La mise en pilotage mécanique de la société ? (3)
Soit la gouvernance par les nombres : ce qui est un cauchemar ! Présentée avec tous les attraits des tromperies, pimpante et si automatiquement juste - c’est le laisser les nombres gouverner, vous verrez bien. Voir quoi ? Que des mains peu recommandables gouvernent, en sous-mains, ces nombres…1)*** des algorithmes défigurent toutes nos vraies vies individuelles, dans leurs plus petits détails, sans que nous ne puissions rien répondre ! …2) *** des chiffres aussi arbitraires que le PIB (mais d’autres) décident (sans délibérations ni mises aux yeux publics de leurs mécanismes concrets) tous les taux sociaux (santé, remboursements, taxes, revenus, etc.). En nous prétendant qu’ils seraient neutres et scientifiques (tu parles, le Pib c’est du tout marchand.)… Fallait aller voir tout ça de prés : afin de le vérifier et en grand, nous allons donc passer de la micro à la macroéconomie et retour. Le but n’est jamais d’avoir raison (narcissisme) mais de réunir le maximum de convergences qui donnent…forces aux formes créées. Celles-ci devenant forces qui transforment. Etc. Comme cela.
Comme le sujet est d’une grande difficulté nous allons, surtout, l’encadrer par quelques extraits et une interview d’Alain Supiot qui est le personnage qui, actuellement, y a le mieux pensé (disons que les dirigeants actuels sont des cancres agités et lui le profond sage qui – comme nous – n’en a rien à cirer des criailleries de ces minables interminables !)…D’abord, un recadrage historique (poursuivi, plus activement, dans l’entrevue en fin d’article) : Autour ? De la philosophie pragmatique, d’où ce nouveau dogmatisme scientiste (donc non scientifique) est tout issu, dit tout le contraire de l’ultralibéralisme devenu fanatiquement délirant : « D’après la philosophie pragmatique du langage, les mots ne servent pas qu’à décrire les choses mais à les faire exister en les disant. Si je dis «dehors, il pleut», je décris certes une réalité qui existe indépendamment de ma volonté, mais je tente aussi de créer un contexte où il est admis avec mon interlocuteur que la distinction entre un dedans et un dehors a du sens. Je peux alors lui donner l’ordre de rentrer dedans s’il pleut. C’est ce mouvement performatif où dire vise à « faire faire » qui a intéressé certains sociologues et théoriciens des organisations. Cette théorie éclaire la possibilité de faire parler les chiffres [[et, par « l’attention sélective » de pouvoir, pendant des heures, faire semblant de…débattre en monologuant des absurdités. Qu’un très court dialogue désarçonnerait toutes !]]
http://sms.hypotheses.org/1685.
>>> - Ceux-ci doivent tout d’abord viser à faire exister ce qu’ils désignent [[la grave illusion ultralibérale !]]. Telle est précisément leur fonction : compter, c’est rendre visible, manipulable certaines choses et pas d’autres. En tant qu’acte de langage, leur visée performative est de déclarer que ce qui est compté compte [[ sauf que, pas de bol pour les hystériques des pouvoirs, le langage est plus Fort que les chiffres. Court dialogue : combien sont les nombres ? Nombreux sont les nombres ! Nous voyons que de tels errements imprécis nous font plus opter pour les mots comme ciments solidaires que pour les chiffres…éternels errants !]]…et doit (sic) être compté. Ils (nous) parlent et nous les faisons parler lorsque nous parvenons à leur donner ce pouvoir faux pouvoir. Dans cette nouvelle relation [[ ?]] qui se constitue entre les chiffres et les choses, les chiffres prennent donc une importance en eux-mêmes [[genre j’ai raison « parce que » j’ai raison. Très convaincant…]]. Un troisième personnage entre alors en scène : les porte-paroles des chiffres [[ nous avons plus confiance dans porte-paroles des gilets jaunes que dans ceux-là ]]. Disant ce que les chiffres sont, ils disent aussi ce que les chiffres- et l’organisation du chiffrage- doivent être, ainsi que leur place dans ce devant être [[ nous voyons clairement la …mise en scène qui évite toute…vérité !]]. » ….Parler devient dicter. Et dicter c’est la concrétion verbale de la dictature ! Comment faire pire afin de détruire toute la société – sauf un !...Là c’était tranquille…maintenant entrons sur le ring : là où cogne le cognitif !
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Algorithmes-qui-détruisent-en-vrai-la-société
Attention, c’est du brutal. Algorithmes, la bombe à retardement (Novembre 2018) nous plonge dans les cuisines peu ragoûtantes des fabricants d’algorithmes. L’auteure, Cathy O’Neil, est une mathématicienne étasunienne de haut vol passée de l’université aux banques puis aux analyses en big data avant de se reconvertir en lanceuse d’alerte. Elle pousse ici un cri d’alarme citoyen : nous ne pouvons pas rester spectateurs d’un monde où nous sommes de plus en plus tributaires d’outils conçus de façon opaque, utilisés à des fins commerciales ou sécuritaires et ayant pour conséquence d’exacerber les inégalités [[ soit de tenter de nous faire aimer les..répressifs et de nous faire détester les…réprimé.e.s. Sans les Gilets jaunes auraient-ils réussis, ces monstres à mettre aux bans de l’Humanité !?]].
Cathy-O-Neil-algorithmes-bombe-à-retardement-armes-de-destruction-mathématiques-adm-
Qu’est-ce qui fait que vous êtes admis dans une Université américaine ou que Parcours Sup (France) vous autorise l’inscription dans une haute école particulière? Qu’est ce qui fait que votre prêt bancaire sera…autorisé, que votre CV recevra une…suite et que vous serez…reçu pour un entretien individualisé? Ou, au contraire, que tout investissement vous sera refusé, que vos candidatures resteront sans réponse? Les…algorithmes évidemment. Sous couvert de rendement et d’efficacité (trier 2 000 CV pour un poste vacant nécessite beaucoup de personnels et de temps… Si un outil mathématique pouvait déjà en écarter 90%, il faciliterait la tâche de la société qui recrute et lui ferait gagner beaucoup d’argent), les algorithmes, programmes informatiques, se sont immiscés dans pratiquement tous les secteurs de notre existence humaine [[ ce que personne ne supporterait si cela venait…d’humains présents de corps et d’esprits ! Et pourtant l’intrusion…illégale est la même. Une fois pour toute le règne des bourgeois est…Illégal. Et ils le savent. La preuve ? Chaque répression est L’AVEU flagrant de se savoir illégal ET illégitime !]]. Pour la plupart employés afin de gagner du temps, de l’argent et des ressources humains, ils ont un objectif louable. Mais Cathy O’Neil nous explique avec brio comment ils sont devenus des pourvoyeurs de discrimination [[cette déshumanisation ne peut qu’amplifier tous les drames et les injustices…comme si un programme (qui ne veut pas admettre qu’il est…programmé ! Donc très faillible…) pouvait été supérieur à la sensibilité, à l’attention et à la réflexion humaines ? Cet apprentissage de la fainéantise instrumentalisée fait baisser le niveau collectif de la civilisation. Sans qu’une seule explication Rationnelle ne s’aligne : des gains qui…coûtent tellement plus que ces gains d’illusions nous en avons assez rencontrés. Il s’agit bien de réorganiser toute la société. Et de limiter les algorithmes partout où la vigilance et la réflexion humaines restent nécessaires…soit dans tous les rapports d’humains à humains ! Aucune police ne peut remplacer la Raison…au point que sa présence avoue…avoir tellement tort. Sinon la Raison serait utilisée…Eh oui la dialectique nique la police qui ne fait plus (emportée par la spirale démonstrative…) que …démériter et démériter ! Remarque, ils peuvent toujours refuser de suivre des faux maîtres qui ne sont plus que Déraisons incapables d’un seul argument adulte !]].
Mais qu’en est-il pour mesurer le degré de…risque que vous représentez à la demande d’un prêt ? On va vérifier si vous avez des dettes, combien vous gagnez… mais ce n’est pas suffisant. Votre code postal, votre ethnie et vos amis (s’ils sont ou non bon payeurs) vont également rentrer en ligne de compte. Ainsi, si vous avez le…malheur d’habiter dans un quartier particulièrement défavorisé votre prêt pourra être refusé. C’est un peu obscur, tous les paramètres ne sont pas connus mais, finalement, cela remplace un peu le banquier qui choisissait à la tête du client [[ sauf qu’elles sont très discriminatoires, ressemblent à des « racismes par le haut », seront unilatérales (bien dissimulées tellement la honte y reste lovée) et sans possibilité de recours…Un immense arbitraire sans aucune garantie d’objectivité ! L’impersonnel remplace la Justice…Justement ne la remplace pas du tout…Algorithmes « programmés » = maximum d’injustices !]]. Les conséquences sont nombreuses et souvent…désastreuses en accentuant encore les inégalités : la pauvreté se renforce. [[Alors que la pauvreté coûte toujours plus cher et que la claire délinquance sont les trop riches : les pauvres sont les volés (et en grand), pas les voleurs !]].
Une analyse pertinente, partiale et argumentée de l’évolution de notre société dans laquelle le plus grand nombre est confronté à des décisions prises…par des machines aux programmes obscurs [[ dont l’insensibilité qui augmente sans cesse des technocrates (devenus indignes…mais toute révolte reste possible !) nous démontre que le contenu de ces programmes ne conduit surtout pas à du progrès social, à une amélioration collective !]] et dont les nantis ont le privilège de bénéficier de décisions humaines [[ il faut donc écouter celles et ceux qui n’écoutent plus jamais ? Sauf qu’ils nous avouent là que pour leur propre compte, ils n’ont pas confiance dans ces décisions mécaniques ou machinales. Et s’ils n’ont aucune confiance, nous devrions en avoir nous-mêmes ? Allons allons, ils désorganisent la société partout (ce sont donc eux les vrais casseurs…d’autant plus que leurs enfants se nomment…black blocs ! Oui des fils de bourgeois sournois viennent diffamer les manifestations. C’est que leurs parents crèvent de trouille… : parents qui doivent être démis de toutes les fonctions à décisions. Depuis 40 ans ils n’ont fait QUE DU MAL ! Le dossier d’accusations fait plusieurs km…Tout a une fin !]].
Comment-les-algorithmes-fragilisent-les-plus-fragiles-?
Contre ces algorithmes…malséants, Cathy O’Neil s’insurge et, contrairement à une partie de la culture hacker, elle le fait à visage découvert : « Je suis sur Google, je n’utilise pas Tor ou autres proxy. Je n’ai pas besoin de me cacher : les ravages des algorithmes ne frappent pas des gens comme moi. Au contraire, le système est fait pour favoriser les gens comme moi et… fragilise encore les plus fragiles [[ dans la lâcheté de tous ceux qui ont tort ! La fragilité appelle à un traitement vigilant, pas à la destruction de grosses brutes déguisées en costards-cravates ! D’autant plus, qu’au final, ces toxiques imposteurs se rackettent des revenus très immérités pour n’en…foutre pas une ramée !]]», a-t-elle déclaré mardi 6 novembre…Pour comprendre la thèse du livre, il faut en lire l’envoi : « À tous ceux que l’on donne perdants ». « On », ce sont les dominants qui, sous couvert de…discours méritocratique [[ qu’ils ne méritent absolument pas…]] et exaltant l’égalité des chances, déploient des algorithmes qui… traquent les dominés dans un grand nombre de domaines et leur infligent de sévères dommages [[ comportements inadmissibles toujours moins…admis ! Les brutes en costards cravates sortent des trous de nez…dès qu’ils s’intrusent la honte ruisselle…]]. Comme à la guerre.
L’allégorie guerrière parcourt d’ailleurs tout le livre. Pour nommer ces algorithmes malfaisants, elle parle d’« ADM » pour « Arme de destruction mathématique ». Ces armes sont conçues sans que les soldats ne s’en…rendent compte [[ toujours les lâchetés extrêmes des faux chefs !]], comme elle l’écrit dans des travaux de recherche en géométrie algébrique et mathématique au MIT. Désireuse de confronter ses recherches à la réalité des marchés, elle quitte l’université pour un Wall Street en surchauffe, en 2007. Elle y reste quatre ans, stupéfaite par le…déni de l’industrie de la finance par rapport aux risques pris [[ ces dangereux terroristes de la finance concoctent, en effet, un système où ce sont les autres qui assument tous les risques et où ces mêmes autres se font plumer des bénéfices. Mais paient clairement toutes les pertes de ces…clairs faux jetons. Et ce système devrait recevoir du respect ? Oui celui d’être mis à bas. Et ses concepteurs corrompus très énergiquement…tenus en respect !]]. En 2011, elle ajoute deux mots à son CV - «data scientist » - et s’en va monnayer ses services chez Insent Media. Si nous ne prenons pas des mesures politiques contraignantes, les algorithmes vont continuer d’exacerber… violemment [[ cette extrême violence n’est jamais actée…alors que c’est la pire de toutes !]] les inégalités.
La désillusion est rapide : « Je décelais en réalité toutes sortes de parallèles entre la finance et le big data. Ces deux industries exploitent… avidement [[ ce grave vice…de forme ne doit plus être toléré !]] le même vivier de talents, issus pour la plupart d’universités d’élite à qui on fait comprendre qu’ils deviendront riches et dirigeront le monde. En outre, leur productivité montre qu’ils sont sur la bonne voie, et se traduit en dollars. D’où cette conclusion – si fallacieuse soit-elle – que tout ce qui peut rapporter davantage d’argent… est forcément bon [[et ce en masquant, avec une anormale frénésie, toutes les conséquences désastreuses de ces fausses politiques qui coûtent globalement tellement plus qu’elles ne rapportent mais que pour presque personne…un petit groupe d’halluciné.e.s ! Et donc ? Ces étudiant.e.s qui se laissent enfiler comme ça ne…peuvent pas être une élite. Mais son contraire !]] et “ajoute de la valeur”. Sinon, pourquoi le marché récompenserait-il ce genre de comportements [[s’ils étaient…normaux, vu que la Bourse reste le pire des comportements antisociaux !]] ? ». Cette double immersion dans les milieux où l’on crée des… fausses valeurs pousse la mathématicienne à prendre la plume : si nous ne prenons pas des mesures politiques contraignantes [[ les grands délinquants que sont – potentiellement – les trop riches ne connaissent que la contrainte pour agir sainement, républicainement et dans le respect…des autres ! Notre devoir devient donc de leur offrir ce petit coup de main si nécessaire au fonctionnement global de la société…]], les algorithmes vont continuer selon elle d’exacerber violemment les inégalités dans un grand nombre de secteurs, à rebours de ce que nous disent les solutionnistes. Des inégalités accrues face à l'emploi ou l'éducation. Un cercle vicieux potentiellement… exponentiel [[ le bourgeois ce n’est plus que le vice ! Les vices !]]. La sphère judiciaire suit la même pente, avec un nombre d’exemples… accablants que l’on jurerait sortis de Minority Report, mais hélas puisés dans des décisions de justice bien réelles. Avec un tel déluge de… mauvaises nouvelles, on se demande pourquoi ces bombes algorithmiques sont dites, dans le titre, « à retardement », et on se pince pour savoir ce qu’il pourrait y avoir de pire. «La conclusion l’expose de façon limpide : il s’agit d’un cercle vicieux potentiellement exponentiel. « Les ADM se nourrissent les…unes les autres. Les gens pauvres ont tendance à présenter un mauvais score de crédit et à vivre dans des quartiers à forte criminalité, entourés d’autres individus pauvres. Une fois ces données digérées, le…sordide univers des ADM les bombarde de publicités…prédatrices pour des prêts hypothécaires de type subprime ou des écoles à but lucratif [[ publicités avec intentions et buts évidents de…tromper : cela est normalement appelé à être sanctionné !]]. Il déploie plus de policiers pour les arrêter [[ les riches grands délinquants utilisent donc la police pour emmerder les victimes de leurs exploitations délictueuses. Un monde à l’envers où les gangsters reçoivent l’aide de la police (qui ne pourra plus exercer sas…respect envers elle ! Faut changer de bord c’est sûr !) – et de la justice – afin de maintenir les victimes de ces mêmes gangsters dans la position de proies permanentes ! Et ? La police Trahit sa fonction à 100 % traquant les faibles innocents et piégeant les clairs coupables….]] et, lorsqu’ils sont condamnés, leur inflige des peines de prisons plus longues… ». Et le cercle vicieux continue d’étendre son rayon, tandis qu’à l’autre bout de la chaîne sociale, nous recevons des publicités ciblées pour des week-ends d’exception. « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde », écrivait très justement Camus [[ les flics nomment affreusement mal et le monde et ne font plus que cogner que sur…des innocent.e.s. Et comme ils doivent le savoir il se glisse comme le début qu’ils ce ne sont plus que des…mercenaires corrompus moralement. Est-ce vrai ?]]. Cathy O’Neil apporte ici la preuve que mal mesurer les choses [[ genre flash-balls !]] peut aussi apporter davantage de drames. »…Comme le mal fait tout mal et que c’est même inscrit dedans – livrer le monde aux mains du mal est une COMPLICITÉ que plus grand nombre ne va plus pouvoir assumer. Retirons les faux alibis, les circonstances non atténuantes des chiffres et ils se retrouvent…nus , à grelotter de culpabilités ! Là, nous ne les accueillerons certainement pas. Qu’ils changent de bord, potemkine :
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Il-faut-lutter-contre-cette-société-algorithmée-déshumanisante-que-l'on-nous-prépare
Ce qui est la base même…Lorsque le marketing n’aura été que du…darketing !
« Mais j'écrivais déjà sur Snapchat avant de les rejoindre, et je crois encore en ce que j'écrivais il y a quelques années. Car je soutiens l'éphémérité du réseau, et l’absence de métriques, les chiffres, les scores, étant pour moi l’une des…pires choses des réseaux sociaux [[ se prétendre libertaires et accepter le système corrompu des likes oui il y a là une très grave…anomalie !]]. Quand vous avez une conversation avec quelqu’un et que tout le monde peut y apposer un nombre, et noter chacune des phrases échangées, ça donne une conversation de qualité… déplorable [[ mais où le déplorer ? Il n’y pas de symbole qui…déplore. Soit ? Qui accuse directement les immiscés programmatiques. Et qui les…condamnent. Verdicts…qu’ils arrêtent tout de suite le système des scores délateurs. Les commentaires suffisent largement ! Sans entrées par effractions dans les échanges libres des autres…]]. Or, c’est la façon dont les réseaux sont conçus [[ pour les têtes fainéantes et les cœurs absents qui ne pensent qu’à nous soutirer le plus lâchement du fric…]]. Les chiffres dirigent tout [[mais qui dé-chiffrent ces chiffres ? Et chiffrent leurs flagrants dommages ?]]. Ils produisent le contenu, ils ne le mesurent pas. Le contenu est celui qu'il est parce qu’il faut… maximiser ces chiffres [[ leur extorquer ce qu’ils ne disent pas et ne peuvent même le formuler !]]. Apparemment Kanye West a tweeté à ce sujet : je suis content qu'il soit d’accord avec moi ! [[et alors ? Tout le monde aussi bébé ? Qui a le désir de stationner…à vie dans un tel infantilisme dégoulinant ? Vraiment les nausées osent pour nous…]].
Tout peut y être noté, classé, et les arguments n’existent non pas…pour eux-mêmes, mais pour maximiser des chiffres. C’est-à-dire? L’hypothèse qui est faite, c’est que les chiffres mesurent le comportement [[ dont il est fait semblant de croire que c’est « ce »…contenu qui permet de ramasser plein de fric. Or, pas du tout : ce sont les raisonnements qui nous font découvrir avec les couleurs de toutes les « vraies » émotions les…mentalités qui incarnent les comportements. Et donc ce sont les raisonnements qui devraient recevoir l’approbation monétaire et non qui les singent sans pouvoir…rien expliquer ? Ce sont les textes ou toutes les formes de créativités qui devraient recevoir les dédommagements et non qui ne fait que – piteusement - « comptabiliser » (maximiser les chiffres (charabia d’addictifs), avoue le langage des truands obsTruant !]]) sans ne rien faire d’autre ! Le robot du reflet dans la glace vole la présence si…chaleureuse qui fait tourner le moteur de tout. Pourquoi ? A quoi sert un moteur de recherche s’il n’y a plus rien à rechercher ? Et que recherche-t-il sinon des textes, des contenus vibrants et surtout pas des… nombres de likes ? Qui seraient les grands escrocs dans cette Histoire ?]] : quelqu’un dit quelque chose et si c'est intéressant, les chiffres le montreront, et inversement. Mais la leçon avait été donnée par Georg Simmel dans The Philosophy of Money : il y montrait en 1900 comment l'argent est passé d'un moyen à une… fin en soi. Idem pour les réseaux sociaux : les gens commencent à faire des choses pour influencer ces chiffres, et la mesure passe d'un moyen à… une fin [[ qui ne mesure plus que l’absence de…contenus réels : mais plus personne ne dit rien de CONSTRUCTIF !]]. Que ce soit sur Twitter, sur Instagram avec les cœurs, ou pour le nombre de clics sur une page.« La réalité, c'est que tout le contenu existe pour satisfaire ces… métriques [[ donc les écrits sont juste pour des chiffes acéphales et sans cœurs qui disent Coucou, je suis là ! Mais après ? Après, Rien, plus rien. Le nihilisme a frappé. La destruction a détruit. Tous nos trésors de vie intérieure sont dévalisés…partout ? Non pas partout ? Réfractaires, etc. !]]. C'est comme ça que le contenu est rémunéré [[ donc ne l’est pas…]], et que l’influence s’opère [[ sauf qu’elle n’est pas malade. L’ablation n’était pas une opération nécessaire !]]. En un sens, les métriques deviennent la… conversation. La popularité est ce qui est intéressant [[nous on s’en balance les couilles. Seuls les contenus ET la qualité nous passionnent. La popularité si avariée d’avoir vu ces mains sales se poser dessus y perd toute…qualité. Quant aux contenus…que dalle ! C’est échanger un collier d’or contre du…vent…]]. Et c'est un style politique, Donald Trump en est un très bon mauvais exemple. La popularité, la façon dont vous pouvez générer de l'intérêt, c'est le pouvoir [[ juste son ombre pour drogués leurrés !]], c'est la conversation. Les chiffres ne font pas qu’appauvrir la conversation, ils sont la conversation. Ils lui piquent sa place pour ne plus…entrer qu’en mode silence…glaciaire ! »…Donc la suppriment complètement. Et qui parle encore avec une inventivité de chaque mot puisque cela …ne compte plus ? Les absences deviennent épaisses…La perte nous laisse devant des …ruines d’infantilismes irréparables. Oui ou non ? Qui n’est pas en train de hurler devant le vide et la minablerie de l’ultralibéralisme ? Tout ce qu’il y a de plus miteux et piteux y est concentré !
Réseaux-antisociaux-le-contenu-n'existe-que-pour-maximiser-les-chiffres-:-plus-stupide-?...ou comment toutes NOS conversations nous sont…volées sous notre nez ? « Les notes et les likes corrompent la conversation », en effacent tout désir sincère. Nous entrons (si ces grigris immatures nous importent ) dans une ère du faux semblants, du faux tout. Car ? Si est mesuré un comportement extérieur, le contenu « véridique » de ce comportement ne l’est pas...donc il suffit d’imiter les aspects extérieurs des comportements qui reçoivent les mesures pour être… mesuré.e.s. Sauf que ce n’est plus nous…Cette dépersonnalisation complète est le grand dévalisement de nos personnalités. Le jeu n’a aucune chandelle, il nous perd dans la nuit imméritée. Le mieux reste de couper ces…conneries. Là où les riches déconnent de cupidités plein pot !]]
Les Américains ont tendance à tout penser ne plus penser autour de la productivité. C'est aussi pour ça qu'on aime tant les réseaux antisociaux où l'on peut tout noter [[et donc plus d’humain.e.s merveilleux qui dé…notent !]]. Les Étasuniens parlent même des vacances comme un moment pour se «recharger », comme un téléphone. On ne peut pas perdre de temps. Même la rêverie, c’est pour être plus créatif ou productif plus tard. De la même façon, je n’aime pas les « digital détox » qui consistent à éloigner son téléphone pour être plus productif au travail. Les articles, je les écris déconnecté, sans réseau, mais j'adore aussi être en ligne, avoir un million d'onglets ouverts, et lire ce que tout le monde dit. Ce sont des façons très différentes de penser, mais je veux l'accès aux deux. Sans avoir à tout mesurer : c'est vraiment très « Silicon valley » de tout quantifier, et tenter de tout optimiser [[et le bilan est qu’ils ont tout raté : plus rien n’est maximisé que les incroyables…non-conformistes…qui savent (ayant conservé le flair de la…simplicité) retrouver les qualités essentielles…égarées sois les tombereaux de quantités…sans sens aucun !]]. Il y a même des applications pour se débarrasser des applications maintenant. C'est incohérent. »…l’anticonformisme toujours joyeux c’est la…cohérence durable !
Le-ghosting-cette-tendance-qui-nous-nique-la-gueule-!
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Gouvernance par les nombres : un cauchemar ? C’est, alors, que le rêve de l’harmonie par les chiffres est en train de devenir le pire des cauchemars dysharmoniques sociétaux ? « L’essor de la gouvernance par les nombres n’est pas un accident de l’histoire. La recherche des principes ultimes qui président à l’ordre du monde combine depuis longtemps la loi et le nombre au travers de la physique et des mathématiques, s’agissant de l’ordre de la nature ; du droit et de l’économie, s’agissant de l’ordre social. La situation est comparable dans l’ordre religieux, où la soumission à la loi divine et la contemplation mystique de vérités absolues ont été reconnues comme deux voies différentes d’accès au divin.
La gouvernance par les nombres n’emporte pas du reste la disparition des lois, mais la…soumission de leur contenu à un calcul d’utilité, en sorte qu’elles servent les « harmonies économiques » qui présideraient au fonctionnement des sociétés humaines [[ faux, ce sont des dysharmonies qui chapeautent nos sociétés « prises en otages » – avec une violence anormale. Seuls qui ont tort et sur tout sont si violents – par l’ultralibéralisme (cette non pensée qui ne sait que tout…désorganiser !)]]. Mais la loi peut-elle être ramenée au seul nombre ? Fait-elle autre chose qu’exprimer des accords parfaits que les mathématiques seraient susceptibles de dévoiler ? Ou bien possède-t-elle son domaine propre, qui serait de surmonter les discordes [[ le discordial !]] constitutives de la vie en société ? Ces questions se posent tous les jours à nos gouvernants, tiraillés entre la représentation quantifiée de l’économie et de la société et ce qui reste de représentation démocratique des gouvernés. Un détour par l’histoire est nécessaire pour y répondre et comprendre à la fois les raisons anciennes et les échecs prévisibles du projet de gouvernance par les nombres.
La fascination pour les nombres et pour leur pouvoir ordonnateur est ancienne ; elle n’est pas propre aux cultures de l’Occident. L’attention portée à leur valeur emblématique est l’un des traits saillants de la pensée chinoise. Et l’on sait tout ce que les mathématiques doivent à l’Inde et aux mondes arabe et persan. Mais c’est dans le monde occidental que les attentes à leur égard n’ont cessé de s’étendre : d’abord objets de contemplation, ils sont devenus des moyens de connaissance puis de prévision, avant d’être dotés d’une force proprement juridique [[ ce qui est putsch qui ne dot pas être accepté !]] avec la pratique contemporaine de la gouvernance par les nombres. (...)
Traité-européen-sur-la-monnaie.pdf
>>>> *** - Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), est un mécanisme sur lequel se sont accordés 25 des 27 États membres de l'Union européenne sur la convergence de leur union économique et monétaire, notamment la zone euro. Oui ? Ce traité (plus irrationnel et superstitieux qu’autre chose) prévoit des mécanismes "déclenchés…automatiquement" en cas d’écart dans la réalisation de trajectoires chiffrées [[ soit de la haute trahison par rapport aux peuples !]]… Les dirigeants se démasquent aussi "programmés" pour réaliser des objectifs quantifiés. Autrement dit qui ne sont pas dans… l’action (donc ne précèdent jamais mais suivent toujours. Qui suit ne pense pas par…soi-même. Donc perd tout droit de diriger. Quelle déchéance, n’est-ce pas ?), mais dans la réaction à des signaux chiffrés, qu’il s’agisse du cours de bourse ou des sondages d’opinion. Encore ? Ils osent accuser le bon peuple de manque de rationalités. Heureusement qu’il en conserve bien plus qu’eux…faut vraiment être détraqués, fainéants jusqu’aux orteils, sans honneur et lâches jusqu’au fond du tonneau pour oser…les chiffres gouverneront très bien. Les pots de chambre aussi…Faut vraiment être un voyou immoral pour penser cela. Vivent les peuples européens et à bas les si minables oligarques qui osent leur tenir tête !
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Buts poursuivis par Alain Supiot dans toutes ces études ? Mettre fin, et le plus vite possible, au délire fanatique ultralibéral et renouer avec L’esprit de Philadelphie soit toute l’œuvre normative d’après guerre…« Les propagandes visant à faire passer le cours pris par la globalisation économique pour un fait de nature, s’imposant sans discussion possible à l’humanité entière, semblent avoir recouvert jusqu’au souvenir des leçons sociales qui avaient été tirées de l’expérience des deux guerres mondiales. La foi dans l’infaillibilité des marchés a remplacé la volonté de faire régner un peu de justice dans la production et la répartition des richesses à l’échelle du monde, condamnant à la paupérisation, la migration, l’exclusion ou la violence la foule immense des perdants du nouvel ordre économique mondial [[ ce qui signe clairement…l’extrême faillibilité des marchés…pour le MACRO ils échouent en tout…]]. La faillite actuelle de ce système incite à remettre à jour l’œuvre normative de la fin de la guerre, que la dogmatique ultralibérale s’est employée à faire disparaître [[ ses crimes contre l’Humanité vont même être sanctionnés !]]. Ce livre invite à renouer avec l’esprit de la Déclaration de Philadelphie de 1944, pour dissiper le mirage du Marché total et tracer les voies nouvelles de la Justice sociale. » D’où le titre de son dernier ouvrage « La Gouvernance par les nombres » qu’il explique ainsi :
« Le sentiment de « malaise dans la civilisation » n’est pas nouveau, mais il a retrouvé aujourd’hui en Europe une intensité sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. La saturation de l’espace public par des discours économiques et identitaires est le symptôme d’une crise dont les causes profondes sont institutionnelles [[ bravo les Gilets jaunes !]]. La Loi, la démocratie, l’État, et tous les cadres juridiques auxquels nous continuons de nous référer, sont bousculés par la résurgence du vieux rêve occidental d’une harmonie fondée sur le calcul. Réactivé d’abord par le taylorisme et la planification soviétique, ce projet scientiste prend aujourd’hui la forme d’une gouvernance par les nombres, qui se déploie sous l’égide de la « globalisation ». La raison déraison du pouvoir n’est plus recherchée dans une instance souveraine transcendant la société, mais dans des normes inhérentes à son bon fonctionnement. Prospère sur ces bases un nouvel idéal normatif, qui vise la réalisation efficace d’objectifs mesurables plutôt que l’obéissance à des lois justes. [[ donc plus de justesses nulle part…le chaos fou de l’ultralibéralisme n’est plus à démonter :!]]Porté par la révolution numérique, ce nouvel imaginaire institutionnel est celui d’une société où la loi cède la place au programme et la réglementation à la régulation [[ par l’absurde dérégulation des seuls trop riches : si c’est bon pour eux, ce n’est pas bon pour la société entière ? Et les manifestations sont bien l’expression…de la libre concurrence. Les matraquer illégalement c’est juste refuser…la loi du marché. Donc s’auto-dissoudre…Oui on non ? Tout le monde a le droit de se proposer ! Non, NON ! Les pouvoirs changent sans cesse de postures…ce sont juste des brigands de petits chemins !]]. Mais dès lors que leur sécurité n’est pas garantie par une loi s’appliquant également à tous, les hommes n’ont plus d’autre issue que de faire allégeance à plus fort qu’eux. Radicalisant l’aspiration à un pouvoir impersonnel, qui caractérisait déjà l’affirmation du règne de la loi, la gouvernance par les nombres donne ainsi paradoxalement le jour à un monde dominé par les liens… d’allégeance. »…le retour à tout le pire du passé !
Les quelques extraits précédents ont éveillé notre compréhension. Poursuivons en ce sens. L’entrevue avec « L’usine nouvelle » déplie, elle, des explications très historiques. Puisque c’est nécessaire afin de s’apercevoir comment tous les EFFETS PERVERS du capitalisme se sont, d’abord, condensés et puis se sont, largement, amplifiés afin d’aboutir à cet enfer social actuel...
Q : Vous parlez d’un basculement, d’un changement de civilisation actuellement à l’œuvre. Comment le caractériseriez-vous ? Alain Supiot - Pour comprendre les transformations à l’œuvre à une époque donnée il faut identifier l’imaginaire qui la domine. Cet imaginaire partagé imprègne en effet toutes nos façons de penser : les institutions, les arts, les sciences et les techniques. Une des thèses de mon livre est qu’à la révolution numérique correspond un changement d’imaginaire. Depuis la fin du Moyen âge, les Occidentaux se sont représentés le monde sur le modèle de l’horloge. Depuis l’invention de la machine de Turing et les débuts de l’informatique, ils le conçoivent sur le modèle de l’ordinateur, c’est-à-dire comme une machine programmée et programmable. Cette représentation influence nos manières d’organiser les rapports sociaux et en particulier notre conception du droit et des institutions, c’est-à-dire les règles qui gouvernent et rendent possible la vie en société.
Q : Quand et comment s’opère le passage de l’horloge à l’ordinateur ? Comme souvent, le changement d’imaginaire a commencé dans l’ordre juridique avant de s’exprimer au plan scientifique et technique. La perte de la foi dans l’existence d’un souverain législateur date du XIXe siècle et de la première crise de légitimité de l’État. C’est cette crise qui a donné naissance à l’État social, mais aussi aux expériences totalitaires du XXe siècle qui ont cherché dans la science les "vraies lois" devant régir l’humanité. Au plan scientifique et technique ce sont dès les années 30, de grandes découvertes mathématiques – notamment celles de Gödel, puis l’invention de la machine de Turing et les débuts de l’informatique, qui marquent ce passage à l’imaginaire cybernétique – . Il faut lire à ce sujet les écrits visionnaires de Norbert Wiener, l’une des pères de la cybernétique. Selon lui, on peut penser de la même façon les hommes, les machines et le vivant. Tous sont des dispositifs de traitement de l’information. Trois concepts jouent un rôle essentiel dans cette nouvelle vision de l’homme et du monde : le programme, le feedback (aujourd’hui nous dirions la "réactivité") et la performance. "L’homme machine" des XVII-XVIIIe siècles disparaît, ou plus exactement il se métamorphose en "machine intelligente", machine programmable par des objectifs chiffrés. C’est exactement à la même période de l’immédiat après-guerre que débute la "révolution managériale" avec notamment l’invention de la direction par objectifs, due notamment à Peter Drucker. Il faut souligner que ce dernier mettait en garde contre les limites de sa méthode. Pour lui, l’évaluation devait demeurer une autoévaluation et ne pas servir à un "contrôle de domination" qui ruinerait ses effets. Le fantasme aujourd’hui poursuivi est celui d’une mise en pilotage automatique des affaires humaines.
Bien sûr on s’est empressé d’oublier ces mises en garde et de s’engouffrer dans ces impasses. De la même façon que le taylorisme, cette nouvelle conception de la direction des hommes par objectifs chiffrés, après avoir été conçue pour les entreprises, a été étendue à la société tout entière. Avec pour effet une nouvelle restriction du champ laissé au politique et à la délibération démocratique. Ce n’est plus seulement le travail en tant que tel, mais aussi sa durée et son prix qui devraient être soustraits au politique pour être régis par les mécanismes autorégulateurs du marché. Là où le libéralisme économique plaçait encore le calcul économique sous l’égide des lois, l’ultralibéralisme place les lois sous l’égide du calcul économique. Le fantasme aujourd’hui poursuivi est celui d’une mise en pilotage automatique des affaires humaines, comme on peut le voir dans le Traité sur la gouvernance de l’Union monétaire européenne, qui prévoit des mécanismes "déclenchés automatiquement" en cas d’écart dans la réalisation de trajectoires chiffrées.
Q : « On pense le travailleur sur le modèle de l’ordinateur au lieu de penser l’ordinateur comme un moyen d’humaniser le travail", écrivez-vous. N’est-ce pas là ce qui résume votre pensée sur le travail ? La question du travail est effectivement centrale, car c’est dans le travail que, pour le meilleur et pour le pire, l’homme inscrit les images qui l’animent dans l’ordre des réalités du monde et qu’il se confronte à ces réalités. Autrement dit, on ne peut penser le travail sans dépasser la dichotomie du sujet et de l’objet. Faute d’un tel dépassement nous sommes condamnés à ce que le grand géographe Augustin Berque appelle la "forclusion du travail". Permettez-moi, pour éclairer ce point, de revenir un peu arrière, à la fin de la Première Guerre mondiale. Deux leçons passablement antinomiques ont été tirées de cette expérience épouvantable. La première et je n’y reviens pas, fut la possibilité d’une "mobilisation totale" de la ressource humaine et l’extension du taylorisme à l’organisation de la société tout entière. Possibilité continuée en temps de paix et qui prend aujourd’hui la forme de ce que le Premier ministre britannique, M. Cameron, appelle le Global race, c’est-à-dire une course mortelle pour survivre sur un marché devenu total [[ sauf dans les manifestations où le marché est réprimé par le…marché !]].
La seconde leçon fut inscrite par le traité de Versailles au fronton de l’Organisation internationale du travail : "il n’est pas de paix durable sans justice sociale", d’où la mission confiée à cette Organisation de garantir à l’échelle du globe l’établissement d’un "régime de travail réellement humain". SI l’on prend cette notion au sérieux au lieu de la cantonner aux seules conditions de travail (durée et salaire), on est conduit à identifier deux formes de déshumanisation du travail. La première est celle du taylorisme immortalisée par Chaplin : c’est un déni de la pensée et la réduction du travail à l’obéissance mécanique à des ordres. Ce qu’en droit du travail on a appelé à la même époque la subordination. La seconde est un déni de la réalité et l’assimilation du travail à un processus programmé de traitement d’information. C’est à cette forme de déshumanisation que conduit la gouvernance par les nombres, dès lors qu’elle asservit le travailleur à la satisfaction d’indicateurs de performance chiffrés, à l’aune desquels il est évalué indépendamment des effets réels de son travail.
L’indicateur se confond alors avec l’objectif, coupant le travailleur du monde réel et l’enfermant dans des boucles spéculatives dont il ne peut sortir que par la fraude ou la dépression [[et ils osent appeler cela…succès ?]]. À la différence du taylorisme, qui interdisait de penser et condamnait à l’abrutissement, la gouvernance par les nombres prétend programmer l’usage des facultés cérébrales en vue de la réalisation de performances quantifiables. Je donne ainsi l’exemple d’un réseau bancaire ayant donné pour objectif à ses salariés, non pas d’atteindre un certain chiffre d’affaires, mais d’atteindre un chiffre supérieur à celui des autres agences, qui s’affichait en temps réel sur leurs ordinateurs. Cette déconnexion du travail de la réalité de ses produits met en péril, non plus la santé physique, mais la santé mentale, avec la montée depuis les années 90 de ce qu’on appelle les risques psychosociaux. Se représenter l’être humain comme un ordinateur programmable n’est pas moins, mais encore plus délirant que se le représenter comme une pièce d’horlogerie, et cela fait courir des risques qui ne pèsent pas seulement sur les individus mais sur l’organisation tout entière, qu’il s’agisse de l’entreprise ou de la société dans son ensemble
Q : Qui est responsable ? Les dirigeants ? L’un des traits les plus préoccupants de la gouvernance par les nombres est que plus personne n’est responsable [[ le gouvernement actuel, peuplé de millionnaires irresponsables en devient…la preuve flagrante!]], au sens plein de ce terme. Car à la différence du taylorisme, elle affecte aussi les dirigeants, qui sont eux aussi "programmés" pour réaliser des objectifs quantifiés. Autrement dit qui ne sont pas dans l’action, mais dans la réaction à des signaux chiffrés, qu’il s’agisse du cours de bourse ou des sondages d’opinion. Q : La gouvernance par les nombres menace-t-elle l’entreprise comme institution ? De quelle manière ? L’entreprise est l’institution la plus menacée par la Gouvernance par les nombres. Les lois qui ont mis en œuvre les recettes de la Corporate governance — notamment dans le domaine comptable ou de la rémunération des dirigeants — ont permis d’asservir ces derniers aux objectifs de création de valeur pour l’actionnaire, plongeant les entreprises dans un court-termisme incompatible avec la …véritable innovation [[donc c’est un crime contre l’esprit d’entreprise !]]. C’est sur ce genre de réformes que devraient revenir ceux qui prétendent… "aimer l’entreprise" [[mais la détruisent lâchement en fait !]]. Plutôt que de s’acharner à faire disparaître le repos dominical, on ferait bien de s’inspirer de l’exemple des grandes entreprises allemandes, qui ont décidé de déconnecter leurs cadres de leur messagerie pendant leurs heures et jours de repos. Restaurer un travail "réellement humain" est, sur le long terme, la clé du succès économique. »…Peut-on contrecarrer la logique l’illogique du chiffre ?
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« Les auteurs de L’information à tout prix ont montré combien le paysage médiatique était à la merci de cette illogique du chiffre. Pour faire des « vues », il convient d’écrire pour les moteurs de recherche [[ qui recherchent des contenus véridiques mais, en devanture, affichent des chiffes molles, des chiffres sans…contenus lisibles !]], de jouer sur l’émotion pour… motiver le buzz [[ puisqu’il n’est pas naturel mais doit …être provoqué ? Pavlovisé ?]] sur les réseaux sociaux, et surtout de publier tout de suite quitte à copier/coller une information non vérifiée. Produire de l’information originale coûte cher et rapporte trop peu [[ à qui la faute sinon aux anti-élites qui ne diffusent que de la désorganisation de la société, de l’antipolitique de la terre brûlée (Soit ? Tout razzier vite fait à cause de la fin. Fin causée…uniquement par de tels comportements si erratiques ]], elle se fait de plus en plus rare et difficile à trouver [[ strictement faux : nous sommes dans cette filière-filon. La seule chose qui fait obstacle c’est la trop mauvaise volonté. Juste permettre de laisser ces contenus donc dits « rares, originaux et de qualités » se diffuser…normalement. Soit sans privilège aucun (la force du contenu suffit) mais sans aussi une accumulation d’obstacles que nous appelons les « censures censitaires » (cet argent si stupide qu’il se croit plus intelligent que…l’intelligence. Et donc ne vérifie plus rien, ne fait plus attention à rien…). Et que Gilles Deleuze avait décrit comme ces …logiciels supposés repérer infailliblement les talents non connus. Mais dont tous les paramètres expulsent tout ce qui est original, rare, différent, non…copié ni copieur (normal puisque ce sont des créations qui commencent de nouvelles manières de dire). Et ? Résultats désastreux des courses ? Aucun éditeur (fous ou ne sachant plus lire) ne l’a écouté. Suffisait de vérifier que ces logiciels abrutis ne reconnaissent que…le déjà connu. Donc sont plus qu’inaptes à découvrir le structuré inconnu. Cet inconnu que nous ne savons pas inconnu. Que nous ne savons pas en quoi il est inconnu. Et qui ne répond pas aux critères …connus !]]. Pas étonnant que nous traversions une crise de l’imagination [[…encore plus que faux - c’est la mafia (ou les pour des puristes) qui monopolisent toute la culture (y empêchent toute vraie concurrence) qui n’ont aucune imagination. Toujours à tourner en rond dans leurs morgues hautaines. Incapables de voir ce qui pousse à leurs pieds…ni d’imaginer à quel point…hors de leur minuscule apparemment…maudit (le cercle de toutes les déraisons) pullulent les talents…Une chanson pour eux…(oui dans le prochain texte !]].
À présent que vous avez conscience du problème, vous pouvez tirer la sonnette d’alarme en partageant cet article sur vos réseaux sociaux. De toute façon, si d’aventure la suite de mon propos venait à vous inspirer autre chose qu’une fugace indignation, nous ne le saurions pas. Alors à quoi bon ? À moins de participer à l’expérience que je vous propose. Des métriques qui deviennent encombrantes ?
En trois ans The Conversation France s’est imposé pour beaucoup comme une source d’information précieuse, voire incontournable. Les premiers auteurs qui ont signé pour « TCF » l’ont fait par conviction. Les lecteurs restaient à conquérir. Le projet citoyen de ce média méritait de répondre à l’appel des journalistes. J’ai eu l’occasion de vivre cette aventure en tant que coordinateur du partenariat entre mon établissement et The Conversation France ; et d’y consacrer quelques recherches. L’explosion rapide de l’audience de TCF a donné raison à ce qui n’était encore qu’un pari. Depuis, ces indicateurs ne sont plus suffisants. Les chiffres justifient, incitent ou motivent la contribution des chercheurs, ils servent à convaincre les établissements de la nécessité d’adhérer au média. Mais que disent-ils de l’intérêt des articles pour le lecteur [[effectivement, c’est le fond authentique de la problématique toujours…évitée !]] ? Pour le citoyen ? Pour la société [[idem…]] ? Aussi exigeants que soient les journalistes, ils ne peuvent maintenir le cap si leur boussole ne pointe que vers le plus grand nombre de pages vues, de like et de re-tweets.[[ bref, la vaine écume de la 1ère vague qui ne rencontre jamais la puissance des vagues suivantes qui transportent le vrai nouveau…ces likes, etc. ne signalent qu’un relais, un copiage diffusé sans mauvaises intentions mais par simple mimétisme de ce qui…existe déjà (et donc c’est enterrer tout le monde dans le passé et ne plus jamais regarder vers le futur … !), est connu…pas du tout la reconnaissance du complètement neuf. Pas assez connu pas assez réductible à quelques mots…usuels. Et comment voulez-vous englober tout l’existant ET décrire un monde jamais encore parcouru avec ce qui n’est qu’une…signalétique simpliste d’un carrefour archi piétiné ? Donc juste un signal qui ne signifie rien que son clignotement insensible… Vous avez bien dit impossible mais qui aura rendu impossible ce très… possible ? Sinon celles ou ceux qui auront favorisé l’irruption des machines intruses pour interrompre toutes les…sincérités, massacrer les dialogues…et tous les rapports humains ? Introduire le consumérisme et la hideur ultralibérale en tout ? L’ultralibéralisme c’est de rabaisser absolument tout le monde afin de pouvoir nous asservir…inutile de rabaisser qui rampent déjà (les trop riches sous perfusions de fric continu…les politiques achetés…les médiatiques achetés…les stars achetées, etc.)]…ces déjà rabaissés inhumanisent encore plus, chaque jour, ce système. Où des machines de likes et de gestes compulsifs (qui dévalorisent qui s’y adonnent) rendent toujours plus…inaccessibles toutes solutions pour tout le monde !]] Cliquer sur un titre accrocheur ne prouve rien, et pourtant c’est tout ce que… mesurent les métriques actuelles [[ qui ne prouvent donc plus que rien…vu qu’elles n’éprouvent pas, non plus !]]. Interroger les problèmes soulevés par les « solutions » numériques
Dans les médias généralistes, ce tableau bien sombre voisine avec l’enthousiasme béat [[et profondément infantile..]] qu’éveillent la fausse réussite économique [[puisque nous est masqué le savoir essentiel : combien Coûtent aux autres ces prétendues réussites ? De combien de dommages aberrants sont-elles le nom ? Qu’apportent-elles de « positif » (et le poids de ces apport) à quiconque ? La manière de ne pas savoir interroger le vrai réel des fausses élites plonge tout le monde dans le chaos (et ces faux jetons persistent gâteusement à se monter béats de leurs…vides intérieurs !]] et les promesses des nouvelles technologies. Comme s’il s’agissait de choisir entre tout ou rien. Occulté par cette opposition stérile, le véritable constat peine à s’imposer : information et communication devraient constituer des enjeux politiques et démocratiques majeurs au même titre que l’écologie. [[ voyez notre blog : ces 3 enjeux, et d’autres, sont mis à égalité d’importance. Ne serait-ce que le si salubre « L’anti-communication comment ça fonctionne ?» ]]…L’expérience à laquelle je vous invite à participer (essayer Needle entre lecteurs de The Conversation France) n’offre pas de solution : elle vise à explorer concrètement et collectivement…ces questions…. Présentation du concept de navigation contributive à la base du projet de service de navigation web contributive libre. »….ainsi, jour après jour, nous accueillons les expériences des autres, nous nous efforçons de les présenter sous leurs meilleurs jours…
…en ne percevant pas que les nôtres (ou celles des humains que nous admirons) ne vivent pas le même traitement respectueux et égalitaire !
C’est que nous n’appartenons absolument pas aux chiffres, à la fainéantise qui veut asservir tout le monde par la dictature des nombres (dont ce texte vient de démasquer toute …l’horreur !) qui décident pour et contre nous. Par la lâcheté de laisser des algorithmes tant faire SOUFFRIR les autres…et donc ?
Que nous avons vraiment les gueules libérées des portes de sorties :
…………………………………….Pourquoi, vous ne voulez pas vous en sortir ?
…………..(à suivre)
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que la vaste compassion vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 3 "Nul n'est nul", "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et onglet 4 "L'anticommunication comment ça fonctionne ?» et "Why do we left the left wings ?" ; onglet 2 "L'ardeur sociale", "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" et "LE ROMAN DE L' ÉCONOMIE " ; et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE sur l’onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (Qui a démuni les démunis ? Qui a déshérité les déshérités ? Qui s'est emparés des désemparés ? Qui a détressé les détresses ? Qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? S’il y a fraudes pourquoi donc cacher les fraudés qui les subissent ? S'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs ? S’il y a endettés, ils sont toujours précédés des endetteurs. Pas de travailleur clandestin qui n’ait été créé par l’argent clandestin. Et sans capital au noir pas de travail au noir, etc. Tout se tient et les causes ne pourront plus échapper à l’implacabilité de la logique. Le règne moral des trop riches vient de s’effondrer), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savaient plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative
Le spectacle est une misère pas une conspiration
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !
Nous sommes la santé de la société
…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
………………………
Si ce post a su retenir votre attention dans les 5 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Alors que se profilent à l'horizon diverses négociations internationales et européennes, les citoyens ont une opportunité inédite pour mettre fin à l'arbitrage investisseur-État, et pour sou...
Des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales. Aux Présidents de la Commission européenne et du Conseil de l’UE, aux représentants des Etats membres et aux parlementaires européens.
• Mettre fin aux clauses d’arbitrage entre investisseurs et Etats dans les traités existants ou en cours de négociation • Généraliser des régulations plus contraignantes sur les multinationales, en prenant exemple sur la loi de vigilance française pour créer une directive européenne similaire Cette campagne est construite autour d’une pétition qui permet de rendre visibles les actions des différentes organisations participantes qui vont être menées tout au long de l’année, et surtout de remettre au cœur de l’agenda politique l’impunité des multinationales avec plus de force, notamment lors des prochaines élections européennes (vote en mai 2019 en France).
….ces populations ont connu un rattrapage par rapport aux classes populaires et moyennes des pays riches. Ces dernières sont au contraire les laissées-pourcompte de la mondialisation, les perdantes. Tout comme les habitants des pays africains, notamment, qui n'ont pas ou peu bénéficié de la croissance mondiale. En revanche, les superriches, les 1 %, quelle que soit leur résidence, ont concentré près de 20 % de la croissance de la planète entre 1988 et 2008. Et plus encore les ultrariches, les 0,01 %, comme le montrent les travaux de Thomas Piketty et Gabriel Zucman notamment.
Les propagandes visant à faire passer le cours pris par la globalisation économique pour un fait de nature, s'imposant sans discussion possible à l'humanité entière, semblent avoir recouvert jusqu'au souvenir des leçons sociales qui avaient été tirées de l'expérience des deux guerres mondiales. La foi dans l'infaillibilité des marchés a remplacé la volonté de faire régner un peu de justice dans la production et la répartition des richesses à l'échelle du monde, condamnant à la paupérisation, la migration, l'exclusion ou la violence la foule immense des perdants du nouvel ordre économique mondial. La faillite actuelle de ce système incite à remettre à jour l'œuvre normative de la fin de la guerre, que la dogmatique ultralibérale s'est employée à faire disparaître.
Et si la " démocratie numérique " était un trompe-l'oeil ?
Candidat à " Mon projet pour la planète ", un appel à projets du ministère de la Transition écologique, l'auteur de cette tribune a eu la mauvaise surprise de découvrir un processus de sélec...
https://reporterre.net/Et-si-la-democratie-numerique-etait-un-trompe-l-oeil
Et si la « démocratie numérique » était un trompe-l’œil ?
Cathy O’Neil Algorithmes, la bombe à retardement
The era of blind faith in big data must end | Cathy O'Neil : expliqué par elle-même
Alain Supiot - La gouvernance par les nombres
La gouvernance par les nombres 1 - De quoi la gouvernance est-elle le nom ?
Il était une fois un euro. Perdu au milieu de dizaines de milliards de ses semblables. Il circulait de ventes en achats, d'actions en actions mais, contrairement aux autres, il s'interrogeait. Il se demandait ce qu'il y avait au-delà ? Il voulait voir le monde, le vrai. Celui du dehors. De vieilles légendes racontaient qu'avant, les places de marchés permettaient de redistribuer les richesses vers l'économie réelle. Mais lui n'en avait jamais vu la couleur car, depuis de longues années, cet euro tournait en rond dans le monde clos de la finance.
Un seul but : l'enrichissement personnel. Cet ouvrage en démonte les rouages et permet de comprendre pourquoi les banques sont les seules bénéficiaires de la crise qu'elles ont provoquée. Au fil d'une enquête aux révélations fracassantes, l'auteur nous fait pénétrer dans un univers qui repose sur le mensonge et l'opacité. Cette avidité, ce cynisme ont conduit le monde au bord du gouffre. Et maintenant ?
La justice d'exception accordée aux multinationales menace nos droits et notre environnement
En moyenne, les tribunaux d'arbitrages condamnent les États à verser 454 millions de dollars d'indemnisation aux multinationales en cas de litige. Encore plus préoccupant, le nombre de cas ...
Ce que cache la gouvernance par les nombres ? L’impunité des multinationales grâce à un système de justice parallèle ! Plus de 150 organisations de 16 pays européens lancent une immense bataille contre l’impunité des multinationales, permise par les traités transnationaux entre investisseurs et États. L’objectif : contraindre les multinationales à respecter les droits humains et de l’environnement.
Les effets collatéraux de la déshumanisation des coeurs…