Le savoir collectif (2)
S’il y a intelligence collective elle ne peut qu’être adossée à un savoir collectif. Ce qui s’oppose bien aux pouvoirs qui se prouvent séparatistes : eux toujours contre la société complète. A la réprimer encore et la constamment harceler de conseils-ordres - qu’eux s’empressent de ne jamais suivre. Comme s’ils étaient d’une essence toute différente ? Ce qui nous intéresse (…en répondant à ces problématiques où l’horizon décrit bien un : « faut restreindre absolument les excès de pouvoirs des politiciens, ils en ont bien trop de pouvoirs et en font exclusivement mauvais usages ! Une législation doit surgir encadrant leurs débordements, leur attachant bien plus de devoirs que de droits» !), oui ce qui nous intéresse en cette mutation des mentalités c’est le concret, le ras des pâquerettes, les tangibles qui se partagent. Alors (afin de compléter la vision d’ensemble…) comment le plus précieux (cette sagesse collective) se glisse, se construit parmi les obstacles et commence à mener le monde – malgré les délires et les agitations si désordonnées des autoproclamées classes supérieures. Si peu supérieures ? C’est que, nous le sentons bien, l’avenir, le vrai, l’avenir commun, se trouve plus entre les mains de ce savoir collectif que des êtres psychorigides, manipulés par les passéismes et si dépourvus de toutes possibilités d’initiatives (comment se diriger vers le futur lorsque vous vous prouvez… enlisées ? Oui comment un gouvernail nommé «toujours plus de répressions» peut guider qui que ce soit, même ceux qui se croient le manier ?)…Comment, enfin, ce mystère d’une archi puissance, à peine décrite, s’est mise en place à travers les mailles toujours plus inadaptées des pouvoirs dépassés ? C’est que la vieillerie politique est plus qu’obsolète – la société recherche d’autres procédures avec bien moins…d’effets secondaires si nuisibles !
C’est que nous sommes dans le «moment» où les effets de langages se font… causes directes des chutes de qui les emploient. Dans une insincérité évidente. Tromper n’est pas guider - hypocrisies ne sont pas transparences – les faussetés ne peuvent accoucher de rien de vrai, etc…C’est que bien nommer c’est… 1) -- dénouer tous les nœuds des faussaires d’un coup…2) ---- ouvrir l’espace public à la participation de toutes et tous (comment supporter une anti-société où 80 % au moins de la population est EXCLUE de ses droits à y participer, s’y exprimer à fond et exercer ses justes contrôles (tout «contribuant» contribuable a le « droit » d’intervenir dans l’usage et la répartition des dépenses publiques… !)…Ainsi, en tout, bien nommer c’est accélérer les si nécessaires transformations des mentalités…Nous ne voulons surtout pas d’un nouveau monde (celui-ci est très bien !), nous voulons d’une nouvelle civilisation qui aura commencé par dompter ces fausses élites…devenues les vraies «classes dangereuses» ! C’est ainsi que cela peut se passer grâce au savoir collectif. Oui ?…Il peut, aussi, être parlé de la conscience collective, d’esprit collectif ou de pensée collective. Soit d’une toute autre forme de savoir qui se transmet (ou non) par la pensée collective. Qu’est-ce, alors, que la pensée collective ? Elle vient du verbe «collecter», rassembler et réunir, ce qui parait véritablement exhaustif, méticuleux et ne générant pas d’exclusions…sinon, les autres définitions, dénichées en parcourant partout, semblent nettement plus restrictives. Par conséquent, maintenons «ce qui collecte tout collectivement »…
« Avoir » des informations ou être informés. Donc avoir comme stocker, thésauriser, planquer, devenir usurier, se le garder pour soi, etc. – mais, aussi, laisser submerger son corps et sa vie juste pour « avoir » la gloutonnerie malade de…l’inutile. Toutes les infos ne sont pas, nécessairement, pour nous… Lorsque « être » c’est se limiter à s’entraîner à capter, trier, analyser, comprendre et mémoriser (sans intention de garder pour soi)…N’est-il pas vraiment mieux de vibrer, d’élucider, de poser des liens entre tout, de vivre des relations complètes, plutôt que d’avoir des…résultats (de quoi résulte un résultat ? De ce qu’il n’EXULTE pas !) ? Nous ayant, ainsi, fait basculé la vision afin de ressentir, charnellement qu’une pensée « unique » (et uniquement une seule…) reste, physiquement impossible – continuons, alors, les sagacités !
La pensée dite collective procède par accumulations, cumuls qui accumulent, sédiments qui s’ajoutent et nous amplifient. Le seul défaut (pour les cœurs éteints et les têtes fainéantes, s’entend) de cette vaste traversée de nous-mêmes par bien plus vaste que nous – c’est qu’il faille intégrer, faire un travail de mémoire, oui se souvenir des acquis successifs. Tous nos textes fonctionnent ainsi, ouvrant toujours plus largement la possibilité de tout accueillir. Des bras qui restent ouverts. Comme l’ambition de mettre chaque mot et concept, introduits, dans une pluri-harmonie qui préfigurerait un futur complètement polyphonique. Un futur où chacun-e serait amplifiés, agrandis, augmentés des autres humains.
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Bien. Dans cette ère « finissante » où ce sont les plus nuisibles qui, par leur agressivités sans respects pour autrui (et donc sans limites civilisées !), oui qui volent les places apparentes (apparemment les mieux placées – ce qui est faux, évidemment !), il s’agit avant tout, de mettre les rêves collectifs hors de leur portée trop cupide. Donc, malheureusement, de commencer par produire (surtout par allusions, rassurez-vous…) la liste des précautions salubres. Qui appartiennent, de ce fait, aux « acquis communs »…perfectibles jusqu’à l’infini…
** 1) - La langue de bois –
Ce parler pour ne rien dire. Ne rien dire, vous croyez ? Parce que dissimuler, manipuler ou empêcher les autres de s’exprimer c’est de ne rien dire ? La langue de bois ne peut s’utiliser dans la vraie vie de tous les jours. C’est un sur-ajout malsain qui exprime surtout « c’est moi qui ai le pouvoir, je peux donc vous emmerder et vous nuire »…oui ce n’est qu’à ce niveau ! De vaine cour de récréation ? Vérifions tout de même…
vidéo-Le-pouvoir-des-mots-:-spécial-langue-de-bois
La langue de bois se décrit comme mettant un voile entre le sens du mot et sa référence…noyer le poisson par du délayage qui ne…veut rien dire. Au point que, traduit en court, nous trouvons souvent, deux sens opposés, inimaginablement, amalgamés. Alors le but ?…cacher l’info ou cacher qu’on ne l’a pas, l’info…mais d’autres bien occultés et écrasés ! Ce qui pollue la communication (et son respect en société) ? On oublie qu’on peut mener des conversations d’une autre façon : normalement. C’est un peu comme de chier devant la porte des autres, aussi peu normal ! Le but ? D’oublier que nous pouvons voir tout différemment. Dissimuler tout ce qui peut être critiqué puisque critiquable. Empêcher de sortir de la pensée « unique » (uniquement ressassée, radotée et fourguée pareille, quelle que soit la situation !). Et la stratégie ultime ? C’est d’appauvrir le langage de telle façon qu’il devient impossible d’avoir une pensée alternative. Limiter la langue pour limiter la pensée. Les contorsions sémantiques rétrécissant les pensées à quelques catégories posées là préalablement…nous créent comme des prisons mentales où nous pourrions tourner en rond indéfiniment. Que faire ? Déjà considérer que qui aime les mots, les pratique beaucoup, en exprime tout le jus universel, s’en sert avec aisance est un humain très sain, lavé des manipulations (une sorte de modèle !). Prouvant à quel point les pouvoirs « croient » dans les mots. En allant jusqu’à les défigurer à ce point….oui les mots du pouvoir prouvent à quel point les mots ont du pouvoir. Et donc que l’acte le plus anti-pouvoir c’est de se…réapproprier tout le langage. Qu’ils ne puissent plus y mettre leurs pattes sales. Le pratiquer en immense afin que la pensée collective y nage comme un poisson dans l’eau.
L’intelligence collective commence bien par tout le langage réapproprié et utilisé à fond !
Dissonance-cognitive-:-le-conformisme-social-empêche-la-remise-en-question-des-individus
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Quand-les-préjugés-font-bifurquer-l'avenir-des-jeunes ?
** - 2) - Penser à l’envers
L’expression n’est peut-être, pas fantastique, genre plutôt approximative. N’empêche qu’elle nous offre l’image d’un corps séparé de sa pensée. Lorsque l’esprit journaliste (ce putsch contre les vrais écrivains) fait ses ravages (préférer l’emballage à ses contenus, ne stationner donc que dans les apparences – isoler les mots de leurs contextes comme les staliniens…)…Cela donne un : « "la nature à notre service"... Putain d'anthropocentrisme... » [[alors que TOUT l’article le prouve ses si généreux services…]]….ou « le titre est en effet plus que malheureux sorti de son contexte. Ce qui est certain c'est qu'il faut sortir de la marchandisation pour penser la technique différemment en ne vivant pas la nature séparée de nous. Et en nous méfier du biomimétisme lorsqu'il tant à en puiser son code pour l’annihiler ensuite »…qui traduit bien la présence exclusive du pouvoir ; tout est dévié à cause de sa marque. Tout lui reste attribué – il n’y a que le pouvoir qui parle…Ce qui est bien, et en actes, empêcher toute pensée alternative de seulement naître. La langue de bois y annule tout contenu puisque la même phrase peut être inversée et n’en dire que du toujours aussi si vague…
Alors que le titre "La nature à notre service" est vraiment très heureux (que de services décrits rendus si gratuitement par la nature – nous pouvons abandonner tout capitalisme – la nature restera le trésor IRREMPLACABLE !), oui heureux titre qui démasque que les capitalistes sont justes de vils parasites. Et que se passer d’eux c’est retrouver la santé publique. Ce qui appartient bien à une intelligence collective en action …
La pensée droite ou de juste milieu (qui n’a à voir avec quelque centrisme que ce soit – il faut plutôt se figurer une route escarpée avec deux gouffres de chaque côté et la démarche de juste milieu très assurée entre ces deux plongeants dangers !)…c’est bien ceci : c’est PARCE QUE la nature est à notre service (superbe cadeau non asservi) que nous pouvons quitter le capitalisme et à la seconde. La nature est le Trésor et les capitalistes de vils et inutiles parasites. Dont l’absence nous sera un immense bienfait. Plus d’intermèdes d’intermédiaires : nous allons tout vivre en direct. Ce ne sont plus des images qui vivront à notre place. De quoi s’agiter pour ce but si proche…
Penser à l’envers c’est prouver 1) son anormale aliénation en balbutiant, seulement, les mots maladifs du pouvoir - 2) prouver que son corps n’est plus naturel, corps qui nous fait aller contre nos intérêts les plus fondamentaux - 3) enfin, faire éclater visiblement que ni notre cœur , ni notre tête ne sont capables d’imaginer qu’il en aille différemment de ce que dicte les pouvoirs. Un réel châtrage existentiel, non merci. Puisque : "La nature à notre service" il n’y a rien d’asservi, non, dans ce don. Elle le fait consciemment et sciemment. Elle nous fait un cadeau extraordinaire (toutes les richesses à la fois) mais en exigeant, par cela même, que nous nous placions à…son niveau. Soit très haut, celui où la dialectique (cette vie pleine lorsque le dualisme par ses incessants conflits, serait la mort), oui la dialectique vivante s’enclenche : la nature reste à notre service pour que nous soyons…au sien de service. Les deux en même temps. Que le cercle vertueux s’accomplisse : que nos styles de vie (avec style !) permettent à la nature de continuer. Ne lui nuisant plus c’est à fond que ses services (non asservis) demeureront à notre service. C’est à nous d’obéir aux lois de la Nature omnisciente et non l’inverse. Puisque…1) - la nature n’a vraiment rien à apprendre de nous….2) – c’est par biomimétisme (imiter la vie dans sa crête d’excellence) et biodégradabilité (veiller à ne pas empoisonner le trésor universel) que nous pouvons nous….hisser à la hauteur de la Nature. Celui où nul ne peut l’asservir sans se nuire surtout à soi-même (la nature a des vies supplémentaires que nous n’aurons jamais !)…et où donc elle nous DONNE ses services, sans jamais être notre servante. Sûrement pas. Tellement au-dessus de tout cela. Une mère est au service de ses enfants mais les précède de toute une vie. Aucun ne peut la mettre en servage de ses propres élans de générosités insurpassables. Puisque ne calculant jamais…avare et avarie !
L’intelligence collective c’est lorsque le fait de comprendre que "La nature reste à notre service" c’est mieux que toutes les religions réunies. C’est le plus grandiose des présents qu’un humain peut recevoir. C’est la radicale transcendance. De son sommet toutes les mesquineries des pouvoirs ressemblent à de la pacotille. En un retournement de regard nous apprenons (ou non) à GRANDIR chaque jour. L’intelligence collective c’est lorsque le langage insurpassable rejoint le don plus qu’émouvant de la Nature. Nul-le n’a le droit d’être intermédiaire de l’une ou l’autre. Juste transmetteurs, aux moments sombres de l’Humanité.
Oui l’utilisé à l’envers d’anthropomorphisme c’est plutôt de dire « la nature nous appartient sans discussion, oui c’est « ma » propriété, je n’ai de compte à rendre à personne. Je fais ce que veux d’elle. Elle est inerte et c’est une esclave sans aucun droit»…Et qui, devant le donné gratuit de la nature et ses irremplaçables services, ne ressent nulle gratitude, un cœur plus sec que le desséchement, une inaptitude flagrante à « devenir » humain, soit si humide d’humus. Oui ces cœurs absents qui se permettent, à la place de la gratitude due, de la rabaisser, l’humilier et l’insulter. Cela est de l’anthropomorphisme pur jus – tout ramener à soi sans s’occuper de rien d’autre – et si l’on est mesquin, gavé de bassesses on verra la nature si basse et si étriquée, etc. – Dire que la nature est à notre service est donc, clairement, une admiration sans bornes à son égard…une conscience collective de ce don ADMIRABLE. Seul penser à l’envers empêche ce soulèvement commun de toute l’Humanité !
Quand-le-slam-poésie-sociale-et-participative-connecte-toutes-les-générations
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** - 3) Sortir de la pensée « journaliste » et vite…
Son irréparable défaut c’est le « raconter une histoire ». Le réacteur en chef (et toute une pression derrière) lui donne l’ordre (qui crée les désordres) de raconter une histoire, de tout faire entrer de force dans ce cadre rabougri. Ce qui déforme tout :…et tout a été déformé et désinformé…et que donc plus jamais l’esprit journaliste (le contraire d’une pensée collective) ne nous restituera fidèlement l’inFormation, l’information qui nous forme et nous apprend à nous former selon ce qui inForme. Rappelons que toutes les sciences, toutes les pensées articulées ne sont…pas discursives. Soit elles ne racontent pas « une » histoire. Mais tant à la fois. Afin de gagner des sommes imméritées, il y a une quarantaine d’années, les grands journalistes ont opéré un putsch (connu sous le « on ne publie pas les génies ») qui leur faisait prendre (illégitimement) la place des vrais écrivains. En utilisant un si barbare « est-ce que va manquer ce que nul ne connait ? » (donc la censure cruelle par le silence et la dissimulation). Or après toutes ces années et leurs revenus toujours abusifs - ils ne produisent rien de collectif, ces journalistes plus que sectaires et partiels… Ce sont bien des imposteurs (qui prennent indûment la place d’autres) et l’absence des penseurs et des vrais écrivains hurle de partout. Voici, pour vous mettre d’autres goûts dans le palais, un petit texte…non linéaire. Non discursif...Donc un texte d’écrivain et surtout pas de journaliste…
« Les mots même qui décrivaient et écrivaient donc les paysages nous conduisirent à de fulgurants angles sur les propres fonctions de nos corps. Les paysages et les vocables qui les placent tous ensembles en orbite dans nos corps nous font découvrir nos propres organismes. C’est notre propre vision, retournée sur elle-même, qui nous apprend toute la DISTANCE nécessaire pour faire entrer tout le corps dans un nouvel état de conscience !
De la bulle d’une pensée au micron d’une cellule tout l’organisme se met à y passer. Nous vision retournée toute vers nous ouvrir la compréhension. Puisque « de la bulle d’une pensée au micron d’une cellule » représente le consensus mis en place. Ce qui préfigure le devenir du Corps social dévoilé comme ayant soif de consensualité. De la sensualité de ce mot plein de sagesse. Avec toute la sensualité sensée du sens des mots. Réintégrons ainsi les fonctions de nos corps pour rendre tout le Corps social à lui-même. Quel autre moyen afin de partager, de le montrer et de le faire sentir et ressentir ? Quel autre ? Pressez –vous de le dire puisque vous semblez, pour le moment, vous y opposer en tous points :! Ce serait donc que vous savez pertinemment pourquoi.
N’oubliez pas, toutefois, l’enfilade. L’identique mise en perspective qui sera la perspective du futur. Où tout le corps pourra se déployer. Et se clamer. S’apaiser. A en être de plus en plus sûr de lui. Sa marée biologique lui semble une rythmique universelle. Répartissant au mieux dans le moindre recoin. Recoin où nul ne sera oublié.
Le vraisemblable étant de plus en plus semblable
…………………………………. pour tous nos semblables. »
Voici que vous pouvez juger…sur pièces. La logique incrustée dans le texte, outre qu’elle laisse deviner une immense expérience de la vie vécue (rendue accessible ici), procède dans une gigantesque transmission de l’essentiel. Les vrais enjeux d’absolument tout. Comme des solutions à notre portée. Le tout suivant une utilisation saine du langage. Et un point de vue normal et non cupide sur la nature, dont avons un besoin immense alors que (sans doute) elle n’a nul besoin de nous…sauf, peut-être, à ce que nous fassions la jonction, le trait d’union entre tous les règnes. Oui que nous fassions chanter la vie Le savoir collectif ? Un futur complètement polyphonique.
http://www.imagiter.fr/2015/06/polymorphismes-artistiques-ou-le-retour-du-grand-art.html
Donc faire entrer les idées dans sensations, émotions et sensations autant que dans l’architecture des raisonnements. Est pertinent ce qui ne nous apporte aucune PERTE dans aucune dimension de notre être !!!
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Ces-jeunes-éditeurs-d'idées-neuves - (vraiment ?)
« On pourrait évidemment y voir une conséquence de Nuit debout. A défaut d’avoir trouvé son chemin dans la convergence des luttes ou la fente des urnes, le mouvement s’est fait une place dans les livres. Ou, à l’inverse, les librairies ont, depuis quelques années, préparé l’insurrection des places (à Paris, à Marseille, à Rennes, etc.). Une chose est sûre, en tout cas : depuis quelques mois, la pensée critique se déploie dans de nouveaux espaces éditoriaux. [[pas si sûr que ce soit ceux cités – mais la pensée qui affleure ici peut être détournée par la pensée collective ]].
Les éditions Amsterdam, après une pause d’un an et demi, connaissent un nouvel essor, renforcées par Les Prairies ordinaires – fermées en 2016 –, dont elles reprennent le catalogue. « Nous vivons un moment de polarisation idéologique plus fort que quand nous naissions, il y a dix ans. Par conséquent, les petites maisons de gauche ont évidemment toujours autant leur place », explique Nicolas Vieillescazes, l’artisan de cette renaissance.
Le projet reste le même : « Défendre les pensées critiques contemporaines », en maintenant un catalogue axé sur les gender studies, les post-colonial studies et la nouvelle histoire atlantique. A l’avenir, Les Prairies ordinaires seront resserrées sur la culture, la théorie culturelle, le cinéma… Amsterdam a rouvert le bal en octobre 2016 avec Guerres et capital, d’Eric Alliez et Maurizio Lazzarato, et publiera, le 15 avril, Représenter le capital, du théoricien marxiste américain Fredric Jameson.
Faire venir des textes d’ailleurs : Une même exigence de faire connaître des textes de fond se retrouve dans de nouvelles collections de maisons généralistes, telle « Sorcières », chez Cambourakis, chapeautée par Isabelle Cambourakis, la sœur du fondateur. Né en 2015, le projet est de diffuser la pensée féministe, de « cartographier ce qui existe et qui reste invisible en France », comme le black feminism, dont elle a publié une des plus célèbres figures, bell hooks, sans majuscules »…
Tout autant que dans…
Dans-la-tour-de-Babel-sociologique-qui-a-osé-chasser-la -sociologie-critique
« Qu’est-il arrivé à la pensée française, universaliste et progressiste ? L’historien britannique Sudhir Hazareesingh, spécialiste de la politique hexagonale, répond à cette question. Et ses conclusions sont plutôt sombres.
En France, les intellectuels de l’époque moderne n’ont jamais manqué de confiance en eux. Auguste Comte, grand philosophe du XIXe siècle, a affirmé en toute modestie que “l’esprit philosophique” était plus développé à Paris que n’importe où ailleurs – une déclaration qui n’est pas sans fondement. Grâce à Descartes, Voltaire, Diderot et Rousseau, c’est en France que les Lumières ont été les plus brillantes. À cette période, on a approfondi les idées et on mourait pour elles. La Révolution française est devenue une source d’inspiration pour des libérateurs dans le monde entier. Et au XXe siècle, les intellectuels français – de Jean-Paul Sartre à Jacques Derrida – ont témoigné de leur époque comme peu d’autres ont su le faire. [[rappelons que le diktat de « on ne publie pas les génies » date des années…1980 !]].
Mais ça, c’était avant. [[avant les années 1980…]] Comme le note Sudhir Hazareesingh dans son essai Ce pays qui aime les idées : histoire d’une passion française de 2015, la pensée française moderne a évolué “d’un optimisme confiant et hardi à un sentiment de plus en plus introspectif marqué par le malaise ressenti à l’égard du monde extérieur [[parle pour toi- nous c’est strictement l’inverse !]] et l’attachement sentimental aux héros d’un passé glorieux [[le scandale universitaire c’est qu’ils ne parlent jamais des présents – cela sent à un cinquantaine d’années dans le passé…pas très rationnel, non ?]]”. Pour comprendre ce qui est arrivé [[arrivé ? C’est qui l’expéditeur…à moins qu’il y en ai plusieurs ?]] à la pensée française, c’est-à-dire les raisons de son ascension et de son déclin apparent, Spiked Review a donc décidé de se tourner vers cet auteur.
En-France-la-technocratie-usurpe-la-philosophie
Spiked Review : Vous écrivez que le principal objectif de Ce pays qui aime les idées est d’identifier la particularité culturelle de la pensée française. Comment est-il possible de définir cette notion à l’échelle nationale ?
Sudhir Hazareesingh : Ce n’est pas une mince affaire, surtout lorsqu’on étudie un pays aussi grand et hétérogène que la France. Il y a toujours des tendances intellectuelles et culturelles plus ou moins antagonistes, et il ne faut pas non plus négliger la dimension territoriale, car les évolutions que connaît une région du pays n’ont pas nécessairement la même intensité dans les autres.
Mais c’est l’idée de centralisation culturelle – peut-être plus développée dans ce pays que dans toute autre nation du monde occidental – qui permet d’avancer une définition de la pensée française. Bien avant la Révolution, il existait déjà à Paris plusieurs grandes institutions qui s’étaient donné pour mission de créer une culture nationale. Cette stratégie remonte au Moyen Âge et aux académies, dont l’Académie française, qui a officiellement été fondée en 1635.
La Révolution est un moment clé. Elle a donné à cette volonté de mettre en place une culture nationale un caractère beaucoup plus démocratique et républicain. [[ce qui est bien évidemment l’inverse ce « centralisme » culturel est juste une triste dictature…triste pour eux qui prennent TOUTE la place…mais, à cause de cela, se coupés de tout futur ! ]]…Un système éducatif très centralisé est fondé à cette époque et l’influence de Napoléon ne fait que l’accentuer. C’est pourquoi au début du XXe siècle toutes les institutions qui incarnent l’excellence intellectuelle et culturelle sont concentrées à Paris. »
En très gros, c’est Paris qui a assassiné la culture et la pensée…mais c’est lui qui s’en trouve complètement privés actuellement…
………………………….....................................pas nous !
……........…(à suivre)
*** Pour qui désire chatoyer des éléments assemblés lors de la 1ère parution du 29 Avril 2017 (photos, dessins, vidéos, etc.) suffit de cliquer sur le lien et d’utiliser le dérouleur :
Le Figaro vu par l’aile à stick…Jamais l’intelligence collective ne dira en même temps le faux et son contraire…seuls les sophistes ou les corrompu.e.s le peuvent !!
Comment l'intelligence collective peut nous sauver
Nous vivons un moment tout à fait inédit qui est entré en tension avec tous les grands enjeux de notre époque. Se font face une révolution technocapitaliste qui annonce une promesse de libert...
http://www.socialter.fr/es/module/99999672/796/comment_lintelligence_collective_peut_nous_sauver_
Dès sa naissance, des contradictions irréductibles étaient inscrites au cœur du projet technocapitaliste, et elles apparaissent aujourd’hui au grand jour (les fiascos de technocrates si hors du réel est, désormais, patent !). Pour les dépasser, deux voies se présentent à nous : celle de l’élitisme individualisé d’un côté et celle de l’intelligence collective de l’autre.