Remettons-nous en réponse !
Qui ne se remet jamais en question ne risque pas d’avoir les réponses. Toujours en retard sur sa propre vie. Même pas au courant de ses évolutions intérieures. Stationnant stupidement dans un lointain passé sans nouvelles infos. Pour avoir des réponses à jour faut bien se remettre en question, en franc point d’interrogation. Réponse du jour ? « La critique radicale que formulent les gilets jaunes à l’égard du système représentatif et à l’égard des médias. » Et la foule de questions qui remettent en causes donc en effets ces coups de forces putschistes des 2 de tout s’approprier…ils sont donc vraiment illégitimes, etc…«L’occasion, aussi, de revenir sur le contexte de raidissement progressif du pouvoir et des violences de plus en plus prégnantes. »…C’est un de ses 2 piliers, il est touché en plein cœur ! C’est lui l’extrême violent illégitime pas les manifestants ! Tout bonimenteur oublie qu’il y a menteur dans boniMenteur et que, quoi qu’il dise, la suspicion est devenue complète. Nous vérifions tout par nous-mêmes !
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Raquel-Garrido-le-seul-drapeau-des-gilets-jaunes-cest-le-drapeau-français
« Le Vent Se Lève : Le gouvernement a récemment fait passer une loi anti-casseurs, dans un contexte d’utilisation manifestement disproportionnée des lanceurs de balles de défense. Nous assistons aussi à une multiplication des comparutions immédiates et des consignes en vue de condamnations plus lourdes. Comment analysez-vous ces mesures ? Sommes-nous devant un tournant quasi-illibéral de la présidence Macron ? Raquel Garrido : Je suis choquée de la dérive rapide de cette fausse élite politique, qui a définitivement rompu avec des valeurs de liberté et de démocratie les plus élémentaires [[ ce sont eux les véritables accusés – de le ressentir rend très calmes : dans ce nouveau contexte, nous avons tout le temps et le temps joue contre eux. Chaque jour un nouvel aspect de leurs escroqueries, clairement illégales, est mis à jour ! Ceci ne peut aboutir qu’à un clash des consciences…]]. Mais ce n’est pas surprenant puisqu’ils ont accepté depuis le début de faire un putsch mondain si l’on peut dire, en prenant le pouvoir de justesse, grâce à une puissance de frappe médiatique énorme mais une très faible assise démocratique. Cette situation allait nécessairement déboucher sur la répression actuelle [[ ce pourquoi ils sont des irresponsables indignes de diriger quoi que ce soit – voler l’argent public ce n’est…pas diriger. Trop peu insistent, en le démont®ant, sur l’impossibilité mentale qu’ils ont de diriger…]]. Mais je ne m’attendais tout de même pas à ce qu’ils acceptent aussi cyniquement de mutiler les gens de la sorte, avec des mains arrachées et des yeux éborgnés, d’utiliser massivement du gaz lacrymogène dont ils font manifestement évoluer la composition – bien que pour l’instant ils le nient. Je suis très triste et j’ai peur, car ils ont le monopole de l’usage de la force et parce qu’ils sont visiblement prêts à en faire n’importe quoi [[ c’est l’infantilisme de leurs buts et l’immaturité de leurs lambeaux de mots présentés comme des arguments qui aboutit à ceci : ils agissent comme des Fanatiques religieux, oui leur pitoyable dogme est La vérité à défendre puisque tout le monde…l’attaque. Or c’est le dogme qui s’auto-attaque tout seul. N’ayant aucun contenu solide, il tombe en miettes. Le plus rapide est de pulvériser tous leurs arguments.Sans cesse. ET, à la fois, de mettre autre chose en regard !]] Ils ont par ailleurs véhiculé tout un discours de vengeance au sein des forces de l’ordre, qui consiste à nazifier l’adversaire. Il s’agit de désigner les gilets jaunes comme des séditieux, des factieux, des opposants à la démocratie, des antirépublicains et des fascistes [[ ce qui aura été le procédé des nazis contre les…juifs. Et donc leur hypocrite antisémitisme n’a rien de sincère, il n’est que calculé. Ils n’ont absolument pas le droit de prendre cette posture. Qui est contre n’adopte pas les techniques de…l’hyper racisme fasciste !]]. Or, quiconque frappe un nazi se vit comme un résistant.
Ils sont en train de fabriquer des générations de personnes qui sont prêtes à faire usage de la violence parce qu’elles ont vu en leur adversaire non pas un contradicteur mais un fasciste [[ le macronisme est pleinement irresponsable, l’assigner pour crimes de guerres ne peut que calmer ses délires…Ce n’est pas un chef d’état mais un chef de gang…]]. C’est très criminogène [[ il faut les en accuser]], toute une génération est maintenant marquée par cette violence. Elle va dorénavant se situer dans le débat démocratique à partir de ce vécu-là. Il ne faut jamais perdre de vue que si ce gouvernement mutile ses propres compatriotes, c’est pour défendre des profits privés liés à la suppression de l’ISF, par exemple [[ ce que la Constitution ne permet pas – le Droit peut donc accuser et mettre à…demeure !]]. Ils mutilent pour défendre [[ non en tant qu’argument objectif mais argument sectaire : exonérer n’est pas bon pour le pays !]] l’exonération fiscale. Ils mutilent pour défendre la monarchie présidentielle et le pouvoir de l’Élysée [[ or cette fonction…n’est pas un règne, mais uniquement une charge (entretenue) que le peuple français confie sous conditions !]]. . C’est simple : les gilets jaunes souhaitent une redistribution des richesses et eux ne veulent pas en entendre parler [[ mais n’ont absolument aucun argument pour – or qui n’a aucun argument use abusivemenrt de la force. Les torts causés prouvent son tort !]]. Les gilets jaunes démontrent une résistance, une détermination inédite. Le gouvernement, au lieu de céder comme dans n’importe quel pays démocratique, ne négocie pas alors même que le mouvement peut se prévaloir d’un très important soutien de la population [[ est donc majoritaire dans le pays !]].
LVSL : Beaucoup de débats ont cours sur l’identité politique des gilets jaunes, sur leur appartenance au clivage gauche-droite. Quel regard portez-vous sur ces discussions et plus généralement sur les aspirations portées par les gilets jaunes ? RG : Pour moi, les gilets jaunes n’ont pas d’identité au sens politicien du terme. Ils ne se définissent pas comme de droite ou de gauche. Ils apportent une preuve éclatante que ces deux mots n’ont plus vraiment de sens commun. Je connais encore beaucoup de personnes de gauche qui pensent que gauche est un synonyme de : un, la redistribution des richesses, deux, la préservation de l’environnement et de l’écosystème, trois, la défense de certains principes démocratiques. Ce n’est pas vrai, le mot gauche n’est pas synonyme de ces concepts-là dans la tête de la majorité des citoyens. Pas seulement des gilets jaunes, mais des Français en général. C’est ce qui est fascinant chez les gilets jaunes : ce n’est pas parce que l’on ne se réfère pas au mot gauche que l’on n’aspire pas à la redistribution des richesses ou la justice fiscale, à la préservation de l’écosystème et à la démocratie. Car ce sont bien là les éléments qui composent précisément le cœur du mouvement. Ceux qui aspirent à gouverner doivent comprendre une bonne fois pour toutes que la masse de l’électorat ne se joindra pas à un projet qui s’autoproclame de gauche et persiste à batailler autour de ce vocabulaire, de ce mot, de ce drapeau. Le seul drapeau des gilets jaunes, c’est le drapeau français [[ et le macronisme chute devant ce renversement des valeurs…car il ne chante pas la Marseillaise mais l’insulte, il ne défend pas le drapeau français mais le vend…cette posture très inconfortable n’est bizarrement pas utilisée afin de discréditer son grand banditisme fiscal. C’est pourtant flagrant : ce sont des intérêts extérieurs qui appauvrissent tant les français et pas les migrants (qui enrichissent plutôt le pays)…le RN est anachronique puisqu’il est procapitaliste et ne défend donc pas le peuple…mais uniquement l’oligarchie. Sans lui aucune élection de ces 30 dernières années n’aurait pu lui être favorable…]] Et ce qui est incroyable, c’est que le drapeau français porte en lui l’égalité fiscale et sociale, la préservation de l’environnement et la souveraineté du peuple. Alors, qu’est-ce qu’on demande de plus ? Moi, le drapeau français me suffit. D’autant plus si on y ajoute les quarante-deux « directives du peuple », un texte légitime et né de ce mouvement, que je valide des deux mains à peu de choses près [[ l’unité la plus grande nécessaire ne peut se concrétiser qu’en hiérarchisant ses désaccords et en les plaçant tous les minimes en mode pause ! Globalement, c’est Pour…]]. Je suis même émue de la façon dont notre histoire nationale charrie en elle toutes ces revendications, sans même qu’elles aient à être portées par des partis existants. Elles ont réussi à traverser le temps et elles se retrouvent chez des hommes et des femmes qui n’étaient plutôt pas intéressés par la chose publique en général. C’est absolument fascinant. Cela prouve que le peuple français est un peuple hautement éduqué, malgré l’appauvrissement systématique de l’Éducation nationale. Je suis très heureuse de ce mouvement, heureuse d’avoir rencontré beaucoup de gilets jaunes, des animateurs du mouvement [[ sans omettre leurs soutiens qui au niveau des idées ont fait carrément avancer les choses…donc affaibli l’oligarchie…]] et je souhaite vraiment que tout cela puisse se traduire dans une transformation du régime politique, car c’est bien l’unique solution aux problématiques centrales soulevées par les gilets jaunes. En mettant en avant le RIC [[et le RIP comme étape pour y parvenir en cas de blocages institutionnels]], ils ont tout compris. Il ne s’agit pas seulement de défendre de belles revendications sociales et écologiques. Encore faut-il avoir les moyens de faire en sorte que la souveraineté émane de la société. Sans la souveraineté, on n’est rien, on est une multitude. Le peuple, c’est le collectif qui exerce la souveraineté effectivement. Mais ce n’est pas possible dans le cadre de la monarchie présidentielle [[ qui s’érode en disant déjà et redisant que c’est une…charge «entretenue» et pas un règne divin…cette charge doit des comptes aux électeurs qui la…paient. Et ne peut dire ce qu’elle veut – c’est l’effondrement des médais d’argent qui a introduit ce mot de monarque – il n’est jamais entré dans nos têtes anticonformistes…Faites comme nous n’y « croyez » pas…]]. Il faut donc changer rester la monarchie républicains. Cela suffit.
LVSL : Que pensez-vous de la façon dont le gouvernement a cherché à polariser la situation sur les violences ? Il semble avoir réussi son coup et affaibli le soutien aux gilets jaunes. RG : Concernant le discours du gouvernement sur les violences policières, on a observé une dérive récente qui a consisté à justifier ces violences. Non seulement comme une réponse légitime [[ en réponse donc – or les armes de guerre étaient présentes….avant et les provocations policières ne sont plus à démonter ]] à la violence des gilets jaunes sur le matériel ou sur les forces de l’ordre elles-mêmes, mais aussi comme une réponse à l’idée que les gilets jaunes remettent en cause les institutions [[ ce qui est une posture de …fanatiques dogmatiques…Car les gilets jaunes DÉFENDENT les institutions contre les braquages de l’oligarchie délinquante à 100 %. C’est eux la vraie police, celle du pays entier. Tout a basculé : il s’agit d’apprendre à voir…]]. Le gouvernement a généré le discours suivant : si on s’oppose à lui, on est en réalité opposé aux institutions et donc à la République [[ alors que le macronisme est de bout en bout antirépblicain…comme toute monarchie ou toute prise de pouvoir par « une f(r)action de la population contre le reste du pays » ou comme toute privatisation sont contre la réPublique ]]. Or, moi je suis contre ces institutions et pourtant je ne suis pas contre la République. Je suis pour la VIe République. Ce discours est particulièrement dangereux. Ils essaient de criminaliser toute personne qui s’opposerait à la « fausse » Ve République [[ or c’est la défendre…contre eux la claire situation ]]. Celle-ci s’effondre de toute façon et ne jouit plus de l’assentiment général. Ce n’est pas nouveau. Quand il y a des débats publics sur l’opportunité d’un 49-3, c’est bien que la constitution ne jouit plus du consentement global.
En temps normal, on ne discute pas des articles de la constitution, c’est un texte qui permet que l’on débatte des lois sans qu’il soit remis en cause. Au moment où la controverse porte sur la constitution elle-même, celle-ci ne joue plus son rôle constitutionnel. La monarchie présidentielle de la Ve République est faible et dire que l’on souhaite la remplacer par autre chose, dans des modalités pacifiques, n’est certainement pas un acte d’essence dictatoriale, contrairement à ce que soutient en permanence le gouvernement [[sauf qu’utiliser ses délires contre lui reste plus efficace que de se poser, figés, en il parle pas bien. Ne pas le dire le démontrer contre lui…]]. L’inversion sémantique est très forte. Eux-mêmes, qui utilisent des méthodes autoritaires et répressives, violentes, font passer les aspirants à la démocratie pour des dictateurs. On ne doit pas accepter cette mise en place discursive [[ oui en le faisant discursivement…donc un mettant un autre Récit à la place. L’acte est de mettre à la place plus que de s’attarder sur le constat premier : ah ouais ils disent grotesquement que des humains sans moyens sont des dictateurs…Utilisons-le plutôt contre eux : « tout ce que vous dites est retenu contre vous »…]].
LVSL : En 2015, Vous avez publié un Guide citoyen de la VIe République. Quel regard portez-vous sur la crise de la représentation dont les gilets jaunes sont l’expression depuis maintenant plusieurs mois ? RG : Avant d’être une crise de la représentation, c’est une crise de l’existence civique sur le plan individuel. C’est-à-dire que chaque individu ne trouve pas sa place en tant que citoyen [[ donc l’acte de mettre à la place….a toute sa place !]], en tant que souverain, mais comme consommateur,[[ consommateur…d’élections !]] comme candidat à l’entrée dans le système économique de production [[collective des moyens de production – l’acte de nationaliser ou resocialiser devrait être présent dans les esprits !]]. Dans la théorie qui gouverne nos sociétés modernes depuis la Révolution française, le souverain n’est pas le monarque de droit divin mais le peuple lui-même. Or, progressivement, les individus ont été expulsés du système civique [[ parce qu’ils/elles l’ont admis !]], essentiellement – et on en vient à la question de la représentation – du fait de comportements d’élus qui ont repoussés les citoyens [[le prouver et le mettre en scène offre un choc affectif et moral qui ne peut aboutir qu’à un rejet massif…vu que ces « entrentenu.e.s » le sont par l’argent de celles/ceux qu’ils n’ont aucun droit de rejeter (sauf à auto-financer leur fonction !)]]…Par exemple lorsque certains se sont fait élire sur un programme mais en ont appliqué un autre. À la longue, lorsque cette situation se reproduit une fois, deux fois, trois fois, il y a quelque chose de rationnel à ne plus aller voter. Il ne s’agit pas là d’une apathie ou d’une ignorance culturelle comme on peut l’entendre dans la bouche des élites, qui ont un rapport à l’abstention très péjoratif et moralisateur [[ vu qu’eux ils…s’abstiennent de remplir leurs devoirs – comme le devoir fiscal (un dû est un devoir)…et n’abuser que des droits sans les devoirs c’est le propre des esprits infantiles. Leur dire ne vaut alors rien !]]. À chaque élection, on entend des phrases du type : « si vous saviez le nombre de gens morts pour le droit de vote » ou « vous savez, nos aînés se sont battus pour ça. Pourquoi vous n’allez pas voter ? C’est honteux ». Non, ce n’est pas si honteux [[ c’est qui l’ose qui est la Cause de la Honte – les comportements corrompus Souille le droit de vote pas qui ne veut pas user d’un droit «propre » dans des élections…truquées !]]. En y réfléchissant un peu, chacun verrait qu’il est pourtant assez rationnel [[ c’est une Accusation de 60 % de la population, une accusation morale qui jamais ne faiblira : les 40 % restant n’ont AUCUN droit légitime de s’imposer à ces 60 %...moralement et légitimement ils ont donc toujours perdu ces 40 %]] de choisir de ne pas voter [[ votum veut dire choix, voeux – ne pas choisir lorsque l’offre politique est « non libre et complètement faussée » est donc un « bon » choix !]]. C’est un des principaux versants de la machine à fabriquer du dégoût à l’égard des élus. Et ce comportement rejaillit en cascade sur toute la classe politique. Si la tête se place dans une illogique d’impunité, l’élu en-dessous de lui l’est aussi à son tour. Ce comportement concerne alors les parlementaires, mais surtout les présidents d’exécutifs comme les maires, ou présidents de collectivités.
Le maire par exemple bénéficie d’un effet présidentiel très fort, car institutionnellement, il dispose de beaucoup de pouvoir. Il bénéficie d’un mode de scrutin qui lui est extrêmement favorable. Il concentre énormément de pouvoir décisionnel, de pouvoir de police, de pouvoir en matière d’appels d’offres, etc. Et l’on s’aperçoit alors que le meilleur moyen d’avoir de l’incidence en politique réside dans la courtisanerie : si l’on souhaite une subvention, plutôt que d’avoir à démontrer l’efficacité ou l’utilité d’une action qui devrait bénéficier d’argent public, on se retrouve à faire la cour au maire. Ce phénomène s’aggrave [[ les fouteurs de bordel, les ennemis de l’ordre…public, les occupants illégaux du Domaine Public sont donc les centralistes du ruissellement des…corruptions. Sans eux les mairies seraient moins corrompues ! ]] au fur et à mesure que s’installe l’austérité. [[ austérité pas pour tous…puisque la plus grande partie des Dépenses publiques (donc des non-Recettes fiscales) c’est pour les déjà trop riches qui n’en ont nul besoin…]]. Moins il y a d’argent public à répartir [[ plus il y a d’argent privé à reprendre ]], plus son obtention est un enjeu et plus on voit en conséquence s’appliquer des effets de cour. Certains élus se comportent alors avec l’argent public comme s’il s’agissait de leur argent. [[ c’est le point faible de l’oligarchie – nos textes l’attaquent toujours ! ]]. Typiquement, il arrive parfois qu’un maire déclare « j’ai financé la piscine. ». Mais non, ce n’est pas lui qui l’a financée. C’est nous, avec nos impôts, qui l’avons financée. Ce type de vocabulaire entre dans une logique de fait présidentiel, qui est devenue la norme en France [[ uniquement pour qui n’admet pas que la santé c’est l’anticonformisme ! Alors les « fausses » normes ne tiennent pas la virgule,.]].
Cette logique a abouti à un dégoût généralisé de la politique. Et pas seulement de la part des classes les plus populaires, des catégories socioprofessionnelles les plus défavorisées, des marges de la politique ou des extrêmes, mais aussi de la part de classes moyennes qui avaient l’habitude d’être représentées [[ et qui ne le sont plus du tout : à leur tour d’être pillée…illégalement – Ce qu’elles permettaient avant lorsqu’il s’agissait…d’autres !]]. Classiquement, un citoyen qui se situe à l’extrême-gauche ou à l’extrême-droite est habitué de longue date à ne pas avoir de représentant au deuxième tour. Mais c’est un fait nouveau pour un citoyen qui s’identifie à la droite traditionnelle ou à la social-démocratie, qui est habitué à être représenté au second tour. Avec la montée du Front national, ces citoyens se trouvent régulièrement et depuis un certain nombre d’années privés de candidat au deuxième tour. L’insatisfaction du mode de scrutin actuel est de plus en plus criante, et cela nous oblige à nous demander quel autre mode de scrutin nous souhaiterions afin de mettre un terme à cette situation qui génère de la violence. Quand en mai 2017, 18% des inscrits choisissent Emmanuel Macron tandis que 82% d’entre eux se portent sur les autres candidats et le vote blanc et nul – sans compter ceux qui ne sont pas inscrits [[5 millions selon la revue des Maires…]] – comment le gouvernement peut-il jouir d’une stabilité dans un tel contexte d’hostilité ? Et la situation aurait été la même si Jean-Luc Mélenchon avait été élu, avec 22 ou 23% au premier tour puis face au FN au second. Il aurait été confronté au même problème qu’Emmanuel Macron : l’illégitimité, au sens démocratique du terme. Soit on ose éteindre la lumière de la Ve République – c’était la position de Jean-Luc Mélenchon en 2017 – soit on s’accroche à la monarchie coûte que coûte, y compris contre tout le monde. [[en plus d’être minoritaires les 40 % en moyenne de non abstentionnistes prolongent les …torts !]] Or, aujourd’hui, ce tout le monde est composé de gens déterminés qui n’ont plus rien à perdre sur le plan économique et social. C’est le cas des gilets jaunes, qui sont prêts à perdre des yeux, perdre des mains, sacrifier leur vie familiale, perdre tout plutôt qu’accepter d’être des riens, pas seulement au plan économique mais aussi sur le plan civique. Être souverain, c’est se forger une opinion politique et être capable de l’exprimer librement [[donc aucune propagande qui nuit à chaque liberté individuellement ! Donc est l’ennemie de tout le monde… ]]. Être tiré au sort, c’est tout sauf l’expression de la souveraineté. Ce n’est pas un acte souverain, c’est un acte de gestion de la délibération. L’acte souverain, c’est délibérer autour d’un programme et désigner quelqu’un pour le mettre en place. C’est pourquoi il faut faire attention avec le tirage au sort. Il faut déterminer les cadres dans lesquels il peut être très utile et les cadres dans lesquels, à l’inverse, il ne le serait pas.
LVSL : Quels sont les cas où le tirage au sort ne serait pas utile ? RG : À l’Assemblée nationale, par exemple. Une chambre délibérative représentant la nation ne doit pas être tirée au sort. La nation est une, il s’agit de la représenter de la façon la plus complète possible [[ ce qui n’est plus le cas depuis longtemps !]]. Il n’y a pas besoin de tirage au sort. En revanche, il pourrait y avoir dans tous les territoires du pays et même au niveau national des assemblées tirées au sort avec des prérogatives particulières. Cela dépend aussi de la façon dont on tire au sort. Par exemple, tire t-on au sort sur la liste de tous les inscrits ou tire t-on au sort par profession ? On pourrait mettre en place une chambre du temps long, qui travaillerait sur une autre temporalité que l’Assemblée nationale, composée de citoyens tirés au sort, avec des systèmes de rotation [[ meilleure idée !]]. Sur ce point, il ne faut surtout pas être dogmatique. On doit laisser sa chance à la créativité, il faut pouvoir tester de nouveaux outils. Les nouvelles technologies doivent pour ce faire être mises à profit. Techniquement, on serait en capacité d’organiser un référendum par jour. Sur mon téléphone, sur le chemin du travail, je pourrais répondre à une dizaine ou une vingtaine de questions. Toutes ces questions qui se posent sur le bureau d’un ministre, elles pourraient être posées aux humains, et ils pourraient être beaucoup à participer. Mais est-ce vraiment un procédé intéressant ? Là encore il faut faire une distinction entre les sujets et les circonstances dans lesquels on peut appliquer une démocratie du référendum permanent, et ceux qui nécessitent un temps plus long et pour lesquels la délibération s’impose. Nous devons rester ouverts. On pourrait même imaginer une situation où la technologie permettrait d’être présent dans une assemblée par hologramme, comme dans Star Wars [[ visioconférences…]] ! C’est là l’invention d’une démocratie nouvelle, nous devons décider de ce que nous voulons. Et ce que nous voulons, c’est être protagonistes tout le temps. Ou peut-être pas tout le temps, car nous avons tous également d’autres choses à faire, chacun ne souhaite pas nécessairement être protagoniste 24h/24 ! Certains citoyens pourraient vouloir suivre les événements comme le lait sur le feu, d’autres à l’inverse décideraient de s’en remettre davantage aux premiers, mais compte tenu du passif, nous sommes plutôt dans une phase de contrôle accru.
LVSL : Dans cette VIe République que vous appelez de vos vœux, quel rôle seraient amenés à jouer les médias en tant que corps intermédiaires ? RG : C’est un sujet épineux. Je rappelle que pour être souverain il faut avoir une opinion et l’exprimer. Cela renvoie à la question de l’habeas corpus et à celle de la répression policière ; c’est donc la question de la liberté. Mais c’est aussi la capacité de se forger réellement et sincèrement sa propre opinion politique [[ que l’information la formation à ce qui inForme soit un Service Public sans plus d’argent est une piste...le définition de l’information bien commun, une autre. Ce dont il faut sortir le regard c’est que l‘info APPARTIENNE à qui que ce soit. Ce qui l’empêche toujours ! Une fois fait le regard voit…droit !]]. Là interviennent deux grands acteurs. L’école d’une part [[ sans aucune…privatisation ]], avec sa massification et son adaptation à chaque type d’individu et à chaque condition sociale. Les médias d’autre part. Aujourd’hui, les médias m’aident-ils objectivement à être quelqu’un de libre ? Non, il y a un gros problème en France. Et pas seulement à cause de la concentration oligarchique des médias entre les mains de huit personnes. Le problème est qu’il y a globalement un affaissement brutal de la déontologie dans l’ex-métier de journaliste [[depuis 3 mois nous assistons à la déchéance complète de ces médias qui perdent la confiance de la majorité de leurs…clients ! Perte définitive !]]. Une des raisons importantes est la concurrence avec le web, qui provoque un alignement sur le temps court. Cette frénésie du temps court ne permet pas le temps de la vérification et la contradiction. Cela pousse à utiliser un vocabulaire imprécis et exagéré, plutôt faux. Dans ces conditions, les médias deviennent des machines à fabriquer de la fake news.[[ faisant semblant de dire que ce sont les humains de base qui, seuls, le font ? Mais avec quels moyens matériels ? Grotesque !]] Je parle bien là des médias mainstream et non des réseaux sociaux. Je ne pense pas que les fake news viennent principalement des réseaux sociaux ou d’internet. Il y en a, mais globalement ce qui est vraiment grave c’est quand …les médias mainstream mentent [[ tout le temps…]]. Cela doit absolument être changé. Il faut à cet effet un conseil de déontologie journalistique, parce que les médias qui souhaitent faire de la déontologie une valeur ajoutée doivent avoir un élément sur lequel s’appuyer. Le journal qui choisit un matin de ne pas relayer une information nouvelle dans la seconde par souci déontologique doit pouvoir l’affirmer, en faire un argument de vente et de constitution de son audience. Cette démarche serait soutenue par le conseil de déontologie, car il permet de comparer les titres de presse en fonction des réprimandes subies.
LVSL : Quand on parle de VIe République, on pense souvent à une logique parlementaire où l’élection se ferait à la proportionnelle. C’est ce qu’on entend généralement dans la bouche de Jean-Luc Mélenchon ou dans vos propos. On y oppose régulièrement l’argument historique de l’instabilité du système institutionnel de la IVe République, ou encore, de la part des défenseurs de la Ve République, l’idée selon laquelle le système actuel garantirait la stabilité et la capacité du Président à réagir rapidement. Comment concilier la pluralité de la représentation et l’urgence de l’action dans des démocraties où le temps accélère ?
RG : La liberté d’action gouvernementale liée à la légitimité vient nécessairement du consentement populaire. Elle ne vient pas de l’encre sur le papier de la constitution. Emmanuel Macron est légal sur le papier, mais tout le monde sait qu’il n’est surtout pas Légitime. Celui qui est assez bête pour soutenir que la Ve République est un régime stable n’a pas mis le nez hors de chez lui depuis un certain temps, le pays est en ébullition ! La théorie des partisans de l’Ancien régime – je parle ici des soutiens de la Ve République – consiste à penser que c’est la constitution qui fait la stabilité. Non, ce qui fait la stabilité, c’est le consentement majoritaire. S’il y a 60 à 70 % des gens qui approuvent une politique, on peut considérer qu’il existe une certaine stabilité. Et si la chambre des représentants est à peu près représentative de la population, la stabilité est reflétée aussi à l’Assemblée nationale. Je trouve qu’on attaque beaucoup la IVe République. Elle a obtenu la sécurité sociale et elle a négocié et conclu d’importants accords de décolonisation par exemple. Elle a donc des réussites à son actif, et pas des moindres. À l’inverse, la Ve République est dans une fin de règne déplorable, criminogène et corrompue. Quoi qu’il en soit, la créativité doit l’emporter sur la nostalgie. Je ne suis pas politiquement nostalgique. Par exemple, je n’affirme pas que nous devons “retrouver” notre souveraineté, comme s’il avait existé une époque dorée où nous étions souverains avec laquelle il s’agirait de renouer. C’est un vocabulaire qu’on retrouve plutôt dans la bouche des partisans du Brexit. En vérité, sous la Ve République nous n’avons jamais été souverains. Plus tôt encore, les femmes n’ont eu le droit de vote que très tardivement. Alors la souveraineté, entendue ici comme la caractéristique de la personne qui n’a pas de maître, reste de l’ordre de ce qui est à construire.[[ les slogans dans ce ses ne serve à rein : dire à bas l’état EMPÊCHE de réfléchir -…comment, etc…]]. Le Parlement tient une place importante dans cette construction car il est l’outil de contrôle de l’exécutif. Nous allons sortir – j’emploie souvent des formules qui nous placent déjà dans l’après car je suis convaincue que nous allons changer de République [[ ou de démocratie…il n’y pas que la VIe République…]] – d’un régime qui concentre tout le pouvoir entre les mains de l’exécutif [[ contredisant grotesquement son nom : car l’exécutif l’est du…législatif, pas des lobbies illégaux ou de lui-même !]] et qui s’enferme dans un abus de pouvoir dictatorial. L’exécutif établit par exemple l’ordre du jour à l’Assemblée nationale, il fixe le budget de l’État et il gouverne par ordonnances ou par l’article 49-3. Il y a au quotidien une pratique du pouvoir de la part de l’exécutif qui est abusive et détestable. Mais pour éviter cela, rétablir les pouvoirs de l’Assemblée ne suffira pas. On le voit aujourd’hui dans le jeu pervers qui se noue autour de la question du nombre de députés. Il n’y a rien de plus antiparlementariste que de dire qu’il y a trop de députés. [[ donc trop de représentativité alors qu’il n’y a pas assez…]]. C’est l’argument numéro un contre le Parlement et c’est ce qu’il y a de plus poujadiste.
En vérité, le premier représentant de l’antiparlementarisme dans ce pays n’est pas l’individu qui a secoué les grilles de l’Assemblée nationale lors de l’Acte XIII des gilets jaunes, c’est le macronisme. Mais face à cela, il ne faut pas non plus prendre le parti des députés de la Ve République, qui sont difficilement défendables puisqu’ils ne servent à rien. Soit ils sont godillots, soit ils forment une opposition qui dispose de tellement peu de pouvoir qu’elle ne parvient à obtenir presque aucune victoire législative. Et on peut ajouter à cela la déconnexion croissante entre le niveau de vie d’un député et le niveau de vie d’un français ordinaire. Ainsi, articuler le monde d’après autour de la défense du Parlement est un piège dans lequel il ne faut pas tomber. Ce piège, Emmanuel Macron nous le tend. Je suis opposée à la réduction du nombre de députés, je suis même favorable à son augmentation. Et pour la suppression du Sénat. Pour revenir aux gilets jaunes, il est frappant de constater que même à l’échelle d’un rond-point, ils ne voulaient pas désigner de porte-parole. Personne parmi eux ne veut assumer la délégation et personne ne veut déléguer, c’est un fait. Nous en sommes donc là : on ne peut pas faire du parlementarisme l’axe cardinal d’une proposition nouvelle de régime politique [[ c’est donc par la Constitution qu’il faut commencer…pour notre part, dans « Légalité de l’égalité » nous avons déjà réfléchi aux pratiques et changements de mentalités qu’il faudrait afin d’y parvenir…(onglet 3) http://www.freethewords.org/.
Le mouvement des gilets jaunes est en outre passé par là, et il signale que l’aspiration populaire n’est pas à remplacer le monarque par un nouveau monarque plus éclairé. Personnellement, je souhaite quelqu’un qui éteigne la lumière de la monarchie présidentielle, c’est mon principal voire unique critère de vote. Ainsi, la mobilisation électorale dépendra aussi de la crédibilité du candidat à ne pas garder le pouvoir après son élection. Il faut donc se méfier de l’habit de grand-chef, qui pourrait s’avérer un obstacle à la victoire. »…Ce qui est dit doit donc surtout être mis en pratique. C’est plus pratique !
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La-nature-profonde-des-Gilets-jaunes-
Le mouvement n’est pas mû par une critique des conditions de travail et du travail, mais par une référence aux conditions de vie. Il est certain qu’auparavant, dans les luttes ouvrières, les conditions de vie jouaient leur rôle, mais étaient comme incluses dans les conditions de travail, car c’est la professionnalité qui déterminait le reste (la fierté d’être mineur ou docker et non pas la vie de misère qui leur était attenante). Alors qu’aujourd’hui, cette professionnalité a été en grande partie détruite et elle n’est plus qu’une composante (avec les conditions de travail qui devraient rejoindre la propriété collective des moyens de production !) des conditions de vie plus générales. D’ailleurs les GJ ne se présentent guère par leur profession d’origine. C’est aussi cette caractéristique qui fait l’unité au-delà des différentes conditions. En effet, préalablement, c’est le collectif de travail qui faisait l’unité et l’idée d’une classe particulière dans son opposition à la classe dominante ; or aujourd’hui, cette unité n’est plus donnée directement par le capital qui a d’abord corporatisé les segments de la force de travail salarié [[ et n’a plus émis que des exigences…corporatistes archaïque…tournant le dos au vrai progressisme comme au progrès…social ! Recroquevillé sur soi-même, comme l’oligarchie, ce n’est pas s’adapter au futur…Reproduire les vieilles routines c’est le passéisme rance suicidaire du…macronisme !]], puis atomisé cette force de travail qui ne trouve plus guère son unité qu’idéologiquement dans les grandes messes syndicales [[ qui ne suffisent plus du tout à l’évidence…]]. L’unité, si unité il peut y avoir ici ne peut donc qu’être reconstruite sur la base des conditions de vie, ce à quoi les Gilets jaunes se sont attachés. « Tous Gilets jaunes » en représente la formule la plus adéquate et récurrente qui dit la façon de faire des Gilets jaunes : l’idéologie et le politique ne sont pas les filtres qui guident le mouvement, malgré tous les risques que cela comporte.
Plus concrètement et à l’origine, ces conditions de vie sont marquées par les dépenses contraintes qui absorbent une part grandissante du budget des ménages pauvres ou modestes d’où l’accent mis sur les prix et les taxes jugées abusives [[ surtout lorsque l’on sait que la part « progressive » dans impôt progressif est que de …11 % et que les taxes jamais incluses dans les impôts-redistributions (normal elles dépouillent , elles font de l’anti-redistribution) peuvent aller jusqu’à 70 % de la fiscalité !]]... le pouvoir d’achat, le « reste à vivre » au 15 du mois et le « pouvoir vivre ». Tous ces prix sont perçus comme un arbitraire de l’État l’oligarchie illégale qui fixe des prix administrés ou des grands monopoles/oligopoles qui fixent des prix mondiaux. Tous ces prix apparaissent arbitraires car sans rapport avec une « valeur » quelconque. Une chose facile à constater même pour des personnes peu versées vers l’analyse économique quand on voit le peu de rapport entre les variations de prix du baril de pétrole et celles du prix à la pompe à essence [[ puisque, sauf une fois, jamais la baisse des prix au baril n’est répercutée dans les prix à la pompe. Que les hausses !]]. Dans cette mesure et à l’opposé de ce que l’on entend souvent, la conscience du mouvement des GJ n’est pas forcément moins avancée que celle des ouvriers ou salariés s’attaquant à des patrons précis. Les premiers s’attaquent directement à l’hyper-capitalisme, via l’État, alors que les seconds en restent encore à une conception de la domination reposant sur les mécanismes de l’exploitation [[ et les outils de cette exploitation, voir justement le…gilet jaune, outil de…travail !]]. De cela peut naître l’illusion qu’il n’y a que peu de puissants (les fameux 1 %) et une immense majorité de dominés (les 99 %) ce qui occulte complètement la complexité de la hiérarchisation sociale des rapports sociaux capitalistes [[ 15 % en tout de technostructures mais dont une partie – voir Bercy – ne veut plus poursuivre le système passéiste donc sans issue de la domination actuelle ! Nous espérons que 5 % vont se retourner, à un moment ou un autre, contre cette techno*structure…]]. Une des faiblesses du mouvement des GJ, mais déjà présente dans des mouvements censément plus conscientisés comme les « Occupy Wall Street ». Or, la plupart des Gilets jaunes n’ont que trois mois au compteur ! »…. Et utilisent à fond les remises en …réponses !...
« Le mouvement des Gilets jaunes n’est pas « social » au sens des mouvements sociaux traditionnels, mais il a une nature sociale. Il n’est pas non plus directement politique, mais il a une âme politique parce qu’il déconstruit immédiatement l’évidence d’une soumission naturelle au pouvoir de la part des dominés par rapport aux dominants. C’est dans ce soulèvement qu’il produit sa propre violence, violence de détermination plus que violence effective parce qu’il ne veut pas de cadre et surtout, plus concrètement, qu’il déborde les cadres de la légalité républicaine [[ détournée par de nets… antirépublicains…]]. Le refus de déclarer les manifestations et leur parcours, les occupations de ronds-points et de plateforme sont les signes concrets de ce passage en force par l’action qui délimite un nouveau rapport de force. Là aussi nouvelle pratique par rapport aux mouvements sociaux habituels encadrés : ce n’est pas le mouvement qui s’adapte à un rapport de force établi qu’il prend en compte en phase statique, c’est lui qui produit le rapport de force « qui fait mouvement ». Son refus de négocier et sa critique de toute représentation, y compris en son sein, place alors la barre très haut et rempli de désarroi les différentes formes de pouvoir [[ sclérosées ]] en place (gouvernements, médias, partis et syndicats), d’où la violence de la répression par les forces de l’ordre du désordre et la virulence du discours anti-mouvement dans les médias non-sérieux et la « pédagogie » par les images de la part des télés poubelles.
Mais tout cela ne doit pas occulter le fait que, malgré ses références récurrentes à la démocratie, le mouvement s’affirme bien plus comme un mouvement d’action directe que comme un mouvement pour la démocratie directe, même s’il n’y a pas forcément de contradiction entre les deux tendances. L’auto-organisation du mouvement, tant que les ronds-points en ont été l’axe majeur, est restée une auto-organisation de proximité sans formalisme, loin, par exemple, de l’assembléisme de Commercy qui, avec le RIC comme revendication unitaire apparaissent plutôt comme des recettes pour une porte de sortie par le haut d’un mouvement né par le bas, qu’une véritable perspective de développement et d’approfondissement du mouvement…La crise politique profonde que nous traversons exige des solutions draconiennes. Dûment encadré, le référendum d’initiative citoyenne (RIC) saura pallier les lacunes de notre démocratie représentative en donnant ponctuellement l’initiative et la parole au peuple. »
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Pour-une-démocratie-vraiment-du-peuple-le-RIC
« Le mouvement des gilets jaunes a remis au goût du jour la démocratie directe [[directement démocrate ]] inscrite depuis l’origine dans l’ADN de la Ve République. Il en propose une nouvelle modalité d’exercice sur « initiative citoyenne », considérée comme « dangereuse » par certains commentateurs, mais qu’il conviendrait cependant d’instaurer en France en s’inspirant du modèle italien [[ l’Italie copie le Gilets jaunes – preuve que leurs idées sont…viables. Ce qui pulvérise le blabla dépassé des mauvais médias français !]]. La démocratie directe : une exigence constitutionnelle…
L’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 proclame : « La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont le droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. » L’article 2 de la Constitution de 1958 affirme que le principe de la République est le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » tandis que son article 3 dispose que la « souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum ».[[ les Gilets jaunes sont pleinement dans la légalité républicaine le macronisme est un antirépublicanisme de…factieux !]]. En application de ces principes, le recours au référendum est prévu, soit pour l’adoption de certaines lois concernant l’organisation des pouvoirs publics, la ratification de traités ou les réformes économiques, sociales ou environnementales (article 11), soit pour réviser la Constitution une fois que le projet a été adopté séparément par les deux chambres (article 89).
A lire aussi: Pourquoi le RIC n’est pas fait pour les Français- ?
Le texte de 1958 met ainsi l’accent sur la souveraineté populaire, mais en retient une conception plutôt « césariste », laissant l’initiative du référendum au président de la République, sur proposition soit du gouvernement soit du Parlement [[ depuis 1962 qui a fait le régime…présidentiel actuel ! ]]. »…
Ceci étant fermement établi nous sommes dans le …
…....comment parvenir au Ric le plus vite sans …
………………………………omettre aucune des chances du réel ?
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le meilleur futur nous grandissent et nous nourrissent !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 3 "Nul n'est nul", "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et onglet 4 "L'anticommunication comment ça fonctionne ?» et "Why do we left the left wings ?" ; onglet 2 "L'ardeur sociale", "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" et "LE ROMAN DE L' ÉCONOMIE " ; et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE sur l’onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (Qui a démuni les démunis ? Qui a déshérité les déshérités ? Qui s'est emparés des désemparés ? Qui a détressé les détresses ? Qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? S’il y a fraudes pourquoi donc cacher les fraudés qui les subissent ? S'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs ? S’il y a endettés, ils sont toujours précédés des endetteurs. Pas de travailleur clandestin qui n’ait été créé par l’argent clandestin. Et sans capital au noir pas de travail au noir, etc. Tout se tient et les causes ne pourront plus échapper à l’implacabilité de la logique. Le règne moral des trop riches vient de s’effondrer), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savaient plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative
Le spectacle est une misère pas une conspiration, ce qui est tellement pire.
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !
Nous sommes la santé de la société
…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
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Si ce post a su retenir votre attention dans les 5 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
On arrive sur un mois de mars qui va être assez spectaculaire, je pense. Aujourd'hui je ne sais pas comment ça va se passer, mais le weekend prochain c'est un weekend de 3 jours qui est prévu, e...
https://www.agoravox.tv/actualites/societe/article/gilets-jaunes-acte-16-et-80793
On arrive sur un mois de mars qui va être assez spectaculaire, je pense. Aujourd'hui je ne sais pas comment ça va se passer, mais le weekend prochain c'est un weekend de 3 jours qui est prévu, et le 16, où toute la France va monter à Paris ; et même les pays étrangers vont nous rejoindre. On arrive vraiment sur un mois de mars assez extraordinaire. Et c'est loin de s'essouffler !
Quelle honte à la France que les manifestants gilets jaunes doivent s'exiler dans des pays extérieur pour faire entendre leurs revendications et en plus dans le calme et sans violence de la police, tient donc sans violence d'un côté comme de l'autre bizarre, bizarre qu'est ce qui tourne pas rond en france? et encore en grand merci à la Suisse bizz à vous!!! Bravo et merci aussi aux journalistes sauf France télévisions qui sont très vite parties et qui de plus n'en ont parlé dans aucune chaîne de jt.
Laurent Izard : La France vendue vraiment à la découpe. Et ? Perte de notre souveraineté alimentaire malgré les propos trop désinformés de la macronie…
Les illusions économiques de l'UE - Chapitre 1 - Conférence de Charles-Henri Gallois
GAFAM : profits extravagants, taxation dérisoire
Pourquoi n'évoquez-vous pas l'absence d'harmonie fiscale au sein de l' UE ? Et pas seulement au sein de la monnaie unique, hein ? La mise en concurrence dans une ' union ' n'est elle pas la PREUVE...
https://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/gafam-profits-extravagants-213087
« En une seule année, le chiffre d’affaire de ses géants a bondi de plus de 20%, à 565 milliards de dollars, et leurs profits se sont envolés à plus de 140 milliards, près de 25% du CA, après impôts ! Le signe que les titans du numérique se sont constitués de belles rentes pour leurs actionnaires et leurs dirigeants, au détriment de beaucoup de média, qui se sont vus vampiriser leurs ressources publicitaires par Alphabet et Facebook. Problème, ces entreprises parviennent à détourner plus de 90% du chiffre d’affaires réalisés en France, que l’on peut estimer à 25 milliards, et donc 6 milliards de profits. Ainsi, ces quatre géants évitent près de 2 milliards d’impôt sur les sociétés en France. »…de quoi perlmetre des Dépenses publiques…sociales !
« Macron a fait un hold-up dans les caisses de l'Etat ! ", selon Danielle Simonnet
Les 08, 09 et 10 Mars 2019 Gros Événements GILETS JAUNES YouTube
Luc Boltanski - "A bas l'excellence !"…mettre sans cesse les autres à l’épreuve sans pouvoir montrer les preuves qui nous permettent ce genre de…tortures !
Bruxelles chantiers : un Parlement en catimini pour remplacer Strasbourg...la France a t-elle encore un mot à dire ?