A point "nommé"?
Que penser de la plus géniale invention ne mérite pas une minute d'attention si elle arrive "en retard" ? Paroles d'élite qui se délite ? Ou regard barbare du total destroy qui se prétend au pouvoir ? Ce point "nommé" l'est par qui "nommé" ?
Ne sont- ce pas des regards très disqualifiés, tels celui des financiers, banquiers, soutiens intellectuels aux délires capitalistes, politiques minoritaires, stars dinosaures qui "nomment", à notre place, ce vraiment trop irrationnel point "nommé" ? Le temps ne serait jamais à temps alors ?
Sur quoi peut bien reposer ce temps "à temps" ? Qui tomberait à pic et pourquoi ? Vraiment pile au millimètre près d'une aire d'atterrissage...spatial !!! Que de mélanges malencontreux : le point (espace) devient temps (nommé) du fait de se montrer juste son ou écrit ? Vraiment c'est se contenter de trois fois rien...quel manque flagrant d'exigence dans les concepts !!!
Le tissage du réel complet qu’est le langage – qui n’exclut rien, lui, mais prend entièrement le réel, féminin, masculin, jour, nuit, contraire et même, proche, lointain, tout, rien, etc. sous son aile. Et le traduit tout aussi totalement. Nous sommes à son écoute !!!
Clair, ainsi, que si quoi que ce soit arrive à point « nommé » c’est justement parce que NOMME. Seul le corps entier peut « entendre » l’infini contenu dans les mots. Chaque mot reflète la totalité du système du sens. Chaque germe dit l'arbre entier. Et le "complet" vocable en permet la mise en action physique. Si rien n’avait de nom, nous ne pourrions rein dénommer, surnommer, héler, appeler, désigner. Clair on ?
Le fait (si rarement expliqué !) que la sagesse soit de connaître (non abstraitement mais très charnellement !) la hiérarchie du réel, ses emboitements. Ce qui est contenu et contenant. Ce qui cause et ce qui effectue. Ce qui déclenche et ce qui enclenche. Ce qui fuse et ce qui diffuse. Ce qui précède et ce qui arrive. Ce qui genèse et ce qui créature. Ce qui nait et ce qui fait naitre. Ce qui suit et ce qui est poursuit.
Oui, oui, à la fois qui cause et est causé, qui agit et est agi, qui aide et est aidé, qui provoque et est provoqué, qui est présent et en évolution, tendu vers le futur, qui est immédiat et entre plusieurs médiations. Comme l’avait si bien esquissé Pascal. Esprit de finesse ET esprit de géométrie.
Oui, la géométrie qui spatialise si génialement le langage – lui permet, d’être, à la fois, force qui donne forme à ce qui in- forme. Et forme qui prend force. Univers. A condition d’APPRENDRE. Mais « d’apprendre » plus avec son corps que par sa tête abstraite. D’apprendre à trouver ces expressions heureuses . Ou ces expressions justes. Et, ainsi, tout ne peut arriver point "nommé" (et la surdétermination géométrique qui apparaît dans le langage de briller de milles feux !). Simple, simple ceci veut dire que la flèche du temps se trouve dans la justesse juste (de justice !) des mots. La langue est franchement orientée. Sinon pourquoi croyez- vous que chaque terme doive arriver à son terme. Sa terminaison.Son terme final. Pas comme les loyers...
Chaque terme doit se terminer : c'est écrit dedans. Doit achever son délai. Afin que tout ce qui reste inclus dans le point "nommé" reçoive appellation, soit un nom qui claque au vent. Si vous admettez que « ça vous arrive » c’est que vous acceptez, immédiatement, LA MOITIE MANQUANTE DE LA PHOTO qu’est la réalité. La réalité c’est bien la photo complète. Et cette photo entière nous montre, précisément, que si « ça vous arrive » c’est, uniquement, parce qu’il y a un expéditeur. Qui ne peut être vous. Alors qui donc ? Qui nomme oui ?
Et puisque, seul, cet expéditeur saurait ce qu’est le point et puisse le nommer ce point- à nous de le mettre dans les cordes. Contraint de tout nous dire...Le spectateur ne « sait » rien de central sur l’action (preuves : ses commentaires vraiment hors sujet et hors action !!!). Regarder ou écouter n’apprend rien si vous ne voulez pas FOURNIR L’EFFORT D’APPROFONDIR. Oui d'apprendre tout et sans cesse...Que vos corps soient profonds et vos pensées immenses et tournées vers les très lointains - avant que de revenir scrupuleusement, vers le proche et le si présent.
D’où la majorité des individus (sciemment ?) vivent à l’envers. Ne cherchant même pas à connaître que « ça nous arrive », que le point soit « nommé », qu’il faille le nommer, que le temps parvienne « à temps », que chaque terme cherche sa terminaison, son terme final. Etc.
Et que l’on « sait » vraiment avec tout son corps !!! Plus qu'avec la seule tête qui tète...
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à but non lucratif freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos" et "Remue- ménage", onglet 2 "La star des stars" et, aussi, "Présent !", onglet 4 "Nul n'est nul".
Résistance au changement Implique changement de la résistance