances, les imaginations et la force que requiert une vie partagée sont capturées par la machine démocratique pour être déposés quelque part dans le ruineux appareil étatique. Toute la créativité et la puissance que nous possédons par le simple fait de vivre nous sont soustraites et sont reléguées jusqu’à ce que ne restent que des spectres, jusqu’à ce que tout corps soit réduit au rang minimal auquel puisse être soumis un être vivant : un citoyen [[mitoyen citoyen, cependant ! Ses marges de manœuvres ne peuvent que rester …inattendues, allons, allons…pourquoi tant de défaitismes ?]].

Reléguer [[ qui est le contraire de léguer que re-lèguer, de transmettre en complète honnêteté!]] signifie mettre ailleurs une capacité qui nous est propre. La démocratie est pour cette raison, aussi, production d’éloignement. Tout moment de la vie, tout conflit et toute possible sortie [[ or, sans conflits pas de sorties…]] sont soumises à la gestion d’une institution extérieure et distante. C’est-à-dire abstraite. Seuls ceux qui vivent dans ce monde d’abstraction, séparés de leur monde, trouvent raisonnable d’exiger de l’état qu’il résolve un crime, freine les expropriations, sanctionne les Forces Armées pour les violations des droits humains. La justice, nous le savons, ne viendra jamais ni d’en haut ni de loin. Pour cela l’antonyme de la démocratie n’est pas l’autoritarisme mais la proximité, la force collective [[ la décentralisation de qui la veut et la vit ! Il n’y a pas de lieu « privilégié » partout c’est la Terre, également terrestre. Croire l’inverse c’est se droguer aux hallucinations maniaques mégalomaniaques !]]. 

De la même manière que l’expropriation « originelle » qui alimente le capital est toujours à l’œuvre aujourd’hui, à toute heure, la relégation dont se nourrit la démocratie opère à chaque fois qu’un programme étatique [[ à préciser que c’est le privé mondial qui fait ces coups d’états permanents – la jouant d’abord très anarchiste contre l’état et, ensuite, (alors qu’il serait attendu un plus d’état du tout…), il nous en fait un Sur- État, sur-interventionniste jusqu’à l’inquisition du curé, si intrusif contre les libertés intimes et si…acariâtre d’autorités devenue auto-ritées d’elles-mêmes…ce n’est pas là l’état républicain des simples services publics. La Perversion serait de jeter ce bébé, que 10 000 fois ce privé aura voulu étouffer, avec l’eau du bambain !]] se substitue à une œuvre collective, qu’un député local usurpe le pouvoir d’une assemblée populaire [[ ou bien que des commentateurs Ovni diffament l’œuvre des vrais écrivains, voudraient sans interruption parler à leur place afin de parvenir faire à dire à leurs écrits tout l’inverse de leur précise vérité. La parade c’est (dès le départ) privilégier les méthodes à la beauté subjuguante des mots merveilleux utilisés…ainsi, les tricheurs se prennent les pieds dans les méthodes et s’auto-démasquent !]] ou qu’un comité de quartier se transforme en un bureau de gestion d’un parti politique [[ ou, plus simplement, que la règle maintenue qu’un parti politique même très lobbyifié soit toujours inscrit comme « association 1901 à but non, lucratif » et que cette imposture institutionnelle demeure maintenue…les passages à modifier de la Constitution n’étant jamais de jamais ceux qu’il faut en priorité des priorités !]]. 

De ce fait, que la démocratie [[ truquée s’entend – c’est qu’ils voudraient nous dégouter de tous nos outils d’émancipations potentielles en les recouvrant de détritus glaireux et de merdes répugnantes, etc…mais ceci « c’est eux » (effectivement le sommet des répulsions) et pas…Nous ! Nous n’avons rien à voir, aussi, le mot « démocratie » nous semble bien famé…]] dans ce pays soit encore incomplète est une excellente nouvelle. Évidemment cela ne signifie pas qu’il y ait un manque de « participation », de « transparence », et encore moins « d’honnêteté ». Cela signifie qu’il y a des territoires où la bataille contre l’impuissance et l’abstraction a été gagnée, où l’état [[ dans le sens d’illégalement privatisé]] n’a pas réussi à imposer sa logique [[ notamment à nos cœurs infinis, ducon !]]. Où il est encore possible d’expérimenter [[ à condition d’en faire l’expérience en direct et de ne plus permettre à qui que ce soit, stars incluses, de vivre nos vies à nos places. Mother, la star des…stars, l’a magistralement démontré…dans un respect à couper le souffle !]] une vie en commun qui ne puisse être réduite au mécanisme de la démocratie et des partis [[ partis partis où cela déjà ? Ah oui…départis de tout (donc d’eux-mêmes). Ontologie oblige !]].

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La cooptation et la relégation à l’œuvre à tout instant [[ voudraient produire…]] produisent l’impuissance et la dépression, qui semblent trouver leur unique résolution dans une régénération de l’espoir en l’état. L’espoir est, précisément, l’injection de combustible qui, à un instant donné, a besoin d’une forme qui inForme de gouvernement pour survivre. Aussi ceux qui craignent une possible déstabilisation si tel ou tel candidat gagne, paraissent bien ridicules. Ils craignent un possible « recul démocratique » quand en vérité une régénération de l’appareil étatique-trop-privé est en marche, qui le fera survivre une décennie de plus [[ sauf que sur le terrain du terrain toutes les abstentions savent se tenir. Qu’elles sont très majoritaires et que le coup d’état permanent du privé a déjà perdu…plus qu’une question de cirConstances pour qu’il s’émiette définitivement !]]. Les échecs des mouvements de résistance [[ ah bon, ce sont les médias mainstream et leur malhonnêteté structurelle qui « mesurent » les succès et échecs. Désolé, le fait qu’ils soient contraints de passer sous silence 80 % au moins de toutes les actualités signe « leur » massif échec. Oui échec, vous-tu asvez bien lu… Imparable…]] et le véritable désespoir de ceux qui ont voulu placer leur force dans une transformation radicale,[[ qui ne l’était donc pas !]] ; ont été relégués [[ ah oui ! le coup de l’exil ex Il, alors que partout c’est la Terre et que le miteux centralisme n’a certainement pas un Centre brillant-séducteur et qui attirerait les grands esprits. Plutôt les champs prétendus relégués…]], de nouveau, dans le système [[refermé]] des partis et dans un futur gouvernement central [[hic, balbutient les ivrognes du système ]]. Tout l’espoir qui nous entoure tend, aujourd’hui, vers la stabilisation ; c’est à dire vers une renaissance de l’état [[ à part que si tout est privatisé ce sera un état simulé. La réPublique qui ne peut qu’être Publique se redresse jusqu’aux ses racines obligatoirement révolutionnaires. La mollesse bourgeoise fuit trop les vrais débats pour demeurer crédible…ouhhh, nous ne croyons plus en cette mijaurée (bourgeoisie c’est féminin !) ]]. Il n’est pas fortuit que le favori ait déclaré qu’il prétendait résoudre complètement le dossier Ayotznapa pour renforcer l’armée et lui rendre son ancienne légitimité. Dans un contexte de guerre, la régénération démocratique adopte sa forme la plus cruelle et la plus sanglante : la pacification

Par-delà l’aura humaniste du mot, la pacification est le point culminant d’une opération militaire : le triomphe de la mobilisation des forces armées et civiles sur un territoire et les formes de vies qui l’habitent. C’est le nom que donnent les vainqueurs à la défaite totale de leur opposant, à la soumission de l’ennemi au nouveau pouvoir constitué. C’est, précisément, ce que les juristes appellent « usage légitime de la force par l’état ». Pour cela, il y a encore des gens qui confondent paix et État de droit. La pacification n’est autre que la continuité du processus de démocratisation par d’autres moyens. Ces deux opérations, donc, forment les deux fronts contre-insurrectionnels avec lesquels l’état [[supprimé par ses propres privatisations ]] cherche à intégrer en son sein toutes les forces politiques, par des moyens civils ou militaires. La stratégie ratée anti-zapatiste des années 90 — coordonnée, en partie, par Esteban Moctezuma Barragan — le démontre parfaitement : occuper militairement un territoire pour le pacifier ; remunicipaliser et injecter des moyens pour le démocratiser — il n’est pas surprenant qu’aujourd’hui encore les représentants de la « croisade contre la faim » aient dans chaque ville, sur leur porte, l’emblème du Secrétariat de la Marine. Vingt ans après, l’opération est soutenue par les bases militaires restantes et par les groupes paramilitaires associés, toujours, aux partis politiques. En temps d’élections ce sont des « opérateurs politiques » et après, des escadrons de la mort. 

Ceux qui ont survécu en résistant plus de cinq cent ans le savent parfaitement. La guerre — déclarée ou non — est l’outil auquel l’état mexicain a eu recours à chaque fois qu’il a eu besoin de se renouveler ou de s’étendre. Les gardes blanches, les ruraux du Porfiriat, les Forces Armées et les cellules de sicaires ont toujours accompli la même fonction : parvenir à la pacification d’un territoire — par la peur, l’extermination ou le déplacement forcé - pour garantir l’extraction des ressources qu’il recèle [[aux bénéfices si peu légitimes des multinationales donc des anarchistes anti-étatiques verbaux mais qui, après les mots « d’effractions », veulent nous imposer un…communisme privé. Si seulement c’était possible ! Ils ne savent vraiment pas discourir…Tous les mots sont contre eux ! ]]. 

Il est toujours nécessaire de voir quelle obscurité nourrit la lumière de l’espérance ; mais il faut savoir aussi observer toute la lumière que produit cette obscurité elle-même. Partout où l’état semble échouer, partout où il est absent, s’ouvre un espace infini de possibles. Chaque instant de la vie est un minuscule champ de bataille, où la logique démocratique peut être repliée, où peuvent s’expérimenter des formes d’organisations aussi souples que puissantes. Il n’y a rien de plus simple [[Bonjour !]] que d’affronter la relégation et la mise à distance qui nourrissent la fake démocratie. Il s’agit, simplement, de tenir notre propre proximité avec le monde qui nous entoure. De retourner à sa rencontre, de produire les outils et les savoirs collectifs pour l’habiter. Il n’y a pas d’événement plus heureux que de redécouvrir, au milieu des ruines de l’état-trop-privatisé, une aptitude que nous pensions perdue : apprendre sans Universités, se soigner sans scalpels, passer un dimanche sans angoisse. 

Il faut seulement réapprendre à créer des espaces de puissance, loin de la machinerie des pouvoirs, nous approcher les uns des autres, retrouver le fil de nos propres potentialités. Découvrir à nouveau tout ce que peut une rencontre — même fugace — quand existe la décision collective de tout reconstruire. La tache semble ardue, sans doute, mais ceux qui l’expérimentent savent qu’il n’y a pas de plus grande Fête même pendant une journée de travail collectif. » Et donc ? *********

L'homme-inutile-ou.la-pire-des-inégalités

Du bon usage de l’économie. De poser la question ne permet plus de masquer que, depuis si longtemps, il n’en soit fait que de mauvais usages et sans se poser la moindre des questions…et que ces négligences coupables ne viennent que des prétendus dirigeants. Ces questions se cristallisent dans le sous-titre d’un livre « L’homme inutile » qui aura introduit ce concept violent et très dérangeant dans le cercle si restreint des peu de débats des médias d’argent et de leurs politiciens…liges ! Comment peut-on tomber aussi bas que de décréter un humain…inutile et d’où surgit un point de vue si pervers ? « En 2015, Pierre-Noël Giraud mettait en lumière l'émergence à grande échelle de nouveaux "damnés de la terre": "inutiles" à la société et à eux-mêmes. Une seconde édition profondément remaniée vient de paraître. Lorsque sort L'Homme inutile de Pierre-Noël Giraud, l'expression fait scandale. Parce qu'elle est nouvelle? A coup sûr. Brutale? Sans doute. Mais, surtout, parce qu'elle met en lumière un phénomène, dont les experts et les dirigeants politiques n'ont pas pris la mesure : la fabrication à grande échelle de nouveaux "damnés de la terre": chômeurs, travailleurs précaires, paysans sans terre, réduits à vivre de l'assistance publique ou familiale, "inutiles" à la société et à eux-mêmes, et victimes de la pire des inégalités : cette inutilité qui enferme dans des trappes à pauvreté dont il est impossible de sortir. [[ et à bien rechercher nous y voyons les résultats des abus ivres d’eux-mêmes des inégalités. Aucune véritable civilisation, ni aucun être vraiment supérieur ne pourraient admettre de telles dérives…d’inhumanités. Puisque Rawls et sa Justice a bien démontré que les inégalités ne peuvent être rendues acceptables que si elles, en premier lieu, profitent aux plus démunis. Qu’il soit arrêté net de les démunir plus encore les démunis. Que des règles soient prises afin d’empêcher les riches de nuire ainsi trop aux pauvres !]]. »

Reporter-le-plan-pauvreté-de-Macron-c'est-considèrer-que-les-pauvres-peuvent-toujours-attendre

Or, il n’en va pas ainsi : l’anormale insistance à toujours plus diffamer les pauvres et, en même temps, à leur nier toute rationalité comme tout droit de se défendre (ce qui représente bien le contenu d’horreur de « l’homme inutile ») augmente, au contraire, chez les trop déplorables dominants. Le tropisme du « ils peuvent attendre » (alors que le trop riche sans aucune besoin urgent ne pourrait lui attendre ? N’être jamais la priorité ?) sous-tend le durcissement des mœurs de ces classes surtout non-supérieures qui avouent, là, à quel point les pauvres leur seraient des « quantités négligeables ». Et à quel point qui s’effondre ainsi à penser monstrueux, à entrer dans les non-assistances en danger, prouve une vie complètement ratée. Sans plus rien de social dedans ! D’où le glissement effectif du concept : en devient « inutile » qui se comporte ainsi, qui le décrète illégitimement pour les autres.

 

« L'ouvrage cite Joan Robinson, qui, dès 1962, assurait: "La misère d'être exploité par les capitalistes n'est rien comparée à la misère de ne pas être exploité du tout..." L'économiste avertissait alors des risques sociaux et politiques associés à cette spirale infernale de l'inutilité : migrations, montée des populismes et du protectionnisme, guerres civiles, tentations séparatistes...Et lui donnent tant raison, des années plus tard, la dureté anglo-saxonne du Brexit ou de Donald Trump, qui se dévoilent en parallèle avec les montées de l'extrême droite en Europe et les vagues migratoires [[dues aux guerres illégales de l’Occident qui se permet, en plus, de ne plus rien vouloir assumer, de nier, et ce jusqu'à l’immoralité, les conséquences de ses propres comportements !]] Pierre-Noël Giraud en aura sorti une nouvelle édition profondément remaniée, désormais sous-titrée Une économie politique du populisme, dans laquelle il met l'accent fortement sur les solutions.  

Sa méthode? Partir de ce qu'il appelle le " triangle d'incompatibilité " de l'homme inutile. A savoir qu'il n'est pas possible d'avoir à la fois aucun homme inutile, des politiques économiques non coordonnées entre les pays, et des firmes nomades qui font circuler librement tout sauf les hommes. A partir de là, le professeur d'économie de l'Ecole des mines explore toutes les pistes, en essayant de trouver chaque fois le juste milieu entre liberté et régulation, concurrence et protection. »…Ce que les sociétés trop déséquilibrées actuelles, menées par des dirigeants toujours plus hors réel, semblent toujours ne pas admettre…les dérégulations aberrantes des trop riches se couplent, ainsi, avec des exagérées sur-réglementations trop antisociales envers les pauvres (à quand les dérégulations des pauvres ?). Signes que la réalité est niée et reniée et qu’aucun factchecking ne sera jamais entrepris. Si nous n’intervenons pas !

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Remettre-les-choses-au-lendemain-n'est-pas-ce-qui-nous-empêche-de-réussir.?

PROCRASTINATION – « Vous aimez systématiquement remettre tout au lendemain ? Vous êtes plus cigale que fourmi ? Il y a une journée mondiale de la procrastination, et cette journée est la vôtre ». Comme celle d’Éléonore Bridge de la vidéo. « Cette dernière a une fâcheuse tendance à déconnecter, à divaguer lors de voyages imaginaires ou à se mettre en pause en plein milieu de son travail: elle procrastine. Si ce trait de caractère lui a valu quelques remarques désobligeantes pendant sa scolarité, elle nous explique aujourd'hui que, contrairement à ce que l'on peut entendre, procrastiner n'est pas seulement une mauvaise chose. "Vous n'arriverez jamais à rien [[ parce que juste être trop riche c’est arriver à « quelque chose » ?]]." Cette phrase, elle l'a beaucoup entendue mais ça ne l'a pas empêché de devenir cheffe d'entreprise. Créatrice du blog "un beau jour", elle donne aussi  des conseils pour dompter sa procrastination et en faire une force.

La procrastination, c’est quoi exactement ? Préférer différer une action plutôt que de l’effectuer dans l’immédiat. Souvent exercée face à quelque chose que l’on n’a pas envie de faire. Elle permet ainsi de toujours repousser l’échéance. C’est une façon de se dédouaner provisoirement [[ provisoire, malheureusement, sans cesse reconduit !]] d’un problème. Il s’agit bien d’une fuite face à la difficulté ; souvent en faisant des activités ressenties comme plus agréables à la place de la tâche jugée problématique. Ainsi, la procrastination s’apparente à la politique de l’autruche. Elle appelle à ignorer un problème pour ne pas avoir à l’affronter alors même que l’ignorance de ce problème ne le résout pas, voire le complique.  Ces éléments résumés ainsi désignent le glissement de la politique vers ces très mauvaises habitudes : repousser systématiquement toutes les échéances. Les reporter uniquement dans le futur. Vraiment remettre à demain ce qu’elle peut faire aujourd’hui. L’exemple de la Nature et de la santé publique en sont flagrants : alors qu’il faut tout de suite sortir de la folie non nécessaire du productivisme et des profits séparés, la fuite devant cette priorité irrélégable se trouve (et se prouve) à s’enfoncer toujours plus dans cette cause de tous les malheurs actuels. Les seuls actes qui « n’attendent pas » les lendemains c’est tout ce qui barre l’irresponsabilité des profits à n’importe quel prix. Comme le fait « inutile » de rendre le trop riches encore plus trop riches. En tentant de noyer ces aveuglements déplorables dans des flots de mots…sans suites ! Et ce par une surprésence harcelante dans la vie quotidienne : quasiment chaque jour ils/elles viennent dire ce qu’ils ne…vont pas faire !

Jean-Lassalle-le-peuple-est-illégalement-ringardisé-lorsqu'il-pense-différemment-du-pouvoir

Ce trait devenu trop récurrent (la politique de l’autruche) nous conduit à la question centrale : Est-ce à une telle absence de politique de diriger la société ? Ne faut-il pas penser en urgence à une autre modalité de prise de décisions…collectives ? L’essentiel n’est-il pas d’offrir un véritable horizon collectif ? Où, comme pour l’économie circulaire, tout le monde puisse vraiment participer directement, y ajouter son précieux grain de sel ? Où tout le monde ne peut que sentir valorisé (et où donc la souffrance si injuste de « l’homme inutile » disparait !) d’une société qui se met, enfin, à…vivre en complète société ?

…et que cette décision centrale ne puisse plus jamais attendre demain –

………………………mais doive être prise ce jour-même !

 

….………(à suivre et poursuivre)

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

Que la vaste solidarité nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

 Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le futur n’appartient qu’à qui ne prend l’initiative

Le spectacle est une misère pas une conspiration, ce qui est tellement pire.

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !

 

Nous sommes la santé de la société

 

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 800 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

La politique fait-elle encore de la politique ?
Rafael Lozano-Hemmer. – « Sandbox, Relational Architecture 17 » (Bac à sable, architecture relationnelle), 2010 Photo : Antimodular Research

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The crowd 1928 King Vidor

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La politique fait-elle encore de la politique ?
L'homme inutile, la pire des inégalités

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La politique fait-elle encore de la politique ?
Le Chapitre VI détaille ce qu’est l’home inutile dans une société supposée Juste

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La politique fait-elle encore de la politique ?
La politique fait-elle encore de la politique ?
Orson Welles – Alternatives…

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dissolutions de qui voulaient tant « se » personnaliser…

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La politique fait-elle encore de la politique ?
Nos barrios ne sont pas des déserts politiques.

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L'homme inutile, la pire des inégalités par Pierre Noël Giraud

Dans la tête d'un expert en procrastination - Tim Urban @ Tedx

Le Mexique élit Lopez Obrador et vire à gauche

Juliette - Procrastination - Live @ Le pont des artistes

Le triangle de Mundell ; il est impossible dans l’économie existante de réunir les 3 critères en même temps. Seulement 2 !

Ne surtout pas remettre à demain un bon usage de l’économie

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