Comment dire pourquoi a moins de résultats – Pourquoi dire comment a plus de résultats ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

Comment dire pourquoi a moins de résultats – Pourquoi dire comment a plus de résultats ?

Un coup à l’envers, un coup à l’endroit : détricoter c’est comme ça. Sauf qu’il s’agit de la trame du monde. Avec la psychologie profonde (que peut même ignorer le loustic) et, au regard cousu, les apparences qu’ils voudraient nous faire gober telles la complète réalité. Notre méthode c’est bien de détricoter leurs leurres et trucages, mensonges et manipulations : la leur, à ces fausses élites, est de nous…imiter. Mais tellement mal, tellement jamais dans la peau du personnage, si à côté de leurs pompes, que nous parvenons à les entraîner (sans n’émettre le moindre geste), là où ils vont se casser la gueule en domine domino ! C’est qu’il ne faut jamais se surévaluer (comme se sous-évaluer d’ailleurs) – et là ils/elles ne sont plus à l’hyper gonflette mais à la…dégonflette.

Ceci étant dit – il s’agit, alors, de le démontrer : l’hypothèse devenant que pour saisir correctement le monde, il faille privilégier le comment au pourquoi

Biais-téléologique-tel-qu'ils-voudraient-qu'on-le-gobasse-

« Le biais téléologique, tient à préciser Gauvrit, ce n'est pas «forcément penser ou imaginer qu'il y a une intention derrière tout ce qui se passe, mais qu'il y a un objectif, une raison» déterminant à l'avance la survenue des phénomènes. Reste que le biais d'agentivité ou d'intentionnalité est souvent concomitant avec le biais téléologique. Dire «la nature reprend ses droits» quand une «racine d'arbre pousse et détruit le macadam d'une route», c'est à la fois accorder à cette nature une volonté propre et estimer que notre monde suit la logique d'une lutte entre naturel et artificiel, qu'il va vers une issue prédéterminée – en l’occurrence, la victoire de la nature sur l'espèce humaine. Le biais téléologique est une façon «de penser à l'envers», ajoute Gauvrit. Au lieu de prendre un événement et d'essayer de remonter le fil des causes qui ont pu le faire survenir, comme l'exige la méthode scientifique, «on part du principe que l'objectif final était là dès le départ, et on imagine le présent par rapport à la fin [[ ne pas omettre, cependant, de savoir que les pourquoi ce sont les…causalités. Et que, contre les oligarchies actuelles nous avons besoin des causalités, que les comment les servirait trop. Cependant, afin de laisser couler le récit actuel nous plaçons nos analyses à la fin, soit dans 3 paragraphes…]]. »

«À partir de 4 ans déjà, les enfants sont obsédés par les questions téléologiques, confirme Dieguez, au grand désespoir des parents: la question “pourquoi?” a toujours été plus populaire que la question “comment”, ainsi que les réponses respectives qu’on y apporte» –raison pour laquelle le biais téléologique est si difficile à combattre et semble pointer le bout de son nez partout où on se donne la peine de le chercher. Dieguez  je crois qu'il faut revaloriser la méthode elle-même, la logique originale de ce qu’on appelle science, qui consiste précisément à mettre nos intuitions à l’épreuve et à laisser de côté, un moment, la question “pourquoi?” pour se pencher sur le “comment?” des choses.» Selon Gauvrit, le biais téléologique fait bien «partie des biais que l'éducation à l'esprit critique doit essayer de surmonter». Montrer, par exemple, qu'il est possible et même souhaitable de multiplier les perspectives et de «voir les choses autrement», pour en fin de compte «mieux [les] penser», c'est-à-dire avec un degré de véracité supérieur. Expliquer «pourquoi ce n'est pas la version la plus téléologique qui est la plus rationnelle et la plus scientifique», «pourquoi beaucoup de choses donnent l'impression d'être mues vers un objectif». En somme, le début d'une solution serait de savoir comment s'exprime le biais téléologique pour pouvoir s'en prémunir

Dieguez des exercices avec des causalités absurdes (parmi nos items contrôles, nous avions des choses comme “les cannettes de bière sont cylindriques parce qu’elles sont en aluminium”, “les portes des maisons ont des sonnettes de sorte à faire aboyer les chiens”…). Ensuite, on passerait à la présentation du biais de confirmation (dont je commence à penser qu’il est une excroissance du biais téléologique). Je ne sais pas à quel âge il faudrait le faire ni comment exactement, mais cela ne sera certainement pas facile d’amener les gens à renoncer à l’idée que leur présence sur Terre obéit à une raison ultime, qu’ils ont une sorte de “destin” à accomplir, que l’Univers a été spécialement conçu pour leur permettre un jour de rencontrer leur conjoint, qu’il suffit de vraiment “vouloir” quelque chose pour qu’elle s’accomplisse, etc. Il faudrait réussir, d’une certaine manière, à faire en sorte que les gens se demandent pourquoi ils tiennent tellement à répondre à la question “pourquoi?” »…à ce sujet, les puissants occidentaux ont bien eu raison de tant nous avertir de «leur» conspirationnisme téléologique, puisque de les voir et entendre tant délirer sur la Russie (la Russie n’existe « que » pour leur nuire mais erux ne nuisent à quiconque), lorsqu’ils l’accusent, sans preuves, de toutes les magies du monde, de pouvoir impulser des évènements ne possédant aucune causalité, etc. – effectivement, nous voyons s’étaler les plus énormes conspirationnismes possibles. Impossible d’en trouver que de très très pâles copies sur internet !

Sauf que oui ne plus jamais entrer dans les pourquoi c’est trop avantager les pouvoirs si illégaux d’aujourd’hui, c’est ne pas les empêcher de nuire, puisque les pourquoi ce sont, tout de même, les causalités. C’est pas tout de le dire, mais faut…un minimum de téléologie, d’arrêter de se gourer d’attribution  et de mettre EN ŒUVRE à la seconde tout ce qui est « parqué » dans le « ce qu’il faudrait faire »…plus de il faudrait faire, faisons-le !…Oui, toujours retardé.e.s dans le dire casse-couilles du il faut faire…un jour, plus tard (alors que c’est déjà très entamé, en cours, déjà fait ! chez tous nos précurseurs, les anticonformistes flamboyants). Alors qu’il y déjà des blogs qui ont largement démarré tout ceci et que nous ne sommes plus dans l’intelligence collective mais bien dans l’action collective qui a besoin, aussi, des pourquoi. En tout cas, ce blog se démène (du verbe ne plus se faire mener que se démener) afin d’apprendre et de transmettre les transversalités du futur. Genre solutions à nos portées : si tu fais comprendre par des méthodes toutes neuves, et comme ap-préhender clairement le réel réel c’est d’étendre la préhension de la main de la compréhension, tu rapproches, carrément rusé, toutes les solutions des possibilités…pratiques de tout.e un.e. chacun. Tu les rends…à notre portée !

Erreur-fondamentale-d'attribution

Un comportement dit « superstitieux » qu’affectionnent les fausses élites. Qui « croient» qu’il y a une relation causale entre son ressenti intérieur et l’évènement objectif lui-même. Ceci nous est apparu clairement après un témoignage. Celui qui suit… : “J’ai toujours, sans le vouloir, attiré les confidences ; des humains viennent spontanément se confier à moins. Je suis un personnage de beaucoup de rencontres. Ce qui m’aura permis de frôler des stars, sans que j’ai cherché à prolonger ces hasards – et j’ai bien ressenti que je leur arrachais comme des secrets. Ainsi – afin de faire image – ce raccourci mien pour rendre compte de parties de conversations. A la question de que pouvons-nous faire pour mettre fin aux misères ? Ou bien Comment semer plus de justices partout ? Etc. j’ai pu déceler une récurrence entre tous ces courts dialogues. D’abord, j’admets que la question reste embarrassante et que donc la réponse ne peut qu’être difficile à mener – pourtant j’ai ressenti (…étant hyper sensitif) comme un petit robot qui pointait ses pouces vers lui-même en scandant « mon succès, mon succès, mon succès ». Il suffit donc qu’elles/ils aient du succès pour que…mondialement tout aille mieux. Ce ressenti m’a marqué à vie. Ces erreurs d’affectations des causes, ces rapprochements impossibles, ces raccourcis irrationnels, ces fausses attributions d’un évènement personnel restant local (le succès) vers un impact très collectif (le changement du système), ces méconnaissances des rouages réels de la société ou ces lacunes dans les facultés de raisonnements m’ont rendu assez triste à leur sujet. Et bienheureux de découvrir que je n’étais pas atteint de ce strabisme mental qui égare. »

Ce témoignage poursuivi, ensuite, dans nos discussions nous a mis en mémoire ces rapprochements proprement erronés. Des causalités mécaniques, des attributions inexistantes de qualités se trouvant dans un tout autre site mental. Être riche ne rend pas – automatiquement et comme par essence – intelligent et clairvoyant. L’un peut aller sans l’autre. Il n’y pas de couplage nécessaire. La « position » (toujours rêvée puisque tout le monde est à la même hauteur physiologique – et que, sauf dans les discours, il n’y pas des humains naturellement en haut et d’autres en…bas ! Une vue faussée de l’esprit !), oui la position (posée et donc supposée !) n’offre pas de pilule qui fasse omniscient. Ëtre élu ne dégage pas une qualité immanente qui porte, dans ses plis, l’infaillibilité, etc. Ce peut même être l’inverse…Ce pourquoi notre tableau de l’aliénation maximale (par effet de groupes) place la plus haute aliénation dans les sphères qui s’autoproclament dirigeantes – ce qui intègre nombres de non-dits. Aliénation prend, ici, le sens de : qui ne perçoit pas bien le réel. Ce qui s’ajoute à : ils n’essaient jamais, non plus, de le comprendre, de s’informer objectivement, de confronter tous les points de vue, d’utiliser les feedbacks (techniques de retour sur les résultats des actions et des argumentaires)…bref, ce sont ceux-là mêmes du « cachez le réel que je refuse de voir en face ». En conclusion : de réels fardeaux, d’encombrants fardeaux pour des esprits adultes (qui tentent de tout inclure et non d’exclure, de s’ouvrir et non de se refermer, de rester toujours du côté des solutions et pas des problèmes, de demeurer désintéressés et honnêtes, d’endosser toutes les responsabilités et même, parfois, celles des autres, etc.…) qui doivent, en plus, se charger des dysfonctionnements intellectuels des prétendus dirigeants. Et en tenir compte pour les expertises du réel complet.

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Il-faut-plus-d'argent-sur-les-manières-d'apprendre

Tout le mal que fait le passé passif ? : « Sur la base des solutions d’hier, nous sélectionnons les jeunes sur leur capacité à mémoriser les solutions d'hier et à calculer ce que les machines mémorisent mieux que nous. Au lieu de les mettre en compétition les uns avec les autres sur la base des savoirs d’hier, invitons chacun à coopérer pour inventer les solutions de demain à partir des défis d'aujourd'hui. »…[[Ce n’est plus la compétition scolaire qui a le visage du vrai progrès mais bien la coopération, oui comme co-Opératifs, toutes et tous opérationnels pour le collectif. Et plus pour les bénéfices solitaires des marginaux capitalistes, planqués de trouille dans leurs villes séparatistes. Et, qui, depuis le temps, ne savent plus rien de rien de la réalité sociale…collective. La preuve ? Cette anti-éducation de faire de l’école « juste une entreprise à profits », vue par leurs yeux qui ne veulent vraiment rien savoir…et qui ne conduit qu’à la catastrophe de l’antisocialité généralisée. Encore plus, si leurs obsessions maniaques parviennent à…privatiser les plus-values éducatives collectives. Une fois pour toutes, les privatisations sont une fumisterie, vu qu’elles conservent la posture bébé, de l’immaturité et de l’infantile irresponsable qui se dissimule, couardement, derrière « son » papa – le Public, ce grand Léviathan qui «supporte» et assume toutes les privatisations…De toutes façons l’État récupèrera toutes nos conneries, hallucinent ces dangereux utopistes du privé partout…Vous ne croyez pas ? Faites comme nous, allez vérifier auprès d’eux !]]

Et pourtant, pointe François Taddéi, notre système éducatif nous sélectionne toujours sur la base de ce que n’importe quelle machine est capable de faire, souvent plus efficacement, la mémorisation et le calcul. A l’occasion de la sortie de son ouvrage Apprendre au XXIe siècle, on a discuté avec lui des nouveaux apprentissages à intégrer pour appréhender cette « menace » artificielle. Et ces nouveaux apprentissages se conjuguent d'abord collectivement. –1) Ce qu’elles savent moins, c’est se poser la question du sens d’une activité quelle qu’elle soit. Il faut inviter les jeunes à réfléchir sur la question de sens, non pas seulement de l’information, mais le sens qu’on donne à ses actes à la fois individuellement et collectivement. Ce qui n’est pas vraiment au cœur du système éducatif d’aujourd’hui. Pourtant ce questionnement existentiel était à la racine même du processus éducatif – Socrate en était le parangon [[ purée, c’est précisément l’œuvre que faisaient très bien les penseurs, les vrais écrivains et les grands sociables bannis illégalement par l’argent sale – ils veulent nous remettre cela, comme si cela venait d’eux, alors qu’ils n’ont rien des expériences de nos grands expérimentés]]...

Le passage d’une intelligence et innovation séquentielles à une intelligence exponentielle. Pour Salim Ismail de la Singularity University, nos cerveaux ne sont pas faits pour appréhender cette innovation exponentielle qui va très vite très loin. Comme solution, mettre en exergue l’intelligence collective et détourner à cet égard la devise du Panthéon, « aux grands hommes, la patrie reconnaissante » en « à l’intelligence collective, la planète reconnaissante ». A titre individuel, les humains ne sont pas si malins [[ sauf les anticonformistes qui résistent si par-dessus à ce système de bêtises incarnées ]] que ça. Nous sommes plein de biais cognitifs. Et nous en sommes tous victimes, y compris les plus grands scientifiques. On ne peut pas comprendre tous les changements en cours, une seule personne ne peut le faire. Une fois qu’on a eu l’humilité de le reconnaître, on ne peut que miser sur le collectif. Collectivement nous sommes capables de choses incroyables [[ c’est même pour cela que le capitalisme acculé interdit tous les débats, censurent les œuvres qui ouvrent dès leur départ, etc…afin de tenter que nous ressentions jamais, par exemple, la puissance irrésistible de N.R.V. (Noir Rouge Vert), le mouvement le plus collectif possible ! ]]. Quant à la devise détournée, OK, les enjeux patriotiques sont importants, mais si on n’adresse pas les enjeux planétaires, ça va mal se terminer [[ fort heureusement, veillent, les anticonformistes, qui en ont rien à cirer des hypocrisies sociales, des fables des places acquises alors que ce sont les mêmes fossiles enkystés qui STOPPENT l’évolution collective depuis bien 4 décennies !]]. Et comme nous ne sommes qu'au tout début de cette réflexion, le mieux est de mutualiser cette réflexion et de faire en sorte que les scientifiques de tous les pays qui s'intéressent à ces sujets puissent collaborer plus efficacement [[ dès que l’anti-civilisation du profit que pour quelques marginaux incultes sera abolie tous les talents, tant étranglés, vont le rendre vraiment possible. C’est pas tout de le dire, mais faut…un minimum de téléologie, d’arrêter de se gourer d’attribution  et de mettre EN ŒUVRE à la seconde tout ce qui est « parqué » dans le « ce qu’il faudrait faire »…plus de il faudrait faire, faisons-le !]] qu'ils ne le font aujourd'hui. Mais il ne faut pas se limiter [[ et contraindre tout le monde à se limiter]] au monde académique.

Je crois beaucoup à la science participative. C'est complémentaire de tout ce qu'on vient de se dire, quel que soit le sujet. Le CERN le fait sur des sujets de physique fondamentale, l'INSERM sur certains sujets de recherche biomédicale. Et c'est une nouvelle manière d'apprendre.[[ que devraient apprendre, en cours accélérés, tous les faux dirigeants actuels !]] Il faut inviter les citoyens du monde à raconter et imaginer les 1001 manières d'apprendre et d'intelligence collective qui existent aujourd'hui ». Et donc les aider fortement à se débarrasser de toutes ces fausses élites qui les encombrent, tant dans les médias venus, que dans les finances folles ou la politique lobbyifiée …Oui, toujours dans le dire casse-couilles du il faut faire…un jour, plus tard (alors que c’est déjà très entamé, en cours, déjà fait ! chez tous nos précurseurs, les anticonformistes flamboyants). Alors qu’il y déjà des blogs qui ont largement démarré tout ceci et que nous ne sommes plus dans l’intelligence collective mais l’action collective. En tout cas, ce blog se démène (du verbe ne plus se faire mener que se démener) afin d’apprendre et de transmettre les transversalités du futur. Genre solutions à nos portées : si tu fais comprendre par des méthodes toutes neuves, et comme ap-préhender clairement le réel réel c’est d’étendre la préhension de la main de la compréhension, tu rapproches, carrément rusé, toutes les solutions des possibilités…pratiques de tout.e un.e. chacun. Tu les rends vraiment….à notre portée ! Appropriables par tout le monde…

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Vers-une-science-de-la-causalité

« Puis l’invention des statistiques, la science ne cherche plus à se prononcer sur la notion de causalité. Corrélation n’étant pas causalité, les statisticiens se refusent à porter un jugement sur quel phénomène « cause » tel autre. La causalité n’est que la forme extrême de la corrélation, autrement dit, ce qui se passe quand une corrélation atteint 100 % de succès. Pourtant, nous explique Judea Pearl (Wikipédia, @yudapearl), dans son livre The Book of Why (2018 non traduit « Le livre des Pourquoi »), écrit en collaboration avec Dana Mackenzie, il nous faut une science de la causalité ! Celle-ci existe déjà, elle s’est développée tout au long du XXe siècle, mais très discrètement [[ à cause du fanatisme de pas de téléologie. Zéro téléologie est aussi dommageable que 100 % de téléologie. Il en faut un peu, à cause de la …causalité, des imputations en Justice, et des claires culpabilités des faux dirigeants, qu’il faudra bien mettre en prison pour antirépublicanismes notoires (oui ceci concerne donc des politicien.ne.s !)]]. Selon Pearl, elle est un élément indispensable à notre compréhension du monde. Notamment, dans le domaine de l’intelligence artificielle, ce n’est que lorsqu’une parfaite compréhension de la notion de causalité sera atteinte que nous pourrons créer des machines véritablement intelligentes.

Judea Pearl n’est pas un perdreau en matière de recherche : aujourd’hui âgé de 81 ans, c’est son premier ouvrage de vulgarisation. Il est plus coutumier de travaux obscurs consacrés aux hautes sphères de l’IA et des mathématiques, et il a obtenu en 1991 le prix Turing pour ses recherches sur les « réseaux bayésiens” , couramment utilisés aujourd’hui en IA. Comme toutes les disciplines scientifiques, cette nouvelle science de la causalité dispose d’un langage, ou plutôt de deux. Le premier est exclusivement graphique. Il s’agit de diagrammes fléchés qui indiquent l’enchaînement causal supposé. L’autre langage est plus formel, plus proche des maths. Dans son livre, Pearl favorise largement l’usage des diagrammes, plus simples à comprendre, mais donne quelques exemples «d’équations causales». Celles-ci se caractérisent par l’intervention d’un nouvel opérateur, le « do » (pour « faire » en anglais). Cet opérateur permet de distinguer dans un calcul les modifications observées de celles qui sont le produit d’une intervention volontaire. Autrement dit, observer ce qu’il se passe lorsque les gens mangent des brocolis ne sera pas formulé de la même manière qu’une expérience où un groupe a mangé des brocolis pendant six mois, tandis que le groupe contrôle n’en mangeait jamais.

L’introduction de ce petit opérateur change profondément les choses. En fait, une fois qu’on a pris en compte la possibilité d’une intervention [[ à forme donc téléologique rappelons-le ]], il est possible de calculer ses conséquences sans pour autant la réaliser effectivement : « L’une des réalisations majeures de la Révolution causale a été d’expliquer comment prédire les effets d’une intervention sans la mettre en pratique. Cela n’aurait jamais été possible si, avant tout, nous n’avions pas défini l’opérateur de manière à pouvoir poser la bonne question et, deuxièmement, imaginé un moyen de l’imiter par des moyens non invasifs. » Pour Pearl, l’usage d’un langage formel est nécessaire à la compréhension d’un phénomène. Rappelons qu’il est lui-même chercheur en IA. « Tout d’abord, dans le monde de l’IA, explique-t-il, vous ne comprenez pas vraiment un sujet avant de pouvoir l’enseigner à un robot. C’est pourquoi vous me verrez mettre l’accent sur la notation, le langage, le vocabulaire et la grammaire (…). C’est incroyable tout ce qu’on peut apprendre en suivant simplement la grammaire des énoncés scientifiques. Mon insistance sur le langage vient aussi de la conviction profonde que la langue façonne nos pensées [[ et l’inverse aussi – ceci se nomme les préCurseurs !]]. Vous ne pouvez pas répondre à une question que vous ne pouvez pas poser et vous ne pouvez pas poser une question pour laquelle vous n’avez pas de mots. »…[[La diction du dictionnaire, la meilleure méthode de connaissance actuelle à notre avis, agit très puissamment pour le futur en retrouvant la source de toute création de langage. Ce que ne pourra jamais faire l’argent inculte – ce pourquoi il faut arracher de ses mains d’incapables, la possession de la culture. Plus de censures du cens (de l’argent) c’est écrit dedans. La LIBRE circulation des idées ( impératif républicain jamais vraiment mis en œuvre à cause des…corruptions inacceptables des fausses élites !) doit précéder, et de loin la libre circulation des biens et des capitaux. Puisque sinon nous tombons dans la grande perversion capitaliste, celle qui les concentre toutes…oui, nous, nous avons la méthode et l’avons toujours dit !]].

Fin-des-images-pots-de-colle-anti-libertés-?     – les images nous trompent…systématiquement !

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Que signifie l’avènement de cette nouvelle science de la causalité pour l’IA, qui rappelons-le, est la spécialité de Judea Pearl ? Ce dernier divise les progrès dans la compréhension du monde en trois étapes (...) Le troisième stade, atteint par des humains matures, est celui des «conditions contre-factuelles», autrement dit, on élabore des scénarios imaginaires en se demandant « et si… ? » [[ ou l’art de rendre intelligente la téléologie ]]. Toute interrogation sur les causes d’un phénomène se déroule à ce niveau. Autrement dit, se demander « pourquoi » est en en fait une question contre-factuelle déguisée. Pearl résume ainsi sa théorie : « le niveau 1 traite du monde tel qu’il est perçu, le 2 d’un monde meilleur, mais néanmoins perceptible, tandis que le niveau 3 traite d’un monde qui ne peut être perçu (parce qu’il contredit ce qui est perçu)… [[ or l’invisible domine dans la réalité telle que nous la percevons encore – incapables de comprendre toutes les co-Incidences, nous en restons à la superstition des « coïncidences ». Donc la méthode la plus sûre est d’admettre que l’invisible existe et agit. Ce n’est pas tant de lutter dans le vide contre la téléologie puisqu’il en faut un minimum et que de veiller aux excès abusifs suffit largement. Ce n’est pas tant, non plus que de stagner dans des pourquoi sans les comment qui ne permet pas de dérouler toutes les pelotes de la grande trame du réel («tramé» mais cousu main, tout de même). Mais bien de tout unir comme reste inscrit dans UNIversel : ce qui déduit que toute pensée qui inclut tout reste supérieure à celle qui exclut, censure et interdit (l’anti-culture actuelle !). Et que, comme nous, d’éviter TOUS les pièges nous permet de vivre à son point de haute extase la plus grande qualité de penser : la Raison. La raison pratique qui dit qu’au lieu des « ou…ou » des faux choix à la con – les « et…et… » qui incluent demeurent un des sommets de la sagesse. Toutes ces analyses que nous venons de voir – et dont nos méthodes auront, en peu de mots, prouvé que nous les surpassons par dialectique lorsque la dialectique commence à…3, pêchent toutes de ce refus crispé d’unité et d’universel, tout joindre et reJoindre et non séparer…]].

Critique-du-fétiche-débile-et-sans-consistance

>>>> *** -Le marketing qui escalade le grotesque ? « Procède-t-on au développement d’une région en la détruisant ? Il semble que oui, tant que du point de vue imaginaire (sic) la représentation est sauve. On parle d’un « eldorado haïtien » pour continuer de faire rêver plutôt qu’à faire penser. Le marketing toujours débile oblitère le caractère contreproductif d’un tel fake savoir et détourne l’attention de l’usage malavisé de l’eau par l’industrie (p. 128 Alain Denault – La médiocratie ). »…Comment pouvoir être fiers d’exercer un anti-métier médiocrate autant à gerber ?

 

A quel stade se trouvent actuellement les machines intelligentes ? Pour Pearl elles restent coincées au niveau 1, comme d’ailleurs les statistiques traditionnelles : elles ne peuvent répondre à la question « pourquoi ». « Les données peuvent vous dire que les gens qui ont pris un médicament se sont rétablis plus rapidement que ceux qui ne l’ont pas pris, mais elles ne peuvent pas vous dire pourquoi. Peut-être que ceux qui ont pris le médicament l’ont fait parce qu’ils pouvaient se le permettre et se seraient rétablis aussi rapidement sans lui. » En opposition avec sa nouvelle science de la causalité, les data sont incapables d’établir une flèche du temps cohérente [[ flèche du temps = téléologie, car le temps est « orienté » donc « semble » répondre à un plan de départ…sauf que dette courte vue omet de nous situer dans l’invisible de tout ce que nous ne savons pas…encore et qui nous…basculeront les mentalités vers une vue…d’ensemble (donc collective, ducon insistant à le rester !). Si A est corrélé à B, B est également corrélé à A. La causalité, elle, ne va que dans un sens. Dans un monde gouverné uniquement par les data, « par exemple, les patients éviteraient d’aller chez le médecin pour réduire la probabilité d’être gravement malade ; les villes licencieraient leurs pompiers pour réduire l’incidence des incendies ; les médecins recommanderaient un médicament aux hommes et aux femmes, mais pas aux patients dont le sexe n’a pas été divulgué ; etc.[[ cette santé mentale fait que nous ne pouvons pas « croire » aux transhumanismes qui reposent sur toutes les censures censitaires de l’anti-culture lorsque le biomimétismes universels surpassent la technologie que pour le fric. Le conclusion est de pas s’en laisser conter ni compter par les délires cupides du capitalisme fou. Internet c’est pas POUR LUI car il ne le comprend absolument pas. C’est l’évolution inéluctable vers le gratuit et les partages, les collaborations co-Opérationnelles et les collectifs d’actions, les mouvements mouvementés tels NRV, etc. Et pas les dépressions minables qu de rester enfermé.e.s dans leur Spectacle de merde sans le moindre contenu ni qualité ]]

 

Pearl ne minimise pas les progrès actuels en intelligence artificielle, notamment les technologies du Deep Learning, mais perçoit également leurs limites. « Les réussites du Deep Learning ont été vraiment remarquables et ont surpris nombre d’entre nous. Néanmoins, le Deep Learning a principalement réussi en montrant que certaines questions ou tâches que nous pensions difficiles ne le sont pas en réalité. » Pour tester les futures machines intelligentes, Pearl envisage un mini-test de Turing. Au lieu d’avoir à tromper ses interlocuteurs en se faisant passer pour un humain comme c’est le cas actuellement du test de Turing, ce mini-test serait (en apparence) plus facile : « L’idée est de prendre une histoire simple, de la coder sur une machine, puis de tester si la machine peut répondre correctement aux questions causales auxquelles un être humain peut répondre. » L’accès au niveau 3 [[ déjà pratiqué largement par les existentiels du sensuel ET du sensé, les vrais écrivains qui enveloppent l’époque, les penseurs transgressifs et les hyper sociables ]] de la compréhension du monde aurait aussi une autre conséquence. Il permettrait enfin de créer des robots « moraux ». Pour Pearl, un système de règles comme celui des trois lois d’Asimov est une impasse. Il faut permettre au robot de réfléchir à ses propres actions, de se demander «pourquoi» [[comme tout garçon de café de Jean-Paul Sartre pouvant faire et se regarder faire, à la fois ]] ?

Pourquoi ce lien entre la réflexion sur « des mondes qui soi-disant n’existent pas » et la conscience morale ? Parce que cela permet de se demander « comment [[ marier les pourquoi et les comment au lieu de tenter de les séparer, pour mieux les « vendre » séparément, est nettement plus fertile, oui ou non ?]] on aurait pu faire autrement ». C’est cette interrogation qui nous permet de réfléchir aux conséquences de nos actes. Si nous arrivons à créer une telle IA, insiste Pearl (et il affirme que certains de ses étudiants mettent actuellement au point des algorithmes allant dans ce sens), alors il n’y aura aucune raison d’avoir peur de l’intelligence des machines. (Rémi Sussan)»…Puisque l’humain aura, lui, quitté la machination de l’intelligence, sa déchéance dans les mécanismes disqualifiants, sa défection dans le bas-matérialisme des médiocrates…pour, de nouveau vibrer de vie spontanée dans sa propre entièreté. Ne plus rejeter mais com-Prendre, ne plus exclure, inclure, ne plus jamais oublier que l’UNIversel UNIT, etc.

….…………….*************************************************************

image-shrink-qui-déplie-ce-qui-déploie

………..les avantages de comment ? Qui tient à les savoir ?

………………..C’est surtout que comment commentE !

 

………..…(à suivre)

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

          Que la grandeur humaine nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

 Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le futur n’appartient qu’à qui ne prend l’initiative

Le spectacle est une misère pas une conspiration, ce qui est tellement pire.

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !

 

Nous sommes la santé de la société

 

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

et pourquoi pourquoi ?

et pourquoi pourquoi ?

Judea Pearl ne pas oublier les Pourquoi

Judea Pearl ne pas oublier les Pourquoi

Pourquoi tient-on tellement à répondre à la question “pourquoi?”? | Qimono via Pixabay CC0

Pourquoi tient-on tellement à répondre à la question “pourquoi?”? | Qimono via Pixabay CC0

Comment dire pourquoi a moins de résultats – Pourquoi dire comment a plus de résultats ?
Serait temps de se le demander ¡

Serait temps de se le demander ¡

Comment dire pourquoi a moins de résultats – Pourquoi dire comment a plus de résultats ?
Et pourtant, pointe-t-il, notre système éducatif nous sélectionne toujours sur la base de ce que…n’importe quelle machine est capable de faire, souvent plus efficacement, la mémorisation et le calcul. Et donc ce ne sont pas les bases du tissage d’apprentissage le plus…évolué ! A l’occasion de la sortie de son ouvrage Apprendre au XXIe siècle, on a discuté avec lui des nouveaux apprentissages à intégrer pour appréhender cette «menace» artificielle [[ celle des fausses élites qui détruisent, en même temps, la Nature et la société d’associé-té.]] Puisque tous ces nouveaux apprentissages se conjuguent d'abord…collectivement.

Et pourtant, pointe-t-il, notre système éducatif nous sélectionne toujours sur la base de ce que…n’importe quelle machine est capable de faire, souvent plus efficacement, la mémorisation et le calcul. Et donc ce ne sont pas les bases du tissage d’apprentissage le plus…évolué ! A l’occasion de la sortie de son ouvrage Apprendre au XXIe siècle, on a discuté avec lui des nouveaux apprentissages à intégrer pour appréhender cette «menace» artificielle [[ celle des fausses élites qui détruisent, en même temps, la Nature et la société d’associé-té.]] Puisque tous ces nouveaux apprentissages se conjuguent d'abord…collectivement.

(dessin d’Alexis Demoment)….Ce qu’elles savent moins, c’est se poser la question du sens d’une activité quelle qu’elle soit. Il faut inviter les jeunes à réfléchir sur la question de sens, non pas seulement de l’information, mais le sens qu’on donne à ses actes à la fois individuellement et collectivement. Ce qui n’est pas vraiment au cœur du système éducatif d’aujourd’hui. Pourtant ce questionnement existentiel était à la racine même du processus éducatif – Socrate en était le parangon.

(dessin d’Alexis Demoment)….Ce qu’elles savent moins, c’est se poser la question du sens d’une activité quelle qu’elle soit. Il faut inviter les jeunes à réfléchir sur la question de sens, non pas seulement de l’information, mais le sens qu’on donne à ses actes à la fois individuellement et collectivement. Ce qui n’est pas vraiment au cœur du système éducatif d’aujourd’hui. Pourtant ce questionnement existentiel était à la racine même du processus éducatif – Socrate en était le parangon.

(illustration de Léonard Dupond)…Les transformations de notre environnement sont beaucoup plus rapides que les transformations de notre capacité à comprendre ce qu'il se passe. Si on n’invente pas nos propres solutions, on aura des solutions qu’on n’aura pas choisies et qui ne seront pas adaptées à nos valeurs et à ce qu’on peut souhaiter pour les générations futures.

(illustration de Léonard Dupond)…Les transformations de notre environnement sont beaucoup plus rapides que les transformations de notre capacité à comprendre ce qu'il se passe. Si on n’invente pas nos propres solutions, on aura des solutions qu’on n’aura pas choisies et qui ne seront pas adaptées à nos valeurs et à ce qu’on peut souhaiter pour les générations futures.

ce n'est ps "ou...ou" c'est ET ...et ...et, etc !

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Comment dire pourquoi a moins de résultats – Pourquoi dire comment a plus de résultats ?
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Man (Animated Short Film by Steve Cutts)

Je vois ce que je crois tout en me croyant très rusé avec un je ne crois pas ce que je vois. Patatrac !, les deux confinent aux comportements inadaptés…

[Nicolas Gauvrit] L'art d'avoir tort en toute bonne foi

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