La vie s’avance

Publié le par imagiter.over-blog.com

La vie s’avance

Le langage contiendrait plus d’images nourrissantes que les films et les photos ? Socialement, les images photographiques sont nécessaires, il ne s’agit pas de cela…mais d’avancer individuellement. Et, là, les «images corporelles» dépassent le plastique basique de l’image d’écran. Seulement, il faut offrir un terrain de décollage collectif afin de l’éprouver. Prouver. Ce texte – cadeau – nous apporte tant de styles différents…Les moyens de rejoindre et joindre les 2 afin de parvenir à ce saut…qualitatif qui manque tant à l’époque…Puisque sans rien sacrifier nous gardons toutes les qualités…Dont celle de nous en sortir de l’ornière… ensembles…

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                                                           Territoires !

Lorsque tu me prends la main, tu me dis ton territoire. Lorsque je te prends la main je réponds à un élan germé en toi. Je t’aide à glisser tes doigts entre les miens. Si ton bras se trouve en inconfortable posture, je fais une meilleure place pour son confort. Tu fais tout de même, te glissant liane afin que les contacts soient si harmonieux. Tu me recherches mes affaires dispersées. Je te réchauffe tes pieds glacés. Tu remontes la couverture, je me pousse sur le côté.

Des milliers de gestes (devenus imperceptibles) nous montent à quel point le langage a toujours été précis. Précis et précieux. En tout et avec tout. Aider et aimer, à une lettre près, se marient totalement. C’est bien qu’il doit y avoir un peu de chacun dans l’autre…

Tu cales ton bras, afin de mieux m’embrasser. Je lève ta jambe pour que le « nous corporel » se sente mieux. Tu souries afin de briller mes yeux, tu fends de malice les tiens pour m’étirer un sourire de soleil. Tu penses à ce que tu me supposes aimer le plus, je fais attention à ce qui pourrait te manquer. Tu devances mes pas afin de…

Si aimer et aider ne sont pas les mots de la forte ressemblance, alors, plus aucun mot ne veut plus rien dire…

Le (mauvais) découragement émascule les phrases avec ses « personne ne peut aider personne ». Donc aimer n’est pas aider. Dès que vous aimez vous ne pouvez plus aider l’autre. Pourquoi nous « pencher » ( ?) sur un tel « détail »…C’e’st que, du détail de 0,1 micron de taille, jusqu’à l’essentiel de 10 km de largeur – il n’y a qu’un PAS ? Comment savez- vous ceci ? Vous avez si souvent aidé les autres pour poser ce genre de questions ? Où sont vos expériences, vos chiffres et histogrammes ?…LE FAIT QU’ILS VEULENT TIRER TOUT DISCOURS DANS UN SENS UNIQUE aurait du faire flamber toutes nos méfiances…Ici, ils se montrent prêt(e)s à toutes les déchéances pour faire croire chacun pour soi, se méfier des autres, chacun mon truc, égoïsme à fond, ne compter que sur soi , pendant moi le déluge, se désolidariser entièrement de tous…et tant d’autres phrases délinquantes

En illustration de leur effondrement visible (ils ne peuvent plus fonctionner qu’en monologues !) un certains nombres d’ouvrages, de soi- disant stars des lettres, viennent d’(ap)paraître , à notre grande déception. Qui les écrit ne connaît à l’évidence rien de l’amour complet. ( il n’est pas un monologue tout seul en tout cas !).  Du total amour ( idem au trèfle !). Une thèse crache que si les couples ne « tiennent pas » (obligation de résultats, comme s’ils étaient déjà tous « privatisés », ces couples !) parce qu’ils… « pensent trop à l’amour »… fallait oser... Bon, « ils idéalisent trop l’amour; au lieu de s’occuper de la personne réelle » (le cœur de l’argumentaire)…

Les deux premiers paragraphes répondent bien au chuchotement « attention attentions ! »…l’amour vrai ouvre les yeux et le désamour les aveugle tous. Comme l’anti-amour man qui « écrit » « sur » l’amour (où ça qu’il est ?). Il connaît que couic !!!  

…revisitez le dialogue (il vous manquait déjà ?) …Si tu lis bisous hého je vais pas rater même un de tes baisers…

La révolution de l'amour, carrément, notre société institutionnalisée autour de l’amour – on n’avait pas vu, mais c’est là comme la bière sans alcool. Les dominants, bouleversés par ce sentiment, passent tout le temps à semer l’amour. Ils savent que l’amour vrai c’est partager le fric. Oui mon frère, ils ne font plus que ça. De tous côtés on ne voit plus que ça. La révolution de l'amour a eu lieu (en plus diffusé que notre esquisse !) et un confit en dévotion nous en fait part, la mine grave (hého ! tu t’es trompé de rôle, là, c’était la mine réjouie, purée si on te le dit…). Patatrac : big déception. IL NE PARLAIT DE RIEN. Ni révolution ni amour !!! Que des copier- coller anachroniques décousus : même les poubelles en veulent pas… 

« Sa » révolution de l'amour est tellement endurcie de mots, congelée dans la dure matière, immobilisée dans sa nature, normative à la hure de maton et prescriptive dans l’humiliation pour tous- que ça ne marche plus du tout !!! C'est même rendu impossible faute d'amour de la révolution !!! Le premier livre entièrement dédié à ne parler que pour ne rien dire…oui oui l'amour total se ferait sans révolution intérieure complète ? à ce point d'inaptitude au réel ? d'impossibilité logique ? oui de chez oui, oui oui, tout comme plus t’es con plus t’es intelligent, moins tu fais plus tu fais, moins tu crées plus tu as d’éloges – ici, le conte de fée bourgeois (de plus en plus hallucinés !) éructe moins tu aimes plus tu aimes.. .

Flagrant, qu’ils ne savent rien de l’amour total. De l’amour plus que de raison. De l’amour logique, de l’amour tant aimé de la réalité. Donc ne peuvent plus écrire que ceux qui ne connaissent rien sur le sujet ??? Les majestueuses avancées des dernières années, telles « l’amour trois » (dans le corps la tête et le cœur ou le désir les sentiments et les pensées d’amour), n’y apparaissent pas, même en filigrane. Bref, ils ne sont pas du tout imbibés du sujet. « L’amour trois » ouvre à la plénitude absolue.

                                     %%%%%

                                       

                     Comme jamais l'œil que j'ai percé

mon bel habit de con à un pauvre l'ai donné

Son sang battant aux tambours des ruisseaux

                  il m'a dit "tu as soif ? j'ai de l'eau !"

 

           elle m'a dit    "simple eau de mer

                        autour des pieds

-    Quand je te regarde

     Je te raconte ma chance   

                                       %%%%%

  

Ils se félicitent – l'un !'autre

d'être l'un et !'autre

l'amour à main armé

comme deux yeux sans lèvres

 

Ce n'est qu'un œil noir et un œil blanc

qui rougissent le même

         -  visage

                                                            %%%%% 

le soleil et sa langue

j'y amarre mon cheval

 

Sur ses lèvres tendues sa langue

j'y attelle une salive

suant à ce blé qui

courbe ses premières lignes

de plomb fondu 

                                             %%%%% 

Sa peau aux tambours des guerriers

je paissais déjà bien avant en ses yeux

qu'elle tailla

                eau toute effusion

en roues de fougères

 

tout autour de la pluie extérieure

je me penche à la margelle

pour ne boire que ton reflet

 

dans la baie humectée

où fuse l'iris de mon aveugle chuchotis

                                                               %%%%% 

la femme pour l'homme comme l'oiseau

du rhinocéros – l'homme et la femme, le chanteur

qui annonce, CLAME,  ouvre la voie de notre

renaissance

                                                             %%%%%

  

Les larmes saignent

Aux rivages des oiseaux

Le goudron des laines

Cercle tes yeux

Des empreintes de la nuit  

                                                           %%%%%  

 

                                               Les nerfs mordus

Le soleil recouvre ma force

Que n'était elle

                                                         

                                                           %%%%%

 à la

herse de la croisée

coiffe ta sueur et

rhinocéros au pommeau d'almée

efface du dernier baiser

-     l'haleine  

                                                           %%%%%

 la nuit s'oublie

la mie crispée

au seuil de l'amante

et l'étoile à bas de ciel

sous la robe du jour

le doigt sur la lèvre comme

une fin de non- recevoir

---- dans le cabinet du juge matrimonial, vous savez la…

                                                             %%%%%   

la source aux mains

cohabite avec moi

moi qui ne suis que pluie de gratitudes

gratitudes

pluies de

celles que chantent les oiseaux  

                                                           %%%%%

 

  Elle poussait le soleil

devant elle

de plus en plus profond dans ce corps

où je pensais me coucher et dormir

 

un détour qui me tirait par les doigts

                                                           

                                                           %%%%%

  

mes doigts occasionnellement

bleutés

enserrent sans mesure

des rails académiques

en hurlant non vapeur

une plate libellule

les tranche

sur son haro velouté

les pavés pleuvent les cieux

sur l'encens de tes yeux

de tes lèvres mugissantes

je veux clore ma moisson

                                             ………………………………

 Cil de la grue

Hissant les larmes

du ciel

Au bord de la paupière

-   tombe                                                         

 

                                                            %%%%%

                                    ciel blessure d'oiseaux

                   oiseaux blessures de ciel                    

                                                          

        Verlainages…

Afin de vous tenir chaud pendant le froid - ces Verlainages…

oui se garder bien chaud, moelleux, mais se tenir, encore, au courant, savoureux savoirs,

…………………. même faire passer toujours le courant de l’électricité statique

 

                                                ******* …… La musique décryptée ?

La musique c'est ce qui est tout rond

La musique c'est où ça tourne rond

Rien qui ne t'y blesse

Tout y tourne si rond

 

Va dans le ciel

Ça y tourne rond

Plus rien de qui te "casse"

Humilie et torture,

Rien qui ne t'y blesse

Tout y tourne si rond

 

Reviens sur terre

Avec tes chansons

Ta musique c'est ce qui est tout rond

Ta musique c'est où ça tourne rond

Rien qui ne nous y blesse

Tout y tourne si rond

 

Rien qui ne nous y blesse

Tout y tourne si rond

Et nous reviendrons

 

La musique est la médecine

Où rien ne t'y blesse

Tout y tourne si rond

Où rien ne t'y blesse

 

Sous son aile tu peux

Guérir oui des cruautés gratuites

Qu'ils nomment société…

 

Plus rien qui t'y blesse

Tout y tourne si rond

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…………………………………… est là-bas ?

Faut-il le montrer du doigt ? Y a-t-il un son pur, un signe visuel, un goût particulier, un doigt qui tire la peau ou une odeur à nulle autre pareille – afin de dire là bas? Là bas est-ce en bas ou en haut ? Si c'est en haut ce n'est pas là-bas – donc ici…ici bas ou ici et là bas ? Où est donc là bas?

Prenez là- haut qui ne désigne que ce qui est au dessus, uniquement pointé vers le ciel ou même là-dedans, à intérieur de cet endroit et pas ailleurs. La formulation y reste univoque, en très droite ligne…elle ne peut rien désigner d'autre. Ce qui n'est pas le cas de là- bas

Là bas nécessite des précisions supplémentaires, des renseignements complémentaires. Il n'est pas auto-suffisant ! Il ne fait pas sens par lui-même. "Là bas, sur le pont, se ruait le TGV"…Il nous faut bien compléter par "sur le pont pour repèrer le lieu"…Puisque que là-bas c'est, aussi bien, en-dessous, au-dessus, tout en bas, tout en haut, au loin, – qu'ailleurs…en ligne bien droite ou même sur un point élevé. Partout en fait. Un déterminant bien indéterminé…"Il nous est arrivé de là bas"…sans un geste du bras, accompagnant ces paroles, impossible de savoir d'où il nous arrive exactement…Si nous ajoutons l'étrangeté métaphysique de réfléchir à "ça vous arrive de dire "ça m'arrive" ?" – qui obtient un "si cela vous arrive – c'est qui l'expéditeur ?" aux résonances cosmiques plus qu'étranges…puisque le langage transporte, alors, du radicalement autre, de l'alien extra humain, du complètement étranger à nous Qu'il serait donc, le langage si réel, à cheval entre deux mondes (ou plus) !!!

 

Que là-bas représente une des expressions charnières qui nous rendent, tout de même, compréhensible ce qui nous est tout autre. A condition de conserver la vigilance sur la diction du dictionnaire…

En psychologie, déixis représente tout ce qui concerne la désignation. Et englobe ces mouvements du corps qui complètent le discours. Songez à ce fait quotidien du "où as tu mis les clefs ? – Bien, là ! – Où ça, là ?"…Si vous n'êtes pas dans la même pièce tout ce discours d'évidence ne désigne rien, ne transmet rien, n'informe sur rien, ne localise rien ! C'est le corps qui fait tout le boulot. Au cas où l'autre personne connaîtrait les lieux, d'ajouter "sur le frigo" ou  bien "sur la table de la chambre du fond" achève le message…sans cela, le mot "là bas", seul, ne signifie rien. C'est une expression déictique. Même s'il n'est jamais présenté comme cela.

Ce pourquoi le "Là- bas" de Karl Huysmans a toujours paru si décalé… là bas, au début, c'est dans tels autres lieux que celui où nous sommes. Puis, lentement, s'y glissent les malaises ambivalents comme quoi ce là bas devient si présent ici…toute une atmosphère si particulière retenue entre les pages d'un livre !!!

Tout ce qui entoure la formulation là bas, tels d'ici là – entre ce moment et un moment postérieur – ou de-ci, de-là, à l'imprécision saupoudrée, en divers endroits flous, en fait. A ce point , etc. – oui, toutes ces expressions ponctuent bien que, sans l'accompagnement du corps, ces informations demeurent difficiles à saisir sans un temps suspendu de réflexion…

              Ce ne sont plus les dessins qui sont animés mais bien les mots !!!  

  Dans le livre "Les mamelles du repos" ** nous avons prolongé toutes ces zones inexplorées jusqu'aux ultimes émerveillements… **** livre téléchargeable gratuitement sur le site internet  freethewords.org. , en cliquant sur l'onglet 1.

                                                                      

                                                                %%%%%

                                                      VENIR à prévenir ???

                               sur la pointe des pieds ?

Prévenu venu nu

revenu prévenu en nu

Prévu nu prévenu en nu prévu

nu prévenu prévu en nu aussi

venu nu prévenu

Prévenu venu en tout nu.

………………………

Non prévenue venue nue

Nubile qui s’en font de la bile, nubiles

Prévue nue pas venue

Parvenue nue

Devenue plus belle

Et sûre d’elle

Elle.

……………………….

Biner nos mots

combinés c’est mieux

Dès que la comprenette

tintera

« si l’harmonie peut régner dans les mots et entre les mots

………………………….

- pourquoi ne pourrait-elle pas régner ailleurs ? »

………………………….

Rien ne se perd

tout se recrée

le recyclage nous fait juste changer de cycle.

………………………….

Si nous n’imposons aucun sens préalable. Et à quoi sert d’écrire si tout est dit et que sommes devenus des machines à ressasser le passé ? Le passé dépassé et si passif qu’il ne se « passe » plus rien que la photocopie de la photocopie de la photocopie photocopie ? Si nous n’imposons aucun sens préalable et oser que tout est dit bien imposer un sens préalable !!

…………………………..

Si nous n’imposons aucun sens préalable, oui tous les sons ouvrent leurs fleurs nouvelles. Germes et bourgeons gorgés du futur y sont tous. Et nous lapons des sens encore inconnus. Jamais goûtés puisque jamais ressentis.

……………………………

Quelle semble la plus sage des attitudes ?

…………………………….

La peste post- moderniste avec sa terrifiante inhumanité satisfaite et son indifférence glaciale à tout. Oui avec ses prétendus concepts pourris jusqu’à l’os et où aucun début de débat n’a pu encore s’introduire. Oui ce post- moderniste si ennemi de nous tous n’a à offrir que le plus triste des suicides collectifs…Oui ils ne sentent et ne ressentent rien, coupés de la vie et enveloppés dans les blablas morbides qui les ensevelissent tous entiers. Nulle émotion ne fait plus vibrer leurs corps gavés de mensonges miteux ( la nature est vouée à disparaître – l’intertextualité fait qu’il n’y a plus d’écrivain ni d’œuvre – la société est finie et l’histoire ne la reconstruit plus – tout se vaut dans le relativisme faussé et trafiqué (rien de la relativité générale dedans) - la prévalence du cynisme et de la cupidité – l’égoïsme maquillé en « individualisme » sans issue comme seul horizon social - désintérêt total pour la vie et le futur – main mise illicite sur la culture puisque inappétence radicale – mégalomanie et mythomanie comme principales compulsions, etc. et (malheureusement !) etc.).

……………………………….

Bref – pour nous, c’est avec une répulsion de tout le corps, que nous avons rejeté l’idéologie post- moderniste qui ne sert (et avec quel déshonneur en tout !) que les pouvoirs en place. Et surtout l’argent inégalitaire ( le silence assourdissant envers la spéculation boursière dans le post- modernisme avoue tout !!!)…

…………………………….

Le post- modernisme déterré n’a rien à partager, transmettre, donner, découvrir, transformer, etc…sous le ciel, ils ne trimballent plus que leurs faces de cadavres.

……………………………

……………… ……Nous vous avions prévenus sur la pointe des pieds…

…………………….

Prévenu venu nu

revenu prévenu en nu

Prévu nu prévenu en nu prévu

nu prévenu prévu en nu aussi

venu nu prévenu

Prévenu venu en tout nu.

……………………

Nous vous avions prévenus.

Notre chance ? De n’être jamais entrés dans ces discours trop morts. Et donc de vivre intensément en tout.

Le fait qu’internet (sans même qu’il y en ait une claire conscience !) soit infesté de l’idéologie post-moderniste nous offre, de plus, l’immense joie de vérifier à quoi nous avons échappé. L’enfer de l’irrespirable sur Terre !!!

…………………..

sur la pointe des pieds - Sur la pointe des sons…

………………………………………………c’est bien là que nous nous situons

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                                                Les Loins                            Tains…

Que ressentent ceux qui semblent si différents et si éloignés ? Que peuvent-ils s’échanger ? Ce sont quoi les dialogues ? Quelle demeure la vibration qui les rapproche ? Etc. Oui, toute une pluie de questions qui trouve ce texte pour se sécher !!

…………………………

« Dans le lointain, les yeux qui brillaient hors de coutume, faisaient-ils tourner la tête aux gens, changer les feux aux carrefours. Gundi semblait ne voir rien, mais, pourtant, engloutissait tout, comme si l’espace entier fut acceptable à ses yeux. Une attraction, qui n'émergeait même pas en sa conscience, faisait rougeoyer sa vigilance toute.

…………………………..

Emmitouflé de lui-même, Gundi guettait les êtres, comme s'il gardait un îlot sacré, que ces humains doivent se transformer afin que du regard, d'un mot en plein pied, il leur indiquât le seuil.

………………………………..

Les yeux fixés au loin, qui luisaient comme jamais dans les habitudes, elle bousculait sans y prêter garde tout l'intime des gens. Pearl semblait ne rien considérer, mais pourtant densifiait tout l'espace, comme s'il la rapprochait de son but.

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La majorité des êtres passent, hantés du passé, les yeux retournés sur l'intérieur, à sauver tout l’échafaudage ancien, la prunelle plutôt éteinte – et ils avancent à pas mesurés tels la générosité qu'ils offrent à la vie. Bien différente reste la personne pleine de futur, elle effleure d'un soleil, elle transforme les certitudes à peine réveillées de toute la porosité d'où elles prennent forme ; elle emporte déjà la conviction mais en une posture en déséquilibre, le corps tournoyé dans tout le décomposé d'une chute. Pearl tâtait, pressentant son but, tant qu'à faire personnifié. Elle surveillait les êtres, les bêchant qui, la motte pouvant la rapprocher de l'avenir, qui va bien venir, non, qui l'en séparant net.

…………………………………….

Une attraction qui n'inspectait même pas sa conscience la guidait à croiser et dépasser , navire sûr de son cap, tant d'individus qu'elles venait de désocler. À l'instant. Deux villes les séparaient, deux pays aussi, tout leur entourage respectif les éloignait, et si tout ne parlait que d'eux, les ligotait même l'un et l'autre, ils restaient inaccessibles. Le regard à quelques centimètres ne reconnaît pas tout. L'entier du puzzle pas au rendez-vous.

…………………………….

Les deux buts qui ne s'épousent pas parfaitement, ne s'encastrent pas comme c'était prévu. Pourtant, les racines de son âme étaient plantées en lui. Le déraciner c'est la tuer. Son souffle était pulsé par elle. L'éteindre c'est lui moucher la bougie.

……………………..

C'était une chaude après-midi qui distribuait ses cartes, un peu de pluie, une éclaircie, nuages, soleil musculeux...

………………….

Pearl s'était mise à l'ombre, ou à l'abri, comment savoir. Le corps si détendu en son alvéole à l'écoute douce des changements si prenants, si voyants de cette nature capricieuse. Toute la stabilité retirée en elle : celle des fondations d'une civilisation. Tellement tranquille en elle-même qu'elle en était détachée. Toute entière à l'extérieur. Plongée en ces imperceptibles transformations qui faisaient basculer totalement le ciel dans une nouvelle scène. Lorsqu'une sensation l'enveloppa de la tête aux pieds, la berça, l'insuffla partout. Elle n'avait jamais rien senti de pareil, n'avait eu si chaud. Comme lorsqu'un aliment arrive à point, s'il est possible de glisser telle image, c'est- à-dire au sommet indépassable de lui-même, à son maximum. Mais, en même temps, il arrive pile au moment où, il fallait. C'est le bon dosage entre l'incapacité de trouver le centre qui fasse roue, à la fois, de l'intelligence, la sensation, l'affection, et l'âme. La plénitude.

………………………..

Pearl parvenait d'un coup à son sommet, et la sensation de cette assomption resterait indélébile. L'expérience ultime, celle qui fonde et qui devient aussitôt le but à poursuivre. Gundi, très loin, faisait un rêve éveillé, si l'on peut s'exprimer ainsi, soit un mélange de désir, tout ce qui, en société, sommeille à l'état d'hypothèse anesthésiée de soif inextinguible, d'êtres ouverts sans limites, d’échanges d'une richesse éblouissante d'une vie toute pointée vers créer et inventer nouvelles manières d'être, rompre la glace – rêve qui pourrait être propulsé sur une ligne mélodique ou sur la sinuation d'une couleur, peut-être des enchaînements de pensée plus vite que la lumière.

………………………………..

C'est tout, il ne savait ce qui se passait, uniquement ce qu'il ressentait intensément -

– Qu'il donnerait tout pour que changent les humains.

                                                                          %%%%%%%%

Sur son rocher

le vieux druide renaît

et parcourt son enfance

il rit des fers

                         qui ont sommeillé ses chairs

ô les crins noirs percent des jungles plus humaines

la rauque volubilité des nantis

quand je vis pour oublier que les

                                                            pleurs

coulent des pommes qui aveuglèrent

ma jeunesse nue – j'écris mon pain

futur – les mottes ont rougi sous

l'hymen de terre

les pavés des outres qui brisèrent

                         l'aorte de mon fleuve

 

Pourtant

je tiens la voyelle

soupente sporadique

sous l'ongle

                                                ***

                                    Et pourquoi pas cœur à cœur

Epaule à épaule

Jambe à jambe

Fesse à fesse ?

Yeux à yeux

…etc.

 

Puisque – après tout – nous possédons bien tout le butin

De côte à côte et bouche à bouche

Oui nez à nez

Et main à main ou encore pied à pied

Même dos à dos – c’est tout dire !!!

 

Plutôt les mélanges, les désordres, les dépareillements, les incertains croisements

Bouches oreilles culs et chemises, doigts et œil, talons et ventres, hanches et déhanche…etc…

 

Côte à côte ? Un peu que la montée est nettement plus dure… Côte à côte ?

 

Effectivement – oui le corps à corps a de quoi encore y faire !!!

 

…………………………%%%%%%%%%%%%%%

 

Qu’est-ce à dire ? Cela a été dit donc ce serait qu’est à faire, ce que cela fait, où sommes donc nous conduits – auditifs ou bien conducteurs ? Franchement nous sommes chahutés, tempêtés, enchevêtrés, mugis, désorganisés, bousculés, invectivés, chavirés, déconstruits, basculés, rompus, interrompus, brisés,

…et…Brisons- là …comme l’on disait aux époques où la conversation était un art…

..

………………et ne parlait pas de…miroirs. Brisons-les…………………………..

...........................................................***************************

 ...............................INDISCUTABLE

 

Pourquoi veux- tu tout rendre indiscutable

Quand tu dis c'est la vie

C'est pour nous cloîtrer, nous empêcher

De vivre en fait

Pourquoi veux- tu tout rendre indiscutable ?

                                   ***

Il n'y a plus rien d'ouvert en toi

Aucun endroit de libre

Où peux-tu encore recevoir du nouveau

Aucune chambre d'écho

Plus rien où résonne l'avenir

                                   ***

Moi je't dis même si ton esprit

Croit faire partie des dominants

Il ne vaut plus rien

D'ailleurs ce sont les dominants

Le vrai problème mondial

Comme eux tu es de la graine de censures

Incapable de vrais débats

En tout vous ne survivez qu'avec vos prothèses

Tous handicapés du social

                                   ***

Pourquoi veux- tu tout rendre indiscutable

Quand tu dis c'est la vie

C'est pour nous cloîtrer, nous empêcher

De vivre en fait

Pourquoi veux- tu tout rendre indiscutable ?

                                   ***

Non ce n'est pas la vie t'as tout faux

La vie est à vivre

Et nous ne pouvons rien en dire avant de l'avoir vécu

Toi qui est toujours a l'envers

Tu passes le temps à en parler

Juste pour nous empêcher de la vivre

                                   ***

Nous accusons les médias tordus

Qui ont imposé partout

Indiscutable! Indiscutable!

Leur monde n'est plus le nôtre

Leur monde n'a plus de futur

C'est pas la vie

Que la dictature de dicter

C'est la vie sans elle, c'est comme ça…

                                   ***

Complices toujours de l'illégal

Ordre non établi

Hier ils nous piétinaient du le capitalisme est

Indiscutable! Indiscutable!

Aujourd'hui les mêmes qui se sont toujours

trompés sur tout braillent

toujours plus fous furieux

l'état est indiscutable! Indiscutable!

                                   ***

Pourquoi veux- tu tout rendre indiscutable

Quand tu dis c'est la vie

C'est pour nous cloîtrer, nous empêcher

De vivre en fait

Pourquoi veux- tu tout rendre indiscutable ?

                                   ***

Pourquoi tes chansons c'est toujours des ordres

Et tous au garde à vous

Indiscutable! Indiscutable!

Tu n'accuses accuses partout que

Parce que la honte est en toi

Que t'as toujours honte de toi

Indiscutable! Indiscutable!

Et tu crois que d'attaquer encor' masque tout cela

Au contraire ça te rend bien plus visible

A qui veut bien entendre

Indiscutable! Indiscutable!

tu ne peux survivre que dans un monde

Où tout est indiscutable! Indiscutable!

                                   ***

Tu paradais partout comme une success story

Nous n'y voyons qu'un tas ridicule

De vieilles ficelles éventées

Tu ne survis que dans le monologue

C'est pourquoi t'es plus qu'un handicapé des médias

Tout bardé de prothèses techniques

Sans lesquelles tu es devenu incapable de vivre

T'as tout raté en croyant réussir

Et quand pouvions-nous te l'expliquer

Quant pour toi tout est

Indiscutable! Indiscutable!

Indiscutable! Indiscutable!

                                   ***

Nous ? nous avons tout réussi

Tout tout et tout préservés par la pauvreté

Mais tu pourras jamais venir en discuter

Indiscutable! Indiscutable!

Ciao ciao bye bye bye bye

Aucun regret

                                                  ****************

                                                    ISSUES

Va cuver ta maison

les cercles de la ville à la main

va cuver ta maison

la bouteille de la chambre

parachute l'espace

entre les trous au Cœur le Grand

                                       Absent

Va donc cuver ton corps

dans les herbes cernées de soleil

va donc cuver ton corps

et fais nous bien souffrir

dans ce que nous avons de communauTerre  

                                                           %%%%%

 

les issues sont bien "issues" de quelque part. Or si l'issue est issue de quelque part,

tout vient d'un consistant et solide existant – une voie "sans issue" devient une impossibilité logique

tout aboutit toujours d'une façon ou d'une autre…

si vous jetez un sort c'est le ressort qui nous en sort du sort

tout procède de ce qui précède…

tout concède pour qu'on lui cède…

les enchaînements ne sont même pas enchaînés

mais ductiles, fluides, légers, à peine visibles…

 

les "casses têtes poétiques" nous transportent vers une transcendance visible : l'épistémologie existentielle n'existe pas encore !

…………………………….****************************************

inéluctable, le destin n'est que destination, destinée à qui destinée, l'arrivée déciderait du départ, étoile immanquable qui (se) passe, alors, sans nous ou hors de nous (etc.)- n'est-ce pas plus "réaliste" de n'être qu'une poussière de rien naviguant dans tout l'univers (ego, privé qui prive, nous font oublier de "vivre l'immensité") 

………***************************

                                      BEAU RIMBAUD

Bottes les

de la tâche sèche du nombril qui s'étale

au vasistas des citrons

 

Ô

dès les couchers d'herbes

Beau, bottes les

de ton ciel appuyé dans

son empreinte frontale

sur la dorée terre

 

Rimbaud beau

je croise tes doigts par cœur

Souffrant

le sang de l'enfant aux épaules d'aigle

Qu'est leur poing

je te ruisselle

au paysage harnaché

du mouvement fraternel des nuages

je te harcèle

aux anses du viol dans l'aube piaffante

je t'enfuis

de ton visage de femme

 

Sur la plage de tes traces

les galets des mots sont retournés

Mets nous bien une laisse de haute mer

la barque de la forêt

dépliera les peaux des veuves aux cuivres des mouettes

le gant de sa peau

découvrira les os froids de nos doigts

Enserrés par des montagnes de lune

 

L'œil le prenant de haut

Avec ses paupières en smoking

Le sang te rappelle à la vie

à la pierre qui fige la vitesse aux chevaux clos

Quand sur les rails de nos baisers

Tu clamant dérailles

Ô  j'ai la pisse

hautière

…………………….9*9*9*9*9*9*9*9*9*9*9*9*9*9*9*9*

                                             PAS SÉRIEUX  (slam participatif)

 

Pas sérieux, pas sérieux

Certains avec leurs gueules d'escrocs officiels

Te pulvérisent comme tu serais

Pas sérieux, pas sérieux

Mais, comme moi, cet acharnement

Pas sérieux, pas sérieux

T'as mis à l'oreille la puce.

 

Pas sérieux, pas sérieux

Qui détruit la planète

Le nid inévitable de la vie

Ses actes sont irresponsables et indéfendables

Pas sérieux, pas sérieux

Même s'il pérore dans tous les médias  pas sérieux, pas sérieux

Il a un style de vie destructeur

Plus t'es riche plus tu pollues

Plus t'es star plus tu pollues  pas sérieux, pas sérieux

Et ça ce sont les chiffres et les faits  pas sérieux, pas sérieux

Par toute l'énergie non remplaçable dont ils abusent

Ils sont pas sérieux aveugles et sourds aux conséquences de leurs actes

Ils sont pas sérieux même s'ils sont décrétés tendance

Ou top mode - c'est pas sérieux, pas sérieux

Certaines avec leurs gueules d'escrocs officiels

Te pulvérisent comme tu serais

Pas sérieuse, pas sérieuse

Mais, comme moi, cet acharnement

Pas sérieuse, pas sérieuse

T'as mis à l'oreille la puce

 

pas sérieuses, pas sérieuses

celles qui si sérieusement t'écrasent de leur arrogance ringarde

car leurs vies ne supportent pas d'être dévoilées

pas sérieuses, pas sérieuses en total de nocivités

et en coûts complets pour la collectivité pas sérieuses, pas sérieuses

sans que la répulsion ne te submerge

les riches coûtent si cher à la société  pas sérieuse, pas sérieuse

pas sérieuses les pires pollueuses

leur argent est très délinquant

pas sérieux les médias qui nous cachent ces infos

leurs infos sont pas sérieuses, pas sérieuses

 

pas sérieux les costards- cravates qui signent par cet acte débile

qu'ils refusent de participer à la Nature

vas-y en costard à la campagne pour voir pas sérieux, pas sérieux

qu'ils refusent de travailler eux-mêmes

vas-y en costard essayer un vrai boulot  pas sérieux, pas sérieux

et qu'ils vivent en parasites pas sérieux, pas sérieux

sur le dos des autres

 

pas sérieuse la Bourse entièrement subventionnée par les impôts de tous

à travers leurs succursales des banques centrales

 pas sérieuses, pas sérieuses

et qui ne crée aucune richesse collective

mais inventent la mendicité béante des marginaux capitalistes

pas sérieux, pas sérieux

 

pas sérieuses, pas sérieuses les banques

qui, livrées à elles-mêmes, placent n'importe quoi n'importe comment

pas sérieuses, pas sérieuses atteintes de gâtisme instantané

dès qu'est dit le mot fric pas sérieux, pas sérieux

cette panacée non universelle pas sérieuses, pas sérieuses

les banques sont carrément immatures

 

pas sérieux, pas sérieux les politiciens qui ne dirigent plus rien

vu qu'ils ne font que suivre suivre  pas sérieux, pas sérieux

et comment pouvez- vous diriger (être devant)

pas sérieux, pas sérieux si vous suivez toujours (êtes derrière)

pas sérieux, pas sérieux et qui suivent- ils les politiciens

sinon ceux qui sont pas sérieux pas sérieux, pas sérieux

 

pas sérieuse, pas sérieuse la croissance

qui repose au 2/3 sur la consommation

la consommation n'est pas une croissance pas sérieuse, pas sérieuse

une amélioration, vu que la consommation c'est pas sérieux, pas sérieux

une destruction, une soustraction, une consumation

elle enlève  elle ajoute pas - pas sérieuse, pas sérieuse

ils sont pas sérieux, pas sérieux avec leur ridicule

économie pour enfants attardés

 

pas sérieuse, pas sérieuse la soi-disant mondialisation

cette forme la plus centralisée et la plus hiérarchique

de la finance pas sérieuse, pas sérieuse

dans la formule la plus arriérée pas sérieuse, pas sérieuse

et la plus antidémocratique d'organisation sociale qui soit

tout en se révélant pas sérieuse, pas sérieuse

complètement irrationnelle pas sérieuse, pas sérieuse

on ne peut avoir confiance pas sérieuse, pas sérieuse

ni dans ses bourses ni dans ces banques pas sérieuses, pas sérieuses

ni dans leur argent vraiment fou

 

pas sérieuse, pas sérieuse l'Economie

cet insurpassable enfantillage pas sérieux, pas sérieux

avec sa privatisation de tous les bénéfices pas sérieuse, pas sérieuse

et sa socialisation de toutes les pertes pas sérieuse, pas sérieuse

qui empêche toute répartition raisonnable

entre tout le monde des richesses qui sont entièrement collectives

c'est pas sérieux, pas sérieux

l'Economie est un tel enfantillage pas sérieuse, pas sérieuse

qu'il est possible de dire

que, seule, oui seule une mentalité pas sérieuse, pas sérieuse

radicalement différente pourra nous sortir

des impasses pas sérieuses, pas sérieuses

que l'Economie qui ment pas sérieuse, pas sérieuse

que l'Economie qui ment toujours et sur tout pas sérieuse, pas sérieuse

nous prépare pas sérieuse, pas sérieuse dans sa folie intégrale

 

pas sérieux, pas sérieux les médias pas sérieux, pas sérieux

qui ne défendent plus que les archiminoritaires ,

tous ces marginaux capitalistes  pas sérieux, pas sérieux

qui, perdant toute raison, refusent tous débats de fond

pour sombrer dans le ridicule utopique de ne prôner

pas sérieux, pas sérieux  que l'enrichissement de ce si petit nombre

leur enrichissement flagrant aux dépens du plus grand nombre

alors que trop riche devient un symptôme de maladie mentale

de tels médias pas sérieux, pas sérieux sont carrément asociaux

antisociaux en voie de vraie délinquance pas sérieux, pas sérieux

les médias télés toujours et parfois journaux ou radios sont

pas sérieux, pas sérieux ils planent hors toute réalité

avec tous ceux qui sont pas sérieux, pas sérieux

avec toutes celles qui sont pas sérieuses, pas sérieuses

pas sérieux, pas sérieux du tout oui pas sérieuses, pas sérieuses du tout

 

Au fait toi et moi on disait rien

mais on a un style de vie

qu'aiment la Nature et les humains

mais on porte les vêtements

du partage et du social

on nous disait pas sérieuse, pas sérieuse pas sérieux, pas sérieux

alors que nous sommes les seuls

qui soyons vraiment  SÉRIEUX

 

……………………*********************************

……………………………. Éloge du non- Éloge

 

Croire savoir peut être pire que de ne pas savoir – Nous commentons le menton du comment taire le comment de tout ça : notre société repose sur une poudrière. Elle ne tient qu’à un mot, elle ne tient qu’à un fil….

Dans une minute, un jour, même des mois, un seul mot suffira et « ils » tomberont vraiment en poussière…

Croire savoir peut être pire que de ne pas savoir. Qui dit je sais que je ne sais pas s’aveugle lui- même puisqu’il croit savoir là aussi. Si je ne sais pas je ne peux même pas savoir que je ne sais pas, non ?

La juste phrase est : ce que nous savons par rapport à ce que nous ne savons pas, représente si peu. Donc la majorité du savoir potentiel c’est l’inconnu, le non connu. Or toute la désorganisation sociale est crispée sur la minuscule parcelle de ce que nous croyons savoir, fermant, si étourdiment la porte, à tout ce qui se présente comme radicalement nouveau (donc très proche du futur proche). Si nous étions raisonnables nous bâtirions la civilisation autour du non connu, de l’inconnu,  des genèses, des découvertes, des explorations, de l’étranger, du hors de nos habitudes, du pulvérisateur de routines, des initiatives (pas des  initiations) ou des alternatives. Seules fondations vraiment sérieuses d’une civilisation « durable ». Tout le reste (fût –il tendance, très télévisé, success story ou autre – n‘est ,clairement, que puérile fumisterie !!! and don,’t smoke !). En effet, s’accrocher au connu c’est bien un archaïsme, une fixation enkystée sur un corporatisme frileux des droits acquis c’est qui – qui barre la route au progrès et à l’évolution. Comme osent dire les déchus journalistes au sujet des légales manifestations…qu’ils se permettent de faire passer pour des tops délinquances….

Ce sont, de la sorte, ces déshonorés journalistes (à l’esprit ravagé de gangstérisme) qui se montrent d’archaïques corporatistes tout crispés sur leurs droits acquis, interdisant, oh les vilains pas beaux, la vraie route au progrès et à l’évolution. Faut virer de bord ces imposteurs mal postés…ce sont de trop dangereux ennemimimimis de la collectivité.

Non seulement ils savent rien mais ils nous barrent le futur.

La liste de leurs crimes est impressionnante.

Ding dong ratadong…pause publicité - pour dire que que que seul le public est licite dans la publicité.  Nous répétons seul le public est licite dans la publicité : toute privatisation du public –ité, ité pas bong du toung, toi vilains bobos partoung. Le privé doit se priver dig dig de tout ce qu’il sait pas faire presque toug toug…seul le public est licite dans la publicité…fin de la publicité DONC début du public-ité, itaire, itération et ré- itération !!!

Tandis que - tous les anticonformistes, les originaux (pas des photocopies), les vrais penseurs, les authentiques écrivains, les spécialistes du réel, les scientifiques 24h/ 24 (pas ces escrocs qui ne le sont que dans leurs labos et, dès qu’en société, ne sont plus que de barbares traîtres, niant toutes les méthodes scientifiques de pensée (utilisées en labo, par exemple !) pour dire que cette société ne va pas du tout et que c’est ainsi, TOUTES CHOSES EGALES par ailleurs, qu’elle doit changer…) sans oublier héhé hé hé les hyper sensuels, etc, eux tous SAVENT. Toutes leurs sensibilités, leurs pensées et leurs méthodes sont ensemencées d’inconnu et d’étranger – donc de vrai futur, donc de « durable ». C’est bien les seuls qui soient rationnels, raisonnables, responsables, réalistes…

Les seules à la hauteur de la situation actuelle.

Le futur ne pourra, quel que soit le scénario envisagé, se faire sans eux….

Aidons donc l’évolution : ouvrons toutes les portes à ces êtres exceptionnels, désintéressés, très solides mentalement, profondément justes et humains. Même rigolos !!! Sitrissse sssitrieeesse ‘igolo…go’lo, lolo…igol,

Par rapport aux racailles des sommets – vous ne perdrez pas au change !!!

……………………………..Éloge du non éloge – ça loge tout

..................................... ************************************

                                                              

Y –a- t’il donc mieux que jouir ?

       Se ré- jouir semble tellement plus englobant…

  

La société actuelle signe son échec COMPLET puisque nul n’y propose

                                plus aucune immense RÉJOUISSANCE…

 

que de petites jouissances :      si mesquin tout ca      beûûûrrrrkkkk

pire qu’une insulte -   l’extrême répulsion…pour la déchéance radicale  des ex- élites

depuis quand date la dernière vraie  réjouissance publique ?

 

tous les jours des petitesses toujours plus minuscules des trop ex-  grands de ce monde (sans eux

                        tout ira mieux………)

  

                        *************

 

                                         érotisme des mots

Je te libelle libellule, c’est que mes yeux ont jailli et restent fouaillant, tâtillant au creux des tiens, mes yeux quoique je fasse demeurent lovés dans les tiens devant moi, le flot des muscles suivant et parcourant ces deux planètes étincelantes, se démaillotent à tour de bras, à cerveaux de jambes, de torrents de fruits odorants, tes yeux ne me quittent plus.

  Que tu veuilles ou non que je le veuille ou non tu m’extrais de moi, m’arrache tout entier. Je te libelle libellule !  

 

Je ne suis plus que la flèche de ton arc. Lance et relance-moi. Harcèle et cèle-moi tour autour de moi. Je serais le cocon où tu resplendiras de soleils. Au pont que ta peau me saupoudrera de fleurs apaisées que même la lumière trouvera que je te mérite bien. Chaque millimètre tu comprends une fleur apaisée, et je te porterais partout sur ma peau comme un

rayon de soleil…

  Serions nous sommes né-e-s pour être caressé-e-s ? Devrions nous dire plutôt de tels mots qui suivent ? … ? Alors file moi ta brosse de chair, que ton galbe me palpe, touille moi quand tu chatouilles, lacèrent moi et nous nous enlacèrent, peigne ma peau de frissons d’ingénuflexion, fais trembler ma souplesse, donne lui tout un colibris de coloris, toute sa peau dardée, ardée sur la mienne, toute, la peau comme rosée luisante pour mieux surgir le rubis du pubis, la baie humectée, que ta peau peluche m’épluche et vite vitevite  rafraichissons nos caresses de salive jusqu’au bain des reins ?…

  Au point que (cuite à point !)…

…chacune oui chacune de mes incursions dans la chute de son corps se mue tranquillement en excursions…

Ô paresses de caresses…

 

Oui le carrosse de caresses s’arrête repart fait halte repart de plus belle caresse se dresse tel le but philosophique de l’ontologie, car esse attribut de l’Être tout entier, de notre état existentiel, oui de toute notre existence, de notre raison de vivre…notre être lui-même…expliqué et appliqué dans le mot caresse en personne…

 

Nous sommes né-e-s pour être caressé-e-s- si cette société barbare ne veut pas l’entendre – c’est à nous de la quitter et vite fait bien fait …

…pour le bien faits caressants…

…et nous rapprocher du "cerveau sensualisé" (chaque pensée y devient sensation)… le plus proche de ces somptueux concepts nouveaux…Comme vous le feront bien ressentir quelques unes de nos plus récentes techniques, sur ce blog : "Sourire vos digestions", "Comment l'œil vous respire l'univers ?", "Parfum parfait", "S'empreint d'embruns", "La vaporisation du moi", "La bibliothérapie ? Les livres guérissent !!!", Quelles formations ont suivi les transformations ?","Vous est-il arrivé de regarder votre estomac ?", "Les points d'appui ?", "Rideau d'eau", "Détectivé ?", "Quand naissons -nous ?", "Mimétisme comme unique raison", "se perfectionner à la perfection…", "L'infini partout autour de soi", "Les échanges affectifs d'infos", encore "dans danse", "La gratitude est le paradis lui-même", "… intelligentil", "Tant d'instants » , "Elle excelle", "Les profondeurs de l'usage du cerveau ?", "Empreintes", "Un regard pour autrui", "Rendons le futur plus fort", "Reposer le repos d'une question", "Qu'est- ce qui vous amène à vous amener ?", "Toute la spiritualité ne serait que spirales ?", "Ce qui est maintenant prouvé ne fut jadis qu'imaginé","Tribus", "Piller les roupillons", "S'organiser autour des organes", "La réalité est complète", "Tri et trois ?", « Butiner le but », « La queste des questions », "Objectivité de la poésie", "Esprit libéré et esprit encombré ?", "spirer et conspirer", "Essaie de dormir !", " Trio vainqueur – sentir, sentiment, senti- mental !!!", "La Forme à (absolument) tout faire ?", , "Comment garder des sensations de qualité ? (1) (2)", « Efface le face à face que reste- t-il ? » ou bien "La communication qui n'a jamais appris la communication réelle" ? etc. – oui encore etc. En bref, quasiment tout vous serait caché ? Sans doute ! vous pouvez le vérifier sur le blog "Lorsque ne plus savoir admirer tourne à la maladie" (1) un blog a obtenu un titre à part " A votre égard tout sera égards". Grâce à qui ? Toute l’histoire du rire en 5 textes. Aussi, "Comment le développement personnel tourne au savoir- faire révolutionnaire ?" du 9 juin 2011…Encore, voir le blog du 16 septembre 2010 « Simuler votre cerveau vous offre toute la réalité » ou comment notre cerveau peut être un véritable magicien à notre service, etc…

……………………………….*********************************

                                             Pluies de pluies ?

Pluies de…

pl…

uie

un brin une brindille

brinqueballent

dans la pluie

un brin un bris

brillent vrillent trillent

dans les plis

un brin dilapide ou dilate

pilate ou pilote

les plis de la pluie

ballerine, ballon, ballet

un brin ou un bruit

se balade au baladin

se balance ou balbutie

se trop penche la balustrade

un brin ou un buis

non jamais ne plie

un brin une pluie où luit

baleine qui servira de baleine

à ton parapluie

toutes les remises en plis

un paradis pleut peu

un bruit de couloir

dilue diluvienne

pliée pluie

pluie pliée

diluvienne diluée

l’avis de la vie

……………….et le tien tu le tiens bien ?

                                            %%%%%%%%%%%%%%%%

 .......................................................... Genèses

                                                        

Son corps est un porte-manteau

En fermant les yeux

J’accroche le mien en partant

                                                           ***

Le battement de sang de la mer

Aux tempes de nos ventres

                                                           ***

…les fièvres gomment les exilés

                                                           ***

Elle martèle ses cheveux

par le trou de serrures des plages

Livré sauf les cendres de la fenêtre

le sein se couche au profil de nos lèvres

 

            Je bois mes veines stridentes

                                                           ******

L’eau de ses yeux sur la perte de mes désirs

Amena au bord de mes larmes les yeux d’une autre

        *****

Harnaché de pendus

Le corps en bataille

Et le sang dans une ampoule

électrique

 

            Un bloc d’amants qui s’entrouvre

                                                           *******

Batelière de ses poignets

Elle troublait

Entre nous les sources

Qui ramenaient nos yeux

 

                                 A des échos de lune

                                                           ********

L’alibi de sa peau saignait sur ses désirs

Prêteur sur cœur je rendis la monnaie de ses doigts

 

                                                           ********

Doigt posé sur le sang

Le vertige rebrousse le cristal

jusqu’à la nuit

                                                           ********

Crispé à la morsure

la gelée de ton cri

eau dormante à l’appétit de laine

fendue par les oiseaux qu’elle

aime à perdre l’eau

 

                                                           ********

Tes yeux en rêve dans la rivière

N’ont pas su trouver l’océan

                                                           ********

 

La danseuse nue

Tant sa robe salie de ciel

Refusait de la craindre

 

Elle sommeilla son ventre

                                                           ********

 

Je suis la famille de ton corps stridente

Bronzé ! descendre de ta peau aux appels du désert

L’éclair rugit de chair

L’orange des insectes déboutonnés mouille le soleil

                                                           ********

 

La salive découvre des orées de forêts

Il en suffit d’ouvrir les rênes

Pour dévaler

Les ruées

vers des ors inconnus

                                                         ********

 

Impatiente mais nue d’une étoffe de rivière

A l’échafaud blanc et son cou que l’on bat

 

C’est l’oiseau à vif aux empreintes de soleil

 

                                                           ********

les chandeliers de mes bras

 sur le chemin de ronde de sa peau

                                                        ********

 

Cils peuplés d’animaux à fourrures

Sur l’œil dégouttant pleurs d’alcool

La langue à perdre haleine

Pionnier en amour sans doute

Naissant suif de la terre musclée

 

                                                           ********

Et la musique se vendit jusqu’au fond des cœurs

                                              

                                                           ********

Je suis nu de ton sang

les cris sont si tranchants

que leur poids fait tomber

la colombe s’écrase sur le pont

prend feu

                                                           ********

dans un état glabre de surexcitation

mes mains aux mœurs difficiles

éclaboussent  de boucliers

que franchissent d’humides fantômes

le profil de son haleine

 

Elle avait la langue dure des routes parcourues 

(à suivre)

                                            %%%%%%%%%%%%%%%%

 

couverture : de voyagetourdumonde.files.wordpress.com …et là cdn-s-www.lalsace.fr

couverture : de voyagetourdumonde.files.wordpress.com …et là cdn-s-www.lalsace.fr

cadeau 2021.................c a d e a u

cadeau 2021.................c a d e a u

de nospensées.fr…….Videz votre sac émotionnel pour avancer

de nospensées.fr…….Videz votre sac émotionnel pour avancer

dans le vert

dans le vert

les mots détiennent plus d’images efficaces que les photos ne le pourront – même si dans la vie sociale les films et photos demeurent incontournables, pour nos propres développement, il vaut mieux se vouer aux images du langages. Ces images rendent si véloce l’imagination (imaginations, ce qu’alimentent les images corporelles !)

les mots détiennent plus d’images efficaces que les photos ne le pourront – même si dans la vie sociale les films et photos demeurent incontournables, pour nos propres développement, il vaut mieux se vouer aux images du langages. Ces images rendent si véloce l’imagination (imaginations, ce qu’alimentent les images corporelles !)

La vie s’avance
Comment notre regard transforme la nature en tout ce qu’elle n’a pas encore montré ? How our way of looking change the nature in what she had not yet done ? Como nuestra manera de mirar transforma la naturaleza dentro lo que no ya ha hechada ? Le futur reste tellement plus grand que le passé, et, pourtant, immense est le passé !

Comment notre regard transforme la nature en tout ce qu’elle n’a pas encore montré ? How our way of looking change the nature in what she had not yet done ? Como nuestra manera de mirar transforma la naturaleza dentro lo que no ya ha hechada ? Le futur reste tellement plus grand que le passé, et, pourtant, immense est le passé !

Zdzisław Beksiński…Les images restent en plastique (au sens très large du mot) – et ce mur infranchissable est lui franchi justement par les images spontanées de l’imagination…

Zdzisław Beksiński…Les images restent en plastique (au sens très large du mot) – et ce mur infranchissable est lui franchi justement par les images spontanées de l’imagination…

sortir de la foule...Zdzisław Beksiński

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.Zdzisław Beksiński

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de Blogger.com

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Un banc de poissons tranquillement installé dans la bouche d'un requin-baleine

Un banc de poissons tranquillement installé dans la bouche d'un requin-baleine

de Lân Nguyen

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Les ébats de la nature ? Nature’s frolics ? La naturaleza que se huelga ?

FLY- VOLAR -S'ENVOLER

Porque la INTERACTIVA ¿ Pourquoi INTERACTIFS? Why to be INTERACTIVE ?

Dance with the stream / Bailar con el oleaje del movimiento ?/ Danser avec être au courant …

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