Abolition complète de l'agriculture intensive: les solutions alternatives la surpassent toutes.(1)

Publié le par imagiter.over-blog.com

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La surabondance des possibilités actuelles de réparer le désastre de l'agriculture intensive est telle qu’il faudra 2 blogs afin d’en faire un  léger tour. "Ainsi il est possible d'imaginer nourrir les cochons non pas avec les céréales bonnes pour les humains ou des déchets d'agro-carburants, mais avec les excès de nourriture que notre société de surconsommation préfère jeter" (p. 83 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011). Nous y reviendrons en détail. Juste à signaler l’incroyable volume de nourriture jetée entre l’usine et la grande distribution…« Les raisons de non conformités sont multiples et souvent insignifiantes, mais ça représente des volumes énormes » (p. 83 – ibid). Et nombre de yaourts parfaitement mangeables partent à la poubelle…

 

A la consommation, une solution MASSIVE existe en plein milieu du nez de la figure. 1/3 de la nourriture achetée est jetée. Ajoutée à la production même aussi presque un autre 1/3. Soit PLUS DE LA MOITIE*** de tout ce qui a poussé dans l'année scandaleusement gaspillé. Après cela de gâteux fanatiques osent " le capitalisme comme la meilleure allocation des ressources ". Avec la moitié de puérilement gaspillée clair que c'est strictement faux. Le capitalisme comme la pire allocation des ressources : il n'y connaît strictement rien aux affaires "globales". Les solutions tournent donc bien autour de ce que le capitalisme (qui ne connaît rien aux affaires !) et doit, pour cette inaptitude centrale, retirer ses pattes plus qu'incompétentes de l'agriculture. Dégage, ça fera un ample espace de "dégagé" pour le futur !!!

 

*** sources : le Stockholm International Water Institute, La FAO et l'International Water Management Institute .

 

A la production, enfin, les conditions déraisonnable d’élevage sont devenues telles « qu’on doive gaver ces bêtes d’enzymes pour qu’elles puissent digérer des céréales qu’elles ne devraient pas manger » (p 116 ibid) ! Au final, les élevages moyens ne gagnent plus, uniquement les vendeurs d’additifs…Partout, de telles indéfendables absurdités. Alors que le circuit de production supporte seul ces aléas, les conséquences des caprices tyranniques des grandes surfaces – elle ne partage absolument pas la valeur ajoutée de toute la filière.

 

L'or noir des étables ou le levain de la terre, bref, le fumier reste, aussi, une mine d'or stupidement délaissée. Alors que le caillebotis (lisier) demeure très "maladogène", le fumier (compost issu de la fermentation des déjections) favorise les vers de terre et la vie des sols. Le lisier, lui, TUE net les sols, oui ou non ?

 

"Grâce à des gestes simples, que chaque agriculteur pourrait imiter, l'impact de l'élevage sur l'environnement serait fermement minimisé" (p. 85- ibid). Nous y reviendrons aussi !!! Un bond réel en avant, immanquablement, se produira dès que sera pris conscience de ceci. "De l'avis des chercheurs de l'INRA, les cochons sur litière sont bien plus heureux et grandissent beaucoup plus vite que leurs congénères condamnés au caillebotis. Et il faut croire que le bonheur, c'est contagieux, puisque leur viande est également plus goûteuse" (p. 88- ibid)

 

Autrement, un geste très puissant afin de cautériser les pollutions. "Pois et vesces sont des légumineuses, ça me permet de réduire le soja, donc son binôme, le mais. Comme c'est une culture qui étouffe, il n'y a pas de mauvaises herbes dans mon champ. Je ne suis pas contraint de faire du désherbage, ni d'ajouter d'azote, déjà naturellement présent dans ces plantes, et notamment dans la luzerne. Et bien sût, comme je sème différentes espèces dans un même champ, je n'ai pas de maladies, donc je ne traite pas" (p. 119 - ibid). Le maïs encourage le lessivage des sols, pois et vesces le réduit fortement. Laquelle des solutions devrait être préférée ?

 

Aussi."Pois, féveroles et lupin sont des protéines écolos par excellence. Elles fixent l'azote de l'air et n'ont pas besoin d'engrais azoté (…) Bref, elles enrichissent les sols sans avoir besoin de les fertiliser et, cerise sur le gâteau, elles ne sont pas très gourmandes en eau. Eurêka, Bruxelles commencerait à verser des subventions…"(p. 121- ibid). Reste à contourner …les techniciens des coopératives. Ce qui inverse le capitalisme en une pandémie très nuisible c'est justement la mono-maniaquerie de l'argent unique. Le profit qui détruit toute raison, toute rationalité, tout sens des mesures comme toute solution…économe. Et donc sensée. Et qui nous est ramenée, sans cesse, avec la gueule pitoyable d'une excuse…pour fous furieux ! Ah bon! A ce point malades…oui oui, mon pov' monsieur, faut les laisser faire !!!

 

Solution : reterritorialiser les aides. Plus par catégories d’aliments accordées, indifféremment , mais au cas par cas criblé des territoires. Tel un zoom d’efficacité.

 

Notre santé se trouvera, de même, largement améliorée. Le déséquilibre TRES DANGEREUX POUR LA SANTE entre oméga 3 et oméga 6 est réversible (p. 129- ibid). Encore une solution immédiatement à notre portée. Pas à attendre que le train arrive, nous pouvons démarrer à la seconde. Tout ce qu'il y a de si répugnant dans les médias déshonorés (retarder par n'importe quelle mesquinerie si puérile la NECESSITE de changer tout et surtout de style de vie !) c'est que nous les voyons si minables et si désolants . NOMBRES DE SOLUTIONS EXISTENT, ils le savaient nous les ont bien cachées: ce sont donc les clairs ennemis de la population grugée.

 

Les vaches qui au lieu de vivre plus sainement dans les prés se voient enfermées dans des espaces étroits et sont nourries au maïs ensilé – représentent encore une solution d’avenir. L'ensilage donne un goût détestable au lait – on pasteurise. La solution serait, au lieu de s'enferrer dans l'aliénation du tout maïs avec vaches « punies » d’aller aux champs, d'élargir la diversité des possibilités. Il faut se rappeler que la maïs est TROP CHER au regard du futur "durable". Oh oui, il a l'air "rentable" mais, uniquement, sur les déloyaux personnages qui se sont fait une rente dessus – mais le coût global pour la planète, en coût carbone, en gaspillage de l'eau si précieuse (surfaces irriguées multipliées par 3 depuis 1970) devient abusif..

 

"De fait, c’est bien parce que l’intégralité de l’argent de la recherche, des coopératives, des semenciers, des fabricants de produits phytosanitaires a été investi dans ces filières qu’elles sont devenues rentables »( p 118 – ibid). En gros, c’est parce qu’ils ont commencé à déconner qu’ils continuent. RENTABLES ? Si c’est au détriment de 90 % du « pouvoir des sols », du maintien durable de leur fertilité où est cette si fausse rentabilité ? Nulle part ! Ces filières coûtent bien trop cher au reste de l’agriculture. Basta ! Et, puis, le niveau intellectuel, à peine l’école maternelle. Toutes les lois de l’économie, de la comptabilité même du politique (ne pas mettre tous les yeux dans le même panier – diversifier !). Au lieu de s’occuper du grand plan protéines qui relancerait les plantes fourragères locales (proposé par le commissaire européen Dacian Ciolos), non ils continuent à délirer défoncés comme des pharaons déments.

 

Les techniques alternatives, outre les gains INCALCULABLES sur l'économie de l'eau, la fin de la pollution de la vie et de la nature, les économies gigantesques sur les technologies délirantes (et si inutiles !) de l'agriculture intensive – oui outre le retour de la qualité, du goût, du plaisir de manger bon et bénéfiquement pour sa santé, etc ne nécessitent qu'un peu plus…de travail. Donc, vous vous rappelez le scandale social inexcusable du chômage (le travail est "un droit constitutionnel", rappelons-le!) – une autre ardent bienfait, en fait. La rentabilité…n'est- ce pas si antidémocratique, que tous les dictateurs l'adorent trop ?

 

Un œil qui accommode mieux ? "Lorsque l'essentiel est de faire du chiffre, de fournir les grandes surfaces en continu, avec deux ou trois variétés marketées" (p. 183– Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011) tous les gaspillages pullulent autour de la minuscule cible de faire du chiffre là et de le gaspiller stupidement et scandaleusement partout ailleurs. Peut-on encore prendre au sérieux tous les farfelus graves de l'agriculture intensive  ?'

 

« Résumons. Les industriels et les grandes surfaces préfèrent sacrifier la pomme de terre primeur, riche en vitamines C, en emplois et peu traitée, pour privilégier la patate de conservation, calibrée, stockée avec des anti-germinatifs ou dans des frigos énergétivores » (p. 161 ibid). Nous entrevoyons, aussi, cela. "Pourtant, afin d’éviter de traiter les grains, il existe une solution simple : stocker le blé dans des silos réfrigéré où la température ne dépasse pas 10° C"(p. 190- ibid).

 

Leurs "contre-solutions" filent, plutôt, la nausée autant par leur bêtise effrayante que par leur NON SENS DES AFFAIRES. Exploitations toujours plus grosses et salariés payés toujours moins chers. Bref, que des conneries lourdes. Grandes exploitations = autoroutes à épidémies. Salariés payés toujours moins chers = assassinat de l'agriculture « durable » par des inconscients inexcusables !!!  La totale ? "Diminuer les rendements c'est affamer la planète", osent-ils encore aussi déraisonnablement.

 

C'est prouvé la tête lunatique de l'agriculture intensive n'est ABSOLUMENT PAS RENTABLE. Combien de temps allons- nous laisser encore ces incompétents tout saccager ? "Entre les coûts en pesticides (si inutiles!) , en engrais (si inutiles!)  et en mécanisation, l'agriculteur ne peut s'en sortir" (p. 236 - ibid). L'image de tous les parasites sur son dos (banques insensées, traîtres des coopératives, industries inconscientes du tout phytosanitaire, Europe cinglée des subventions destructrices de l'agriculture, et (malheureusement !) trop d'etc…) à cet agriculteur. Oui l'image de tous ces pitoyables parasites qui l'empêchent DE BIEN FAIRE SON METIER – ne nous quittera plus jamais la tête.

 

Les solutions sont là, si praticables, et nous pouvons les regrouper sous le titre "abolition complète de l'agriculture intensive". Les coopératives, assainies de leurs hautes trahisons de la vraie agriculture, reprises en mains par les agriculteurs trop spoliés, outragés et piétinés, pourront, à la seconde, appliquer les solutions de l'INRA. Soit "taxer les pesticides d'un côté et ne plus subventionner que l'agriculture bio de l'autre" (p. 190- ibid).

 

L’ensemble de ces chiffres affolants et presque jamais affrontés en face – permettent, tout bonnement, d'abolir complètement l'agriculture intensive, de supprimer les pollutions dangereuses des "élevages, de résorber la faim dans le monde, d'entamer un futur "durable" pour l'agriculture. Et de faire de substantiels…bénéfices. Du côté économies vous connaissez ? Ce qui n'est pas gaspillé eh bien! représente un réelbénéfice, oui ou non ? Pas pillé (donc gas-pillé) c'est tout bénéf !!! Pardon les voyous capitalos la ramènent encore ? "Notre alimentation génère aujourd'hui 20 % du total des émissions quotidiennes de gaz à effet de serre en France" (p. 246- ibid). Chaque repas c'est en moyenne 3 kilos de gaz à effet de serre. Alors que très rare qui s'enfile 3 kg de nourriture par repas ! Alors ? "Pour produire 1 kilo de farine, il fait 1 000 litres d'au. Et 16 000 pour 1 kilo de viande rouge" (p. 246- ibid). Une comparaison toujours aide à la raison ? Les 48,3 milliards de dollars gâchés par les trop arriérés étasuniens, ces monstres d'inconscience "globale" ? C'est l'équivalent de 40 000 milliards de litres d'eau, soit assez d'eau pour satisfaire 500 millions de personnes" (p. 247- ibid). Oui pour ce que ces régressifs barbares foutent à la poubelle tous les jours !!! Locataires de la Terre, il faudra bien qu'ils remboursent aux vrais proprios : l'Humanité !!!

 

Vous êtres sourds ou vous faites exprès ? La moitié de l'eau utilisée pour les terres agricoles est gaspillée. Or l'agriculture peut, selon les périodes, pomper jusqu'à 895 % de toute l'eau disponible. Ce gaspillage (uniquement dû au non-sens des affaires du loufoque capitaliste, crétin en tout et arriéré ailleurs !!!)

 

Plus toutes les simagrées des politiciens qui n'ont qu'un travail urgent à faire. Ôter des mains, de tous ces incapables, le futur "durable" de la nourriture du monde. Mise sous tutelle ou soins...intensifs pour l'agriculture intensive. Sans omettre ses banquiers complètement détraqués. Ou les traitres du phyto et des coopés (p. 190 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011).

 

En attente du second volet, bonne route sur le gaillard d’avant !!!

 

 

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.

Résistance au changement      Implique changement de la résistance

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

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