Résolutions des conflits par l’intelligence collective ? (1)
Éteindre fébrilement le feu avant qu’il ne débute ? Ou alors accompagner de tout son savoir ce qui doit sortir ? Catharsis ou répression : concevoir, alors, un conflit comme une inflammation, un feu qui couve et non une mauvaise volonté de laisser empirer les choses. Pourquoi ? Soit vous vous placez dans le conflit soit restez en dehors. Soit dedans soit de trop loin. C’est que la violence a un nombre limité de possibilités diverses, que nous pouvons les apprendre. Les surmonter. Et les…résoudre. La peur surgit surtout devant toute situation inconnue, qui n’a jamais été visitée : ce qui n’est plus le cas. Ici, nous esquissons les techniques. Leur but. Et des résultats. Ainsi, pour commencer, les pensées et sentiments intérieurs qui peuvent accompagner ces prises de consciences. Nous avons souvent abordé ces pratiques et joignons un « Relatons nos relations » très documenté. Afin d’aller à l’essentiel en cette présentation. C’est que les Gilets jaunes vu l’ampleur des conflits et des blocages aux plus haut sommets du pays – désirent prendre en main la situation, La voir de haut, l’appréhender, la surpasser et la devancer…C’est tout à leur honneur et décrit bien le sérieux général de leurs démarches que nous avions détecté dès le départ du soulèvement.
L'-intelligence-collective-appliquée-aux-groupes-humains-
L’état d’esprit d’origine qui incite à vouloir résoudre les conflits non à leur mettre de l’huile sur le feu ? Il en a d’autres mais celui-ci est si représentatif … « Je ne veux être l’objet de personne. Que ce soit au sein du couple, des activités et dans toute entité avec laquelle j’entretiens des relations. Réciproquement, je ne veux posséder personne. Concrètement, je souhaite consentir à toutes les décisions qui me concernent et réciproquement, je ne souhaite imposer aucune décision à quelque adulte que ce soit [[ cette parole si directe recouvre, en fait, une sorte de conformisme de son anticonformisme…Nombres d’adultes ont ce genre de réflexions dans le secret de leur cœur et pourtant combien ont sauté le pas de l’étape suivante ?]]. J’adhère donc à un projet d’émancipation qui ne pose aucun problème tant que je suis seul, mais qui se complique rapidement dès que je m’associe à d’autres pour former un collectif [[ c’est en effet là, en général, que cela se corse !]]. C’est qu’un chien a beau avoir quatre pattes, il ne peut emprunter deux directions à la fois ! L’émancipation est au cœur, voire le cœur, de la gauche dite libertaire et c’est aussi celui de la modernité. Mais comment prendre des décisions efficaces au sein d’un collectif tout en respectant ce grand principe d’émancipation ? [[ c’est là la hauteur exacte où doit se situer ce questionnement libérateur pour tout le monde !]]
La_tyrannie_de_l_absence_de_structure-.pdf
JO FREEMAN ET LA TYRANNIE DE L’ABSENCE DE STRUCTURE (texte complet)
Les organisations (états, entreprises, partis, associations) sont le siège des principales atteintes à la liberté individuelle, qu’elles soient dotées de structures formelles hiérarchiques classiques, ou de structures informelles [[ ce qui méconnu multiplie les risques de dérapages…lorsque pas d’organisation c’est Pire, et pirement tyrannique, qu’une légère organisation minimale…]]. Les structures hiérarchiques formelles classiques portent atteinte aux libertés individuelles sous le couvert de liberté privée [[ connerie…]]. Une contradiction même pas relevée par les tenants du néolibéralisme qui sont libéraux pour eux-mêmes et oppresseurs pour leurs subordonnés [[ qui a une bonne expérience de a vie rencontré ces si puissants aveuglements qui vont jusqu’aux fanatismes autoritaristes. Mais fanatismes incapables de se voir pour ce qu’ils sont : la réflexivité étant trop absente de ces personnages bien trop simplistes !]]. Les structures informelles, comme celles des mouvements non-autoritaires, autogestionnaires, des mouvements d’émancipation féminine, sont à la fois le siège de dominations non dites et d’inefficacité [[ nous avons toujours parlé de ces divers.e.s humain.e.s qui se sont déjà affronté à ces processus non assumés ]].
En 1970, Jo Freeman, lasse de l’inefficacité politique des groupes féministes d’émancipation radicale, refusant [[ comme de gros bébés entêtés ]] donc toute structure formelle, écrit un texte fondateur que n’aurait pas renié Pierre Bourdieu : « The tyranny of structurelessness » (La Tyrannie de l’absence de structure). Elle démontre qu’aucun groupe ne peut se passer de structure, c’est-à-dire d’organisation et de procédure de prise de décision, celle-ci étant seulement plus ou moins formelle [[ plus ou moins autoritaire, contraignante, impérative ! Pour nous N.R.V. est la plus légère possible…]]. Les groupes qui ne se donnent pas de structure formelle laissent le champ libre à un petit nombre élitaire [[ pour nous anti-élitaires en fait !]] (ou plusieurs coteries en compétition), qui saura établir et maintenir son emprise sur le groupe, par le charme, par la connaissance, la terreur ou tout autre moyen plus ou moins subtil [[ les énergies n’étant pas canalisées par des moyens transparents et non pour nuire – les moins passionnés, les plus froids vont pouvoir (même sans le vouloir) dénaturer les mûrissements collectifs – or si, dès le départ des vigilances sont déclenchées contre ces possibles dérives, ces déviations ne pourront avoir lieu. La limiter est qui ne faille pas tout immobiliser par excès de libertés balancées n’importe comment ! Délirer un pas de chef c’est toujours obtenir les…pires possibles…]]. Les autres membres subissent cette domination et sont écartés des processus de décision, ayant une impression désagréable que quelque chose leur échappe [[ n’ayant aucune organisation pour résister à ces emprises malfaisantes et malsaines…]]. Finalement, ne pas se donner de structure revient à se structurer autour d’élites de fait, reproduisant les schémas classiques de domination et de violence symbolique [[ qui viennent de limites très humaines telles…tout le monde ne peut parler en même temps ; personne ne peut avoir raison avant d’avoir argumenté et présenté ses raisonnements en entier ; pour parvenir à une décision commune il faut écouter les autres ; rien de ceci n’est contraignant puisque ce sont les mêmes réalités que tout le monde vit pareillement ; et , enfin (le plus oublié) qu’il ne faille pas trop corseter de règles rigides, celle-ci empêcheraient les spontanéités de pouvoir nous enchanter… !, etc…]].
Pour les groupes politiques se pose la question spécifique des représentants. Les médias rechercheront inévitablement et activement ces représentants. Ils ne manqueront pas de « starifier » telle ou tel membre du groupe. En l’absence de structure, ces stars se retrouveront en tension avec le groupe, à l’origine probable de nombreuses difficultés et ruptures. En résumé, l’absence de structure formelle est génératrice d’élitisme et de starification, qui sont contradictoires avec les valeurs et les objectifs d’émancipation [[ elle obtient ce qu’elle ne voulait… surtout pas ]], et aussi d’impuissance [[et aucun moyen pour se battre autrement que n’importe comment]] . Une grande part de l’énergie du groupe est alors dissipée dans une sourde lutte des places, d’autant plus frustrante qu’elle est… niée.
La gauche libertaire souffre de son adhésion à l’idéologie, au mythe de l’absence de structure. Tant qu’elle restera accrochée à ce mythe [[ oui mythe et non nécessité naturelle incontournable ]], la droite des chefs peut dormir tranquille et continuer à bafouer les libertés individuelles dans les entreprises et dans les partis [[ c’est vraiment trop leur rendre service et demeurer les ennemis de son propre camp que de s’entêter dans ce refus psychorigide ]]. Elle demeurera dans l’impuissance, ne pouvant ni établir de priorité, ni structurer ses objectifs, ni faire de campagne coordonnée, ni même être en accord avec elle-même. Si la gauche libertaire veut sortir de cet état d’impuissance [[ bon diagnostic]], elle devra se structurer à un niveau local, régional, national, sans pour autant renoncer à son projet fondateur d’émancipation [[ce qui parait bien plus rationnel et adulte que de demeurer dans l’inertie dogmatique et l’immobilisme par idéologie ]].
Forte de cette conviction issue de ses observations averties, Jo Freeman propose 7 principes qui lui semblent nécessaires pour mettre en place une structuration, par essai/erreur, qui soit apte à mettre en pratique et servir efficacement la cause de l’émancipation féminine dans la société [[ ce ne sont pas de véritables astreintes comme il peut être vérifié mais l’adaptation aux…résistances de la réalité. Réalité qui ne fait pas ce que nous voulons, selon nos caprices…mais réalité qui a ses propres lois. S’y couler sans histoires demeure la meilleure attitude !]]. Ses préconisations ont un caractère général pouvant s’appliquer à tout groupe cherchant à instaurer l’émancipation en son sein même. Les 7 principes préconisés par Jo Freeman (en résumé, se reporter au texte original pour la version longue) :
1) - Délégation consentie de formes spécifiques d’autorité par des méthodes démocratiques. 2) - Les délégués sont responsables devant le groupe qui garde le dernier mot. 3) - Éviter la concentration de pouvoir et l’identification des délégués avec leur pouvoir. 4) - Réduire la durée des mandats, mais pas trop quand même pour être efficace. 5) - Former le plus possible de membres aux différentes délégations, favoriser la polyvalence. 6) - Diffuser au mieux les informations. 7) - Favoriser la transparence et l’égalité d’accès aux ressources dont le groupe a besoin.
Jo Freeman préconise que « …par-dessus tout, nous devrons essayer différentes formes de structurations et développer différentes techniques à utiliser dans différentes situations ». Elle se place d’entrée dans une démarche réflexive [[ auto-élucidations par co-évolutions ]] ou les techniques seront évaluées « au résultat » en fonction des objectifs d’émancipation et d’efficacité recherchés (méthode de sélection évolutionniste après-coup) [[ et souplesse des préconisations non violentes et non autoritaires. Les délégué.e.s temporaires et par but nommés ne sont ni supérieurs ni inférieurs aux autres. Leur mandat ne leur donne aucun droit autoritariste sur autrui mais bien plus…de devoirs à respecter. Le but devient une information et formation permanente de tout le monde. Avec, à terme, un usage restreint des délégué.e.s. – soit tout l’inverse de la fausse démocratie prétendue « représentative » mais qui ne l’est pas du tout. Jamais elle ne représente les vraies majorités.
……………...............................***********************************
La sociocratie a déjà fait l’objet d’un billet sur le blog de Jean Gadrey ayant pour titre « Comment fonctionnerait un parti appliquant les principes de la sociocratie ». Il se trouve que la sociocratie d’Endenbourg respecte point par point les principes de structuration de Jo Freeman. Endenburg est parti d’une situation de pouvoir autocratique formelle pratiquant des rapports de domination assumés et Jo Freeman est partie d’une structure informelle pratiquant des rapports de domination déniés. La sociocratie est un point de rencontre improbable entre une entreprise hiérarchique et un mouvement d’émancipation féminine. Quel principe sous-jacent commun a-t-il bien pu faire se rencontrer ces deux mondes en apparence si éloignés ?
L’intelligence collective : Les deux approches ont à cœur de mobiliser au mieux leurs ressources pour atteindre leurs objectifs [[ c’est l’état d’esprit le plus sain, le but n’étant pas de s’organiser pour s’organiser et de rester dans ce fétichisme mais bien d’atteindre certains buts partagés par tout le monde…et pour cela s’en donner les moyens : soit une légère organisation plus tolérée que recherchée. Ce basculement hors de tout dogme nuisible fait réellement avancer les collectifs…Leur impuissance depuis tant d’années en aura été le trop triste résultat…Que les Gilets jaunes entrent dans ces démarches de fond qui donnent raison à nos textes voici qui nous semble de bon augure pou la durabilité du soulèvement !]]. Dans les deux cas, les luttes de pouvoir qui dominaient la situation sont évaluées comme des dépenses d’énergie excessives [[ et inutiles puisque évitables ]]. La structure apparaît alors comme un outil capable d’évincer les luttes de pouvoir du devant de la scène et d’y placer durablement le projet et les objectifs du groupe, à condition de respecter certaines règles [[ ce qui est bien la situation idéale : ne plus s’embourber dans les conflits mimétiques mais ne plus penser qu’au but poursuivi ! Ce qui, toutes proportions gardées, ressemble aux disciplines intellectuelles que nous avons acceptées (exigences de qualités des contenus, contenus vérifiés, et refus des démagogies remplacées par l’option de parler direct aux intelligences et aux coeurs. Et, ajouté ensuite, le choix d’endosser les actualités pour diminuer le poids des raisonnements (c’est l’actualité qui « prouve » dans ce cas) ! Au début, ce fut un peu dur mais, désormais, nous apprécions cet état affectif et émotionnel qui nous semble pouvoir porter un texte au maximum de son… attractivité !]]. Aucun des acteurs du groupe ne doit pouvoir s’approprier le groupe. Une information vaut une autre information [[ à condition de se prouver dans sa présentation…présentation, elle-même, qui empêche alors toute re-Présentation, ce qui ne dit plus direct, mais se dit par intermédiaires oui ces corruptibles inter-médias !]], ce qui fonde l’égalité des acteurs. L’objection, loin d’être un frein, est mise au service de la qualité de l’inFormation, elle devient le minerai de base de la prise de décision. En même temps, chaque proposition doit être examinée pour ce qu’elle est et non du fait de son émetteur [[ la formule exacte est : l’important est ce qui est dit non qui le dit. L’organisation minimum en vue de buts à atteindre est donc bien tout le contraire de la starification, que les médias d’argent utilise comme des stars-matraques qui nous cognent dessus pour nous obliger à penser ceci et à ne pas penser cela…dans le cas non autoritaire (puisque sans hiérarchie) ce n’est pas l’autonomie de pensée individuelle qui est visée mais juste Comment atteindre les buts communs au mieux…il n’y a aucune corruptibilité ni perversion possibles de l’organisation toujours minimum !]]. Tous ces éléments se rencontrent dans les groupes régis par des processus dits d’intelligence collective. Le cas d’intelligence collective le plus transposable aux groupes humains est celui du choix d’un nouveau nid par un essaim d’abeilles. Les expériences politiques de la gauche libertaire n’ont jusqu’ici pas été très concluantes, elles sont demeurées très marginales [[ puisque le dogme absurde et suicidaire « pas de chef » assassinait à chaque fois dans l’œuf les moindres opportunités de libération collective. Pour nous, la solution demeure « seules les idées sont les leaders ». Donc il s’agit de se mettre d’accord autour de certaines idées ET de leurs formulations pour les faire porter, dans certains cas, par des délégué.e.s révocables. Et à aucun moment il n’y a de possibililité de dérive-chef !]]. L’autogestion peine à se développer, encore trop sous la coupe du mythe plus que malsain de l’absence de structure. Les anarchistes demeurent dans l’utopie d’un homme nouveau et sont encore plus attachés au mythe de l’absence de structure [[ ce qui est s’auto-suicider à chaque parole puisque le but poursuivi ne sera jamais de jamais atteint…comme s’ils/elles ne savaient pas vraiment ce qu’ils voulaient. Pour nous, la solution à ce blocage qui crée une massive impuissance c’est N.R.V. Noir Rouge Vert où le libertaire c’est le tiers équitable du total !]]. Il faut tout de même compter à l’actif de la gauche libertaire la réussite de l’associationnisme couronnée par la loi 1901 [[ les associations c’est une organisation minimale et non maximale puisque trop d’organisation empêche de fonctionner sur le terrain – mais que pas du tout épuise les énergies à faire semblant de se bouger puisque personne ne va dans la direction d’un but commun et partagé dans les formulations !]]. Le mouvement convivialiste se rattache fortement à la gauche libertaire par son exigence d’émancipation qui est le cœur de la gauche libertaire [[donc de sacrifier ce but splendide pour les enfantillages des « pas de chef » c’est vraiment indigne et dégradant pour tout le monde !]]. Le mouvement convivialiste est à la recherche d’outils concrets capables d’organiser et de réguler les oppositions, les objections, « sans se massacrer » [[ jamais c’est l’organisation pour l’organisation, juste trouver les outils les plus légers pour une tâche collective : parvenir au but poursuivi !]]. Il pressent qu’il pourrait fédérer de nombreux mouvements et rencontrer une très large adhésion, n’exigeant pas d’homme nouveau [[ mais une mentalité…libérée de ses entraves passées !]]. Le dynamisme associatif démontre que le convivialisme peut réussir, qu’il peut rencontrer cette adhésion [[ un adhérent c’est écrit dedans …adhère... !]].
La sociocratie est le premier outil cohérent, éprouvé expérimentalement, apte au développement de l’intelligence collective dans un groupe humain, dont le convivialisme peut s’inspirer. C’est dans les organisations (entreprises, associations…) que cet outil de combinaison concrète des libertés [[ avec comme qualité suprême d’utiliser à fond la liberté de chacun.e, liberté qui n’est pas appelée à diminuer mais juste à se (temporairement) canaliser…oui, ainsi toutes les libertés, portées au meilleur d’elles-même, Augmentent largement le total de la liberté du mouvement entier. Voir les photos de l’intelligence collective animale fascine et donne envie ! C’est supérieur à tout ce que les humains ont jamais entrepris. Et, à notre connaissance, de petits groupes, avec des vélos, recherchent ces mouvements collectifs comme de purs instincts, comme de ressentis corporels des intentions des autres, tentent de ce rapprocher de…ces mouvements d’ensembles qui semblent précéder les pensées !]] peut trouver à s’employer tel qu’il est, au moins comme point de départ. Pour l’organisation d’un mouvement politique, la question de la «starisation» soulevée par Jo Freeman [[et les situationnistes ]], ne fait pas explicitement partie de la boîte à outils de la sociocratie d’Endenburg. Il faut revenir aux bases de l’intelligence collective pour élaborer des solutions à ce phénomène de starisation et permettre au groupe de le réguler sans défiance, avec fierté et confiance vis-à-vis de ses représentants.
L’intelligence collective, si elle a quelque succès, est une expression qui ne manquera pas d’être galvaudée, triturée, malmenée, reprise à tort et à travers par les innombrables bouches intarissables de notre société du spectacle [[ nous y arrivons…]] si friande de rumeurs et de frissons [[ nous pas il n’y a aucune «qualité» dans ces rabaissements des humains !]]. L’essentiel, pour un tenant de la gauche libertaire qui ne souhaite ni la structuration par le chef, ni l’absence de structuration [[est-ce caprice ?]], est de développer les connaissances et les pratiques en intelligence collective et même devenir expert en intelligence collective effective, afin d’élaborer des structures propices à son développement [[ le développement des autres nous développe aussi …tout vrai mouvement augmente tout le monde, porte chacun.e à son meilleur !]]. La sociocratie d’Endenburg ouvre cette voie. Ce n’est pas le dernier mot de la mise en œuvre de l’intelligence collective dans les groupes humains, d’autres structures relevant de l’intelligence collective pourront contribuer à fertiliser [[ ce qui ne retire rien à chacune des démarches qu’il puisse… en exister plusieurs !]] ce qu’on nomme parfois le désert idéologique [[ oh que oui…]] dans lequel la gauche libertaire se cherche depuis la révolution.
L’intelligence collective ne peut pas tout. Elle ne changera pas l’homme et ses penchants pour la lutte des places, l’élitisme, la starisation [[ oui mais elle utilise la connaissance de ces travers afin de les annihiler et de ne pas leur permettre d’entraver la poursuite des buts décidés ]]. Elle ne fera pas disparaître les conflits nés de choix politiques incompatibles, c’est-à-dire qu’elle ne fera pas disparaître la polarisation droite/gauche d’une part et autoritaire/libertaire d’autre part [[ oui mais elle les décante grâce à la prévalence du but recherché…Pour elle un conflit cela se…résout en …acceptant d’affronter les pourquoi et les contenus qui ont pu contraindre à entrer dans ce conflit. Donc c’est bien la seule démarche qui « n’ignore » pas le conflit, qui n’en fait pas le déni et qui agit puérilement comme s’il n’existait pas …l’idéologie d’effondrement intérieur nommée macronisme est un triste exemple de tels échecs grandioses !]]. Des expériences malheureuses de mise en place échoueront, par méconnaissance, par des manœuvres de prise de pouvoir. Mais il existe aujourd’hui assez d’expériences réussies, un peu partout dans le monde et pour des organisations très variées de différentes tailles [[ bravo c’est bien par là qu’il faut voir l’ensemble ]]. Elles sont encore peu diffusées [[ le travers des humains c’est de rarement aller à…l’essentiel. Donc de vouloir une chose mais de…saboter les moyens d’y parvenir…en tout cas, ce blog ne s’est pas permis ce travers : il diffuse tout ce qui émancipe vraiment !]], ne serait-ce que parce que la littérature sur le sujet de l’intelligence collective appliquée à la gestion de collectifs humains est encore rare [[ pas autant voir notre « Relatons nos relations » !]]. Les médias ne connaissent pratiquement pas ce sujet et évitent donc de l’aborder [[ que connaissent-ils d’ailleurs sinon leur scandaleux nombrilisme et leur inadmissible autoritarisme qui…exclut si inhumainement !]]. Qui sait que le Cirque du Soleil, un des plus fantastiques cirques du monde comportant plus de 5000 membres, est géré avec un tel outil ? Qui sait que l’entreprise Favi de 600 personnes, implantée en Normandie et dotée d’un outil relevant de l’intelligence collective sous le nom «d’entreprise libérée», est leader dans son segment de sous-traitance automobile, domaine de manufacture pourtant si sinistré en France? Qui sait que la Hollande, le pays d’Endenburg, s’est doté d’un statut spécifique adapté aux entreprises ayant adopté une gouvernance sociocratique ? Nous disposons de nombreux autres exemples dans tous les domaines (sauf un parti politique) nous fournissant assez de recul pour savoir que la maîtrise de structures propice à améliorer l’intelligence collective est possible et souhaitable pour offrir une place à chacun d’entre nous [[ ce but ne peut que Surpasser tous les obstacles, non ?]]. C’est souhaitable de remplacer la lutte des places qui absorbent et gaspillent tant d’énergie et qui nous font détourner la tête quand la maison brûle, de sa position centrale [[ c’est l’intelligence collective qui doit être au centre et plus jamais la bestiale bêtise du Privé !]] pour y placer les choix collectifs, avec des outils efficaces de prise de décision [[ décisions = résolutions ]], si nous voulons affronter les défis d’adaptation (sociaux, écologiques, du travail) très importants auxquels nous avons à faire face [[ se libérer de la plus que toxique idéologie macroniste, ce grave délire sans aucune issue, demande en effet la concentration extrême de toutes les forces vives !]]. Le projet convivialiste peut fédérer les différents courants de la gauche libertaire qui se voudraient réalistes, en prise sur les réalités, si elle devient la championne de l’intelligence collective appliquée aux collectifs humains, c’est un beau projet de rénovation politique capable de faire mentir les innombrables voix clamant que la gauche est morte. Alors au travail »… Mot que M.B. n’aime pas alors qu’il n’est qu’historique, et le reflet fidèle, par là, de tant d’injustices et d’absurdités d’époque – ce n’implique pas que le sens du mot plurimillénaire va stagner dans une situation éternellement …répugnante !]] !
................. ………………….......*********************************************
Le-développement-écologique-relationnel-2/
Le théâtre institutionnel ( soit un cadre légal et institutionnel pour la médiation culturelle : par exemple, la résolution des conflits !) vise à permettre à ses participants de prendre entièrement conscience des contraintes et sources de conflits qui peuvent même les dépasser. Le présupposé étant qu’un conflit au sein d’un collectif quelconque, une ambiance dégradée est susceptible de provenir de l’organisation de l’ensemble, de principes, valeurs ou évènements marquants. La mise en scène a pour but de susciter un autre regard, un angle de vue différent qui favorisent la remise en dialogue de positions ou de postures a priori opposées. Et le tout en mobilisant l’intelligence collective. En général les diverses étapes du processus se conçoivent ainsi :
…1 ) – « Analyse collective des sources de tensions : Le conflit : processus destructeur ou générateur de changement ? Les participants, à travers différents supports pédagogiques seront invités à élaborer une photographie de leurs situations de groupe actuelles en soulignant les contradictions ou paradoxes qui viennent gêner ou empêcher le travail d’équipe.
Jour 2 : - Jouer le conflit
Les participants sont invités à construire des scénettes issues de situations existentielles vécues. Ces scénettes devront permettre d’élaborer collectivement des alternatives aux situations actuelles.
Enfin - 3) -*** Identifier les leviers d’actions pour améliorer la coopération au sein de l’équipe pluridisciplinaire et/ou les relations avec le public accueilli.
Intelligence_Collective_Révolution_Invisible-.pdf
……………………..........*********************************************
Ce-que-font-les-gens-normaux-?
Démonstration-de-l'incompétence-crasse-de-la-REM
<<< --- « Le sentiment de gêne persistante que certains députés LREM sont toujours en stage et ont décroché la timbale pour 5 ans à la faveur d’une vague électorale’ »..« Si la classe dominante a perdu le consensus, c’est-à-dire n’est plus dirigeante, mais uniquement dominante, détentrice de la pure force coercitive, cela signifie précisément que les grandes masses se sont détachées des idéologies traditionnelles, ne croient plus en cela même qu’elles croyaient auparavant, etc. La crise consiste précisément dans le fait que l’ancien meurt et que le nouveau ne peut naître : en cet interrègne se vérifient les phénomènes les plus morbides. » (Antonio Gramsci, Cahiers de prison, 3, 34 , 311)… Ce que nous sommes bien en train d’éviter actuellement, non ? Et grâce aux divers anticonformismes, la santé de la société.
******** >> ---- « Je pense la même chose. Je rajouterai que la destruction des traces de la culture permet aux nouveaux nés de s'adapter naturellement au faux nouveau monde sans même voir, ni sentir qu'ils sont manipulés pour éviter toutes rébellions salubres. Ce faux nouveau monde, serait un monde de marché. Les cultures, la religion, le sens de la famille seraient à abolir car ce sont en effet des racines qui ne permettent pas une place intégrale au marché et laisse une plus grande place à la morale [[ sans qui pas …de Société mais du gangstérisme à la Al Capone ]]. Cette destruction a commencé depuis plusieurs années et les conséquences, nous les ressentons plus fort aujourd'hui. C'est pour cela, que la fameuse transition faite par les GJ est importante car elle peut freiner cela et faire que la France garde sa culture et ses valeurs ou, si personne ou peu de gens les suivent, le projet de ce nouvel ordre mondial se mettra en place après un chaos nécessaire pour s'installer comme un ordre bon et sauveur des humains et de la nature alors que tout ne sera que marché et esclavagisme dans un semblant de paix. »
Les buts bien formulés étant enfin éclaircis…
……….…toutes et tous ensembles pour abattre l’infâme…vieux monde !
………………(à suivre)
………………….……….%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que la vaste détermination collective nous grandisse et nous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
tous ces textes quotidiens sont effectivement reliés à une pensée globale ***
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 3 "Nul n'est nul", "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir" et onglet 4 "L'anticommunication comment ça fonctionne ?» et "Why do we left the left wings ?" ; onglet 2 "L'ardeur sociale", "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" et "LE ROMAN DE L' ÉCONOMIE " ; et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE sur l’onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (Qui a démuni les démunis ? Qui a déshérité les déshérités ? Qui s'est emparés des désemparés ? Qui a détressé les détresses ? Qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? S’il y a fraudes pourquoi donc cacher les fraudés qui les subissent ? S'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs ? S’il y a endettés, ils sont toujours précédés des endetteurs. Pas de travailleur clandestin qui n’ait été créé par l’argent clandestin. Et sans capital au noir pas de travail au noir, etc. Tout se tient et les causes ne pourront plus échapper à l’implacabilité de la logique. Le règne moral des trop riches vient de s’effondrer), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savaient plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !
Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres
Le futur n’appartient qu’à qui en prend l’initiative
Le spectacle est une misère pas une conspiration, ce qui est tellement pire.
Le si rare moment de la jubilation
La façon d’écrire se nomme infini respect
Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs
Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper
Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.
Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !
Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !
Nous sommes la santé de la société
…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)
Trouver ce que nous ne cherchons pas ?
………………………
Si ce post a su retenir votre attention dans les 5 100 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu
Oct. 19 à Avril 2020 : Cursus "Réveillons l'Intelligence Collective"
Pionnier des Méthodes d'Action et du Psychodrame Humaniste en Suisse Romande, Norbert Apter vit et travaille dans un environnement multiculturel depuis de nombreuses années et a approfondi les ...
Oct. 2019 à Avril 2020 : Cursus “Réveillons l’Intelligence Collective”
Première règle de la résolution des conflits ! apprendre à devenir anticonformiste…les anticonformistes sont moinds agressifs, ils ne vont pas cogner pour leurs idées .Pourquoi ? Ils ont la force tranquille de qui pense par soi-même en sachant très bien qu’il/elle peut résister à une idée fausse même si beaucoup l’agitent autour. N’est-ce pas cela s’affirmer sans... nier (donc vouloir effacer) l’autre, les autres ?
Anticonformismes en groupes… ?... Les 7 principes préconisés par Jo Freeman (en résumé, se reporter au texte original pour la version longue) 1. Délégation consentie de formes spécifiques d’autorité par des méthodes démocratiques. 2. Les délégués sont responsables devant le groupe qui garde le dernier mot. 3. Éviter la concentration de pouvoir et l’identification des délégués avec leur pouvoir. 4. Réduire la durée des mandats, mais pas trop quand même pour être efficace. 5. Former le plus possible de membres aux différentes délégations, favoriser la polyvalence. 6. Diffuser au mieux les informations. Favoriser la transparence et l’égalité d’accès aux ressources dont le groupe a besoin.
Qui veut l'effacement de la culture française ? Et pourquoi ?
Véronique Guérin, s’intéresse aux interactions entre les êtres vivants dans l’intention de transformer les conflits en dialogue et de développer des relations de coopération durable prenant en compte la biodiversité humaine.
Le développement relationnel - Etincelle
Le développement relationnel, approche développée par Véronique Guérin, s'intéresse aux interactions entre les êtres vivants dans l'intention de transformer les conflits en dialogue et de d...
http://etincelle-theatre-forum.com/le-developpement-relationnel-2/
Développer l’intelligence collective combiner dynamiques collective et individuelles et privilégier la co-construction, le décentrage et l'étayage pour traiter vos problématiques concrètes. 2. Eclairer les situations, ouvrir des hypothèses et renforcer les compétences de management et de communication. 3. Etayer la progression du groupe et de chacun de ses membres en garantissant la bienveillance, l’écoute, la reformulation et la proposition d’hypothèses de travail.
Initiation à la sociocratie (workshop résumé) par Gérard Endenburg…
Exemple d’une émancipation collective réussie…L'Histoire de Paris VIII racontée par Franck Lepage
Actuellement cela semble plus tâtonner mais…
Délivrez-Nous - #6 - C'était mieux après ! La réponse pourrait bien se trouver dans l'un de ces livres : - No Fake, de Jean-Laurent Cassely - Retrotopia, de Zygmunt Bauman
Eric Chauvier, Les mots sans les choses
Relatons nos relations - Le blog de imagiter.over-blog.com
Les vôtres aussi. Celles de tout le monde. Oui, comment la "preuve sociale" et l"'effet spectateur" empêchent l'écologie relationnelle ? Ou encore découvrons ce qui n'est pas souvent dit. Relat...
Une mine incroyable de documents…