Dès que le cœur déborde

Publié le par imagiter.over-blog.com

Dès que le cœur déborde

Des sujets redoutés s’abordent. Rencontrés des humains plus précautionneux avec autrui. Ils nous parlent sur la pointe des pieds, font des gestes amortissant toute prévisibilité de chocs. Elles/ils veulent que nous avancions vers des avant-postes d’une nouvelle civilisation. Jamais nous ne pourrons autant collectivement transmuter. Les corps sont un peu affaiblis, mais les cœurs si tant plus fermes. Le constat enfin certifié : nos vies dépendent plus des autres. Ce constat d’adultes est loin d’en avoir tiré toutes les conséquences. Nous allons aider comme ceci : après des cervelles engourdies, des cervelles dégourdies…

Aujourd’hui, ce sera par la voie dite poétique (alors que la vraie poésie peut devenir aussi précise que tout autre science et donc prédire…rationnellement – comme nous l’allons le ressentir !). Nous voulons accoster ces nouvelles ambiances qui se tissent dans les discrétions non conscientes. Comme si personne (mais un peu tout le monde…) n’avaient aidé à leurs naissances…A l’aube vaporeuse, nous ne voyons pas encore très bien : ce qui devient parfait pour parvenir à tout dire mais comme si personne ne l’avait dit…comme cela plus de pertes insupportables de temps avec tous ces faux conflits…( c’est elle, non c’est lui, cela ne peut être qu’eux qui l’on écrit, sûrement pas, mais non ce style est reconnaissable, pas du tout l’hypothèse est fausse et etc.… bref, l’important reste l’écrit, le vrai sans plus aucun.. intermédiaires ni parasites entre lui et nous ; soit de la Haute fidélité, sons purs sans rien qui ne le parasite justement…qu’importe qui en fut la source, nous sommes assez grands pour assumer)…oui oui…Dès que le cœur déborde, l’essentiel apparaît !

(les extraits suivants sont tirés de livres gratuits sur  http://www.freethewords.org/   où vous pourrez les retrouver tous enrobés de leur entier ouvrant ouvrage…).

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****** /// Dès qu'un ami, de sa boîte comme un diable, apparaissait dans le logis qu'elle tenait toujours à bout de bras et qu'elle seule sentait trembler jusqu'à ses moindres membrures, bon pour le service, l'ami en question qu'elle avait orné d'un surnom qui donnerait à peu près "Basile l'Asile" se faisait accepter, incorporer dans la sacralisation de son maigre réduit.

--- Puis-je avoir un tchifir, grajdanotchka ? La question illuminait la pièce car toutes les possibilités que Nova avait s'y déployaient. Elle les ramassa d'un regard flamboyant magnifiquement, mais pas de colère. Elle flamboyait de tout ce qui matériellement est désir. Boiserie, chaise, pauvre eau diluée de thé très fort - le désir chez Nova veut tout, culbutant sur un angle poli, de cette chaude lumière faisant de toute lumière pâlie, une musique, transformant tout en plénitude des sens ; et ses gestes de servante servaient à dévoiler que chacun sert vraiment à quelque chose. Contre son eau théifiée tu pouvais avaler un diamant de liquide noirâtre tes tripes charbonneuses moulant depuis quelques milliards d'années, comme la fin du monde, l'avenir solaire de tout ce que Nova Tamara espérait, même en silence, même sans te regarder (toujours si fièrement, que son Ramuntcho !). Par sa seule "volia" (volonté+liberté) elle inventait ta volition.

-- Vivre aujourd'hui un présent qui déchante et non espérer un lendemain qui chante.

-- Vivre pour sa petite maison et non grimper à l'échelle de l'univers juste pour vivre, dans sa tête, chez les autres.

-- Vivre pour soi-même est encore le meilleur moyen de pouvoir tout donner aux autres.

-- Si tu deviens toi-même toute la société tu ne poseras plus jamais aucun problème et la société ne sera plus enfin qu'une immense solution.

-- Il faut dépasser toute idée pour avoir les bonnes.

-- C'est plus douloureux de se changer soi-même mais c'est plus contagieux.

- Tout système est tellement automatique que n'importe qui peut être grain de sable.

En ces quelques phrases, elle disqualifiait, sans faire la moindre allusion politique, tout le système duplicant.

 

Car ce n'est pas une fantasmagorie médiatique, comme aux USA, mais bien le fait que des hommes vivent leur vie sans qu'on ne leur en ait donné le droit, qu'ils y arrivent avec leurs airs d'attardés : pourraient-ils être si nettement en avance sur nous ? Un simple indice : toute leur société ne résonne plus que de sentiments (où l'état le plus avancé de la pensée !). Que ça parte de la plus mesquine jalousie à la plus retorse dénonciation, jusqu'aux larmes démesurées à la générosité la plus grandiloquente, cette tendance à une surprenante franchise du doucha-douché (parler cœur à cœur, ou plus littéralement d'âme à âme) qui conduit au pire défaut ? Pas comme en occident la pauvreté, mais bien le "soukhar", sec comme un croûton, sans chaleur humaine - le soukhoi à la pauvreté de cœur (donc d'esprit!) possède donc la pire des infirmités. Comme nous sommes tous un peu  soukhovati à l'ouest ! Trop loin de cette passion de vivre sans arrêt par rapport aux autres, personne ne peut vivre indifférent dans la société qui aura été, à un moment, soviétisée ; c'est méticuleusement scientifique ! Toujours Nova se dégageait d'un léger coup d'épaule de la brume de sa souffrance. La vue tremblée de sa silhouette redonnait courage au plus lymphatique !        >> *** Elle s'extrayait de la foule de ces ménagères se faufilant en ville comme des maquisardes, visiblement privées du moindre droit, que tout milicien peut engueuler, que pourchassent les petits rires dédaigneux des parvenues, ou que salissent les sourires des privilégiés. Nova ne faisait plus partie de cette donne, c'était plus son jeu ; elle s'extirpait de la foule non pour se faire remarquer, mais le feu de son amour avait bien enflammée toute son intelligence. Étant si hors de la pensée dirigeante, trop oublié, le quotidien doit se faire tout seul, sans filet, en oubliant le carcan tatillon de dérèglements prévus comme règlements.  Doit donc toujours improviser sans l'aval ni l'avis de personne - ce n'en est pas moins l'espace vital le plus nécessaire à la société et pourtant jamais diffusé.

 

Nova se disait être malheureux n'amène à rien qu'à ne s'intéresser qu'à soi-même, c'est pour ça que Ramu est si peu curieux de moi. Ramuntcho pouvait effectivement ne s'occuper que d'organiser sa coopérative d'artisanat, de ses fêtes sans s'obnubiler sur ou caves ou greniers à l'écart de la ville, anciens hôtels particuliers transformés en appartement communautaire mais qui conservent des recoins inoccupés mais vastes pouvant résorber jusqu'à trente personnes - sur l'approvisionnement des mois à l'avance.  Tant d'inconscience, de confiance inébranlable déposée sur Nova auraient pu le faire tiquer, non trop sûr qu'il était de l'amour de Nova, pas lui qui ricanerait : Natacha tu n'attachas pas ! Comme le chien errant qui déchirait à belles dents son sac en plastique à craquer de mets.  Nova dut les ramasser, l'air de rien, sous les regards envieux ou assassins. Grâce à dieu, sac en plastique dans sa poche toujours elle avait. Elle avait aussi marre des concombres salés dont bien trop souvent elle faisait son repas ; marre de rien garder pour elle, ce mouvement de révolte se résorba dès qu'elle pensa à Ramu. Dans la douceur des chants Khirkisses, elle pouvait enfin se laisser aller à son amour. Puisqu'on la croyait triste, humiliée !

-- Tchekhov qui n'aime pas le tabac, pouvait opter pour tuer l'esclave qui est dans soi.

-- Que les démons te niquent le postérieur.

-- Mitkevitch, fous ta bonne femme dans l'oreille gauche.

-- Tu dois te sentir tout seul où se cache l'hérésie en te fondant dans ta foi dans le régime. Tout seul tu dois extirper de toi l'élément séditieux indésirable à ceux qui siègent au firmament de l’idéologie.

-- Mais c'est une devinette, l'énigme du sphinx, et jamais la réponse ne sera révélée : bref le jeu truqué de qui gagne perd !

-- Tout le monde doit croire, le scepticisme est puni par la loi. Hier tu devais déclamer tout va bien, aujourd'hui tout va mal avec le même entrain, et si tu surgissais, marre de dire tout va mal, tu perds ton emploi.

-- Et pourtant tout va mal, rien ne fonctionne, se mit à réciter un lecteur de la Vérité Néolibérale.

-- Va te casser les œufs ! bafouilla l'ivrogne, il voulait juste dire tu nous casses les couilles.

-- Toute cette incurie va faire écurie, se rajouta un quelconque vieux généreux, il y en a tant.

-- Quand demain c'est depuis 40 ans demain, les difficultés économiques seront vaincues, vaincues et non évitées, prises toutes en compte pour être résolues. Et non brandies comme quoi toujours quelques un font exprès pour mettre tous les bâtons dans les roues de ces dirigeants si pleins de bonne volonté, risqua l'écrivain de service.

-- Les pauvres ils ont si peu de moyens. Le moindre grain de sable fait tout péter, commanda le généreux vieux.

-- Le niveau de vie stagne mais les besoins de consommation augmentent sans arrêts, les prix sont vertigineux et la qualité vertigineusement se détériore, tout est brak, tout reste chtampni ; ainsi il y a quelques mois le pain était à 16 k puis il y a quelques semaines à 20 k aujourd'hui 24 k et on nous promet quatre fois l'augmentation encore, lisait-on dans Ogoniok.

-- Les changements économiques c'est juste que les prix grimpent, les réformes servent à augmenter les prix même si on se réfère au référent saussurien, lui, allonge la ménagère.

-- Lorsque le changement est là, faut bien faire quelques sacrifices.

-- Comme d'habitude.

-- Y a même pus de savon, on ne peut même pas chanter moidodyr de Kornei Ivanovitch aux enfants.

-- Pas de lessive on est propre.

-- Ces queues c'est une offense faite à notre peuple, une humiliation par trop injuste, s'insurgea le retraité.

 

J'ai, depuis très longtemps compris la fragilité de ma situation dans la société chuchotait Nova.

-- D'autant plus que les queues c'est porno, se tordait l'ivrogne.

-- La seule échappatoire vitale, toujours suivre à tâtons une double voie, double jeu toujours, dédoublement de la personnalité, accepter tous les double bind, vivre à moitié, l'autre moitié toujours cachée, en silence, tout ce qui existe reste masqué, secret, à double fond, se mit à ânonner la voix de l'Amérique qui s'y connaissait.

-- Nous avons tous les sub- subsister, submerger, subconscience, subdiviser, subir, subjuguer, subodorer, subordonner, subterfuge, substituer, lui rendit l'étudiant indiscret.

Surgissaient partout les conversations et non les pénuries de conversations.

-- Je veux me sentir digne d'estime, ne fut-ce que par moi.

-- Il faut tout abattre, tout balancer, estima l'étudiant.

-- Mais pour mettre qui ? s'abattit la ménagère.

-- C'est toujours le pouvoir qui veut rendre malhonnête, te marchande ta délation, dénonça l'agent double.

-- Je veux espérer et je n'ose plus espérer ; Nova s'en foutait.

-- Va-t-il falloir se soumettre aux désirs du consommateur. Se mettre à sa botte désormais ? s'ergotait le général eux…

-- Ce sera l'orientation unilatérale vers la satisfaction des exigences des consommateurs ! déplana le planificateur. Chaque faction sa satisfaction ! Tout un chacun ne cherchant qu'à mieux vivre personnellement et se souciant fort peu des questions d'intérêt général.

-- C'est ça le particulier mon général ! le pourlécha son ombre.

-- Mais la pub occidentale n'est-elle pas "pour la montre", elle présente ce qui n'existe pas, ouvrit l'autre œil Igor Iste, c'est une vitrine en différé !

-- Tout y est masqué, comme ici, maskirovannoié, l'élite pour le peuple tout aussi bien, s'escrimait Mitzy.

-- Mais ce dédain enraciné et arrogant à l'égard des petits, d'où ça vient ?, composait l'étudiant.

-- L'information est une denrée dont la pénurie augmente avec le manque de relations, les relations te mettant en relation avec l'info. L'info se vole d'en haut : plus tu es haut placé, plus tu es informé (mais tu en as perdu tout usage…à cause de tes idées…fausses*** !)!

 

Au royaume où aucune Redistribution n'existe tout est compartimenté par l'information - ce qui devrait faire plaisir à l'homéostasie - l'information structure la société comme Marx l'avait prévu !

-- Mais pas du tout que le savoir soit un pouvoir à limiter au maximum ! urgea l'insurgé.

-- L'information n'est pas prioritaire pour le travail du journaliste, débanda une bande de vieille propagande.

-- La mise de l'information au secret révèle le secret de l'information, estima Igor Iste, le secret c'est l'attente et l'accès ! L'argent n'est jamais un problème, mais L'ACCÉS aux choses, aliments, vêtements, livres, infos. Le blat (relation influence) met en "rapport", donne "accès", à ces choses et le divin c'est que "le blat" c'est tout le monde car chacun a Accès à des articles ou services difficiles à trouver ! Chacun dans son coin donnera accès à tout !

 

-- Vivre dans un environnement historique sourd et muet  (pas d'histoire, pas d'info…sauf pour les si sains anticonformistes…), accourut Mitzy, pousse à "ramasser" le sens comme on peut.

-- Le vide d'info attire la rumeur, soutint Igor, la rumeur c'est le marché noir de l'information ! La rumeur se nourrit d'autant mieux qu'elle manque d'infos. Si la demande prédomine toujours chez nous, c'est que l'offre d'info reste toujours aussi nulle, dans tous les sens du terme (fallait pas si stupidement censurer les grands écrivains actuels !).

-- Ce manque d'info permanent paralyse toute discussion publique indépendante qui ne peut se former (pas d'opinion publique) sur presque tous les sujets sérieux, s'insurgea l'insurgé, si tu pends à l'info tu dépends de qui te la donne - rare sera une opinion si indépendante lorsqu'elles sont toutes dépendantes, au sens fort du mot !

-- Ainsi au son du cri vibrassivaiout tcho-tokhoroskoié, l'épaulait Mitzy ; répond "l'avoska" le filet à provision dans lequel nulle femme ne sort, puisqu'il sort du sens "peut-être, par hasard"  - toujours prêtes pour le coup de chance !

 

La chance serait comme l'information de la rumeur, puisque la rumeur de l'information court toujours !

-- Le destin nous rejoint toujours, persistait Igor Iste, en murmurant NITCHEVO, rien, peu importe, ne vous tracassez pas pour ça, on n’y peut rien alors ne nous emmerdez pas pour ça ! dés qu'il s'agit des problèmes de reDistributions s'enfle le fatalisme flegmatique, l'indifférence, l'endurance résignée, la futilité des haussements d'épaules, les refus des responsabilités (de toute façon c'est le Plan !). Nitchevo !

-- Nacha louchté ! était toujours en retraite le désengagé prêteur.

-- De toute façon c'est nous les meilleurs, c'est chez nous que c'est le mieux, traduisait Mitzy.

-- Poriadok, retraita la garantie sans garantie….

-- L'ordre est là, c'est ça ? parodia Igor Iste, au souvenir du dictionnaire affichant "ordre propre, procédure, succession", ça va bien "ça colle" quoi ! les choses allant de la manière prescrite par les autorités : les rues bien balayées de Moscou, ou son métro immaculé-poriadok !

-- C'est bien pour cela que le même ordre doit comparaître dans la redistribution, plaida Nova.

-- Pojalouista, lui négociait le généreux.

Toujours Nova se dégageait d'un léger coup d'épaule de la brume de sa souffrance. La vue tremblée de sa silhouette redonnait courage aux plus lymphatiques !

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La volonté de ne pas savoir : ou la vraie "ignorance" pétrie de mauvais vouloir          

               

                          Les faits écartés

 

      ***** /// Pour ce premier jalon, nous nous inspirons, carrément, de la B.D. de Philippe Squarzoni "Dol", 4éme trimestre 2006, en en extrayant les citations paginées. Pour les médias dits de "gauche", en effet, " l'ordre libéral correspond en quelque sorte au bon sens (…) pour eux, gauche-droite ce ne sont plus des projets philosophiques fondamentalement opposés, ce sont juste des boutiques partisanes qui ne s'opposent plus mais ne différent que sur le saupoudrage d'un peu plus ou moins de social (p 77)" (…) Mais l'idée de ne serait-ce que réfléchir au libéralisme ne peut même plus atteindre leurs cerveaux frivoles (…) "Un projet radical qui mettrait en cause l'économie de marché ne correspond pas du tout à leur vision qui a même tendance à penser que c'est quand la gauche s'attache à ce type de projet qu'elle échoue (p 78)". L’enfermement maximal – que des idées fausses plus une de sensée…N'est-ce pas l'illustration d'une descente permanente dans le "déni du réel" ? Le tout "tendance", tout n'est qu'une mode et nous ne vivrons que dans nos maisons de poupées, âreu, aurait-il détruit leurs cerveaux ? "Il y a cette idée que la gauche est engoncée, et que pour qu'elle ait une chance de revenir au pouvoir, il faut qu'elle entre dans la "modernité" (sic) libérale. La vision des journalistes dominants est une vision très parisienne, d'état-major, qui décrète qu'il n'y a pas d'alternative au marché et que le marché est plutôt une bonne chose (…) et ils évoluent dans un univers où le projet social, économique et philosophique des décideurs va… de soi …Leur référence ce n'est pas du tout l'enquête sociale qui leur permettrait de mesurer les dégâts du libéralisme…Leur référence c'est la lecture des éditoriaux des autres (p 79)". Et ces plus que ploucs osent appeler cet enlisement dans la bêtise crasse du nom "d'élite"? Devant une telle chute hors du réel, la volonté de ne plus jamais savoir, de ne rien savoir, ne peut fonctionner qu'à coups de mauvaises volontés et s'étaler qu'en mauvaises fois. Le ridicule de leur fragilité mentale, alliée à un manque de fondation existentielle, esquisse une caricature burlesque du fanatisme. Scoop : les médias comble de fanatismes. Nous repérons bien ces insurgés contre le réel, ces barricadiers s'opposant à tout fait argumenté, ces émeutiers contre toute vérité : ce sont bien eux les fauteurs de troubles (qui surgissent lorsque tout est trouble). La volonté de ne pas savoir constitue la vraie "ignorance" : dédaigner, ne pas regarder, faire semblant de ne pas s'apercevoir, négliger et mépriser, être souillon et brouillon, forment socle de la pire "ignorance". La plus pernicieuse et toxique puisque le malheureux qui en est contaminé croit tout savoir. Et du haut de son aliénation "élitaire" juge et condamne tout le monde. Sans jamais rien savoir, ce qui ôte tout fondement à son jugement et le dévoile comme hystérie échevelée d'un effondré existentiel. La pire des "ignorances" se montre comme cette volonté de ne pas savoir, que pratiquent, à fond et en grand, la majorité des dirigeants (dirigeants c'est en tous domaines puisque politiques c'est gouvernants : capté?).

     Êtes-vous au courant qu'un alcoolique qui "ignore" son addiction ne peut envisager de se soigner : défaut d'optique, tant qu'il n'a pu trouver l'angle d'incidence aucune incidence n'est possible ? Comment l'élite qui se délite peut-elle se présenter toute uniment contaminée sans s'en apercevoir ?

 

                               Zooms sur leur vie quotidienne…

 

         "D'ailleurs ils en profitent personnellement, individuellement, bénéficiant de rémunérations très coquettes qui les apparentent davantage aux patrons d'entreprise qu'aux ouvriers ou employés. Et naturellement ils évoluent dans un univers où le projet social, économique et philosophique des décideurs va de soi. Ils ne se retournent pas en arrière pour regarder ce qui se passe (p 77)". "Pourtant depuis 40 ans les mêmes hommes politiques occupent le pouvoir (et les mêmes médiatiques ou leurs clones dans les médias – pareil dans la culture, les éditions, etc.). Depuis que je suis gamin, on voit quasiment les mêmes, que ce soit à droite ou à la soi-disant gauche. Les hommes n'ont pas changé, et pourtant leurs idées n'ont plus rien à voir…En 1970, ils étaient tous keynésiens, en France comme aux Usa. Aujourd'hui, ils sont tous férocement pro-capitalistes…Comment est-on passé en 40 ans d'un consensus à l'autre ? (p 86)". De l'intérêt du plus grand nombre aux seuls intérêts de l'infime minorité des seuls trop riches ? Bref, à de… l'anti-politique. N'être qu'un chef de bande ce n'est plus faire de la politique ! Le P.S. pratiquera précisément les politiques contre lesquelles il a été élu. Ils chutent dans la fange la plus collante en s'exhibant, ridiculement, "de gauche mais moderne". La vraie gauche de 1789 serait donc "un archaïsme" et de débiter un ensemble de lieux communs comme unique pensée. Ils savent que s'il y avait débat leurs étourderies ne tiendraient pas 2 minutes, mais croient, qu'à coups de répétitions et répétitions, de matraquages et matraquages, cela squattera quelque peu les oreilles. Surtout lorsque toute autre parole reste interdite. Ne sommes-nous pas dans un monde de modernité économique, où il n'y a qu'une seule politique possible ? Comment ce miracle a-t-il été possible sinon parce que "la gauche de gouvernement" défend les mêmes intérêts que la droite. Et donc que "la gauche de gouvernement" constitue bien un parti de droite. Et, qu'au pouvoir, il n'y a plus que la droite : sinon comment expliquez-vous une "pensée unique" avec un fonctionnement qui serait réellement bipartite ?

 

          "C'est aussi en adoptant des luttes plutôt portées par les classes moyennes, féminisme, antiracisme, condition des homosexuels (p 96)" que leurs impostures s'étalent partout (relayées par les gogos bobos ?). "Plus on… renonce au combat politique et social, tout en voulant se persuader qu'on reste de gauche, et plus on se raccroche à la lutte pour l'avortement ou pour le mariage homosexuel, pour se persuader qu'il reste quand même quelque chose de ce vieux corps de gauche". Le "conformisme économique se dissimule derrière une panoplie d'audace et de modernisme sur les questions de mœurs (p 96)". Tandis que sur l'essentiel ils reculent partout. "Les accents progressistes servent d'alibi à une réaction générale, alliant la régression économique et le vernis rétro culturel, la trahison idéologique et la transgression sexuelle (p 97)". "On transforme des enjeux politiques en questions morales", ce qui permet de semer, partout, brouillage, confusion et chaos, sur les frontières qui séparent gauche de droite. Ils se sont… déconnectés du pays, enfermés dans leur petit monde, ignorants des réalités. Ce sont donc eux qui nous "informent", qui nous font tout savoir sur la réalité du monde. Où siège l'anomalie ? (ils/elles ne savent plus Rien de ces réalités dont ils nous informeraient…)

    

          Où trône l'anomalie ? Dans ce qui va se retourner contre eux ? 

 

        "Dans l'état où se trouve le débat politique comment s'étonner qu'on préfère le simulacre à l'authentique, les plumes du costume de clown, le télévisuel et l'immense bêtise à l'esprit adulte ? (p 267)". "Dans n'importe quel autre type de contrat, cette manipulation frauduleuse aurait valu révocation (p 270)". Mais pas de révocation du si peu social dispositif politique-culture-média, qui fonctionne d'une façon très plouc et d'une inexcusable stupidité. Ce qui est essentiel, primordial, central, n'appartient plus à la réflexion ; uniquement, le superficiel, le farfelu, le frivole, l'étourdi, parviennent à toucher ces cerveaux irrémédiablement… médusés et immobilisés dans un âge mental de 12 ans. "Une reconversion menée par des anticonformistes bourgeois, qui n'ont pas l'impression d'avoir changé de camp, mais d'être "modernes", puisque, animés par des valeurs D'AVANT 1789, ils ont le regard tourné vers 2022 (p 97)". Le renoncement farfelu aux luttes sociales et économiques pour le domaine déconnecté et narcissique des questions de société, brouille l'authenticité de l'appellation "gauches" et même (nous sommes en train de le comprendre…) "d'extrêmes gauches". Dans la balance, audace sur les questions de mœurs contre très réactionnaires et encore plus rétrogrades sur les questions économiques, le curseur établit bien que, si vous ne vouliez pas la très rapide abolition du capitalisme, vous ne pourrez plus vous prétendre de "gauche"…Ni aujourd'hui ni demain !

 

                Ils sont donc gravement atteints…

 

      Ces responsables se montrent, partout, très irresponsables, bouchant l'avenir social (le sang de la société, non ? Sinon prouvez-nous que le social n'a strictement rien à voir avec la Société!), censurant le futur (faut le faire! Ils le font!), ne nous offrant comme avenir que le suicide collectif. Les insectes de la secte! Barrons-nous : y'a plus personne à la barre!

      

Vous vous doutez bien que Bill, projet direct d'acte du Parlement anglais, poursuive son éclairante démarche. Le capitalisme c'est foutu : définitivement tourné vers la minorité (toujours plus rabougrie à chaque lavage…) il va se rétrécir en peau "sans chagrin", non ? Toute nouvelle aventure se passe, désormais, en dehors de lui : comment vous n'étiez pas au courant ? Décidément, vous ne serez jamais "tendance"!!! Oui, oui, Bill c'est le billet (même en langue anglaise où l'amérindien a ouvert "billion" là où vous souscrivez milliard) ; Bill le seul qui touche encore une bille, les "trois bandes du billard" pour extraire l'info. Le "trois bandes du billard", pour info, ça vient directo des services dits secrets. Bye bye buy! Et qui nous vous laissera que vos billevesées… Quel serait notre prochain relais ?

 

Conclusion d'étape: curieusement c'est au sommet de la Société que nous trouvons le plus d'idées fausses: **** jusqu'à 90 %***. Alors qu'elles ont été démontrées inexactes récemment ou de nombreuses années auparavant. Le mode de fonctionnement (cercle de flatteurs sans esprits critiques possibles) n'épuise pas à lui seul l'explication. Il existe aussi, chez eux, cette dramatique "ignorance" (regarder ailleurs, dédaigner de voir clairement les conséquences de ses paroles et actions, mépriser tout ce qui n'est pas en "rapports de pouvoir")- alors que l'intelligence, de structure englobante, ne participe pas, mais est méta-cadre, aux rapports de pouvoir. Minable pouvoir, ce sous-système de dépendance à la bonne volonté de quelques-uns, ce jeu artificiel qui ne peut répondre, pertinemment, d'aucune de "ses" règles etc....

 

……………………….."Ignorer" ainsi représente le plus grand non-savoir qui existe !

………………………………………………………………………Et c’est celui des fakes dirigeants…

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Désormais nos vies individuelles Dépendent bien plus des autres

Ce n’est pas de savoir si cela nous convient ou non qui importe (fini les caprices bourgeois !)…

…………………mais bien de transmuter au mieux envers cette réalité incontournable…

………………..nous-mêmes avons fait la mue depuis des années…

…Nous ressentons très bien quelles peuvent être les difficultés de changer du tout au tout de mentalités…

…………êtres très collectifs, nous saurons trouver les ponts entre nous

 

…..…..……    …(à suivre)

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…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"

          Que la vaste offrande au monde entier nous grandisse et nous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

tous ces posts sont effectivement reliés à une pensée globale ***

**** trouvez, aussi, un compliment à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits http://www.freethewords.org/, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre" ; onglet 2 " Comment devenir un (e) athée du capitalisme " ou bien "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou bien, encore, "Présent !" ; onglet 3 ; "La diction du dictionnaire ou comment rendre tous les mots physiques", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" et "Rien de plus solide que le solidaire" ; sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".

Résistances au changement Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savaient plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

L’Économie ? C’est ce que l’on nous jette entre les jambes afin de faire tout autre chose !

 Je suis responsable de ma parole non de la compréhension des autres

Le futur n’appartient qu’à qui ne prend l’initiative

Le spectacle est une misère pas une conspiration, ce qui est tellement pire.

Le si rare moment de la jubilation

La façon d’écrire se nomme infini respect

Arrêter de sous-traiter nos besoins et nos savoirs

Plus il existe d’opinions très différentes, moins le monde risque de se tromper

Nous ne pouvons pas trouver de solutions si nous ne connaissons pas la réalité de la situation.

Faisons le vide des prétendus dirigeants à l’intérieur de nous !

Nous n’avons pas besoin de ce système pour le supplanter !

 

Nous sommes la santé de la société

 

…les anti-élites actuelles ( celles qui empêchent les vraies élites de réparer leurs dégâts !)

Trouver ce que nous ne cherchons pas ?

………………………

Si ce post a su retenir votre attention dans les 5 400 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on y trouve plus que prévu

Couverture et ici …Erik Johansson

Couverture et ici …Erik Johansson

clichés du virus, soustraction des images Léo Pinguet

clichés du virus, soustraction des images Léo Pinguet

Mère-et-fille-côte-à-côte-

 

Mère 52 ans et fille 15 ans

Dès que le cœur déborde
Dès que le cœur déborde
Dès que le cœur déborde
Dès que le cœur déborde
Les 2 : Erik Johansson

Les 2 : Erik Johansson

Watching "Mother" reminds me just how irreplaceable the joy of being in a band is.

Comme nous avons vécu entourés par la mort, nous savons ce que nous voulons pour nos vraies vies…Une autre vie est vraiment possible : faire soi-même ou avec le autres…14 mn…

M. Fœssel : "La valeur de la vie humaine a pris une importance qu'elle n'avait pas au XXe siècle"

Pourquoi la consommation ne va pas pouvoir poursuivre ses sommations !

Comment les médias d'argent Empêchent, sans aucun droit, le fonctionnement de la démocratie bien concrète…14 mn…

Avocats-Médecins-Politiques-Journalistes:….Levez-vous, c’est MAINTENANT que vous devez prendre conscience de ce qui se passe…10 mn…

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