Lorsque l’état suédois fait de l’économie circulaire ?
En Suède, plus on répare, moins on paie d’impôts ! Les principes même de l’économie circulaire sont mis en avant. Et l’attaque frontale contre l’obsolescence programmée ne se cache plus. Leurs profits, soudain, valent bien moins que notre futur commun. C’est un État tout entier qui lance cette initiative. Et d’un grand pays. Voyons de prés. « Le gâchis à grande échelle est démocratisé tandis que l’urgence environnementale ne cesse d’enflammer la polémique. Dissonante et trébuchante, la société devient schizophrène. Nous avançons à contre-courant de notre époque [[pas tout le monde, uniquement qui s’autoproclame dominant mais ne se situe pas dans les immenses majorités !]] pourtant si propice à une profonde remise en question [[ ce pourquoi les permanentes calomnies contre ces 50 % les plus pauvres qui ne polluent que 10 % « causes de tous les malheurs du monde, oui tous » sont un signal clair : tant ces sales majestés les bourgeois ne s’auto-engueuleront pas, tout restera bloqué, le jour où ils ne s’en prendront plus aux pauvres le prouvera – ce sont ces 10 % de trop riches qui abondent 50 % des pollutions mondiales et ils continuent d’augmenter ce scandale ! Personne d’autres]]. Nous Ils achetons trop, nous ils consommons trop, et par conséquent, nous ils polluons beaucoup trop [[ ce « nous » qui n’existe jamais pour les partages équitables, n’apparait que pour massifier « leurs » torts et culpabilités : or, ce sont eux qui polluent beaucoup trop, pas nous. La société doit affirmer haut et fort que leur style de vie est criminel et qu’ils doivent impérativement le changer avec…obligation de résultats…ces trop riches qui ruissellent de tant conseils sur les autres sauront mieux que tout le monde se transformer, non ?]] !
Quand un objet cesse de fonctionner, nous avons tendance à le remplacer, vite fait bien mal fait, par un nouveau modèle, flambant neuf. Cependant, les conséquences pour l’environnement sont désastreuses lorsqu’on sait que l’Amérique jette environs 130 000 ordinateurs et plus de 350 000 téléphones portables par jour [[c’est trop, c’est infiniment trop : personne de raisonnable et de sensé ne permettrait ceci – si le monde n’est plus livré qu’à des maniaques insensés, le futur se racornit dru, et ce sont les faux dirigeants qui y incitent !]].
En-Suède-plus-on-répare-moins-on-paie-d'impôts
Actuellement, le temps c’est de l’argent, et les industriels l’ont bien compris ! Nous assistons alors à l’avènement de la consommation par fainéantise [[qu’est-ce que nous vous disions…]] : « Facilitez-vous [[ à lire pourrissez votre futur ]] donc la vie en achetant un nouvel aspirateur au lieu de vous embêter à le réparer [[ le travailler plus, tas de fainéants, devient le n’en foutez plus rien, consommez à la place !]] ! » Pour faire simple, disons que les industriels sont les rois du « gâchis organisé »[[allié à la désorganisation sociale lorsque les bonnes volontés sont toujours sanctionnées !]] . Raymond Loewy, le célèbre designer industriel franco-américain du début du 20e siècle se retournerait dans sa tombe s’il savait qu’aujourd’hui nous ils négligeons nos leurs objets au point de les rendre volontairement défectueux.
Histoire de mettre un coup de pieds dans la fourmilière de la surconsommation, le gouvernement Suédois encourage une pratique ancestrale oubliée… le bricolage ! Désormais, les citoyens qui réparent (ou font réparer) leurs biens endommagés au lieu de courir les magasins seront récompensés par une baisse de leurs impôts [[en France les « incitations rationnelles » se font à coup de matraques ! Les résultats avouent que ce n’est pas la bonne méthode – ils persistent tout de même...]]. Le 20 septembre dernier, le Parti Social Démocrate et le Parti Vert suédois ont proposé au parlement une nouvelle loi concernant la baisse des taxes sur les opérations de recyclage. Ainsi, la TVA sur les prix des réparations de vélos, de chaussures ou les reprises de vêtements devrait passer de 25 à 12 %. En outre, les « consom’acteurs » qui choisissent l’option réparation pour soigner leurs appareils électroménagers pourront se faire rembourser, en partie, l’argent dépensé. « Nous pensons que cela pourrait diminuer les coûts et rendre la réparation plus rationnelle et économique. Il y a un changement qui s’opère à ce niveau en Suède actuellement, une prise de conscience du besoin de faire durer les objets plus longtemps pour réduire la consommation de matériaux [[ autant dire qui classe le consumérisme au rang d’une…grande délinquance. Il est temps en effet : cet enfantillage de tout gaspiller pour acheter de la merde à causé vraiment trop de dégâts. Et ses contestataires ont reçu des coups qui ne leur étaient, à l’évidence, pas destinés !]] » raconte le ministre des finances suédois Per Bolund. Et pour aller encore plus loin dans cette logique, la proposition de loi inclut aussi de nouvelles taxes sur les produits contenant des matériaux non recyclables ou difficilement réparables. Mises bout à bout, toutes ces mesures inversent la tendance du consumérisme irraisonné [[ et qui, d’après la logique encore, devraient rembourser tous leurs méfaits…]]. Bientôt, il deviendra plus économique d’offrir une seconde jeunesse à nos produits, et à l’inverse, il deviendra plus onéreux d’acheter des objets qui ne sont pas fait pour durer [[ ceci aurait dû être fait depuis très longtemps. Le mot « durable » va retrouver une santé que les corrompu.e.s lui avait tant salie !]].
Au total, tout cela représente une coquette somme pour le gouvernement Suédois. Près de 190 millions de couronnes suédoises (près de 20 millions d’euros) seront consacrés au projet de réduction d’impôts, et 270 millions de couronnes seront déboursés pour la baisse de la TVA (près de 28 millions d’euros). Mais au final, c’est un investissement prometteur pour l’avenir ! En effet, cette nouvelle loi encourage la réduction de la pollution et du gaspillage (qui coûtent très cher aux pouvoirs publics – en France rien que la pollution de l’air coûte TROIS FOIS les minimas sociaux, c’est dire !) mais surtout, elle relance tout un pan vertueux de l’économie basé sur la réparation, le recyclage et l’économie circulaire. »…Ceci s’appelle prendre la problématique par les solutions. Puisque le capitalisme gaspillard et irresponsable (donc hyper coupable) ne dure qu’en empêchant tous les problèmes d’entrer dans les fermes solutions (genre ce sont les faux réformateurs qu’il faut réformer à fond !)…
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Très bonne nouvelle donc : comme toutes les transformations paraissent si faciles et si possibles dès qu’elles sont concrétisées. Lorsque l’état suédois fait de l’économie circulaire…Alors, pourquoi pas la France si lobbyifié en pleine régression politique et sociale ? De loin il est vanté le « modèle scandinave ». De près, il est fait comme s’il n’existait pas : comprendre c’est résister. Ici, comprendre ! « Chantal Jouanno, ex- secrétaire d'État chargée de l'Écologie [[ comme quoi…]], préside depuis quelques mois la Commission nationale du débat public. Dans cet entretien, elle affirme son indépendance à l’égard du gouvernement et sa mission de faire entendre la parole du public. Son dossier majeur : le prochain débat sur le sujet brûlant des déchets radioactifs [[ une des solutions majeures est donc « le peuple le plus heureux du monde (les danois) est aussi le peuple le plus consulté »…En France, les humains sont particulièrement méprisés et interdits de grands débats publics…Alors ? ]].
Chantal-Jouanno-Ce-n-est-pas-au-décideur-d'éclairer-le-public-c'est-au-public-d'éclairer-le-décideur
Reporterre — Vous avez fait le choix de quitter la politique, d’aller dans un cabinet professionnellement intéressant et, peut-être, très rémunérateur. Pourquoi avez-vous accepté de prendre la tête de la Commission nationale du débat public (CNDP) ? Chantal Jouanno — Parce que je suis formatée « intérêt général » [[ ce qui parait le minimum requis afin de décider pour les autres. Or trop de politiciens en semblent trop dépourvus. La fin du syllogisme ?]]. Je me suis spécialisée dans les questions de l’environnement par hasard, je n’ai pas peur de le dire, et cela a développé ensuite des convictions. On se sent un devoir de faire quelque chose. Il y a aujourd’hui de grosses transitions à réaliser [[ encore faut-il les commencer ces transitions qui auraient dues être déjà finies…]] et c’est le moment ou jamais.
Comment définir le rôle de la CNDP ? Il est de faire respecter le droit à l’information et à la participation. C’est un droit issu de la convention d’Aarhus. Il reste très contesté par la plupart des États [[ à lobbies ]], y compris en France, où la Charte de l’environnement est passée aux forceps. Et quand la CNDP est née, il a fallu plus de deux ans pour l’installer [[ en tout, les pro-capitalistes montrer une malhonnêteté vraiment exagérée !]] ! Notre rôle n’est pas d’être une agence d’organisation de débats, mais de faire respecter un droit à l’information et à la participation. Je demande à tous les membres de la Commission d’aller chercher l’information. Quand il y a un doute, ils doivent organiser des ateliers de controverse [[ premier pas intéressant !]] pour montrer les arguments des uns et des autres [[surtout des autres]]. Ils ne doivent pas prendre parti entre ces différents arguments mais les donner à voir. On n’exclut par ailleurs aucun sujet dans les débats. Le maître d’ouvrage voudrait qu’on ne parle que de certains sujets. Il pense toujours que le débat consiste à faire de la pédagogie pour expliquer que son dossier est génial. Mais un débat public doit fonctionner dans le sens inverse : ce n’est pas au décideur d’éclairer le public, c’est au public d’éclairer le décideur.
Convention_d'Aarhus « La convention d'Aarhus sur l'accès à l'information, la participation du public au processus décisionnel et l'accès à la justice en matière d'environnement, signée le 25 juin 1998 par trente-neuf États 1, est un accord international visant la «démocratie environnementale»…nous sommes très loin, mais les coupables sont ces néolibéraux, à la base antiétatiques et qui deviennent rigidement autoritaristes et répressifs tout en évitant de suivre l’esprit des lois…
Pourtant, on a l’impression que la Commission sert à faire accepter les projets. Un seul débat a conduit à l’annulation d’un projet, celui d’un terminal pétrolier au port du Havre-Antifer. Il y a aussi eu récemment un débat public à La Réunion, sur le projet de route des Géraniums, à l’issue duquel le maître d’ouvrage a annoncé qu’il abandonnait le projet. Mais, si je commence à expliquer qu’on arrête les projets après un débat public, je vais me faire beaucoup d’ennemis…
Peut-être aussi beaucoup d’amis ? Oui, aussi. Mais notre rôle n’est pas de faire capoter les projets. Il est d’éclairer les décideurs pour qu’ils prennent la bonne décision, [[ ce donc ont clairement perdu l’habitude les technocrates au pouvoir et qui semblent ne s’entêter qu’à prendre les plus mauvaises décisions…]] soit de poursuivre les projets, soit de les arrêter, soit de les modifier. Et la très grosse majorité des projets sont profondément modifiés après le débat public. À la suite des 94 débats déjà achevés, 17 ou 18 projets ont été modifiés en reprenant un scénario du public porté pendant le débat.
Concernant le grand contournement ouest de Strasbourg (GCO), il y a eu des avis défavorables du Conseil national de la protection de la nature et de l’enquête publique, et des critiques de l’Autorité environnementale. Pourtant, le projet se poursuit. Cela ne pose-t-il pas la question de la manière dont avis et consultations sont pris en compte par le politique ? Le maillon faible de toutes les lois qui ont encadré le débat public a toujours été sa prise en compte dans la décision. Il n’y a aucun lien obligatoire entre le débat public et la décision. Il est inscrit dans la loi que celui qui nous saisit est obligé de nous répondre dans les trois mois suivant la publication du bilan du débat pour nous dire les recommandations qu’il retient et celles qu’il ne retient pas. Il faut aussi qu’il nous explique pourquoi il les retient ou non. Mais il est libre de ne rien retenir. Et s’il ne retient rien, il n’y a pas de sanction ! Certes, la loi ne nous donne pas de poids dans la décision. Mais la réalité nous donne raison. Les questions, les arguments posés lors des débats publics restent présents au long de la vie ultérieure du projet. S’ils ne sont pas traités de manière rationnelle et argumentée, ils reviennent avec plus de conflictualité, plus de violence [[ ce que nous nommons la vérification par les faits jouent donc ici à fond – et tout porte à croire que nous vivrons mieux lorsqu’il sera mis fin à la professionnalisation de la politique !]].
N’est-ce pas le cas de tous les débats ? Il faudrait examiner la question de l’utilité d’un projet avant d’étudier ses modalités de réalisation. Non, ce n’est pas toujours le cas. Par exemple, le principe du ferroviaire est partagé. Mais on a refait une typologie des arguments avancés dans les débats ferroviaires, et on a systématiquement retrouvé qu’il fallait rénover la ligne existante plutôt que d’en faire une nouvelle. [[ toujours la corruption intellectuelle due à la criminelle obsolescence programmée…]] La priorité des publics est la rénovation et l’amélioration de l’existant. L’exploitation d’une mine d’or — ou du pétrole, on a encore deux permis de recherche pétrolière —, elle, interroge un modèle de développement. [[ quitter le capitalisme-libéral si régressif est déjà, en soi, un…développement !]]
En ce qui concerne les débats consacrés à la politique énergétique, que pensez-vous du fait que le Premier ministre n’a pas attendu le bilan du débat sur la programmation pluriannuelle de l’énergie pour annoncer le report de la baisse du nucléaire ? Le Premier ministre est intervenu sur cette question de la baisse de la part du nucléaire. Mais ce qui est beaucoup plus embêtant, ce sont les nombreuses annonces faites pendant le débat sur des sujets concernant l’énergie. C’est vécu comme méprisant par les gens qui participent au débat parce que cela signifie que le gouvernement a déjà tout décidé [[ c’est ce qui différencie le centralisme si excessif français par rapport aux consultations permanentes du modèle scandinave dont, la France est, par fainéantise intellectuelle et abus de routines, vraiment trop éloignée…]]. Comment l’avez-vous vécu, en tant que présidente de la CNDP ? Pas bien. Parce que c’est le gouvernement qui a demandé ce débat ! Cela décrédibilise sa démarche et sa sincérité.
Surtout, le problème est que le gouvernement traite la question de l’énergie dans des petits silos. Il ne donne pas à voir un écosystème global. Il traite d’un côté les économies d’énergie, de l’autre côté l’offre d’énergie. [[ en tout les méthodes employées démasquent qui les emploie…]]. Le gouvernement est arrivé avec des questions hyper techniques, telles que le contenu carbone de l’énergie nucléaire. Mais ce n’était pas le sujet ! Les gens, eux, nous ont parlé des grands principes. Ils disaient : « Il faut revoir la gouvernance de l’énergie parce qu’on en a marre de ces grands projets qui tombent d’en haut [[ formule bien choisie , qui tombe c’est ce qui chute et donc…échoue !]]. » Parmi les décisions annoncées pendant le débat, il y a eu : la méthanisation, le photovoltaïque, la rénovation des logements, et l’hydrogène. Je n’ai pas le moyen de l’interdire. Mais je pense que ce n’est pas de bonne politique [[ c’est peu de le dire !]] parce que ce n’est pas respectueux et qu’in fine cela ne conduit pas à de bonnes décisions. Il faut avoir une vision globale [[soit revenir aux plans quinquennaux…]] parce qu’actuellement on n’y comprend rien. Vous avez des objectifs nationaux, des objectifs régionaux, on ne sait pas si les uns et les autres sont en adéquation. On ne comprend pas qui est responsable de quoi. Les gens veulent des objectifs territoriaux alors que toutes les décisions se prennent à Paris [[ ce qui amplifie limpidement tout les échecs ! Le centralisme semble rendre inintelligents et, pire, insensibles donc insensés !]].
Les axes du débat émergent-ils déjà ? La question des transports est un axe souvent voire systématiquement évoqué par le public. Sinon, l’opportunité du retraitement intéresse peut-être plutôt les experts parce que le public n’a jamais été consulté sur ce sujet auparavant. Et la question des territoires émerge fortement : est-ce qu’on concentre les déchets sur certains territoires spécialisés ou les éparpille-t-on ? Lors de la conclusion du débat public sur la PPE, vous avez souligné la propension du public à porter le débat sur de grandes orientations et de grands principes, alors qu’il est censé porter sur un programme précis et circonscrit dans le temps. Cette situation ne risque-t-elle pas de se reproduire lors du débat sur le PNGMDR ? C’est toute l’ambiguïté d’un débat dont le but est effectivement l’actualisation du PNGMDR, mais qui s’annonce aussi comme un débat sur les grandes options de gestion des matières et déchets radioactifs. Mais le dossier du maître d’ouvrage qui sera soumis au débat ne sera pas le PNGMDR au sens strict, qui est illisible. Il sera différent et forcément plus large, même s’il devra mentionner l’existence du PNGMDR et en évoquer les thématiques. Ensuite, les éclairages apportés par le public serviront à la rédaction du PNGMDR mais pourront aussi servir à toute autre décision que le gouvernement serait amené à prendre [[dans le chaos de la désorganisation sociale par le haut, il y des segments qui redeviennent rationnels mais le fardeau illogique du trop de centralisme saccage tout, de nouveau !]].
Le PNGMDR est un plan consacré à tout le cycle du combustible. Mais les installations du cycle sont éparpillées dans toute la France. Comment éviter que le débat se transforme en discussions sur des problèmes locaux — Orano Malvési près de Narbonne, Cigéo à Bure, La Hague ? Notre première action sera de donner à voir cet écosystème et de le faire comprendre, parce que tout le monde peut le comprendre. [[ soit tout le contraire de la com’ insultante des gouvernements…vous les fainéant.e.s, alors que ce sont eux en réalité ces fainéants affectifs et mentaux, vous ne comprendrez jamais rien, donc on ne…vous dit rien !]] Il faut arrêter de croire qu’il faut avoir un doctorat en physique nucléaire pour comprendre comment ça marche. Dans toutes les réunions que nous organiserons, certaines auront sans doute des thèmes, mais on adoptera systématiquement cette approche globale, pour éviter que le sujet ne soit découpé en petites parties. [[ le coup du trop d’expertises « découpées et séparées » qui rend ces experts doués sur la tête d’épingle du thème étroit mais absolument crétins sur tout le reste. Inaptes aux synthèses et aux vues globales !]] Parce que c’est au niveau global que vont se poser les questions du retraitement, de la spécialisation ou non de certains territoires, etc. D’ailleurs, le grand public fait systématiquement remonter le débat sur les valeurs et la politique, au sens de vie de la cité, contrairement aux experts. Sera-t-il possible de demander des expertises complémentaires ? Oui. Elles seraient financées sur notre budget propre, et non sur l’enveloppe dédiée au débat public. Quand les sujets sont simples et connus, par exemple les conséquences hydrologiques d’une mine d’or, ça va. Mais quand les études complémentaires sont très techniques et que les controverses sur la nature de l’expertise sont nombreuses, on peut imaginer une rédaction conjointe du cahier des charges, avec les opposants et les partisans. Il s’agit d’une démarche assez longue, c’est pourquoi nous essayons d’anticiper en demandant à tous les acteurs quelles sont leurs attentes. Y compris à des acteurs comme Greenpeace ou le réseau Sortir du nucléaire ? Oui, à tous les acteurs ! » …Tout comme la Suède nous prouve que nous pouvons stopper la grave folie consumériste – ici nous avons la preuve que l’auto-élucidation permanente de la société par elle-même est très possiblement réalisable. Qu’elle commence par décentraliser TOUS les enjeux actuels. Que Paris = censures maximales, c’est fini et que le centralisme abusif peut se voir considéré comme un irrationnel dysfonctionnement mental (qu’adorent les détraqués technocrates !).
Transformations-de-fond On se prend un café ?
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Hier, nous avons vu à quel point est à notre portée de tout autogérer : c’est un cheminement mental et affectif que tout le monde peut accepter d’en faire l’effort de parcourir…de partout, et avec un sens exigeant de l’intérêt général (personne d’exclus) nous pouvons donc tout reprendre en main. Chaque post attaquait en première ligne un préjugé ou un mensonge des fausses élites. Ce travail patient de tout détricoter est en train de réussir…les prochains textes pulvériseront toutes les mauvaises volontés des fausses élites (les vraies, celles qui relient penser et cœur, arrivent )…Comme ceci…
La voix de stentor de quelques ploutocrates plouctocrates : « De plus et surtout, il existe une contradiction dans l’idée même de philanthropie dans une démocratie, pour reprendre les termes de Robert Reich. Qu’est-ce donc en effet que la philanthropie, si ce n’est la voix de stentor de quelques plouctocrates, alors même que les sociétés démocratiques sont supposées être le lieu de l’égalité des citoyens [[ avec « égal traitement de la loi envers toutes et tous » ce qui signifie pas de discriminations ET pas de privilèges !]]?
Vous-avez-dit-philanthropie-:-face-à-la-privatisation-de-la-démocratie-nous-disons-non-!
Si la philanthropie revient à donner plus de voix à quelques individus au prétexte que leur porte-monnaie est plus épais, alors l’idée de philanthropie est en contradiction avec la définition de la démocratie : « une personne, une voix ». Peu importe le porte-monnaie. La philanthropie est devenue aujourd’hui un pouvoir [[ un pouvoir illégitime sans « philos » cet amour inconditionnel qui ne peut pousser qu’aux…partages…donc à nier… ]]. Le pouvoir de l’argent. Un pouvoir qui voudrait se présenter comme bienfaisant, mais qui dans les faits est arrogant [[ vu, qu’avant, il a dépouiller assez peu légalement les humains dont il s’arroger (= arrogant) le délire de leur ruisseler quelques miettes . la vraie philanthropie c’est donc de Ne plus permettre aux trop riches de nuire aux pauvres ! On ne rachète donc pas ses «indulgences» (le riche paie tant pour tel pêché, plus pour un autre, etc.) comme la catholicisme le fit trop, provoquant la Réforme…]]. Et, pour la majorité, menaçant. Dans une société où les biens publics ne seraient plus délivrés par l’État [[exactement le rêve d’Al Capone qui voulut faire de la politique ]] mais par une poignée de faux philanthropes, cela rendrait la très large majorité des citoyens dépendants de ces milliardaires et de leur caprices de diva. Il faudrait aller « mendier » les biens publics. Il le faut d’ailleurs parfois déjà aujourd’hui : demandez aux directeurs de musées qui voient leurs subventions publiques s’effondrer ou aux présidents d’universités ! La levée de fonds est devenue un métier que l’on enseigne ; le quémandeur, un amuseur que l’on convie à dîner pour égayer des soirées arrosées d’ego. Alors que dans un État pleinement fonctionnel, où les plus riches paient des impôts [[ où sont votées les recettes AVANT les dépenses ]] et où l’on débat au Parlement de leur montant et de leur utilisation [[ étant entendu, que le pouvoir représentatif n’a « aucun droit » de se sucrer beaucoup trop au passage ]], les biens publics sont délivrés par les pouvoirs publics en fonction des préférences de l’électeur médian [[ et que, par définition et sens du mot, la réPublique ne peut être privatisée et devenir le barbarisme de la réPrivée ! Nous parlons ici de la privatisation de la démocratie que nous illustrerons dans de futurs textes !]].
[[ Oui la censure existe à plein – la censure c’est le censitaire : qui n’a d’autres « qualifications » que d’avoir de l’argent peut piétiner des œuvres où il/ ne comprend strictement, empêcher tout le monde d’y avoir accès, bref jouer le rôle d’un tyran capricieux et arbitraire incapable de répondre du sens de ses actes – et de donner la moindre explication rationnelle à ses décisions lubiifiées…]] Ce sont les prémices d’un nouveau régime censitaire qui se dessinent ici car la philanthropie – l’idée selon laquelle ceux qui ont réussi seraient au final plus à même de décider que la majorité ce qui est bon pour nous tous – vient mettre en péril les principes fondamentaux qui devraient sous-tendre le fonctionnement de toute véritable démocratie.»…. Notre labeur qui était si énorme au départ, vu le poids des blocages aliénés, de des préjugés têtus, des conditionnements et manipulations …devient (désormais) nettement plus aisé, plus facilité par toute l’ambiance collective (ainsi, les novateurs radicaux ont des tas d’indices afin de repérer si elles/ils sont sur la bonne route !). Puisque, la conclusion coule de toute la structure du texte (mais de ceux des jours d’avant et des jours d’avant avant, etc). Comme cela…
Début septembre 2018, parait “La Caste” de Laurent Mauduit, journaliste et co-fondateur de Médiapart. Celui-ci revient sur l’accession au pouvoir d’une élite formée par l’ENA, celle qui su profiter des privatisations des années 80-90 [[ ces trahisons de la réPublique ]] et qui se spécialise aujourd’hui dans les pantouflages et rétro-pantouflages. Celle-là même qui a propulsé l’un des leurs jusqu’au pinacle de l’État français et chargé d’appliquer [[ très ]] froidement les directives européennes. "Enquête sur cette haute fonction publique qui a pris le pouvoir". Une nuée d’activistes néolibéraux : (…) Deux autres profils ont la vedette dans ce livre : François Villeroy de Galhau et Eric Lombard (que nous avions présentés dans ce précédent billet : La Caisse, la Planche à Billets et le Plan). Mauduit souligne également la dérive de ces activistes qui représente bien plus les intérêts de la finance que l’intérêt général. Cela génère des conflits d’intérêts à grande échelle que ce soit dans le monde bancaire (Villeroy ex-directeur de la BNP-Paribas) et de l’assurance (Lombard ex-directeur de Générali France, repère de feu Antoine Bernheim, ex-commis de Vincent Bolloré). C’est cette «société incivile» que Macron aime voir à la tête d’institutions aussi puissantes que la Banque de France et la Caisse des Dépôts et Consignations. Celle-là même qu’il débauchera pour élaborer son rapport Attali intitulé CAP 22 [[ ou démanteler encore plus les si bénéfiques services publics afin d’inventer une anti-démocratie censitaire qui se déguisera en philanthrope ! voir plus haut…]] . On en parle peu dans les médias, pourquoi ? »
…ceci fait partie des 80 % d’infos globales dont nous nous sommes chargé.e.s de relayer l’essentiel.
Et qui rendent donc…inexcusables que trop d’internautes ne fassent que relayer les médias d’argent sale (les ennemis de 89 % de l’Humanité vu que leur «base sociologique» n’est que de….11 %)…alors que…
Aller contre l’obsolescence programmée c’est diffuser avant tout et en priorité…
……………..ces 80 % d’informations globales laissés dans l’ombre !
……..……(à suivre)
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que la résolution de tous nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 3 "Nul n'est nul", "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et onglet 4 "L'anticommunication comment ça fonctionne ?» et "Why do we left the left wings ?" ; onglet 2 "L'ardeur sociale", "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" et "LE ROMAN DE L' ÉCONOMIE " ; et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE sur l’onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (Qui a démuni les démunis ? Qui a déshérité les déshérités ? Qui s'est emparés des désemparés ? Qui a détressé les détresses ? Qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? S’il y a fraudes pourquoi donc cacher les fraudés qui les subissent ? S'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs ? S’il y a endettés, ils sont toujours précédés des endetteurs. Pas de travailleur clandestin qui n’ait été créé par l’argent clandestin. Et sans capital au noir pas de travail au noir, etc. Tout se tient et les causes ne pourront plus échapper à l’implacabilité de la logique. Le règne moral des trop riches vient de s’effondrer), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative
Le spectacle est une misère pas une conspiration, ce qui est tellement pire.
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !
Nous sommes la santé de la société
…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 4 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Près de 190 millions de couronnes suédoises (environ 20 millions d’euros) seront consacrés au projet de réduction d’impôts, et 270 millions de couronnes seront déboursés pour la baisse de la TVA (près de 28 millions d’euros)...qui vont éviter tant de surcoûts de pollutions !
Pars avec un nouveau produit et paies en laissant tes objets usagés...le mouvement, comme d'hab, part des initiatives de la base ...jusqu'à devenir irrésistible. Le consumérisme fou a, enfin, mauvaise réputation !
En effet, cette nouvelle loi encourage la réduction de la pollution et du gaspillage (qui coûtent très très cher aux pouvoirs publics) mais surtout, elle relance tout un pan de l’économie basé sur la réparation, le recyclage et l’économie circulaire. Bref le retour au cercle vertueux, lorsque le capitalisme c’est la concentration de tous les cercles vicieux et viciés…
Immobilier, transport, secrétariat, technologie et retraites : le budget prévisionnel de l'Assemblée nationale va devoir être revu à la hausse pour s'adapter au nouveau monde. Le Palais Bourbo...
L'Assemblée Nationale dépense sans compter...comme ces républiques dites bananières...
Pendant ce temps…« Si certains opposants ne peuvent pas s’exprimer à Bure, nous ferons le tour de France, ils pourront ainsi s’exprimer ailleurs. »
« Le grand public fait systématiquement remonter le débat sur les valeurs et la politique, au sens de vie de la cité, contrairement aux experts. » Ce grand public est bien plus mature et citoyen que ces trop brouillonsd experts…
À seulement 15 ans, Greta Thunberg est à l'origine d'un mouvement de grève devant le Parlement suédois pour protester contre la politique environnementale de son pays
Le dessous des cartes : La méthode suédoise
La Suède affiche trois grandes réussites, s'agissant de la gestion des déchets ménagers : (a) un taux quasi nul de mise en décharge (b) le développement du traitement biologique des déchets ...
La Suède affiche trois grandes réussites incroyables, s’agissant de la gestion des déchets ménagers : (a) un taux quasi nul de mise en décharge (b) le développement du traitement biologique des déchets alimentaires afin de produire des biocarburants et des bio-engrais (c) un dispositif efficace de consigne sur les canettes métalliques et les bouteilles plastiques (PET) qui permet d’atteindre un taux de recyclage proche de 90 % sur ces produits.
Lier gestion des déchets (au point que les suédois sont obligés d’importer des déchets pour les centrales, n’en ayant plus assez) se couple très bien avec le refus déterminé de l’obsolescence programmée
La Suède recycle si bien qu’elle manque…de déchets
Un centre commercial où tout doit être de seconde main ou recyclé…
Et pour la France ? Questions à Chantal JOUANNO (CNDP) – La démocratie environnementale - Cese
Chantal Jouanno ouvre l'assemblée générale de Débatlab | CNDP - Commission nationale du débat public
Le mercredi 20 juin 2018, la CNDP a accueilli l'assemblée générale de Débatlab, l'association française des profesionnels de la concertation. Plusieurs sujets étaient à l'ordre du jour : l'e...
https://www.debatpublic.fr/chantal-jouanno-ouvre-lassemblee-generale-debatlab
Le mercredi 20 juin 2018, la CNDP a accueilli l'assemblée générale de Débatlab, l'association française des profesionnels de la concertation.
PPE : un débat public réussi malgré le peu d'investissement de l'Etat
Organisé du 19 mars au 30 juin dernier dernier, le débat public sur la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) présente un bilan globalement satisfaisant. Dans un document publié jeudi ...
https://lenergeek.com/2018/09/04/ppe-debat-public-chantal-jouanno/
Élaborée par le ministère de la Transition écologique et solidaire en concertation avec l’ensemble des parties prenantes, la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) est l’outil de pilotage de la politique énergétique créé par la loi de transition énergétique pour la croissance verte votée en 2015. Il s’agirait de faire passer tout ce dispositif…en post-transition. D’agir vraiment !
Macron sacré «champion de la Terre», Greenpeace est tombé de sa chaise musicale : un slogan sans réalité des actes derrière ne vaut… rien !
Comment sont enclavées toutes les possibilités de débat de fond ? Jamais ne sont formalisées, non plus, les questions des contradicteurs des projets, tout est saboté, etc. Les politiciens ne veulent donc pas de la réPublique ?