Et le totalitarisme spectaculaire marchand (2/2) ?
Le néolibéralisme qui se base sur la compétition à tous les niveaux est forcément une vision faussée du monde car une compétition sans spectateur n'existe pas, surtout si elle doit être constante... Si justement la société du spectacle avait du succès, c'est que l'homme ne veut pas être forcément un compétiteur tout le temps mais un spectateur aussi. La nature serait en compétition oui, mais le vivant a besoin de stabilité pour prendre le temps de croître. Les lions ne sont pas tout le temps en mouvement, les fourmis ont besoin d'un nid comme de très nombreuses espèces, les grands singes ont besoins de groupes stables, etc... Bref la vie est un mélange de stabilité et d'interaction plus ou moins violente, et comme toujours il faut un juste milieu, alors pour l'homme : - oui il faut une arène pour la compétition, - oui il faut des règles pour cadrer cette compétition, - mais il a surtout besoin de gradins pour apprendre et profiter de la vie…Des gradins pas des radins ! Ces irruptions diverses ( regroupées dans la présentation) appellent à aller voir de prés pour y répondre. Commençons par du bien balancé, du rythme plein les peaux…
« Aéropage de porcs
Privatisant par paquets
Péage et aéroport
À coups de latte et parquet
Mais perquiz sans coffre fort
Pour les pourris benallées
Achille appelant Hector
Aux remparts de la cité »
https://lundi.am/On-est-la%CC%80
Suivons par « On est là » qui fleure sa présence immédiate et non médiate (isée) : « Contre le [[trop abusif…]] discrédit jeté sur les GJ, à travers certaines manœuvres médiatiques, contre les fausses estimations quantitatives des manifestations, contre la mise sous silence de ce qui se passe réellement sur le terrain du local, le « On est là [[… nul ne peut faire comme si nous n’étions pas là !]]», n’est pas seulement le rappel d’un non effacement, d’une non perte de souffle du mouvement mais l’affirmation d’une qualité de la présence de chacune, chacun sans délégation, sans représentation, sans substitution...[[ de vrais humains parlent aux humains, ou ce qu’il en reste !]] « On est là » exprime un être-là sous urgence de vivre dans et par des gestes qui refondent une dignité prise en otage par un système dégradant [[et surtout, surtout, ne jamais être comme les fanatiques de ce système, vraiment inintéressant, qui se dégradent chaque jour aux yeux du vrai, du beau et du bon…]] « On est là » n’indique pas un nombre matériel défini mais cet infini spirituel de la légitimité d’un seul à être des milliers dans sa tête. « On ne défile pas en messe laïque avec le sermon organisationnel et la bénédiction finale de dispersion, on est là... point ». A ce titre, Mesdames, Messieurs les témoins de chaque jour d’un gilet jaune en son mouvement, il va vous falloir compter avec ce que vous n’avez pas vu ou refusé de voir de lui et ce qu’il devient en son aspiration à un monde meilleur [[et que les réponses monstrueuses faites aux Gj prouvent à quel point les haineux trop riches ne veulent surtout pas d’un monde meilleur. Qui – financièrement – ne coûte rien…Un quart 1/4 de l’argent des armes et des guerres suffit à construire les bases de l’eau potable pour tous. C’est durable en plus. Et si plus personne n’est Trop riche pourquoi tant d’armées (alors que le mur de Berlin n’est plus) sinon pour ne défendre que l’argent immérité et juridiquement indéfendable de très peu de Trop riches ?]], ce qu’il préfigure d’autrement vivre que dans des gestes qu’on n’a pas choisis, ce qu’il ne rêve pas de vous mais ce qu’il en exige à hauteur de sa dignité d’homme recouvrée.[[Oui ce jamais dit que les Gilets jaunes sont bien dignes d’être dignes – puisqu’ils le restent !]].
Mesdames, Messieurs les professeurs d’éducation morale, civique, maîtresses, maîtres à réfléchir le bon, le mauvais pour une société authentiquement démocratique. Mesdames, Messieurs les créateurs de beauté en toutes matières, il va vous falloir compter avec ce que par taille de mépris et d’incompréhension, vous n’avez pas imaginé, vous n’avez pas analysé et qui déjà fait tanguer vos représentations jusqu’à s’abîmer au sens propre. Quelque soit l’avenir, et ce que vous deviendrez faute d’imaginaire de solidarité, fraternité [[ clair que l’humain sans cœur, sans empathie, sans ce solide de solidaire est tellement incomplet…que plus rien ne passe !]]« on est là » a une adresse postale à laquelle écrire et une boîte où peut être reçu votre message [[ ce n’est pas comme les trouillards de financiers, les stars aux abonnés absents, les politiciens qui Refusent de répondre à ce qui leur est demandé, ou les journalistes devenus plus qu’incompétents à force de croire qu’ils savent encore Poser les Questions…oui de vraies présences, une écoute assurée, de la chaleur humaine, de la grandeur, bref de l’espoir pour le futur de l’espèce…Nous le reconnaissons sans limites que ces Gilets jaunes méritent une forme d’admiration. Leur chemin n’est pas le nôtre pour le simple fait que nous l’avons commencé il y a si longtemps, mais c’est un chemin qui vient de loin et continuera quoi qu’il arrive. Dans ce sens, il pourrait être le nôtre si nous n’en avions pas déjà un… En bref, nous pouvons leur faire entière confiance ce qui n’arrivait pas tous les jours avant eux !]] ... C’est sur un rond-point et si vous n’avez ni crayon, ni papier, ni timbre, le mieux est de vous y rendre, d’être là ne serait-ce que pour apprendre à ne pas rêver vous en sortir comme si rien ne « se » passait... Rappelez-vous ce fragment d’Héraclite : « Comment quelqu’un peut-il se cacher devant ce qui ne sombre jamais »…L’Insubmersible cœur humain vaincra, est déjà en train de vaincre tous le minables de l’argent sale…qu’ils se déguisent de costards-cravates pour vraiment anormaux ou de faux noms comme de fausses gloires de fausses fonctions politicardes…le cœur humain les vaincra tous ces imposteurs de la vulgarité trop…bourgeoise…Ainsi le non-spectacle peut exister : des cœurs peuvent se parler directement et des regards peuvent darder sans l’obscène pornographie capitaliste (se vendre sans cesse à des êtres qui osent se dire supérieurs alors que si vous l’êtes vous ne voulez que la liberté digne et décente d’absolument tout le monde…même de vous-mêmes)…Nous verrons comment se conclut ce périple qui veut tant secouer les conneries. Et à quoi conduit d’être aussi sûr.e.s que le spectacle…c’est Finiiiii…
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La trajectoire de cette (2) totalitarisme spectaculaire marchand ( cette attente permanente d’un mieux supplantée par l’attente suivante, elle-même par la suivante, etc. – ces achats déshonorants d’objets supposés divins à en ouvrir les portes des organes de perceptions oui comme percepteurs de l’univers devenu un tas à taxes – ce refus d’être simple avec les humain.e.s , etc) …Juste pour ne pas faire mieux que ce nous pouvons faire dés tout de suite…même aujourd’hui….aujourd’hui même. Soit changer la vie à partir de la vie…Comment ? Nous en parlons assez dans ce blog...Et ? Eh bien une recouche de l’ignominie consumériste afin que tout le monde soit acculé a se voir en face. Chiche ? A condition que tu ne sois pas chiche, radin de ta rade, radin de ton rade. Poids et mesures…
>>>>> ---« La société du spectacle surgit avec netteté dès la fin des années 1920. Elle donnera naissance à deux tendances principales du spectaculaire. Une première tendance propre aux sociétés totalitaires de type stalinien ( faussement appelée " communiste " ) que feu Guy Ernest Debord ( 1931-1994 ) son théoricien, appellera le spectaculaire concentré . Une deuxième tendance propre aux sociétés totalitaires de type capitalisme privé que Debord appellera le spectaculaire diffus. En fin une troisième tendance, parachevant les deux premières, émergera dès les années 1980, nommée le spectaculaire intégré, tendance articulée dans son ouvrage de la fin des années 1980, à savoir les " commentaires sur la société du spectacle." L'on ne saurait comprendre ce qu'est la société spectaculaire marchande technologique [[ la technocratie méphistophélique servant à Vendre ce qui rabaisse tant l’humain…transhumanisme et autres réalités prétendues «augmentées» alors que de vivre debout augmente naturellement la réalité…la rendant ardente et intense !]], sans ce court résumé sur sa genèse . Et c'est d'ailleurs, une genèse ignorée par beaucoup de gens [[ pourtant savoir d’où cela vient aide fortement à entrevoir où cela va…]]. Car trop de gens se réclament de Debord, sans l'avoir jamais réellement compris... L’ont-ils seulement lu ? ».... Pareil pour Darwin, Adam Smith et tant d’autres…des gloses stupides recouvrent la si saine…lecture directe ! Et il devient impossible d’arracher le carcan d’un totalitarisme rien qu’avec des commentaires qui ne commentent que…la pulsion de commenter – mais aucun texte costaud et qui tient la route derrière !
Le-spectaculaire-marchand-techno-industriel
«Cette situation fait de nous ce qu'il appelle des « utopistes inversés » qui, au lieu de se représenter un monde qu'ils ne peuvent encore produire, en produisent un qu'ils ne peuvent plus se représenter. L'Obsolescence de l'homme illustre ce thème [[ il s’agit de Gunther Anders, ce cousin de Walter Benjamin…qui a écrit les premiers textes, eh oui, sur le Spectacle…avant Debord. Mais les 2 apports se complètent, nous ne sommes pas pour l’impasse de les mettre en compétition – tiens du spectacle – ni de dire que Debord aurait plagié…Pou nous, il a génialement synthétisé tout ce qui le précédait…Oui oui il comprenait très bien tout ce qu’il disait !]]. Sa première partie, « Sur la honte prométhéenne », dresse le tableau d'une humanité humiliée face à la qualité de sa production technique. La deuxième, « Le monde comme matrice et comme fantôme : Considérations philosophiques sur la radio et la télévision », examine la transformation de notre rapport au monde sous l'effet de ces médias. Dans la troisième, dont le titre « Être sans temps » parodie celui de l'Être et Temps de Martin Heidegger, Anders analyse la pièce En attendant Godot de Samuel Beckett comme peinture réussie d'un état de désœuvrement généralisé, propre à l'homme moderne. La quatrième partie, « Sur la bombe et les causes de notre aveuglement face à l'apocalypse », clôt l'ouvrage sur la perspective d'un monde ou « le « laboratoire » devient coextensif au globe ». La chose, le monde auquel s’intéresse Anders n’est pas celui de la théorie de la connaissance traditionnelle, n’est pas le monde de la nature, ou celui des outils artisanaux. C'est celui de l'« immense accumulation de marchandises » (Marx). »…Et comment cette mono-obsession devient une maniaquerie compulsive qui détraque tellement les têtes que les malheureux qui usent de cette drogue dure (l’idéologie) ne vivent plus que dans un monde qui n’existe pas…Sauf que ces «malheureux» ( !) malheureusement sont tous dirigeants (argent, politique et/ou médias) et que, super caractériels, ils sont tordus au point de ne vouloir (en priorité) que un…invivable tout le monde doit penser comme eux. Ce qui, vous l’admettrez, n’est pas vraiment recommandable ! Sauf qu’ils se rabattent sur les manipulations en grand et la fabrication d’un fausse opinion. D’où thérapeutiquement c’est plutôt sain que de piger le Spectacle (pour s’en tirer vite et propre, justement) Bref, ici, nous avons un sillon que Debord a approfondi. C’est plutôt une chance …
« Oui, miroir de la mort. Guy Debord avait prophétisé [[ bon, après Anders mais avec plus d’impact…]] la société du spectacle. Ajoutons qu’elle a son corollaire, qui se développe en même temps qu’elle : la société de l’occulte. Les deux n’en font qu’une. Société de fausse transcendance, creusant sa « fosse de Babel » comme le prophétisa plus synthétiquement encore Franz Kafka. Où est le spectacle, là est la fosse. Le spectacle est l’apparence, l’épidermique. Que font les discours des politiques et des médias dominants ? Ils poussent aux réactions épidermiques en désignant des gens à la vindicte. Quels gens ? Non pas de riches exploiteurs, non pas de puissants corrompus, non pas des intellectuels aux influents réseaux entraînant le pays à semer la mort et le chaos par ses guerres [[ ce qui parait pourtant rationnel, logique, correspondant aux faits massifs et aux contraintes du réel…seuls eux, n effet, ont les « moyens » de tant nuire !]] et autres ingérences au Moyen Orient ou en Afrique, et faisant régner en France, dans la presse et l’édition, la pensée unique, la promotion et l’exclusion de telle ou telle voix – mais les pauvres, les stigmatisés de longue date, les personnes parfois poussées au désespoir du fait du mépris dans lequel elles sont tenues, et étaient avant elles tenus leurs parents [[ tiens le traitement indigne de Gilets jaunes était déjà décrit à l’avance ? Oui parce que c’est la routine de ce système qui n’est que pour eux et qui n’a des médias qui n’existent que pour les admirer en boucle (ce pourquoi vraiment les abolir c’est construire à Côté sans s’occuper de leurs…médiocrités !). Et donc ? Ils n’ont rien contre vous mais… « enfin avec votre talent, mais putain vous en avez une sacrée foison, leur ferait de l’ombre et puis, sur le fond, vous…n’êtes pas eux (folie décrite plus haut) et voilà en peu de mot des « vécus » directs qui pour nous valent de l’or…Tu parles nous les comparons avec les nôtres et en tirons tous les filons fertiles. Capté ?]] : tour à tour et à la fois les Roms, les immigrés et enfants d’immigrés, les migrants, les chômeurs, les Gilets jaunes maintenant… Voilà le ressort qu’exploitent les politiciens : épouvanter secrètement les gens, afin d’obtenir leur repli, leur défaite »…Si nous perdions ce serait Uniquement parce que nous croirions dans le Spectacle ? Oui, puisque, pour des con.n.e.s, comme nous, ces crétineries ne fonctionnent pas du tout – pourquoi vous alors qui nous êtes siiiii supérieurs vous tombez dans ces bas pièges ? Sans doute que vous avez vraiment à apprendre de nous…comme de la vraie vie (pas la fausse, pas la médiate mais l’immédiate) des Gj.
Retour-sur-une-fascisation-en-cours
« Ayant dû renoncer à ses colonies, c’est le peuple de métropole que l’État français s’est mis à coloniser. Ce peuple formé de beaucoup d’immigrés et enfants d’immigrés, du peuple de toujours et de sa jeunesse, de tous ceux qui n’ont pas pour but dans la vie de dominer et exploiter autrui. Au fond les colonisés sont déjà plus libres [[ d’où les anormales violences envers les Gj « trop » libres pour ces graves aliénés…Au lieu donc qu’une Répression aussi barbare existe ce sont ses « commanditaires » qui devraient être soigneusement soignés, oui ou non ?]] que les colons, prisonniers de ce besoin de coloniser sans lequel ils ont peur de ne pouvoir survivre. Mais c’est justement leur propre aliénation qui les pousse à faire en sorte que se perpétue leur domination, toujours menacée [[rien ne vient de l’extérieur…la « menace » ne vient que d’eux…Et la réalité est plus forte car plus vaste que leurs caprices de « hors réel »…Donc et à 99,5 % Toute la responsabilité des drames depuis 50 ans c’est celle de ces faux dirigeants.Qui peut – sans spectacle – prouver l’inverse ?]]. Si les dominés ont toujours devant eux la perspective de renverser les dominants, les dominants, eux, passent leur existence dans la crainte [[ imaginaire – puisque si vous enlevez le Trop à Trop riches, il y a perte de source « explosive » d’inégalités qui…hurlent !]] de se voir dépouillés de leur domination [[ surtout fantasmée puisque le réel…c’est de convaincre les esprits et les cœurs…par la peur donc…illégale vous les fermez. Et vous perdez donc…l’essentiel de l’essentiel !]], sans laquelle ils ne savent survivre.
La-société-Spectaculaire-marchande-techno-industrielle
« La société spectaculaire marchande techno-industrielle n'a pas besoin de rapports humains, ils ne lui sont pas vitaux. Elle n'a besoin que que de machines diverses [[de voir des gouvernements aussi…inhumainement mécanisés nous comprenons ce qui se dit ici…]] sophistiquées, entretenues par son personnel humain. Dans la société spectaculaire marchande technocrate, seules les machines sont aimées, car les humains, simplement utiles pour l'entretien des machines, eux, sont détestés et (parfois) se détestent entre eux/elles. Ils/elles apprennent dès la naissance à se détester et à se faire la guerre, car, ils/elles croient avoir " librement " choisi la " vérité " et les autres ont choisi " librement " l ' erreur…Le système est donc parfaitement invivable au plus grand nombre [[ et nous le vivons visiblement actuellement !]], même si une infime minorité croit [[ le croit mais se tromper – mais leur vie est aussi invivable. La preuve ? Elles sont toutes « petites » ces vies, oui gavées de mesquineries et de rabaissements de l’existentiel…d’où ces perdus n’ont plus la grandeur de ressentir une responsabilité complète pour les autres…Oui, tu as compris, ce sont comme de petits malfrats qui vont se planquer dans leur coin à suinter de leur magot. Aucun n’a la taille la grandeur ni le cœur de ses prétendus…richesses (qui n’enrichissent Rien de son caractère donc – pour la réalité – ne sont pas des richesses mais des…vols commis envers les autres !]]…y trouver son compte ... » Voici que nous entendons enfin ceci : " Le véritable remède contre le chômage est qu'il n'y ait plus de travail pour personne, mais pour chacun une place dans la société. " (Albert Jacquard)…Oui il suffit de rebattre les cartes de son coeur (d‘abord une place pour tout le monde) et tout va se réaligner (mais bien sûr que nul-le ne peut se dire propriétaire d’une activité…Donc tout se réorganise, les roues tournent jusqu’à ce que chacun.e se trouvent en face d’une place. Plus économe et de loin en drames humains !
La société spectaculaire marchande technocrate est une société de la séparation des êtres et des choses, où tout s'affirme dans la guerre, les rivalités et les jalousies, alors que personne n'est ni à envier, ni à jalouser, puisque il n'y a aucune forme d'" épanouissement " possible et " réel ", dans une telle désorganisation de la vie, qui est la plus grande des folies [[ en effet, le spectacle c’est ce qu’il y a toujours de plus nul, de plus sordide et affligeant parmi toute l’infini…des possibles sociaux !]]… Mais, il y aura toujours des gens contre vous, et des gens pour vous, tant que régnera la pensée séparée et le spectaculaire intégré, c’est la même chose ! et j'emmerde mes détracteurs comme ils m'emmerdent, c'est toujours réciproque ces machins là ... pas vrai ? il ne faut pas de tout pour faire un monde, il faut de tout pour défaire un monde [[ Bravo les Gilets jaunes de ce tout…]]. Si tout le monde pensait la même chose, ce serait l'horreur. C'est justement l'horreur économique parce que tout le monde ne pense pas la même chose [[ et que seul le spectacle le fait croire – car plus de représentation, donc plus de délégation de sa vie…aux médias, plus d’intermèdes eh bien tout le monde se parle en direct. Et en très peu de jours tous les faux malentendus tombent…tout le monde « veut » la même chose mais ne « pense pas également » les moyens d’y parvenir. C’est cette transmutation des consciences les Gj ont réussi – donc ils agissent en vraie…élite. Celles qui forgent le nouveau, les renaissances, vous vous rappelez .]] ! L’on ne tue pas les gens qui sont d'accord avec vous. C'est à cause des « faux » désaccords politiques qu'il y a des guerres. Et quand on voit ce que l'"ordre" a donné, l'on ne peut avoir qu'une envie, c'est de crier " vive le désordre ". Oui ce prétendu désordre qui, lui, aime tant l’ordre. Celui du juste du beau et du bon…Celui où nous pensons à la liberté des autres, à leur dignité, avant que de songer aux nôtres…
Philippe-Gruca-obsolescence_de_la_décroissance
« Une autre controverse concerne un auteur dont certaines idées me semblent tout à fait pertinentes mais pour lequel je n’ai malheureusement pas la patience et la fascination qui semblent requises : Guy Debord. Lorsqu’à la fin des années 1960 un certain Jean-Pierre Baudet lui envoie une traduction de nombreux passages de L’Obsolescence de l’homme [[ de Gunther Anders ]], Guy Debord lui répond d’une manière et sur un ton qui laissent pour le moins songeur… Certains ont par la suite avancé que la notion de « spectacle » a été précisément puisée chez Anders et que, contrairement à ce qu’il affirmait, il lisait bien l’allemand – qu’il n’aurait donc pas eu intérêt à ce que ce livre soit publié. »…Nous avons surmonté cette façon mesquine de (ne pas) voir…Les 2 apports ne sont pas du tout identiques. Et Debord a perçé le flux vital de l’idée là où Anders non…
>>>> *** -- (ici nous plaçons ce dont nous reparlerons dans un prochain texte…donc non commentés ni introduit dans le flux des raisonnements…charnellisés )…Jean Baudrillard, dans « Simulacres et simulation », rappelle un conte de Borges sur une carte si détaillée, qu’il impliquait une exacte correspondance biunivoque avec le territoire. Se basant sur cette histoire, il souligne que dans la postmodernité la différence entre carte et territoire a été gommée, rendant impossible de les distinguer ; plutôt le territoire a cessé d’exister et est seulement restée la carte ou le modèle virtuel, les simulacres qui supplantent la réalité. Baudrillard affirme qu’avec la virtualité nous entrons dans l’ère de la liquidation du réel, de la référence et l’extermination de l’autre.
Plus-d'humains-? Sémio-capitalisme : le big data à la place du contact humain
Bifo Berardi, en continuant sur les traces de Baudrillard, décrit dans « Phénoménologie de la fin » le néolibéralisme comme sémio-capitalisme, un mode de production dans lequel l’accumulation du capital est essentiellement faite au moyen de l’accumulation de signes [[ c’est le papier qui fait la monnaie ]]: de biens immatériels. Il s’agit d’une sémiologie de la simulation basée sur la fin de la référence ; le signe linguistique s’est pleinement émancipé égaré et cette abstraction s’est déplacée vers la science, la politique, l’art, les communications et tout le système d’échanges [[ non libres et complètement faussés ]]. Le néolibéralisme, le capitalisme qui n’est déjà plus industriel mais financier, constitue le point le plus avancé de la virtualisation financière : l’argent peut être transformé en plus d’argent en sautant par-dessus la production de biens utiles.[[ mais à quel…prix !]]. Le sémio-capitalisme se base sur le dé-territorialité de la production, l’échange virtuel et l’exploitation de l’âme comme force productive. À partir de cette organisation, les multinationales ont gagné une liberté absolue de pouvoir bouger facilement leurs actifs non matériels d’un endroit à l’autre, dans un monde dans lequel les automatismes financiers ont remplacé la décision politique et les États ont perdu en caractère effectif, en multipliant… la misère, la précarité et le chômage. L’absolutisme capitaliste non régulé affirme son droit d’exercer un contrôle sans restriction sur nos vies, tandis qu’une épidémie d’angoisse se propage à travers la planète. »…Sauf qu’actuellement c’est cet écheveau de folie qui est rembobiné…Et que le système comme maladie mentale ET affective est foutu (au sens de Sade).
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Du-conditionnement-toxique-à-l'émancipation-cathartique
« Avec la mondialisation totalitaire, matérialisée par les dérégulations économiques, les privatisations décisionnelles, les dirigeants étatiques sont eux-mêmes dessaisis de leur pouvoir sur l’économie et la finance. Aujourd’hui, dépourvus de tout pouvoir réel, ils sont réduits à remplir des fonctions honorifiques politiques, à gérer une économie incontrôlable, monopolisée par la Puissance financière occulte [[ l’intoxication est complète alors ?]]. En outre, à l’ère de la complexification des sociétés modernes, même les experts sont dépassés par les événements, par le développement accéléré de la société [[ faux – qui a une grande culture générale n’est dépassé.e par rien…sinon que la médiocratie n’est pas capable de…comprendre, oui comprendre, ce dont ils/elles parlent…l’asCenseur social n’aurait jamais dû être bloqué…et le diktat bestial « on ne publie pas les génies » dessert surtout…les faux maîtres de ce monde !]]. Car incapables d’appréhender le système dans sa totalité dialectique, du fait notamment de l’hyper spécialisation de leurs savoirs, de la fragmentation délibérée de la Connaissance [[ la pensée unitaire avait prévu le coup]].
A notre époque, les rapports marchands colonisent toutes les sphères de l’existence, ont envahi tout le temps et l’espace. Le temps s’écoule au rythme de …l’accumulation du capital [[ sauf qu’il n’a pas d’horizon, d’après, il ne sait pas « pourquoi » il accumule n’importe comment…oui c’est quoi le futur ? Sa réponse est muette donc ça va …muer !]]. À une cadence financièrement vertigineuse. Le temps est soumis aux lois de la compétitivité et de la rentabilité. Même les fameux temps de loisirs sont devenus des phases de valorisation du capital. De même l’espace subit le même envahissement mercantile [[ qui est toujours aussi illégal. Des flopées de lois fermeraient la pub, le marketing et autres effractions d’infractions…]]. Aucun espace n’échappe à l’exploitation financière du capital [[ faux – déjà l’anticonformisme et le reste c’est si palpitant de le découvrir par soi-même !]]. Pour la majorité de la population, ces rapports marchands sont devenus un automatisme, un fonctionnement «naturel» [[ faux encore – c’est qu’afin de faire quitter une routine il faille proposer AUTRE CHOSE mais de très tangible, palpable…et c’est ce qui se passe…dorénavant !]]. La réitération de ces automatismes mercantiles échappe à toute volonté. La récurrence de ces automatismes engendre l’accoutumance, créant des attitudes conservatrices n’autorisant aucun changement. Par ce mécanisme de servitude à ce système dominant, la pensée a abdiqué sa souveraineté réflexive, son esprit critique. La pensée s’est dépravée. Elle est devenue vénale. »…Ce qui dessine exactement ce que nous disons en introduction…il faut voir à quel point nous devons quitter cette auge, cet enfer indigne, tout ce sordide, « leur » monde n’a ni attrait ni intérêt !
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Si tout était rengainé, qu’auraient ces pouvoirs à proposer ? La même société usée d’obsolescence programmée d’un ridicule consumérisme qui tue la vie et son écrin (la Nature)… Mais chef, quasiment plus personne ne veut revenir à l’infantilisation par les télés. Vous avez perdu plus de la moitié de vos électeurs qui étaient déjà pas nombreux. Plus d’artistes ne veulent se mouiller-crotter pour chanter votre gloire…il ne reste que les plus nuls de votre bord. Tous les joyeux et les créatifs sont passés en face »…Et nous n’avons plus que les milliers de sordides corruptions, les mêmes faux intellectuels qui répugnent à tous, ou les médias archi ringards qui – comme comble de contestation, comme vous avec ‘ «l’anti-système » - n’ont plus que ce… bon ce sera demain alors, plus tard, ou même après demain, le mois prochain ou l’année dernière à mariez les bad…nous changerons – mais pas aujourd’hui, jamais ce jour même, demain, pas avant…toujours après…vous savez il y a tant de conditions toujours plus absurdes à remplir (et conditions qui augmentent à mesure qu’une solution émerge)…oui au point que tous les miracles ce sont les pauvres qui doivent les enclencher.
Du côté macroniste, ce n’est plus que dégoûts, ennuis, le vide mortifère… Et tout cela pourquoi ? Ces promesses jamais tenues, ces sorties, issues, solutions sans cesse éteintes puis rallumées sans cesser en pétards mouillés ? Oui pourquoi ? Juste pour ne pas faire mieux que ce nous pouvons…
……. faire dés tout de suite…même aujourd’hui…aujoud’hui même.
………Soit changer la vie à partir de la vie… Dans le vrai quotidien ? Oui !
… alors nous sommes tous partout partant partis !
................………(à suivre)
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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que la vaste compassion nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***
**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savaient plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le futur n’appartient qu’à qui ne prend l’initiative
Le spectacle est une misère pas une conspiration, ce qui est tellement pire.
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !
Nous sommes la santé de la société
…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
………………………
Si ce post a su retenir votre attention dans les 5 100 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Couverture : Première place de la catégorie "Eaux froides" - "Grey Seal Face" par Greg Lecoeur...ici, de Seen This
" Le spectacle se soumet les hommes vivants dans la mesure où l'économie les a totalement soumis. Il n'est rien que l'économie se développant pour elle-même. Il est le reflet fidèle de la production des choses, et l'objectivation des producteurs. "
„À l'impératif que tous les hauts-parleurs de la propagande ne cessent de nous hurler aux oreilles, « Vivez l'instant », nous en opposerons donc un autre, qui ne nécessite pas le moindre achat pour être mis en pratique et ne s'adresse pas à une entité collective pourvue de sept milliards de membres, mais à chaque individu singulier, et qui ouvre la possibilité d'un progrès digne de ce nom : « Connais-toi toi-même ».— Jean-Marc Mandosio
Les dealers, les drogueurs, les toxiques ce sont les néolibéraux – les plus grands dépravés actuels…
La pire drogue ET la pire des pandémies ?…C’est des images qui passent de cerveaux à cerveaux que l’intoxication/incubation se fait…Bienheureux anticonformistes (incorruptibles par…nature), ils/elles nous sortirons du merdier…
« La majorité des acheteurs compulsifs présentent des tendances anxieuses et dépressives. »…De vrais malades on vous dit…Foutez donc leurs dealers en tôle…oui mais si nous le faisons l’oligarchie tombe…Ah c’était donc cela …
Une société « matérialiste » est « psycho-toxique ». C’est Christophe André, médecin psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, qui nous livre ce cliché sans détour au cours de cet entretien vidéo.
Anders a précédé Debord
Société psycho-toxique : " La maladie du matérialisme " - Dr. Christophe André [Vidéo]
Time : 9 mn 25 / [1] Une société " matérialiste " est " psycho-toxique ". C'est Christophe André, médecin psychiatre à l'hôpital Sainte-Anne à Paris, qui nous livre ce cliché sans détour ...
https://aphadolie.com/2019/04/14/societe-psycho-toxique-la-maladie-du-materialisme-video/
Le macronisme est plus dealer que d’autre régime politque ? La réponse est oui…voyez le niveau d’intoxication atteint en si peu de temps…Le pays a assez subi ces maniaques pervers ! Mettons-les en cure de désintoxication…
Les Chemins de la philosophie : Le concept de spectacle n'est pas une nouveauté apportée par Debord mais emprunté à Anders…et nettement amélioré tout de même !
Quand on est salarié du tertiaire, on a parfois la sensation de se laisser porter comme dans un wagonnet de fête foraine pas très ecofriendly. Va bosser, prends ta caisse, monte au 5e, utilise cet ordi, mange à la cantine, prend ce café dans cette machine avec ce gobelet... en plastique. Pourtant…
Êtes-vous prêt.e à découvrir le fond du terrier?
Et les médias rencontrèrent les jeunes | Jean Martin | TEDxINSA…Ce ne devrait pas être l’inverse ?