La vie s’avance
Le langage contiendrait plus d’images nourrissantes que les films et les photos ? Socialement, les images photographiques sont nécessaires, il ne s’agit pas de cela…mais d’avancer individuellement. Et, là, les «images corporelles» dépassent le plastique basique de l’image d’écran. Seulement, il faut offrir un terrain de décollage collectif afin de l’éprouver. Prouver. Ce texte – cadeau – nous apporte tant de styles différents…Les moyens de rejoindre et joindre les 2 afin de parvenir à ce saut…qualitatif qui manque tant à l’époque…Puisque sans rien sacrifier nous gardons toutes les qualités…Dont celle de nous en sortir de l’ornière… ensembles…
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Territoires !
Lorsque tu me prends la main, tu me dis ton territoire. Lorsque je te prends la main je réponds à un élan germé en toi. Je t’aide à glisser tes doigts entre les miens. Si ton bras se trouve en inconfortable posture, je fais une meilleure place pour son confort. Tu fais tout de même, te glissant liane afin que les contacts soient si harmonieux. Tu me recherches mes affaires dispersées. Je te réchauffe tes pieds glacés. Tu remontes la couverture, je me pousse sur le côté.
Des milliers de gestes (devenus imperceptibles) nous montent à quel point le langage a toujours été précis. Précis et précieux. En tout et avec tout. Aider et aimer, à une lettre près, se marient totalement. C’est bien qu’il doit y avoir un peu de chacun dans l’autre…
Tu cales ton bras, afin de mieux m’embrasser. Je lève ta jambe pour que le « nous corporel » se sente mieux. Tu souries afin de briller mes yeux, tu fends de malice les tiens pour m’étirer un sourire de soleil. Tu penses à ce que tu me supposes aimer le plus, je fais attention à ce qui pourrait te manquer. Tu devances mes pas afin de…
Si aimer et aider ne sont pas les mots de la forte ressemblance, alors, plus aucun mot ne veut plus rien dire…
Le (mauvais) découragement émascule les phrases avec ses « personne ne peut aider personne ». Donc aimer n’est pas aider. Dès que vous aimez vous ne pouvez plus aider l’autre. Pourquoi nous « pencher » ( ?) sur un tel « détail »…C’e’st que, du détail de 0,1 micron de taille, jusqu’à l’essentiel de 10 km de largeur – il n’y a qu’un PAS ? Comment savez- vous ceci ? Vous avez si souvent aidé les autres pour poser ce genre de questions ? Où sont vos expériences, vos chiffres et histogrammes ?…LE FAIT QU’ILS VEULENT TIRER TOUT DISCOURS DANS UN SENS UNIQUE aurait du faire flamber toutes nos méfiances…Ici, ils se montrent prêt(e)s à toutes les déchéances pour faire croire chacun pour soi, se méfier des autres, chacun mon truc, égoïsme à fond, ne compter que sur soi , pendant moi le déluge, se désolidariser entièrement de tous…et tant d’autres phrases délinquantes…
En illustration de leur effondrement visible (ils ne peuvent plus fonctionner qu’en monologues !) un certains nombres d’ouvrages, de soi- disant stars des lettres, viennent d’(ap)paraître , à notre grande déception. Qui les écrit ne connaît à l’évidence rien de l’amour complet. ( il n’est pas un monologue tout seul en tout cas !). Du total amour ( idem au trèfle !). Une thèse crache que si les couples ne « tiennent pas » (obligation de résultats, comme s’ils étaient déjà tous « privatisés », ces couples !) parce qu’ils… « pensent trop à l’amour »… fallait oser... Bon, « ils idéalisent trop l’amour; au lieu de s’occuper de la personne réelle » (le cœur de l’argumentaire)…
Les deux premiers paragraphes répondent bien au chuchotement « attention attentions ! »…l’amour vrai ouvre les yeux et le désamour les aveugle tous. Comme l’anti-amour man qui « écrit » « sur » l’amour (où ça qu’il est ?). Il connaît que couic !!!
…revisitez le dialogue (il vous manquait déjà ?) …Si tu lis bisous hého je vais pas rater même un de tes baisers…
La révolution de l'amour, carrément, notre société institutionnalisée autour de l’amour – on n’avait pas vu, mais c’est là comme la bière sans alcool. Les dominants, bouleversés par ce sentiment, passent tout le temps à semer l’amour. Ils savent que l’amour vrai c’est partager le fric. Oui mon frère, ils ne font plus que ça. De tous côtés on ne voit plus que ça. La révolution de l'amour a eu lieu (en plus diffusé que notre esquisse !) et un confit en dévotion nous en fait part, la mine grave (hého ! tu t’es trompé de rôle, là, c’était la mine réjouie, purée si on te le dit…). Patatrac : big déception. IL NE PARLAIT DE RIEN. Ni révolution ni amour !!! Que des copier- coller anachroniques décousus : même les poubelles en veulent pas…
« Sa » révolution de l'amour est tellement endurcie de mots, congelée dans la dure matière, immobilisée dans sa nature, normative à la hure de maton et prescriptive dans l’humiliation pour tous- que ça ne marche plus du tout !!! C'est même rendu impossible faute d'amour de la révolution !!! Le premier livre entièrement dédié à ne parler que pour ne rien dire…oui oui l'amour total se ferait sans révolution intérieure complète ? à ce point d'inaptitude au réel ? d'impossibilité logique ? oui de chez oui, oui oui, tout comme plus t’es con plus t’es intelligent, moins tu fais plus tu fais, moins tu crées plus tu as d’éloges – ici, le conte de fée bourgeois (de plus en plus hallucinés !) éructe moins tu aimes plus tu aimes.. .
Flagrant, qu’ils ne savent rien de l’amour total. De l’amour plus que de raison. De l’amour logique, de l’amour tant aimé de la réalité. Donc ne peuvent plus écrire que ceux qui ne connaissent rien sur le sujet ??? Les majestueuses avancées des dernières années, telles « l’amour trois » (dans le corps la tête et le cœur ou le désir les sentiments et les pensées d’amour), n’y apparaissent pas, même en filigrane. Bref, ils ne sont pas du tout imbibés du sujet. « L’amour trois » ouvre à la plénitude absolue.
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Comme jamais l'œil que j'ai percé
mon bel habit de con à un pauvre l'ai donné
Son sang battant aux tambours des ruisseaux
il m'a dit "tu as soif ? j'ai de l'eau !"
elle m'a dit "simple eau de mer
autour des pieds
- Quand je te regarde
Je te raconte ma chance
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Ils se félicitent – l'un !'autre
d'être l'un et !'autre
l'amour à main armé
comme deux yeux sans lèvres
Ce n'est qu'un œil noir et un œil blanc
qui rougissent le même
- visage
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le soleil et sa langue
j'y amarre mon cheval
Sur ses lèvres tendues sa langue
j'y attelle une salive
suant à ce blé qui
courbe ses premières lignes
de plomb fondu
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Sa peau aux tambours des guerriers
je paissais déjà bien avant en ses yeux
qu'elle tailla
eau toute effusion
en roues de fougères
tout autour de la pluie extérieure
je me penche à la margelle
pour ne boire que ton reflet
dans la baie humectée
où fuse l'iris de mon aveugle chuchotis
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la femme pour l'homme comme l'oiseau
du rhinocéros – l'homme et la femme, le chanteur
qui annonce, CLAME, ouvre la voie de notre
renaissance
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Les larmes saignent
Aux rivages des oiseaux
Le goudron des laines
Cercle tes yeux
Des empreintes de la nuit
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Les nerfs mordus
Le soleil recouvre ma force
Que n'était elle
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à la
herse de la croisée
coiffe ta sueur et
rhinocéros au pommeau d'almée
efface du dernier baiser
- l'haleine
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…
la nuit s'oublie
la mie crispée
au seuil de l'amante
et l'étoile à bas de ciel
sous la robe du jour
le doigt sur la lèvre comme
une fin de non- recevoir
---- dans le cabinet du juge matrimonial, vous savez la…
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la source aux mains
cohabite avec moi
moi qui ne suis que pluie de gratitudes
gratitudes
pluies de
celles que chantent les oiseaux
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Elle poussait le soleil
devant elle
de plus en plus profond dans ce corps
où je pensais me coucher et dormir
un détour qui me tirait par les doigts
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mes doigts occasionnellement
bleutés
enserrent sans mesure
des rails académiques
en hurlant non vapeur
une plate libellule
les tranche
sur son haro velouté
les pavés pleuvent les cieux
sur l'encens de tes yeux
de tes lèvres mugissantes
je veux clore ma moisson
………………………………
Cil de la grue
Hissant les larmes
du ciel
Au bord de la paupière
- tombe
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ciel blessure d'oiseaux
oiseaux blessures de ciel
Verlainages…
Afin de vous tenir chaud pendant le froid - ces Verlainages…
oui se garder bien chaud, moelleux, mais se tenir, encore, au courant, savoureux savoirs,
…………………. même faire passer toujours le courant de l’électricité statique…
******* …… La musique décryptée ?
La musique c'est ce qui est tout rond
La musique c'est où ça tourne rond
Rien qui ne t'y blesse
Tout y tourne si rond
Va dans le ciel
Ça y tourne rond
Plus rien de qui te "casse"
Humilie et torture,
Rien qui ne t'y blesse
Tout y tourne si rond
Reviens sur terre
Avec tes chansons
Ta musique c'est ce qui est tout rond
Ta musique c'est où ça tourne rond
Rien qui ne nous y blesse
Tout y tourne si rond
Rien qui ne nous y blesse
Tout y tourne si rond
Et nous reviendrons
La musique est la médecine
Où rien ne t'y blesse
Tout y tourne si rond
Où rien ne t'y blesse
Sous son aile tu peux
Guérir oui des cruautés gratuites
Qu'ils nomment société…
Plus rien qui t'y blesse
Tout y tourne si rond
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……………………………………Où est là-bas ?
Faut-il le montrer du doigt ? Y a-t-il un son pur, un signe visuel, un goût particulier, un doigt qui tire la peau ou une odeur à nulle autre pareille – afin de dire là bas? Là bas est-ce en bas ou en haut ? Si c'est en haut ce n'est pas là-bas – donc ici…ici bas ou ici et là bas ? Où est donc là bas?
Prenez là- haut qui ne désigne que ce qui est au dessus, uniquement pointé vers le ciel ou même là-dedans, à intérieur de cet endroit et pas ailleurs. La formulation y reste univoque, en très droite ligne…elle ne peut rien désigner d'autre. Ce qui n'est pas le cas de là- bas …
Là bas nécessite des précisions supplémentaires, des renseignements complémentaires. Il n'est pas auto-suffisant ! Il ne fait pas sens par lui-même. "Là bas, sur le pont, se ruait le TGV"…Il nous faut bien compléter par "sur le pont pour repèrer le lieu"…Puisque que là-bas c'est, aussi bien, en-dessous, au-dessus, tout en bas, tout en haut, au loin, – qu'ailleurs…en ligne bien droite ou même sur un point élevé. Partout en fait. Un déterminant bien indéterminé…"Il nous est arrivé de là bas"…sans un geste du bras, accompagnant ces paroles, impossible de savoir d'où il nous arrive exactement…Si nous ajoutons l'étrangeté métaphysique de réfléchir à "ça vous arrive de dire "ça m'arrive" ?" – qui obtient un "si cela vous arrive – c'est qui l'expéditeur ?" aux résonances cosmiques plus qu'étranges…puisque le langage transporte, alors, du radicalement autre, de l'alien extra humain, du complètement étranger à nous Qu'il serait donc, le langage si réel, à cheval entre deux mondes (ou plus) !!!
Que là-bas représente une des expressions charnières qui nous rendent, tout de même, compréhensible ce qui nous est tout autre. A condition de conserver la vigilance sur la diction du dictionnaire…
En psychologie, déixis représente tout ce qui concerne la désignation. Et englobe ces mouvements du corps qui complètent le discours. Songez à ce fait quotidien du "où as tu mis les clefs ? – Bien, là ! – Où ça, là ?"…Si vous n'êtes pas dans la même pièce tout ce discours d'évidence ne désigne rien, ne transmet rien, n'informe sur rien, ne localise rien ! C'est le corps qui fait tout le boulot. Au cas où l'autre personne connaîtrait les lieux, d'ajouter "sur le frigo" ou bien "sur la table de la chambre du fond" achève le message…sans cela, le mot "là bas", seul, ne signifie rien. C'est une expression déictique. Même s'il n'est jamais présenté comme cela.
Ce pourquoi le "Là- bas" de Karl Huysmans a toujours paru si décalé… là bas, au début, c'est dans tels autres lieux que celui où nous sommes. Puis, lentement, s'y glissent les malaises ambivalents comme quoi ce là bas devient si présent ici…toute une atmosphère si particulière retenue entre les pages d'un livre !!!
Tout ce qui entoure la formulation là bas, tels d'ici là – entre ce moment et un moment postérieur – ou de-ci, de-là, à l'imprécision saupoudrée, en divers endroits flous, en fait. A ce point là, etc. – oui, toutes ces expressions ponctuent bien que, sans l'accompagnement du corps, ces informations demeurent difficiles à saisir sans un temps suspendu de réflexion…
Ce ne sont plus les dessins qui sont animés mais bien les mots !!!
Dans le livre "Les mamelles du repos" ** nous avons prolongé toutes ces zones inexplorées jusqu'aux ultimes émerveillements… **** livre téléchargeable gratuitement sur le site internet freethewords.org. , en cliquant sur l'onglet 1.
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VENIR à prévenir ???
sur la pointe des pieds ?
Prévenu venu nu
revenu prévenu en nu
Prévu nu prévenu en nu prévu
nu prévenu prévu en nu aussi
venu nu prévenu
Prévenu venu en tout nu.
………………………
Non prévenue venue nue
Nubile qui s’en font de la bile, nubiles
Prévue nue pas venue
Parvenue nue
Devenue plus belle
Et sûre d’elle
Elle.
……………………….
Biner nos mots
combinés c’est mieux
Dès que la comprenette
tintera
« si l’harmonie peut régner dans les mots et entre les mots
………………………….
- pourquoi ne pourrait-elle pas régner ailleurs ? »
………………………….
Rien ne se perd
tout se recrée
le recyclage nous fait juste changer de cycle.
………………………….
Si nous n’imposons aucun sens préalable. Et à quoi sert d’écrire si tout est dit et que sommes devenus des machines à ressasser le passé ? Le passé dépassé et si passif qu’il ne se « passe » plus rien que la photocopie de la photocopie de la photocopie photocopie ? Si nous n’imposons aucun sens préalable et oser que tout est dit bien imposer un sens préalable !!
…………………………..
Si nous n’imposons aucun sens préalable, oui tous les sons ouvrent leurs fleurs nouvelles. Germes et bourgeons gorgés du futur y sont tous. Et nous lapons des sens encore inconnus. Jamais goûtés puisque jamais ressentis.
……………………………
Quelle semble la plus sage des attitudes ?
…………………………….
La peste post- moderniste avec sa terrifiante inhumanité satisfaite et son indifférence glaciale à tout. Oui avec ses prétendus concepts pourris jusqu’à l’os et où aucun début de débat n’a pu encore s’introduire. Oui ce post- moderniste si ennemi de nous tous n’a à offrir que le plus triste des suicides collectifs…Oui ils ne sentent et ne ressentent rien, coupés de la vie et enveloppés dans les blablas morbides qui les ensevelissent tous entiers. Nulle émotion ne fait plus vibrer leurs corps gavés de mensonges miteux ( la nature est vouée à disparaître – l’intertextualité fait qu’il n’y a plus d’écrivain ni d’œuvre – la société est finie et l’histoire ne la reconstruit plus – tout se vaut dans le relativisme faussé et trafiqué (rien de la relativité générale dedans) - la prévalence du cynisme et de la cupidité – l’égoïsme maquillé en « individualisme » sans issue comme seul horizon social - désintérêt total pour la vie et le futur – main mise illicite sur la culture puisque inappétence radicale – mégalomanie et mythomanie comme principales compulsions, etc. et (malheureusement !) etc.).
……………………………….
Bref – pour nous, c’est avec une répulsion de tout le corps, que nous avons rejeté l’idéologie post- moderniste qui ne sert (et avec quel déshonneur en tout !) que les pouvoirs en place. Et surtout l’argent inégalitaire ( le silence assourdissant envers la spéculation boursière dans le post- modernisme avoue tout !!!)…
…………………………….
Le post- modernisme déterré n’a rien à partager, transmettre, donner, découvrir, transformer, etc…sous le ciel, ils ne trimballent plus que leurs faces de cadavres.
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……………… ……Nous vous avions prévenus sur la pointe des pieds…
…………………….
Prévenu venu nu
revenu prévenu en nu
Prévu nu prévenu en nu prévu
nu prévenu prévu en nu aussi
venu nu prévenu
Prévenu venu en tout nu.
……………………
Nous vous avions prévenus.
Notre chance ? De n’être jamais entrés dans ces discours trop morts. Et donc de vivre intensément en tout.
Le fait qu’internet (sans même qu’il y en ait une claire conscience !) soit infesté de l’idéologie post-moderniste nous offre, de plus, l’immense joie de vérifier à quoi nous avons échappé. L’enfer de l’irrespirable sur Terre !!!
…………………..
sur la pointe des pieds - Sur la pointe des sons…
………………………………………………c’est bien là que nous nous situons…
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Les Loins Tains…
Que ressentent ceux qui semblent si différents et si éloignés ? Que peuvent-ils s’échanger ? Ce sont quoi les dialogues ? Quelle demeure la vibration qui les rapproche ? Etc. Oui, toute une pluie de questions qui trouve ce texte pour se sécher !!
…………………………
« Dans le lointain, les yeux qui brillaient hors de coutume, faisaient-ils tourner la tête aux gens, changer les feux aux carrefours. Gundi semblait ne voir rien, mais, pourtant, engloutissait tout, comme si l’espace entier fut acceptable à ses yeux. Une attraction, qui n'émergeait même pas en sa conscience, faisait rougeoyer sa vigilance toute.
…………………………..
Emmitouflé de lui-même, Gundi guettait les êtres, comme s'il gardait un îlot sacré, que ces humains doivent se transformer afin que du regard, d'un mot en plein pied, il leur indiquât le seuil.
………………………………..
Les yeux fixés au loin, qui luisaient comme jamais dans les habitudes, elle bousculait sans y prêter garde tout l'intime des gens. Pearl semblait ne rien considérer, mais pourtant densifiait tout l'espace, comme s'il la rapprochait de son but.
……………………………………
La majorité des êtres passent, hantés du passé, les yeux retournés sur l'intérieur, à sauver tout l’échafaudage ancien, la prunelle plutôt éteinte – et ils avancent à pas mesurés tels la générosité qu'ils offrent à la vie. Bien différente reste la personne pleine de futur, elle effleure d'un soleil, elle transforme les certitudes à peine réveillées de toute la porosité d'où elles prennent forme ; elle emporte déjà la conviction mais en une posture en déséquilibre, le corps tournoyé dans tout le décomposé d'une chute. Pearl tâtait, pressentant son but, tant qu'à faire personnifié. Elle surveillait les êtres, les bêchant qui, la motte pouvant la rapprocher de l'avenir, qui va bien venir, non, qui l'en séparant net.
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Une attraction qui n'inspectait même pas sa conscience la guidait à croiser et dépasser , navire sûr de son cap, tant d'individus qu'elles venait de désocler. À l'instant. Deux villes les séparaient, deux pays aussi, tout leur entourage respectif les éloignait, et si tout ne parlait que d'eux, les ligotait même l'un et l'autre, ils restaient inaccessibles. Le regard à quelques centimètres ne reconnaît pas tout. L'entier du puzzle pas au rendez-vous.
…………………………….
Les deux buts qui ne s'épousent pas parfaitement, ne s'encastrent pas comme c'était prévu. Pourtant, les racines de son âme étaient plantées en lui. Le déraciner c'est la tuer. Son souffle était pulsé par elle. L'éteindre c'est lui moucher la bougie.
……………………..
C'était une chaude après-midi qui distribuait ses cartes, un peu de pluie, une éclaircie, nuages, soleil musculeux...
………………….
Pearl s'était mise à l'ombre, ou à l'abri, comment savoir. Le corps si détendu en son alvéole à l'écoute douce des changements si prenants, si voyants de cette nature capricieuse. Toute la stabilité retirée en elle : celle des fondations d'une civilisation. Tellement tranquille en elle-même qu'elle en était détachée. Toute entière à l'extérieur. Plongée en ces imperceptibles transformations qui faisaient basculer totalement le ciel dans une nouvelle scène. Lorsqu'une sensation l'enveloppa de la tête aux pieds, la berça, l'insuffla partout. Elle n'avait jamais rien senti de pareil, n'avait eu si chaud. Comme lorsqu'un aliment arrive à point, s'il est possible de glisser telle image, c'est- à-dire au sommet indépassable de lui-même, à son maximum. Mais, en même temps, il arrive pile au moment où, il fallait. C'est le bon dosage entre l'incapacité de trouver le centre qui fasse roue, à la fois, de l'intelligence, la sensation, l'affection, et l'âme. La plénitude.
………………………..
Pearl parvenait d'un coup à son sommet, et la sensation de cette assomption resterait indélébile. L'expérience ultime, celle qui fonde et qui devient aussitôt le but à poursuivre. Gundi, très loin, faisait un rêve éveillé, si l'on peut s'exprimer ainsi, soit un mélange de désir, tout ce qui, en société, sommeille à l'état d'hypothèse anesthésiée de soif inextinguible, d'êtres ouverts sans limites, d’échanges d'une richesse éblouissante d'une vie toute pointée vers créer et inventer nouvelles manières d'être, rompre la glace – rêve qui pourrait être propulsé sur une ligne mélodique ou sur la sinuation d'une couleur, peut-être des enchaînements de pensée plus vite que la lumière.
………………………………..
C'est tout, il ne savait ce qui se passait, uniquement ce qu'il ressentait intensément -
– Qu'il donnerait tout pour que changent les humains.
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Sur son rocher
le vieux druide renaît
et parcourt son enfance
il rit des fers
qui ont sommeillé ses chairs
ô les crins noirs percent des jungles plus humaines
la rauque volubilité des nantis
quand je vis pour oublier que les
pleurs
coulent des pommes qui aveuglèrent
ma jeunesse nue – j'écris mon pain
futur – les mottes ont rougi sous
l'hymen de terre
les pavés des outres qui brisèrent
l'aorte de mon fleuve
Pourtant
je tiens la voyelle
soupente sporadique
sous l'ongle
***
Et pourquoi pas cœur à cœur
Epaule à épaule
Jambe à jambe
Fesse à fesse ?
Yeux à yeux
…etc.
Puisque – après tout – nous possédons bien tout le butin
De côte à côte et bouche à bouche
Oui nez à nez
Et main à main ou encore pied à pied
Même dos à dos – c’est tout dire !!!
Plutôt les mélanges, les désordres, les dépareillements, les incertains croisements
Bouches oreilles culs et chemises, doigts et œil, talons et ventres, hanches et déhanche…etc…
Côte à côte ? Un peu que la montée est nettement plus dure… Côte à côte ?
Effectivement – oui le corps à corps a de quoi encore y faire !!!
…………………………%%%%%%%%%%%%%%
Qu’est-ce à dire ? Cela a été dit donc ce serait qu’est à faire, ce que cela fait, où sommes donc nous conduits – auditifs ou bien conducteurs ? Franchement nous sommes chahutés, tempêtés, enchevêtrés, mugis, désorganisés, bousculés, invectivés, chavirés, déconstruits, basculés, rompus, interrompus, brisés,
…et…Brisons- là …comme l’on disait aux époques où la conversation était un art…
..
………………et ne parlait pas de…miroirs. Brisons-les…………………………..
...........................................................***************************
...............................INDISCUTABLE
Pourquoi veux- tu tout rendre indiscutable
Quand tu dis c'est la vie
C'est pour nous cloîtrer, nous empêcher
De vivre en fait
Pourquoi veux- tu tout rendre indiscutable ?
***
Il n'y a plus rien d'ouvert en toi
Aucun endroit de libre
Où peux-tu encore recevoir du nouveau
Aucune chambre d'écho
Plus rien où résonne l'avenir
***
Moi je't dis même si ton esprit
Croit faire partie des dominants
Il ne vaut plus rien
D'ailleurs ce sont les dominants
Le vrai problème mondial
Comme eux tu es de la graine de censures
Incapable de vrais débats
En tout vous ne survivez qu'avec vos prothèses
Tous handicapés du social
***
Pourquoi veux- tu tout rendre indiscutable
Quand tu dis c'est la vie
C'est pour nous cloîtrer, nous empêcher
De vivre en fait
Pourquoi veux- tu tout rendre indiscutable ?
***
Non ce n'est pas la vie t'as tout faux
La vie est à vivre
Et nous ne pouvons rien en dire avant de l'avoir vécu
Toi qui est toujours a l'envers
Tu passes le temps à en parler
Juste pour nous empêcher de la vivre
***
Nous accusons les médias tordus
Qui ont imposé partout
Indiscutable! Indiscutable!
Leur monde n'est plus le nôtre
Leur monde n'a plus de futur
C'est pas la vie
Que la dictature de dicter
C'est la vie sans elle, c'est comme ça…
***
Complices toujours de l'illégal
Ordre non établi
Hier ils nous piétinaient du le capitalisme est
Indiscutable! Indiscutable!
Aujourd'hui les mêmes qui se sont toujours
trompés sur tout braillent
toujours plus fous furieux
l'état est indiscutable! Indiscutable!
***
Pourquoi veux- tu tout rendre indiscutable
Quand tu dis c'est la vie
C'est pour nous cloîtrer, nous empêcher
De vivre en fait
Pourquoi veux- tu tout rendre indiscutable ?
***
Pourquoi tes chansons c'est toujours des ordres
Et tous au garde à vous
Indiscutable! Indiscutable!
Tu n'accuses accuses partout que
Parce que la honte est en toi
Que t'as toujours honte de toi
Indiscutable! Indiscutable!
Et tu crois que d'attaquer encor' masque tout cela
Au contraire ça te rend bien plus visible
A qui veut bien entendre
Indiscutable! Indiscutable!
tu ne peux survivre que dans un monde
Où tout est indiscutable! Indiscutable!
***
Tu paradais partout comme une success story
Nous n'y voyons qu'un tas ridicule
De vieilles ficelles éventées
Tu ne survis que dans le monologue
C'est pourquoi t'es plus qu'un handicapé des médias
Tout bardé de prothèses techniques
Sans lesquelles tu es devenu incapable de vivre
T'as tout raté en croyant réussir
Et quand pouvions-nous te l'expliquer
Quant pour toi tout est
Indiscutable! Indiscutable!
Indiscutable! Indiscutable!
***
Nous ? nous avons tout réussi
Tout tout et tout préservés par la pauvreté
Mais tu pourras jamais venir en discuter
Indiscutable! Indiscutable!
Ciao ciao bye bye bye bye
Aucun regret
****************
ISSUES
Va cuver ta maison
les cercles de la ville à la main
va cuver ta maison
la bouteille de la chambre
parachute l'espace
entre les trous au Cœur le Grand
Absent
Va donc cuver ton corps
dans les herbes cernées de soleil
va donc cuver ton corps
et fais nous bien souffrir
dans ce que nous avons de communauTerre
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les issues sont bien "issues" de quelque part. Or si l'issue est issue de quelque part,
tout vient d'un consistant et solide existant – une voie "sans issue" devient une impossibilité logique…
tout aboutit toujours d'une façon ou d'une autre…
si vous jetez un sort c'est le ressort qui nous en sort du sort…
tout procède de ce qui précède…
tout concède pour qu'on lui cède…
les enchaînements ne sont même pas enchaînés
mais ductiles, fluides, légers, à peine visibles…
les "casses têtes poétiques" nous transportent vers une transcendance visible : l'épistémologie existentielle n'existe pas encore !
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inéluctable, le destin n'est que destination, destinée à qui destinée, l'arrivée déciderait du départ, étoile immanquable qui (se) passe, alors, sans nous ou hors de nous (etc.)- n'est-ce pas plus "réaliste" de n'être qu'une poussière de rien naviguant dans tout l'univers (ego, privé qui prive, nous font oublier de "vivre l'immensité")
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BEAU RIMBAUD
Bottes les
de la tâche sèche du nombril qui s'étale
au vasistas des citrons
Ô
dès les couchers d'herbes
Beau, bottes les
de ton ciel appuyé dans
son empreinte frontale
sur la dorée terre
Rimbaud beau
je croise tes doigts par cœur
Souffrant
le sang de l'enfant aux épaules d'aigle
Qu'est leur poing
je te ruisselle
au paysage harnaché
du mouvement fraternel des nuages
je te harcèle
aux anses du viol dans l'aube piaffante
je t'enfuis
de ton visage de femme
Sur la plage de tes traces
les galets des mots sont retournés
Mets nous bien une laisse de haute mer
la barque de la forêt
dépliera les peaux des veuves aux cuivres des mouettes
le gant de sa peau
découvrira les os froids de nos doigts
Enserrés par des montagnes de lune
L'œil le prenant de haut
Avec ses paupières en smoking
Le sang te rappelle à la vie
à la pierre qui fige la vitesse aux chevaux clos
Quand sur les rails de nos baisers
Tu clamant dérailles
Ô j'ai la pisse
hautière
…………………….9*9*9*9*9*9*9*9*9*9*9*9*9*9*9*9*
PAS SÉRIEUX (slam participatif)
Pas sérieux, pas sérieux
Certains avec leurs gueules d'escrocs officiels
Te pulvérisent comme tu serais
Pas sérieux, pas sérieux
Mais, comme moi, cet acharnement
Pas sérieux, pas sérieux
T'as mis à l'oreille la puce.
Pas sérieux, pas sérieux
Qui détruit la planète
Le nid inévitable de la vie
Ses actes sont irresponsables et indéfendables
Pas sérieux, pas sérieux
Même s'il pérore dans tous les médias pas sérieux, pas sérieux
Il a un style de vie destructeur
Plus t'es riche plus tu pollues
Plus t'es star plus tu pollues pas sérieux, pas sérieux
Et ça ce sont les chiffres et les faits pas sérieux, pas sérieux
Par toute l'énergie non remplaçable dont ils abusent
Ils sont pas sérieux aveugles et sourds aux conséquences de leurs actes
Ils sont pas sérieux même s'ils sont décrétés tendance
Ou top mode - c'est pas sérieux, pas sérieux
Certaines avec leurs gueules d'escrocs officiels
Te pulvérisent comme tu serais
Pas sérieuse, pas sérieuse
Mais, comme moi, cet acharnement
Pas sérieuse, pas sérieuse
T'as mis à l'oreille la puce
pas sérieuses, pas sérieuses
celles qui si sérieusement t'écrasent de leur arrogance ringarde
car leurs vies ne supportent pas d'être dévoilées
pas sérieuses, pas sérieuses en total de nocivités
et en coûts complets pour la collectivité pas sérieuses, pas sérieuses
sans que la répulsion ne te submerge
les riches coûtent si cher à la société pas sérieuse, pas sérieuse
pas sérieuses les pires pollueuses
leur argent est très délinquant
pas sérieux les médias qui nous cachent ces infos
leurs infos sont pas sérieuses, pas sérieuses
pas sérieux les costards- cravates qui signent par cet acte débile
qu'ils refusent de participer à la Nature
vas-y en costard à la campagne pour voir pas sérieux, pas sérieux
qu'ils refusent de travailler eux-mêmes
vas-y en costard essayer un vrai boulot pas sérieux, pas sérieux
et qu'ils vivent en parasites pas sérieux, pas sérieux
sur le dos des autres
pas sérieuse la Bourse entièrement subventionnée par les impôts de tous
à travers leurs succursales des banques centrales
pas sérieuses, pas sérieuses
et qui ne crée aucune richesse collective
mais inventent la mendicité béante des marginaux capitalistes
pas sérieux, pas sérieux
pas sérieuses, pas sérieuses les banques
qui, livrées à elles-mêmes, placent n'importe quoi n'importe comment
pas sérieuses, pas sérieuses atteintes de gâtisme instantané
dès qu'est dit le mot fric pas sérieux, pas sérieux
cette panacée non universelle pas sérieuses, pas sérieuses
les banques sont carrément immatures
pas sérieux, pas sérieux les politiciens qui ne dirigent plus rien
vu qu'ils ne font que suivre suivre pas sérieux, pas sérieux
et comment pouvez- vous diriger (être devant)
pas sérieux, pas sérieux si vous suivez toujours (êtes derrière)
pas sérieux, pas sérieux et qui suivent- ils les politiciens
sinon ceux qui sont pas sérieux pas sérieux, pas sérieux
pas sérieuse, pas sérieuse la croissance
qui repose au 2/3 sur la consommation
la consommation n'est pas une croissance pas sérieuse, pas sérieuse
une amélioration, vu que la consommation c'est pas sérieux, pas sérieux
une destruction, une soustraction, une consumation
elle enlève elle ajoute pas - pas sérieuse, pas sérieuse
ils sont pas sérieux, pas sérieux avec leur ridicule
économie pour enfants attardés
pas sérieuse, pas sérieuse la soi-disant mondialisation
cette forme la plus centralisée et la plus hiérarchique
de la finance pas sérieuse, pas sérieuse
dans la formule la plus arriérée pas sérieuse, pas sérieuse
et la plus antidémocratique d'organisation sociale qui soit
tout en se révélant pas sérieuse, pas sérieuse
complètement irrationnelle pas sérieuse, pas sérieuse
on ne peut avoir confiance pas sérieuse, pas sérieuse
ni dans ses bourses ni dans ces banques pas sérieuses, pas sérieuses
ni dans leur argent vraiment fou
pas sérieuse, pas sérieuse l'Economie
cet insurpassable enfantillage pas sérieux, pas sérieux
avec sa privatisation de tous les bénéfices pas sérieuse, pas sérieuse
et sa socialisation de toutes les pertes pas sérieuse, pas sérieuse
qui empêche toute répartition raisonnable
entre tout le monde des richesses qui sont entièrement collectives
c'est pas sérieux, pas sérieux
l'Economie est un tel enfantillage pas sérieuse, pas sérieuse
qu'il est possible de dire
que, seule, oui seule une mentalité pas sérieuse, pas sérieuse
radicalement différente pourra nous sortir
des impasses pas sérieuses, pas sérieuses
que l'Economie qui ment pas sérieuse, pas sérieuse
que l'Economie qui ment toujours et sur tout pas sérieuse, pas sérieuse
nous prépare pas sérieuse, pas sérieuse dans sa folie intégrale
pas sérieux, pas sérieux les médias pas sérieux, pas sérieux
qui ne défendent plus que les archiminoritaires ,
tous ces marginaux capitalistes pas sérieux, pas sérieux
qui, perdant toute raison, refusent tous débats de fond
pour sombrer dans le ridicule utopique de ne prôner
pas sérieux, pas sérieux que l'enrichissement de ce si petit nombre
leur enrichissement flagrant aux dépens du plus grand nombre
alors que trop riche devient un symptôme de maladie mentale
de tels médias pas sérieux, pas sérieux sont carrément asociaux
antisociaux en voie de vraie délinquance pas sérieux, pas sérieux
les médias télés toujours et parfois journaux ou radios sont
pas sérieux, pas sérieux ils planent hors toute réalité
avec tous ceux qui sont pas sérieux, pas sérieux
avec toutes celles qui sont pas sérieuses, pas sérieuses
pas sérieux, pas sérieux du tout oui pas sérieuses, pas sérieuses du tout
Au fait toi et moi on disait rien
mais on a un style de vie
qu'aiment la Nature et les humains
mais on porte les vêtements
du partage et du social
on nous disait pas sérieuse, pas sérieuse pas sérieux, pas sérieux
alors que nous sommes les seuls
qui soyons vraiment SÉRIEUX
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……………………………. Éloge du non- Éloge
Croire savoir peut être pire que de ne pas savoir – Nous commentons le menton du comment taire le comment de tout ça : notre société repose sur une poudrière. Elle ne tient qu’à un mot, elle ne tient qu’à un fil….
Dans une minute, un jour, même des mois, un seul mot suffira et « ils » tomberont vraiment en poussière…
Croire savoir peut être pire que de ne pas savoir. Qui dit je sais que je ne sais pas s’aveugle lui- même puisqu’il croit savoir là aussi. Si je ne sais pas je ne peux même pas savoir que je ne sais pas, non ?
La juste phrase est : ce que nous savons par rapport à ce que nous ne savons pas, représente si peu. Donc la majorité du savoir potentiel c’est l’inconnu, le non connu. Or toute la désorganisation sociale est crispée sur la minuscule parcelle de ce que nous croyons savoir, fermant, si étourdiment la porte, à tout ce qui se présente comme radicalement nouveau (donc très proche du futur proche). Si nous étions raisonnables nous bâtirions la civilisation autour du non connu, de l’inconnu, des genèses, des découvertes, des explorations, de l’étranger, du hors de nos habitudes, du pulvérisateur de routines, des initiatives (pas des initiations) ou des alternatives. Seules fondations vraiment sérieuses d’une civilisation « durable ». Tout le reste (fût –il tendance, très télévisé, success story ou autre – n‘est ,clairement, que puérile fumisterie !!! and don,’t smoke !). En effet, s’accrocher au connu c’est bien un archaïsme, une fixation enkystée sur un corporatisme frileux des droits acquis c’est qui – qui barre la route au progrès et à l’évolution. Comme osent dire les déchus journalistes au sujet des légales manifestations…qu’ils se permettent de faire passer pour des tops délinquances….
Ce sont, de la sorte, ces déshonorés journalistes (à l’esprit ravagé de gangstérisme) qui se montrent d’archaïques corporatistes tout crispés sur leurs droits acquis, interdisant, oh les vilains pas beaux, la vraie route au progrès et à l’évolution. Faut virer de bord ces imposteurs mal postés…ce sont de trop dangereux ennemimimimis de la collectivité.
Non seulement ils savent rien mais ils nous barrent le futur.
La liste de leurs crimes est impressionnante.
Ding dong ratadong…pause publicité - pour dire que que que seul le public est licite dans la publicité. Nous répétons seul le public est licite dans la publicité : toute privatisation du public –ité, ité pas bong du toung, toi vilains bobos partoung. Le privé doit se priver dig dig de tout ce qu’il sait pas faire presque toug toug…seul le public est licite dans la publicité…fin de la publicité DONC début du public-ité, itaire, itération et ré- itération !!!
Tandis que - tous les anticonformistes, les originaux (pas des photocopies), les vrais penseurs, les authentiques écrivains, les spécialistes du réel, les scientifiques 24h/ 24 (pas ces escrocs qui ne le sont que dans leurs labos et, dès qu’en société, ne sont plus que de barbares traîtres, niant toutes les méthodes scientifiques de pensée (utilisées en labo, par exemple !) pour dire que cette société ne va pas du tout et que c’est ainsi, TOUTES CHOSES EGALES par ailleurs, qu’elle doit changer…) sans oublier héhé hé hé les hyper sensuels, etc, eux tous SAVENT. Toutes leurs sensibilités, leurs pensées et leurs méthodes sont ensemencées d’inconnu et d’étranger – donc de vrai futur, donc de « durable ». C’est bien les seuls qui soient rationnels, raisonnables, responsables, réalistes…
Les seules à la hauteur de la situation actuelle.
Le futur ne pourra, quel que soit le scénario envisagé, se faire sans eux….
Aidons donc l’évolution : ouvrons toutes les portes à ces êtres exceptionnels, désintéressés, très solides mentalement, profondément justes et humains. Même rigolos !!! Sitrissse sssitrieeesse ‘igolo…go’lo, lolo…igol,
Par rapport aux racailles des sommets – vous ne perdrez pas au change !!!
……………………………..Éloge du non éloge – ça loge tout
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Y –a- t’il donc mieux que jouir ?
Se ré- jouir semble tellement plus englobant…
La société actuelle signe son échec COMPLET puisque nul n’y propose
plus aucune immense RÉJOUISSANCE…
que de petites jouissances : si mesquin tout ca beûûûrrrrkkkk
pire qu’une insulte - l’extrême répulsion…pour la déchéance radicale des ex- élites
depuis quand date la dernière vraie réjouissance publique ?
tous les jours des petitesses toujours plus minuscules des trop ex- grands de ce monde (sans eux
tout ira mieux………)
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… érotisme des mots …
Je te libelle libellule, c’est que mes yeux ont jailli et restent fouaillant, tâtillant au creux des tiens, mes yeux quoique je fasse demeurent lovés dans les tiens devant moi, le flot des muscles suivant et parcourant ces deux planètes étincelantes, se démaillotent à tour de bras, à cerveaux de jambes, de torrents de fruits odorants, tes yeux ne me quittent plus.
Que tu veuilles ou non que je le veuille ou non tu m’extrais de moi, m’arrache tout entier. Je te libelle libellule !
Je ne suis plus que la flèche de ton arc. Lance et relance-moi. Harcèle et cèle-moi tour autour de moi. Je serais le cocon où tu resplendiras de soleils. Au pont que ta peau me saupoudrera de fleurs apaisées que même la lumière trouvera que je te mérite bien. Chaque millimètre tu comprends une fleur apaisée, et je te porterais partout sur ma peau comme un
rayon de soleil…
Serions nous sommes né-e-s pour être caressé-e-s ? Devrions nous dire plutôt de tels mots qui suivent ? … ? Alors file moi ta brosse de chair, que ton galbe me palpe, touille moi quand tu chatouilles, lacèrent moi et nous nous enlacèrent, peigne ma peau de frissons d’ingénuflexion, fais trembler ma souplesse, donne lui tout un colibris de coloris, toute sa peau dardée, ardée sur la mienne, toute, la peau comme rosée luisante pour mieux surgir le rubis du pubis, la baie humectée, que ta peau peluche m’épluche et vite vitevite rafraichissons nos caresses de salive jusqu’au bain des reins ?…
Au point que (cuite à point !)…
…chacune oui chacune de mes incursions dans la chute de son corps se mue tranquillement en excursions…
Ô paresses de caresses…
Oui le carrosse de caresses s’arrête repart fait halte repart de plus belle caresse se dresse tel le but philosophique de l’ontologie, car esse attribut de l’Être tout entier, de notre état existentiel, oui de toute notre existence, de notre raison de vivre…notre être lui-même…expliqué et appliqué dans le mot caresse en personne…
Nous sommes né-e-s pour être caressé-e-s- si cette société barbare ne veut pas l’entendre – c’est à nous de la quitter et vite fait bien fait …
…pour le bien faits caressants…
…et nous rapprocher du "cerveau sensualisé" (chaque pensée y devient sensation)… le plus proche de ces somptueux concepts nouveaux…Comme vous le feront bien ressentir quelques unes de nos plus récentes techniques, sur ce blog : "Sourire vos digestions", "Comment l'œil vous respire l'univers ?", "Parfum parfait", "S'empreint d'embruns", "La vaporisation du moi", "La bibliothérapie ? Les livres guérissent !!!", Quelles formations ont suivi les transformations ?","Vous est-il arrivé de regarder votre estomac ?", "Les points d'appui ?", "Rideau d'eau", "Détectivé ?", "Quand naissons -nous ?", "Mimétisme comme unique raison", "se perfectionner à la perfection…", "L'infini partout autour de soi", "Les échanges affectifs d'infos", encore "dans danse", "La gratitude est le paradis lui-même", "… intelligentil", "Tant d'instants » , "Elle excelle", "Les profondeurs de l'usage du cerveau ?", "Empreintes", "Un regard pour autrui", "Rendons le futur plus fort", "Reposer le repos d'une question", "Qu'est- ce qui vous amène à vous amener ?", "Toute la spiritualité ne serait que spirales ?", "Ce qui est maintenant prouvé ne fut jadis qu'imaginé","Tribus", "Piller les roupillons", "S'organiser autour des organes", "La réalité est complète", "Tri et trois ?", « Butiner le but », « La queste des questions », "Objectivité de la poésie", "Esprit libéré et esprit encombré ?", "spirer et conspirer", "Essaie de dormir !", " Trio vainqueur – sentir, sentiment, senti- mental !!!", "La Forme à (absolument) tout faire ?", , "Comment garder des sensations de qualité ? (1) (2)", « Efface le face à face que reste- t-il ? » ou bien "La communication qui n'a jamais appris la communication réelle" ? etc. – oui encore etc. En bref, quasiment tout vous serait caché ? Sans doute ! vous pouvez le vérifier sur le blog "Lorsque ne plus savoir admirer tourne à la maladie" (1) un blog a obtenu un titre à part " A votre égard tout sera égards". Grâce à qui ? Toute l’histoire du rire en 5 textes. Aussi, "Comment le développement personnel tourne au savoir- faire révolutionnaire ?" du 9 juin 2011…Encore, voir le blog du 16 septembre 2010 « Simuler votre cerveau vous offre toute la réalité » ou comment notre cerveau peut être un véritable magicien à notre service, etc…
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Pluies de pluies ?
Pluies de…
pl…
uie
un brin une brindille
brinqueballent
dans la pluie
un brin un bris
brillent vrillent trillent
dans les plis
un brin dilapide ou dilate
pilate ou pilote
les plis de la pluie
ballerine, ballon, ballet
un brin ou un bruit
se balade au baladin
se balance ou balbutie
se trop penche la balustrade
un brin ou un buis
non jamais ne plie
un brin une pluie où luit
baleine qui servira de baleine
à ton parapluie
toutes les remises en plis
un paradis pleut peu
un bruit de couloir
dilue diluvienne
pliée pluie
pluie pliée
diluvienne diluée
l’avis de la vie
……………….et le tien tu le tiens bien ?
%%%%%%%%%%%%%%%%
.......................................................... Genèses
Son corps est un porte-manteau
En fermant les yeux
J’accroche le mien en partant
***
Le battement de sang de la mer
Aux tempes de nos ventres
***
…les fièvres gomment les exilés
***
Elle martèle ses cheveux
par le trou de serrures des plages
Livré sauf les cendres de la fenêtre
le sein se couche au profil de nos lèvres
Je bois mes veines stridentes
******
L’eau de ses yeux sur la perte de mes désirs
Amena au bord de mes larmes les yeux d’une autre
*****
Harnaché de pendus
Le corps en bataille
Et le sang dans une ampoule
électrique
Un bloc d’amants qui s’entrouvre
*******
Batelière de ses poignets
Elle troublait
Entre nous les sources
Qui ramenaient nos yeux
A des échos de lune
********
L’alibi de sa peau saignait sur ses désirs
Prêteur sur cœur je rendis la monnaie de ses doigts
********
Doigt posé sur le sang
Le vertige rebrousse le cristal
jusqu’à la nuit
********
Crispé à la morsure
la gelée de ton cri
eau dormante à l’appétit de laine
fendue par les oiseaux qu’elle
aime à perdre l’eau
********
Tes yeux en rêve dans la rivière
N’ont pas su trouver l’océan
********
La danseuse nue
Tant sa robe salie de ciel
Refusait de la craindre
Elle sommeilla son ventre
********
Je suis la famille de ton corps stridente
Bronzé ! descendre de ta peau aux appels du désert
L’éclair rugit de chair
L’orange des insectes déboutonnés mouille le soleil
********
La salive découvre des orées de forêts
Il en suffit d’ouvrir les rênes
Pour dévaler
Les ruées
vers des ors inconnus
********
Impatiente mais nue d’une étoffe de rivière
A l’échafaud blanc et son cou que l’on bat
C’est l’oiseau à vif aux empreintes de soleil
********
les chandeliers de mes bras
sur le chemin de ronde de sa peau
********
Cils peuplés d’animaux à fourrures
Sur l’œil dégouttant pleurs d’alcool
La langue à perdre haleine
Pionnier en amour sans doute
Naissant suif de la terre musclée
********
Et la musique se vendit jusqu’au fond des cœurs
********
Je suis nu de ton sang
les cris sont si tranchants
que leur poids fait tomber
la colombe s’écrase sur le pont
prend feu
********
dans un état glabre de surexcitation
mes mains aux mœurs difficiles
éclaboussent de boucliers
que franchissent d’humides fantômes
le profil de son haleine
Elle avait la langue dure des routes parcourues
(à suivre)
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les mots détiennent plus d’images efficaces que les photos ne le pourront – même si dans la vie sociale les films et photos demeurent incontournables, pour nos propres développement, il vaut mieux se vouer aux images du langages. Ces images rendent si véloce l’imagination (imaginations, ce qu’alimentent les images corporelles !)
Comment notre regard transforme la nature en tout ce qu’elle n’a pas encore montré ? How our way of looking change the nature in what she had not yet done ? Como nuestra manera de mirar transforma la naturaleza dentro lo que no ya ha hechada ? Le futur reste tellement plus grand que le passé, et, pourtant, immense est le passé !
Zdzisław Beksiński…Les images restent en plastique (au sens très large du mot) – et ce mur infranchissable est lui franchi justement par les images spontanées de l’imagination…
Les ébats de la nature ? Nature’s frolics ? La naturaleza que se huelga ?
FLY- VOLAR -S'ENVOLER
Porque la INTERACTIVA ¿ Pourquoi INTERACTIFS? Why to be INTERACTIVE ?
Dance with the stream / Bailar con el oleaje del movimiento ?/ Danser avec être au courant …