à qui s'adresser en fait ?
de l'incipit d'un livre dont nous vous offrirons la suite en cas d'intérêt de votre part (...) Imaginons un nommé Bill circulant en tous lieux de notre Société. Son expérience paraît, déjà, fortement inestimable. De plus, il sait répondre à "comment peut-on être Persan" ? De sa perspicacité, il semble bien, aussi, avoir tout percé. C'est donc un des êtres les plus précieux porté par la Terre que nous venons de croiser. D'autres que nous vont-ils le reconnaître et l'admettre sous cet angle ?
Et Bill de marcher, encore marcher, cheminer, toujours avancer. Que voit-il ? Que rencontre-t-il ? Sur quoi tombe-t-il ? Toutes portes closes !!! Partout, ouvertures murées !!! Que ce soit des portes d'extrêmes gauches ou des droites ou des "gauches gouvernementales", toutes les entrées sont fermées. Ils faisaient les barricades, maintenant, ils barricadent leurs seules portes. Ils prônaient, ouvertement, l'ouverture, désormais, ils calfeutrent leurs embrasures. Ils étendaient les draps du social pour un toujours plus sociable festin, de nos jours, ils murent, toujours mieux rétrécis, tous leurs accès. Vous pouvez parcourir leurs têtes, habillées de leurs demeures si parlantes, vous n'y trouverez plus qu'obstructions et obturations! Bill, un des êtres les plus passionnants de la planète, ne peut même pas capter une seconde de chance de le prouver, lorsque l'aliénation, en tous lieux, règne. Essayez de prouver l'inverse – pour, une fois, soyez honnêtes dans votre vie. Nulle parole nouvelle ne peut davantage se clamer : ils ne cuvent plus que leurs vieilleries rances, qu'ils proclament – le culot! - "modernes". L'Alien aurait-il tout contaminé (l'alién-ation) ? Ne considèrent-ils pas, imperturbablement et sérieusement, qu'une Société peut encore exister si tout le monde reste, massivement, passivement, enfermé chez soi ?
Parfois, hasard des incertitudes, une ouverture portaire (portuaire ça navigue plus!) ne permettait-elle de chuter dans un vacarme télévisuel. Bill constatait à quel point la télé est devenue le membre le plus important de la famille. Mères, pères, enfants ou bien enfants et parents – tout le monde dehors, viré tout un chacun, plus de chez soi, plus d'intime, nous "occupons" tout, plus de résistances ; tout le monde s'écrase quand télé paraît. Votre intériorité, après les sommations extrêmement peu amicales de la con-sommation (avec sommations!), se montre expulsée de partout. Chez vous c'est chez eux, uniquement. Communication était tout ce qu'il y a en commun : ils en ont fait un monologue unilatéral. Aparté c'est tout arte : faux nez d'une télé autre, c'est tout l'alibi qu'ils ont mégotté pour ne plus participer à la Société. Arte serait-ce le pire qui veut se faire passer pour le meilleur ?
Le meilleur sort n'est-il pas celui de Bill, entièrement libre puisque libéré, et qui - le réel prouvant le substrat, le sous-jacent ou le fonds des fondations toutes – le vit pleinement au lieu de le dicter. L'infrastructure qu'est le quotidien dévoilant la superstructure invisible ? Pour lui, les mots ne cachent strictement rien, c'est un avantage stratégique que rien ne peut surpasser (puisque tout le monde de se tirer dans les pieds oubliant le piédestal qui empêche de tendre vers entendre!), et il se dit, devant les despotiques télés, "Non seulement ils ont une "chaîne", mais c'est qu'ils en réclament plusieurs !!!". Quel masochisme déchaîné. La servitude s'accumule en ces milles détails, rarement visités (quelle étourderie!), de la vie de tous les jours. Assujettissement : c'est que vous avez préféré l'individualisme à la subjectivité irréductible et qu'aucune télé ne pourra dévier de cette vie "d'un luxe inouï" qu'un vieillard calme et beau vient de réussir à mener jusqu'au bout. La vraie sensualité débordante, de laquelle les grossiers et frustes hédonistes n'ont rien reçu. Asservissement : c'est que vous avez privilégié l'égocentrisme au service des autres, et pas d'anti-poisons contre les médias solitaires...
Bill déambulait partout et ne trouvait que folie ambulatoire. Le premier symptôme fut l'incommunicabilité mais bien peu furent assez appliqués et vigilants pour en porter témoignage. L'incommunicabilité n'est pourtant pas une métaphysique. Elle est bien générée (causée, mûrie et produite) par un ensemble de processus. Préambule esquissé : l'incommunicabilité se montre engendrée par le haut de la société. Les élites qui délitent tout.
Comment cela fonctionne ? Nous nous doutons bien (impostures inexcusables des télés qui font croire que l'on puisse dire quelque chose de vrai "en 40 secondes" ! donc jamais de "vrai" aux télés ?) qu'il va falloir plusieurs paliers de décompression, que la réponse (ou les polyfactorielles pistes de réponses!) appelle plusieurs étapes. Que nous n'obtiendrons pas tout en une fois. Que, si vous aviez opté pour l'optique, vous aviez reçu, en même temps (sans même le savoir), l'optimum lové dans l'optimisme (la meilleure façon d'opter, donc le plus prolifique des choix). Optique optée, vous possédez la plus gigantesque métaphore géométrique qui soit (l'ensemble du langage qui connaît, actuellement, la plus grande diffamation de tous les temps : les gauches méritent bien plus qu'une ferme engueulade – à cause d'elles, et leurs inexcusables conformismes, beaucoup plus de souffrances sur Terre!!!), mais c'est un bien de lien, un charnel avoir qui vous implique tout le corps. Vous tenez déjà les écoutilles de l'écoute tandis que les "réalistes toujours plus irrationnels" s'enlisent dans leurs généralités discrétionnaires…Nous avons adopté d'opté afin de poser un certain nombre de jalons pour pister, au plus juste, la yourte d'une honnête réponse. Jalonnons !
I - La volonté de ne pas savoir : ou la vraie "ignorance"pétrie de mauvais vouloir
Les faits écartés (extrait de l'anticommunication comment ça fonctionne?)