L’inadaption du gouvernement au réel ?

Le basculement de la vision a eu lieu. Le vain néolibéralisme de «faut s’adapter» comme impératif s’achève en …grave inadapté. Et donc ? Qui veut se trouver plus proche des réalités, doit aller chercher du côté des gilets jaunes. Le gouvernement les fausses élites et leurs intellectuels plus que largués sont… toujours plus hors réel. Mais pas qu’un peu. Entièrement. Bon, c’est facile à dire. De le démontrer bien moins…Colletons- nous, collectons !

« Au contraire d’une opposition binaire entre un état rationnel et un mouvement fourre-tout, c’est aujourd’hui la feuille de route de l’état qui semble complètement irrationnelle, idéologique, déconnectée des réalités territoriales, sociales, économiques du pays, et la réaction qu’elle suscite chez la population qui semble intuitivement saine et plutôt raisonnable. »…Il y a bien retour au réel, retour au monde concret où tout se base…sur la base et où tout s’assomme aux sommets (donc assommés)…Encore ? « Dans la crise que traverse le pays, ce genre de novlangue lénifiante devient la marque de fabrique d’un gouvernement qui n’a plus pour se défendre qu’à distordre le réel, repoussant toujours plus les standards de l’intégrité en parole politique. »…Soit que le gouvernement ne peut plus que FUIR en mentant et mentant, surmentant toujours plus.N’avoir comme dernière arme que de tordre et distordre les faits devient une…preuve que, plus en amont, il y a eu claires inadaptations par rapport aux décisions qui auraient dû être prises ! Soi un très grand tournant social !

Gilets-jaunes-l'Onu-veut-une-enquête-sur-l'usage-excessif-de-la-force-par-la-police-

>>> ** --- « La Haut-Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Genève, Michelle Bachelet, a réclamé mercredi à la France une "enquête approfondie" sur les violences… policières ». Exactement sur « l'usage excessif de la force", a-t-elle ajouté. A aucun moment les « prétendues » violences des manifestant-e-s ne sont signalées seulement les énormes abus de pouvoirs dans des violences…disproportionnées. Toute la dérisoire propagande du gouvernement ET des médias menteurs est donc démantellée. Ils n’ont que menti…puisque «Les "gilets jaunes" manifestent contre "ce qu'ils considèrent comme (leur) exclusion des droits économiques et de (leur) participation aux affaires publiques". Ils sont donc légitimes à le faire et …illégitime le gouvernement…Tous ses dénis forcenés de réalité sont devenus donc…inaudibles. Mondialement - seule la voix des Gilets jaunes a prévalue ! Mais encore ? Il s‘agit (afin de vraiment protéger le pays entier) de comprendre comment un gouvernement entier a pu autant SE TROMPER. Pour cette compréhension nous allons utiliser tous les savoirs existants…voir aussi les vidéos !

…………………….......**********************************

En fait, "on ne peut pas gouverner qu'avec de l'argent.»  …de ne pas l’admettre détraque vraiment les cerveaux. Et produit toujours plus d’Inadaptations des faux dirigeants. Eux qui détournaient Darwin en prétendant qu’il aurait dit que l’Évolution c’est juste…s’adapter à la dictature de l’argent et obéir aveuglément aux capitalistes…oui se révèlent toujours plus…inadaptés. Donc hors évolution, régressant, faisant tout…à l’envers. Ce qui peut conduire à l’enfermement sur soi-même : le solipsisme. Qui va jusqu’à nier… l’existence des autres…Soi, au concret : vivre sans aucun rapport social ni humain (juste faire semblant). En ne tenant jamais compte des autres et de leurs vies réelles (dire sans y penser des mots polis mais d’un rejet extrêmement violent !). En faisant semblant d’écouter sans jamais rien entendre. En ne leur accordant même pas une petite place dans la société. Ce qui fait plus que flirter avec le solipsisme : se croire la seule réalité du monde. Tandis que les autres n’existent pas réellement (on fait semblant de le croire)…Toutes ressemblances avec des situations existantes, etc.

....On ne peut pas gouverner qu'avec de l'argent-!

« En philosophie, l’impossibilité de connaître une réalité extérieure est déjà proposée par Gorgias de Léontium (IV^e siècle avant J.-C. environ, contemporain de Platon), selon lequel : – rien n’existe ; – même si quelque chose existait, on ne pourrait pas le prouver ; – même si quelque chose existait et qu’on pouvait le prouver, on ne pourrait pas le communiquer à d’autres ; – même si quelque chose existait, qu’on pouvait le prouver, et le communiquer à d’autres, ça n’aurait aucun intérêt. Platon s’est beaucoup moqué de Gorgias, mais son argument, s’il est peu vraisemblable, semble irréfutable. À plusieurs siècles d’intervalle, la méthode du doute de Descartes peut très vite mener au solipsisme. Descartes lui même y échappe en invoquant Dieu (dans son Discours de la Méthode). On en trouve des traces tout au long de l’histoire de la philosophie.

Le-monde-existe-t-il-vraiment-ou-le-solipsisme-?

La littérature et le cinéma ont, plus que les philosophes, exploré ce thème. Philip K. Dick est peut-être un de ceux qui ont le plus exploré la question de savoir ce qu’est la réalité ; dans Le monde qu’elle voulait, il développe une forme de solipsisme étonnante et, étrangement, assez optimiste. Une forme atténuée de la théorie consiste à penser que l’on est prisonnier d’une réalité virtuelle imposée de l’extérieur (bien réel, lui), ou de sa propre folie. C’est ce thème qu’explorent le film Matrix (A. et L. Wachowski), ou encore Le voyage gelé (P. K. Dick). Pour conjurer le solipsisme, il faut se persuader (sans faire appel à la raison seule) de l’existence d’une réalité extérieure, par exemple de la réalité d’autrui. Dans L’autre (Jorge Luis Borges) l’auteur raconte une rencontre avec lui-même, mais plusieurs dizaines d’années plus jeune. Pour convaincre son autre lui moins âgé, il lui cite un vers de Hugo, qu’il reconnaît ne pas pouvoir avoir inventé. Dans Solaris (Stanislas Lem), le personnage principal se convainc qu’il n’est pas dans un monde imaginé en effectuant un calcul complexe avec un ordinateur, dont il imprime la réponse, puis à la main. Il compare alors les résultats. Leur identité le persuade qu’il n’est pas fou (hélas pour lui), n’ayant pas pu faire lui-même le calcul presque instantanément, aussi vite que l’ordinateur. Mais ces méthodes, si elles permettent de se forger une foi en la réalité, ne sont pas des démonstrations.[[ elles ne vont pas assez loin et n’utilisent ces si sensuelles chaînes de raisonnements !]] En creusant, on peut toujours y trouver une faille, qui rend à nouveau possible à la réalité de s’échapper.

Évidemment, le fait que les solipsistes considèrent que les autres n’existent pas ne les encourage pas à défendre leur point de vue en société.[[ sauf que ses comportements nous parlent pour eux…et, qu’absolument ahuri.e.s devant des comportements aussi absurdes, déphasés, déconnectés, paraissant des rôles joués mais avec des raccords ratés – nous en venons à penser à leur…solipsisme au gouvernement ! Une forme de robotisation sans technologie qui le détache des réalités collectives qu’ils…créent, pourtant, tout le temps. Ces oiseaux se perchent toujours dans les hauteurs de leurs esprits. Sauf que leur pigeonnier ne voit plus jamais de jamais le monde…réel !]]. On peut le regretter, et espérer que s’ils ont raison, l’un d’eux daignera un jour ou l’autre nous le démontrer.»… Si étrangers au monde qui les entoure – ils ne semblent plus répondre à aucun stimuli. Sauf à certains, hors champ, comme venus …d’ailleurs ! En dire plus ? Même les foules d’échecs ne les font pas quitter leur rail. Pire, comme tous les sectaires, si leurs résultats économiques sont…désastreux c’est qu’ils sont vraiment sur la bonne voie. Clair. L’école psychologique de Palo Alto nommait ceci le «toujours plus du même»…si cela rate remettons toujours plus de ce qui  a fait rater. Le néolibéralisme rate la société et les conséquences économiques pour 99 % sont très…négatives. C’est pas grave. Qu’importe même puisque la réussite est complète et totale lorsque …1 % s’enrichissent…n’importe comment et…avec des impacts très nuisibles. Qu’importe il suffit de faire comme si…ces 99 % n’existaient pas (qu’est-ce que nous vous disions !)…Ces inadaptations dramatiques de ces 1% qui les rendent plus que lointains par rapport à la vraie civilisation se voit affolée par les politiques (toujours plus les …mêmes depuis 40 ans). Alors que leur fonction …morale et politique…serait de tempérer ces personnages qui déraillent…(oui quand l’oligarchie…déconne, ils doivent le souligner fortement !). Au contraire - ils les renforcent en l’oligarchie de la plus grande des Inadaptations ! Quel ? La fin de «leur » monde considéré tranquillement comme complètement FOU. Et la démocratie directe, et toi tu… déments ces…déments !

..........................................****************************************************

>>> --- **** Pourquoi nous dire tout cela ? C’est que nous tenons les bons bouts. Ce que les médias égarés nommaient (du temps où ils faisaient encore du journalisme) des scoops (eux n’en ont plus, et nous oui…). Par exemple ? Ces remarques vues de …l’intérieur et non analysées selon lesquelles les députés étaient très…déstabilisés lors de l’irruption Gilets jaunes. Et pourquoi donc ? Parce que…« jamais il ne leur avait été demandé de…fournir d’efforts». Incroyable non ? Et au Parlement où le nom affirme que c’est pour…parler, il ne soit « plus discuté de rien », voici encore qui fait scoop de démonstration…Plus de débats de fond comme sous la IV ème République, on y vient sommeiller, on n’y écoute personne et on fait juste ce que les partis disent et là…des citoyen.ne.s, comme surgis d’une…autre planète, viennent exiger qu’ils se…bougent, oui se remuent (puisqu’ils sont leurs…salariés, que c’est eux qui les paient !). Ce qu’ils ne savent plus faire depuis…mais mais ce n’est pas dans l’ordre des…choses de ne… plus dormir dans les routines !

Puisque ? Si vous savez allier vos sensibilités, vos instincts, vos expériences vécues à des exigences de raisonnements très charpentés vous parvenez à…tout savoir, tout pénétrer, tout percer les murs (c’est tellement mieux que le faux journalisme). Et ? Des fils tendus ici nous allons en 2 grandes directions à la fois…. 1 ) dans comment fonctionnent les ministres ?….et 2) que sont les députés devenus ?...Alors que nous attendrions à de vastes études et recherches genres études d’impacts de chaque grandes décisions, audits des compositions affectives et morales des citoyen.nes, connaissances des besoins concrets des populations, que tous les détails soient fouillés, etc…nous n’avons Rien de cela…Seulement une greffe sauvage de technocratie est posée dessus. Sans précautions. Soit un savoir très limité et glacé (sans les peuples réels en dessous), où tout humain est traité en chose (donc de rien, oui rien à …créateur de « faux » profits (ces coûts réels pour les autres !)). Où ces têtes…si superficielles et ces coeurs inhumains vont croire…leurs vaines abstractions comme supérieures aux…authentiques savoirs vivants et vibrants. Quoi de plus facile que de mirer une carte, de tracer des traits inhumains dessus, de saisir des listings de chiffres d’ordinateurs et de sabrer – n’importe comment - la vraie vie mais…sans rien savoir. La technocratie n’est PAS un savoir mais une fuite devant tous les vrais savoirs…et tout gouvernement qui n’est que comme cela en devient un…gouvernement de massifs fainéants ! Pareil pour les députés qui ne vérifient plus…rien et ne font pas de recherches …sociales et humaines lorsque leur sont fourgués des projets si incomplets de lois…

D’où ? Plus Rien des grandes moissons des sciences (oui sciences) sociales et humaines en transparaît dans le… frileux retrait du monde réel…des technocrates hors sol. C’est une aberration non qu’aucun Social ni Humain ne soit dans ces fausses décisions politiques. Fausses puisque Toutes les grandes études prouvent que les inégalités COÛTENT bien plus, tellement plus que l’égalité. Que la santé de tout le monde (même des incultes 1 %) se détériore ; qu’il devient toujours plus difficile de faire de la saine écologie lorsque les technocrates…mentent sur tout (faisant passer des coûts tronqués à court terme pour des vérités éternelles). Bref, leurs superficialités foutent le chaos et le bordel partout ! L’inculture existentielle ne doit jamais gouverner. Pourquoi ? Nous avons un tableau où tous les vrais talents (celles/ceux qui disent que ce qui est et ne se la jouent pas court. Oui court comme courtisans !). Oui ces talents et génies là sont exclus voire violemment…expulsé.e.s du si… « petit monde » de ces absurdes technocrates…oui c’est cela le drame central : leur monde…est trop…petit. Et leurs cœurs encore plus. Donc, d’un côté, nous avons des savoirs collectifs qui permettent de Tout changer et toute sécurité (soit, pour l’essentiel, d’inverser les inversions, de remettre à l’endroit ce qui était à l’envers, oui à l’endroit du Droit.). Où les politiciens délinquants vont…en prison « comme tout le monde », comme toutes les vraies lois l’indiquent (d’ailleurs un aveu…si naïf d’une députée REM : à un député qui s’est fait matraqué par la police elle ose « mais dans la rue, il doit être traité comme tout le monde, s’il contrevient à la loi il doit payer »). Étrange puisque, depuis des décennies, toutes les Affaires = zéro prison pour les politiciens donc non…traités comme tout le monde. Exemptés de la loi pour tous. Alors faudrait savoir : un député d’opposition n’a pas d’impunité parlementaire, mais oui oui un rampeur de la fausse majorité (4 français sur 5 n’a pas voté pour....). Oui…pas  vraiment très beau d’entrer dans «leur» si triste petit monde…où tout est combiné pour qu’elles/ils ne soient que de grands…inadaptés ! Est-ce tout ?

………………………............***************************

Marcel Gauchet est historien et philosophe français, rédacteur en chef de la revue Le Débat. Pour lui, la crise des gilets jaunes reflète une énorme déception après l’élection d’Emmanuel Macron.

Marcel-Gauchet-historien-Macron-a-échoué-sur-tout

« Le gouvernement a cédé aux gilets jaunes. La crise est finie ? Je crains que les mesures prises ne soient que des pansements. Beaucoup ont parlé d’une colère. Mais c’est surtout une demande à l’égard du pouvoir qui s’est exprimée [[donc…inadaptation de la politique de l’offre !]]. Les gilets jaunes ont dit : «Améliorez notre sort.» Mais comment fait-on ? On peut augmenter les salaires, mais au-delà ? Qu’en est-il de la division internationale du travail ? Du déclassement ? De ce point de vue, il n’y a aucune issue. L’incompréhension s’est installée entre des parties entières de la société qui ne parlent plus le même langage. Ce n’est plus une fracture sociale mais une fracture morale [[ et affective !]]. Vous êtes inquiet ? Oui, sur la capacité de la France à trouver une réponse politique. Il n’y a plus de consensus possible. Le gouvernement d’Emmanuel Macron est durablement affecté. [[ plus…qu’inadapté face à la situation globale…]]. Mais il n’y a pas d’alternative possible. On est dans l’impasse. Le pays est devenu ingouvernable [[ faux, il reste surtout…ingouverné. Les « fausses » élites qui empêchent la survenue des vraies élites sont…plus que dépassées par leur manque de stature…morale. Aussi basique que cela !]].

Voilà déjà trente ans que vous étudiez les fractures françaises. Pourquoi est-ce aujourd’hui que cela explose ? Au départ, il y a une cause : la projection des fractures globales liées à la mondialisation sur le territoire. Des régions entières, frappées par la désindustrialisation, sont sinistrées. Tout cela s’est aggravé depuis trente ans. Macron a été élu à cause de la décomposition du système politique déjà engendrée par ce phénomène profond. Il a donné une expression au phénomène du discrédit des partis politiques. Mais la déception est énorme [[ il s’est encore plus…discrédité que ses prédécesseurs…]]. Quelle en est la cause? Macron s’est fait élire en promettant d’écouter la société. Mais il a fait exactement le contraire ! Macron a seulement pensé qu’il avait un déficit de crédibilité, alors il a voulu « faire » président. Mais il fallait en même temps continuer une politique plus délibérative, tournée vers l’écoute des mécontentements et des frustrations. Il a fait des choses…Ce gouvernement a légiféré à une vitesse folle. Mais à l’arrivée, les gens se sont dit : cela n’a rien à voir avec ce que l’on attendait. Le gouvernement est dans les contradictions permanentes. Les réformes s’entrechoquent, mais aussi se contredisent. C’est une politique incompréhensible [[…complètement inaudible…]]. Et les technocrates ne sont pas capables de l’expliquer [[ trop…inintelligents pour ça…]].

Les Français n’attendent-ils pas trop du président ? Macron lui-même avait dit en campagne qu’il fallait une sorte de roi…Mais il s’est trompé sur ce que l’on attendait d’un roi. Un roi, ce n’est pas un manager, pas un patron de start-up qui secoue ses employés pour qu’ils travaillent dix-huit heures par jour pour que les Français, par effet d’entraînement, deviennent tous milliardaires ! Dans la tradition française, un roi, c’est un arbitre [[ impartial et d’aucun côté puisque de tous en même temps…]]. Quelqu’un qui est là pour contraindre les gouvernants à écouter les gouvernés [[ or c’est lui qui a…éteint son gouvernement. A fait de tout…son solipsiste monologue permanent. Comment espérer se faire écouter lorsque la paranoïa devient que…nul-le ne peut l’interrompre ou vraiment contredire. La soûlographie à soi-même met tout le pays en danger…c’est grave que personne de son entourage n’ai ou indiqué qu’il fuit vraiment les réalités ou se soient mis en tête de l’arrêter net… ]]. Quand les gens accusent Macron d’être le président des riches, ils lui reprochent surtout de ne pas être l’arbitre entre les riches et les pauvres. La claque qu’il a reçue peut lui donner la sagesse qui lui a manqué dans l’exercice du pouvoir ? Elle pourrait. Elle devrait. Il faut qu’il fasse à l’égard de lui-même la disruption qu’il voulait faire pour les…autres. Ce n’est pas exclu, il est jeune, plastique, pas enfermé dans des routines de pouvoir. C’est ça qu’il faudrait : un appel à Macron pour…changer [[ en commençant par lui. En étant enfin un exemple…digne d’être suivi…Et ceci demande tant «d’efforts»…d’adaptations ?]].

Est-ce que ce n’est pas pour lui l’opportunité de faire les réformes de gauche qu’il avait promises après un début de mandat à droite ? Il n’en a pas les moyens ! L’idée qu’en un an et demi, on peut réformer la France et ensuite redistribuer les fruits de la croissance, c’est du roman rose. Les problèmes de ce pays sont si profonds qu’ils ne peuvent pas être résolus si vite. Vous ne réformez pas l’économie, les institutions, l’école, l’hôpital en si peu de temps ! Sa promesse était démesurée. Le vrai problème de fond, c’est le cadre étroit dans lequel il inscrit son action. Sarkozy, Hollande et Macron ont tous mené une politique de l’offre [[ la pire des erreurs…car ce n’est que de l’épais statique sans initiatives autres que de nouveaux…blablas !]] constituée autour de l’adhésion au cadre européen [[ le macronisme est très …dissuasif pour croire encore en l’Europe…néolibérale. Oui une autre Europe est possible et ce n’est pas la…sienne !]]. Mais le projet de changer l’Europe tout en redonnant à l’économie française son dynamisme et sa compétitivité perdue, c’est une folie [[ !]]. Tant que l’on est dans ce schéma, toutes les politiques françaises sont vouées à l’échec. Pourquoi ? Parce que l’euro est surévalué par rapport aux capacités productives. Alors l’appareil productif s’enfonce inexorablement. Un abîme sépare l’économie française de l’économie allemande et même de l’économie du Nord de l’Italie. Le pari économique est intenable. Et l’idée d’une refondation de l’Europe dans un sens qui plairait aux Français est aussi une fiction. Personne n’en veut. Macron a échoué sur tout [[en même temps…]]. Le premier échec date de l’été 2017, avec la négociation sur le travail détaché. Si Macron avait réussi à arracher aux Européens une réforme significative, il aurait marqué un point décisif. Mais il n’a obtenu que des micro-aménagements qui n’entreront en vigueur qu’en…2022.

En laissant filer le déficit, Macron a perdu ce qu’il lui restait de crédit en Europe ? Macron a eu un succès d’estime, mais pas de capacité d’entraînement. Mais paradoxalement sa faiblesse pourra peut-être faire bouger les choses. Le fait que la France fasse peur aux Européens peut être une meilleure arme que sa bonne volonté. Car qu’arriverait-il s’il y avait un risque de Frexit ? Qu’est-ce qu’il resterait de l’Europe ? Si les autres Européens ont soudain très peur de ce qui se passe en France, peut-être que Macron obtiendra des concessions. Les autres Européens n’ont pas plus envie que nous d’un scénario à l’italienne, avec une alliance Mélenchon-Le Pen. Il n’est pas exclu que l’Europe évolue sous la pression d’un danger. Le danger populiste est réel en France ? Il y a une impasse française [[celle de…l’inadaptation de…l’offre politique, la même, la sclérosée depuis…40 ans. Et malgré une abstention…massive, le peu d’électeurs pensent…tout savoir en…insultant sans cesse le Premier Parti de France (les abstentionnistes) qui eux/elles ont vraiment des…solutions ]]. Je ne vois pas de gouvernement dans le système politique classique qui puisse assumer [[ RIC, nous voilà !]]. C’est la conclusion un peu triste et désespérée à laquelle j’arrive. Mais les populistes ne peuvent pas gouverner non plus. Les gens ne sont pas fous. Ils votent pour Marine Le Pen mais ils ne croient pas qu’elle puisse gouverner. C’est une force de contestation, pas d’alternative. Comme Mélenchon.

Les gilets jaunes demandent un renouveau démocratique, notamment via le référendum d’initiative citoyenne… Cette demande est compréhensible. C’est le mouvement d’individualisation de la société qui conduit à une demande démocratique exacerbée. Chacun veut se faire entendre pour son compte. Mais c’est une demande à laquelle il est très difficile de répondre parce que c’est une demande d’écoute individuelle. Il y aurait autant de référendums possibles que de citoyens. Une démocratie plus directe, ce serait un danger ? Le système suisse est-il forcément mauvais ? Non. Le système helvétique, le plus ancien, repose sur une tradition particulière. C’est un pays fédéral. Comme beaucoup de choses sont décidées par les cantons, il y a un besoin de cadre national. En France, ce ne serait pas un instrument adapté à la tradition politique. Les perdants n’admettent jamais leur défaite. Regardez ce qui s’est passé avec le référendum de 2005 sur la Constitution européenne. Dans une démocratie, je considère qu’il y a deux Constitutions : la Constitution écrite et la Constitution non écrite, qui repose sur l’intelligence et la sagesse des gouvernants. Ce n’est pas au peuple de dire ce qu’il veut quand il a désigné des gouvernants. C’est aux gouvernants de comprendre les attentes des gouvernés et d’en tenir compte pour les traiter politiquement. Un gouvernement décide, mais il doit organiser la discussion dans la société.

Le grand débat national, à partir de janvier, sera-t-il cette opportunité ? J’ai des craintes car d’abord c’est une concession. On dit aux gilets jaunes, vous n’êtes pas contents, alors on va vous donner un débat. Mais ça va être le défouloir. Normalement, le gouvernement fait des propositions qui sont discutées au parlement. Mais dans ce parlement, on ne discute de rien. Il y a quand même un motif d’espoir dans cette crise ? J’en ai un petit. Macron a réussi parce qu’il a proposé une issue à quelque chose qui était une vraie fatigue de la société française devant ses propres blocages. Tout le monde en avait marre des réformes impossibles. On peut penser que ça va être un réveil sur la nécessité pour les Français d’un diagnostic lucide sur leur situation réelle. Qu’ils voient enfin tout ce qui ne va pas. »…Sauf que ce réveil s’est déjà produit, depuis longtemps, et que de faire…semblant de ne pas savoir qu’il y a de vrais écrivains et d’authentiques penseurs le laisse dans sa petite bulle. D’où parle–t-il ? De là où il ne veut rien savoir du vrai nouveau !

........……………………*******************************************

Nous sommes aujourd’hui dans le quatrième temps médiatique du traitement des Gilets Jaunes. Au début, totalement déstabilisés par cette révolte moderne de la France périphérique, le sujet saturait les ondes, d’une manière relativement neutre, si ce n’est la reprise de l’intox du ministre de l’intérieur qui disait y voir la main de l’extrême-droite, alors que les actes de dégradation semblaient bien plus venir de l’autre côté du spectre politique. Puis, la fin de l’année approchant, ces éditorialistes voulaient siffler la fin du mouvement. Sa poursuite en janvier créa une nouvelle stupeur où les Gilets Jaunes reprirent le dessus médiatique du fait de leur persistance, très majoritairement non violente.

Les-Gilets-jaunes-:-des-médias-toujours-biaisés-!

Mais depuis que l’idole présidentielle a lancé son pseudo grand débat, la grande majorité des médias est revenue à une position de défense du pouvoir, dont on se demande si elle est vraiment moins caricaturale que ce qui se passe en régime autoritaire… Passons sur l’extase ridicule provoquée par les marathons bavards du président retransmis en direct sur les chaînes d’information, dont l’intérêt se traduit par le niveau des audiences. Mais toute une mécanique assez troublante s’est mise en place depuis quelques semaines. D’abord, les différents actes sont souvent rétrogradés à une portion congrue dans les journaux, alors même que le fait que le mouvement se poursuive est exceptionnel. Pour couronner le tout, la propagande macroniste tourne à plein, entre glorification de la prime dite Macron et traitement ubuesque des évolutions sondagières, une hausse d’un point de confiance, dans la marge d’erreur des instituts, étant traitée comme une « remontée ». De même, sa popularité est qualifiée de stable quand plus de 70% de la population continue à ne pas lui faire confiance. Un internaute a bien vu de dire plutôt que « son impopularité reste stable »…Pour finir, il y a cette petite musique révoltante consistant à dire que les positions des Gilets Jaunes seraient incompréhensibles, alors que leur demande est claire : plus de justice sociale et fiscale, notamment pour les territoires périphériques. Il est bien normal que le mouvement se poursuive quand le pouvoir fait preuve d’une telle mauvaise foi alors même qu’il prétend organiser un débat, qui n’est en réalité qu’une campagne. Et que dire de ceux qui caricaturent les propositions des Gilets Jaunes. Nulle volonté de baisse générale des impôts, mais volonté de faire payer leur juste part aux plus riches et aux multinationales au lieu de toujours leur demander moins, au détriment de tous les autres…

Après, certains média se demandent pourquoi ils n’ont pas bonne presse dans les manifestations de Gilets Jaunes… Le traitement du mouvement depuis un mois est devenu extraordinairement biaisé et malveillant. Bien sûr, pour l’instant, le chouchou des média s’en sort, dans une configuration politique qui lui va. Mais il ne faut pas croire que cette situation soit autre chose qu’un château de cartes »…

…soufflé par le vent - alors que les vraies élites (qui se profilent parfois au cours du texte) …

………..Sont solidement enracinées dans la réalité des sols…et…

…savent que les peuples peuvent se fédérer mais chacun.e demeurant solide dans ses racines nationales. (ainsi les vrais progressistes sont rationnellement nationaux…puisqu’ils veulent que l’Humanité naisse à elle-même !)...

………Un gouvernement mondial hors sol est plus…QU’INADAPTÉ !

…………… ………(à suivre)

………….……………….%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident  vraiment ?"

     Que la lucidité roborative des vrais débats nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/,  onglet 3  "Nul n'est  nul",  "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et onglet 4 "L'anticommunication comment ça fonctionne ?»  et "Why do we left the left wings ?" ; onglet 2 "L'ardeur sociale", "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" et "LE ROMAN DE L' ÉCONOMIE " ;  et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE sur l’onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (Qui a démuni les démunis ? Qui a déshérité les déshérités ? Qui s'est emparés des désemparés ? Qui a détressé les détresses ? Qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? S’il y a fraudes pourquoi donc cacher les fraudés qui les subissent ? S'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs ? S’il y a endettés, ils sont toujours précédés des endetteurs. Pas de travailleur clandestin qui n’ait été créé par l’argent clandestin. Et sans capital au noir pas de travail au noir,  etc. Tout se tient et les causes ne pourront plus échapper à l’implacabilité de la logique. Le règne moral des trop riches vient de s’effondrer), onglet 2.

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savaient plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative

Le spectacle est une misère pas une conspiration, ce qui est tellement pire.

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !

Nous sommes la santé de la société

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 5 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu