Activités des financiers – de plus en plus difficile de battre le marché ? (7)
D'oser que l'économie ne peut se passer des Bourses alors que les Trente Glorieuses se sont bien passées en dehors de toutes activités boursières c'est avouer son irrémédiable déchéance intellectuelle. Alors que l'économie mondiale met de plus en plus en avant les marchés financiers concurrentiels" (p. 453, de "Des idées capitales" (Capital ideas) de Peter L. Bernstein – 2008)…Alors que quoi ? Ce qui ressort le PLUS des bourses ne sont ce pas les catastrophes terrifiantes qu'elles provoquent ? Leurs "gains" compensent -ils au moins les gouffres de pertes effarants ? Même pas. Alors pourquoi maintenir un système qui GASPILLE LA SOCIETE à ce point ?
Nous pouvons désormais ouvrir un certain nombre de rubriques. Que la réalité pourrait alimenter…
" La bourse ne s'insère nulle part dans la théorie économie. Elle est à part, une sorte de casino qui ne va pas avec le reste. En économie, les firmes y maximisent leurs profits et c'est tout." (p. 410) de "Des idées capitales" (Capital ideas) de Peter L. Bernstein – 2008.Ce livre est excellent de probité involontaire parce que son auteur est foncièrement pro-finances, qu'il en a fait son métier et qu'il a rencontré tous les protagonistes à l'origine de l'explosion boursière des années 1980- 1990 jusqu'à aujourd'hui. Qu'il ne comprend pas, sous un certain angle, l'importance de ses apports. Notamment, afin de bien saisir la genèse des catastrophes systémiques – que seules les Bourses, sans réels contrôles, peuvent provoquer.
Ils en ont rien à foutre de l'économie et des entreprises. "La plupart des junk bonds (obligations pourries) ont été émises pour financer des prises de contrôle plutôt que l'expansion de petites entreprises". (p.449)
Ils sont prêts à toutes les bassesses théoriques pour masquer leurs sordides spoliations. "Si le marché n'était pas liquide et n'attribuait pas une valeur aux entreprises, il n'attirerait personne pour échanger les actions existant déjà, ou pour acheter des actions nouvellement émises" (p.443 ibid)
Toujours les excuses effondrées à tout bout de champ: "si l'évolution est plus aléatoire que jamais [que dans les années 1980}, ce doit être parce que l'information se diffuse plus rapidement, parce que les prix sont plus proches des valeurs intrinsèques, et parce qu'il est de plus en plus difficile de battre le marché." (p.451)
A côté de la plaque ? "l'alibi c'est l'anticipation de profits élevés pour ceux qui sont supposés prendre des risques, de prendre des décisions qui pourraient s'avérer erronées" (p.445, ibid)
Pratiquement ? "si un opérateur devait calculer cette formule pendant qu'il ferait ses calculs, les choses auraient le temps d'évoluer dans une telle mesure que ses résultats deviendraient obsolètes avant même qu'il ne les obtienne." (p. 342, ibid)
Les Bourses pour nous espionner ?"Nulle part ailleurs les prix ne communiquent autant d'information sur ce que les gens achètent et vendent." (p.454, ibid). Hého tout ceci pue plutôt l'espionnage qu'autre chose, oui ou non ?
Impact qu'on désire ne pas voir "les sociétés tolèrent un certain nombre d'aléatoire mais ça détourne le regard de leur restructuration en réponse à de tensions artificielles" (p.386) créées , négligemment par e marché monoculaire.
vérifier avec des paramètres dispersés de manière aléatoire)
Savons- nous au moins la réalité ? "la réalité est que vous gagnez aux dépens d'autres investisseurs, qui perdent plus que ce que gagnent les gagnants car les coûts de transaction sont un jeu à somme négative." (p.366, ibid). Les variantes de "l'interaction d'intérêts divers" de Shakespeare. Oui oui "ces variations paraissent aléatoires dans le contexte d'un groupe, mais elles sont intrinsèquement, généralement permanentes très importantes pour chaque individu." (p.385 idem)
Ces infos qui n'en seraient pas ? "observe que la structure financière d'une entreprise n'a rien à voir avec sa valeur boursière (p. 252) est- ce pour cela que la structure financière est dans importance. La légèreté par rapport au fait, le snobisme de l'irréalisme laisse pantois. De sales garnements qui "s'amusent" et les autres paient leurs gigantesques dégâts ?
De l'auto prophétie ? Les Bourses sont un domaine où les probabilités d'événements créent ces événements.
Hallucinations tautologiques parvenir à dire que "l'impossibilité de prévoir les prix futurs faut le faire
Bourses entêtée: "tout ce qu'il faut savoir est déjà connu et utilisé (p.363) Toutes nouvelles transactions considérées comme des ennemis qui entraînent des distorsions de valeurs et causent des variations brusque dans les prix des actions (p.450). des cadres qui s'installent dans leurs habitudes, et qui activent leurs mécanismes d'autodéfense à la moindre odeur d'innovation (p.350) toute "nouvelles doctrines constituent une hérésie qui mérite pire que le bûcher(p.350)
refus d'admettre que les bourses ça ne peut que MAL FINIR: stop !
comment en spéculant on pourrait servir l'économie ?
pourquoi marché disposé à proposer aux vendeurs moins informés de meilleurs prix qu'à qui est supposé '"savoir quelque chose" (p.422) les investisseurs non assurés ont refusé de jouer le rôle de vendeur d'option de vente (p.425
Ce qui en jette c'est ce déploiement de réflexions sur des sous sous paragraphes de la démonstration globale (mais que les auteurs de ces raisonnements ne connaissent à l'évidence pas !) !!! Pour nous pas du tout. Seules les grandes synthèses et les circuits de causalités nous semblent sérieux.
Aussi, afin, de vous faire, définitivement, quitter les arguties financières, voici un tableau de ces clinquants inutiles…
"La volatilité de l'actif sous- jacent est le seul déterminant incertain de la valeur d'une option. La date d'expiration, le prix d'exercice, le taux d'intérêt et le prix actuel de l'action sont tous connus avec certitude, mais la volatilité est extraordinairement difficile à prévoir (p.416 ibid). Est- ce que de baser les estimations sur ce qu'a été la volatilité dans un passé réent est un bon choix ? Voici que la boucle est bouclée. Il a été parlé pour ne rien dire.
Les recettes pour les gérants de portefeuilles sont de détenir des actions qu'ils n'aiment pas pour contrebalancer celles qu'ils aiment. (p.350 ibid). Fichtre ! N'avions- nous pas, déjà, des maniaqueries compulsives genre "il n'est pas économique d'acheter et de conserver plus d'un douzaine de valeurs. Détenir un portefeuille de treize actions et plus va contre le bon sens." (p.357 ibid). Sont-ils bien placé pour parler de "bon sens" ?
Vite, vite, il nous faut des techniques informatiques pour évaluer QUANTITATIVEMENT le risque et la rentabilité espérées, les mouvements de prix des actions. Complexe et vite (p.447 ibid)
Nous avons déjà vu l'avantage informationnel qui n'en est pas un, mais combien de tonnes de papiers gâchés juste pour seriner l'escroquerie de l'ère de l'information ?
La croissance optimale qui ne peut qu'être optimale de redondance. Olala les "coûts de transaction", là on détient le gimmick, "la manière dont les ordres sont exécutés ont leur importance. "(p.357 ibidem).
Faut sauter sur "l'importance de la covariance entre la rentabilité des titres et le marché." (p.385 ibid) . Mais purée de dilemme - avoir plus de liquidités pour se protéger des baisses mais c'est, alors, limiter possibilité de gains en cas de hausse des cours." (p.407 idem).
Etc.
Le marché est déjà battu pout inanité intellectuelle. Reste à le faire entrer dans les mœurs.
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à à téléchargements gratuits freethewords.org , onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.
Résistance au changement Implique changement de la résistance