Absurdes "charges patronales"…

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Sur les fiches de paie, du privé et du public, même celles des conseils régionaux et généraux, même celles des services d'état – vous ne trouvez que les complètement illégaux "charges patronales" et " cotisations salariales ". La justesse mathématique voudrait que ce soit  "cotisations patronales" (ils font tout pour se défiler – faut leur rappeler les obligations collectives) et "charges salariales". En effet, le fardeau réel pèse plus sur les salariés, ils "créent les richesses". A chaque fois qu'une ouverture émancipatrice s'entrouvre – les soi-disant élites font tout pour la planquer. Bouclier fiscal = le moyen arithmétique de prouver, juridiquement, que le fardeau des pressurisations excède largement les 50 % de prélèvements. Seul Thomas Piketty l'a fait parmi les gangsters, déguisés en économistes. Prenez les retenues salaires, ajoutez-y les impôts locaux, plus sur le revenu (qui nous inflige un second paiement de la Csg, par exemple).Et, surtout, rajoutez, l'avalanche "d'impôts indirects" (ceux qui pèsent sur les pauvres), à chaque fois que vous faites un achat. Total: selon les compositions familiales ou les époques, ça peut friser les 70 % et plus. La moyenne de 60 % semble modérée. Voyez toutes ces personnes à qui "il ne reste rien à la fin du mois", et même bien avant: n'est-ce pas signe de "trop" de prélèvements. Déjà, que nous savons que les bourses "ne créent pas de richesses" mais vivent sur "l'argent des autres". Même chose des banques et organismes financiers. La métaphysique bourgeoise choie lamentablement devant les inégalités inexcusables qu'elle sème partout.

 

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à but non lucratif freethewords.org,   onglet 1  "Les mamelles du repos" et  "Remue- ménage",  onglet 2 "Présent !", onglet 4  "Nul n'est nul" ou, encore,  "Je ne parle plus à qui a raison".

Publié dans sciences

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G
<br /> Le spéculateur et l'investisseur sont indiscernables l'un de l'autre. Il n'existe aucun moyen de savoir si un investisseur achète pour une semaine ou s'il achète pour un dix ans.<br /> <br /> La spéculation est utile, et même indispensable au bon fonctionnement des entreprises. En effet, les entreprises ont souvent besoin de prix stables de leurs matières premières. Elles ont parfois<br /> besoin de ne prendre aucun risque sur la valeur de leur production future, a telle date. Ainsi un agriculteur n'a aucune envie de spéculer sur le prix du blé. Il aime savoir six mois avant son prix<br /> de vente.<br /> <br /> Afin que certaines entreprises puisse travailler sans risque de variation des prix, il est nécessaire que des "spéculateurs" prennent des risques en achetant lorsque le prix est inférieur à la<br /> moyenne. Et ces mêmes spéculateurs vendent lorsque le prix est supérieur à la moyenne. Grâce aux spéculateurs, les prix sont stables pour celui qui ne veut pas prendre de risque.<br /> <br /> Par exemple, imaginons que le prix moyen du sac de farine soit de 10. Imaginons encore des ventes aux enchères journalières des sacs de farine. A ces enchères, il y a des boulangers et des<br /> spéculateurs. Certains jours, le sac de farine se vendra 8, car aucun boulanger n'en aura besoin ce jour là. Un spéculateur l’achète alors à 8 et fait son stock de sac de farine. Le lendemain, le<br /> prix du sac de farine monte à 12, notre spéculateur vendra alors son sac de farine a prix de 12. Il fait ainsi sa marge de 12-8=4. Grâce aux spéculateurs, le prix du sac reste entre 8 et 12. Grâce<br /> aux spéculateurs, les boulangers bénéficient de prix moyens, régulés. Ils ne risquent donc pas de payer certains jours leur sac a des prix exorbitants.<br /> <br /> Ne vous trompez pas d'ennemi. L'ennemi n'est ni le spéculateur, ni la spéculation. L'ennemi, c'est l’État, ainsi que les coquins qui grenouillent autour.<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Tous les économistes savent depuis des siècles que l'échange commerciale crée de la valeur pour le vendeur ET crée de la valeur pour l'acheteur. C'est ainsi que la richesse mondiale augmente sans<br /> cesse. La richesse mondiale n'est pas finie. Elle augmente. Je ne connais pas un seul économiste qui nie cette évidence. Karl Marx le rappelait lui aussi très justement.<br /> <br /> Par exemple, vous achetez un pain pour un euro. Le boulanger s'enrichit car son prix de revient est de 0,50 euros. L’acheteur s'enrichi lui aussi. En effet, ce pain lui aurait coûté 3 euros s'il<br /> avait lui-même fabriqué ce<br /> pain dans sa cuisine.<br /> <br /> Le surplus du vendeur est ici 0,50euro. Le surplus du client est ici de 2 euros. La richesse totale créée par cet échange commercial est donc 0,50+2=2,50 euros.<br /> <br /> C'est exactement ce raisonnement qui est enseigné depuis plus d'un siècle aux étudiants de première année de sciences économique. Et ce raisonnement est évidement vrai.<br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Bonsoir<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Votre commentaire est intéressant mais nous ne voyons pas où vous voulez en venir.<br /> <br /> <br /> Il est sûr qu’il y a des richesses mais où se créent ces richesses ? (Piketty semble dire pas dans les Bourses en tout cas !). Adam Smith lui- même<br /> clarifiait  que « l’argent n’est pas la richesse mais la mesure de la richesse ».  Fétichiser le fric est donc, juste, psychiatrisable…<br /> <br /> <br /> L’économie réelle l’est avec les PME PMI, les vraies réserves d’emplois, les collectivités territoriales qui<br /> dépassent les 60 % d’investissements des travaux du pays, les Chambres de métiers et CCI (les 2 chambres où j’ai fait des stages économiques, ainsi qu’avec le sous directeur du cabinet du<br /> 1er ministre de l’époque comme directeur de stage sur la « dépense publique » - hors théorie of course, sinon stages plus théoriques dans d’autres organismes ).Etc. Bref tout<br /> ce que masque la toxicité spéculative…qui semble bien desservir grandement « l’intérêt général ».<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ceci étant – dans le blog nous (des associatifs de terrain et quelques collectifs) nous nous préoccupons surtout de la répartition des richesses où il y a beaucoup à faire. Notamment en tentant de dégonfler les leurres et propagandes, en mettant les discours en face de leurs<br /> conséquences concrètes. Dans ce cadre, nous ne comprenons pas trop quelles noises vous nous cherchez…apparemment, vous trouvez (comme nous) que<br /> les pauvres sont bien spoliés.  Mais vous n’y verriez comme unique spoliateur que l’état ? état qui est aux mains principales des puissances financières (non élues) tout de<br /> même…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vous les verriez, alors, dans une Bourse idyllique où il n’y aurait pas 95 % de ses « activités » ( !) qui seraient spéculatives (donc anti-<br /> économiques !) ? et qui réserveraient leurs spoliations qu’aux seuls cercles de l’état ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> merci et a +<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> Par les charges sociales, l'Etat taxe les pauvres smicards. L'Etat prélève 57% du PIB. Ou les trouve-t-il ces 57%? Les plus riches ont des moyens d'échapper à l’impôt français. L'Etat est un voleur<br /> de pauvres.<br /> <br /> Concernant la Bourse. Tout échange enrichit le vendeur et l'acheteur. Sinon, ils n'y consentiraient pas. Il st absurde d'additionner l'utilité de l'un et l'utilité de l'autre. Tout économiste sait<br /> qu'une telle addition n'aucun sens. Cela n'a donc aucun sens de parler d'échange volontaire à somme nulle.<br /> <br /> La Bourse sert d'une part à ce que les investisseurs achète les nouvelles actions permettant aux entreprises d'investir.<br /> <br /> D'autre part, la Bourse est le marché de l'occasion des actions déjà existantes.<br /> <br /> <br />
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I
<br /> <br /> Bonjour, et merci beaucoup pour votre commentaire<br /> <br /> <br /> Cependant il répond à un texte inexistant:<br /> <br /> <br /> 1 )  Pour les charges patronales c'est après qu'on nous ai montré des fiches de paie de différentes sources (privés,<br /> territoriales et même d'organismes payés par l'Etat (paierie régionale)) où la récurrente mention "charges patronales" nous a frappée. Avec son<br /> déséquilibre par rapport aux cotisations (et non charges) salariales…Nous voulions pointer ce fait, à notre connaissance, non signalé…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 2 )  Quant aux Bourses là c'est plus complexe. Mais impossible de savoir où vous avez pu voir "un jeu à somme nulle". Justement il ne l'est pas: dans un "monde fini" ce que l'un gagne c'est, obligatoirement, au détriment d'un autre. Les Bourses se<br /> couvrent de partout (swaps etc) et d'autres "perdent" donc pour elles…Les déséquilibres (pas de somme nulle) nous semblent donc trop exagérés. Et à un coût global énorme pour la société: tout<br /> autre système ne peut être que mieux que celui qui ose "privatiser les bénéfices et nationaliser les pertes". Les sources: les 2 Galbraith, Thomas Piketty (qui prouve que les Bourses ne "créent<br /> pas de richesse" – leur argent serait alors soit "métaphysique" soit venu d'ailleurs ?) Maurice Allais ou Stiglitz, et, même, à la marge, Frédéric Lordon…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Votre commentaire ne nous pas du tout persuadé de l'angélisme boursier où chacun y trouverait, magiquement, son bien (sur le dos de qui ?). Tout<br /> au contraire. Voir les blog "Avez vous confiance dans les financiers ?" ou " D'où viennent les profits illimités des banques ?". Par contre, il nous a intéressé à vos textes que nous avons mis<br /> en marque page.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  Pour cela merci et à bientôt.<br /> <br /> <br /> <br />