Activités des financiers – la Bourse « risque » toute la société, mais pas elle- même (5)

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Oui les Bourses les systèmes à catastrophes qui n’assument pas? Comment ces peu probantes procédures d’investissement mettent, sans cesse, la société en dangers disproportionnés ? Pistons.  Discours tautologiques. "L'impossibilité de prévoir les prix futurs à partir des prix présents et passés est le signe non pas de l'échec des lois économique, mais de leur triomphe après que la concurrence ait fait sa besogne" (p.454) – de "Des idées capitales" (Capital ideas) de Peter L. Bernstein – 2008. tient du seul refus de réfléchir. S'il pleut beaucoup, gris et noir, c'est donc que le ciel est très bleu. Total déni de tout réel. D'oser que l'économie ne peut se passer des Bourses alors que les Trente Glorieuses se sont bien déroulées en dehors de toutes activités boursières c'est fuir toute réalité. Devenir aussi aliénés – très difficile de supplanter. Seule concession à la réalité, mais là bas dans le petit coin, en bas à droite : "Savoir s'il faut acheter ou vendre garde toujours son mystère mais on peut mieux gérer ses affaires." (p.454- ibid)". Aux détriments des affaires des autres ?

 

"Acheter des actifs sous- évalués et de vendre des actifs surévalués, et d'attendre que les erreurs d'interprétation perçues soient corrigées par le marché" (p.375 idem), tient d'un tel infantilisme, immaturité, conte de fées, irréalisme, naïveté ahurie – que ça devrait alarmer tout le monde. Voir des benêts le regard halluciné brailler LE MARCHE SAIT TOUT ça devrait vous faire froid dans le dos. Qu'est- ce qui est plus facile que cette activité ? Et qui NE MERITE PAS du tout ses revenus ?

 

D'autant plus que c'est sans jamais s'occuper des conséquences globales, des nuisances pour autrui et si ça vaut vraiment le coup tant de dégâts, etc – vos savez alors que ce ne sont pas des cyniques, des dictateurs volontaristes, des bourreaux maniaques, etc mais juste des détraqués hallucinés et sortis de toute SOCIABILITE. La Bourse c'est exactement aussi sensé que de faire un barbecue dans une station d'essence. Vrai, faut devenir aussi inhumain que ça pour "jouer" (puérilité inexcusable !!!) en bourse. Et toujours ressasser des imbécillités sur les leçons du marché (?), la visibilité des entreprises, etc. Alors que 95 % de ces activités (sic) financières ne sont que des spéculations. ET N'APPRENNENT STRICTEMENT RIEN SUR RIEN. Bne sont des leçons sur rien sinon de les stopper. Donc pour un misérable intérêt que personnel, qui ne renseigne sur rien d'autre mais masque tout, nous apercevons nos ennemis réels. Ces financiers- là ! Les pires des terroristes journaliers bien dissimulés dans nos regards trop vides, mais qui détruisent bien plus que n'importe quelle bombe. Prêts à tout pour leur sordide fric, ils agissent toujours tels les vrais ennemis des pays, des peuples et de leur l'économie réelle. Qui peut se dire "ami" de tels enragés barbares ? Personne en réalité ! Pourtant vous laissez LES ENNEMIS DE TOUS user d'instruments dont ils se montrent toujours indignes…et qui nous causent les germes de quasiment tous nos drames sociaux !!!

 

La découverte centrale de ce périple c'est que la finance ne CREE aucun richesse, pas d'argent extra terrestre, issu de nulle part, en vraie génération spontanée. Mais bien un détournement, une appropriation, une spoliation de l'argent collectif. Seul le travail augmente sa productivité, crée des plus values, obtient des gains d'échelles, participe à la division du travail (et "la main invisible" d'Adam Smith ne parle JAMAIS de la finance "qui n'est pas une richesse mais juste sa mesure, à ôter de tout calcul des VRAIES richesses"), etc. Dans ces conditions, l'argent n'étant pas une richesse, ne participant en aucune façon "à la main invisible du partage du travail et de la division des tâches" – les bourses ne sont que parasites…! Si facile à abolir: acte censé sensé, fermeture de toutes les bourses !!!

 

Forts de cette vision, enfin réaliste des choses, nous pouvons capter les seules informations sérieuses sur les finances. Différence principale du marché et des assurances ? "Lorsque le marché boursier baisse, tous les portefeuilles, qu'ils soient assurés ou pas, baissent avec lui. Les risques ne peuvent pas être diversifiés. Tous les portefeuilles sont malchanceux en même temps." (p.404) "Des idées capitales" (Capital ideas) de Peter L. Bernstein – 2008. Ce n'est pas comme une assurance habitation, si un logement brûle, rare que beaucoup d'autres le fassent en même temps. Les assurances n'ont à rembourser que ce préjudice isolé. Pour la Bourse tout tombe en même temps. Et ce n'est donc que leurres, mirages, trompes l'œil, pièges que de faire croire à une assurance boursière.

 

PUISQUE L'ASSUREUR FINAL C'EST LA SOCIETE ENTIERE. Les finances reposant sur le plus gros mensonge de tous les temps (vous n'en trouverez aucun de plus gigantesque même dans le communisme soviétique) qui se nomme "nationalisation des pertes et privatisations des bénéfices". Cet archi scandaleuse déchéance mentale.. Peut-on imaginer un système plus déshonoré, où les riches ne sont que les perpétuels mendiants des pauvres ? Si ça gagne c'est que pour vous. Si ça perd pour les autres. D'où le Public doit sans cesse palier les insuffisances du Privé. Non l'inverse. Dans la hiérarchie de la maturité et du sérieux le Public l'emporte haut la main. Le privé se montrant plutôt hooligan irresponsable ou cancre halluciné. Que TOUT LE MONDE soit contraint de rembourser les dettes des financiers aurait dû les ruiner, au moins dans l'esprit des individus (nous c'est entièrement fait !)…Les tristes conclusions c'est que tous les krachs systémiques depuis 1987, 989, 2001 ou 2007-2008 sont dus à la folie boursière de se "couvrir", de s'assurer, de se garantir contre les risques…que font, seuls,  courir les dérèglements boursiers.

 

Fermez les bourses – tous ces risques n'existeront plus. Oui ou non ?

 

Le prix des contrats futures, tout comme les subprimes sont susceptibles de faire baisser irrationnellement les prix des actions avec eux. Ce qui se nomme panique générale  (p.429, ibid). " Les stratégies d'assurance à l'origine de 40 % des transactions sur le marché des contrats futures, dont 70 % ont été effectué par 3 assureurs à peine." (p.430, idem). Si avec cela vous n'êtes pas convaincus que ce sont "les stratégies d'assurance" qui sont à l'origine de tous les derniers krachs c'est que vraiment vous devriez ne "jouer" que vos richesses afin de le vérifier. Et comment se passe les paniques dans ce cas ? "Cette avalanche d'ordres sature le réseau de communications et explique l'impossibilité de joindre les courtiers par téléphone et le mutisme des écrans de terminaux qui n'ont fait qu'ajouter aux chaos et à la panique des investisseurs. Si vous ne connaissez pas le dernier cours de la transaction, vous êtes incapables de prendre une décision informée ; si vous est impossible de joindre votre courtier, vous êtes perdus au milieu du désert."  (p.433)

 

Ne sont- ce pas là les paroles de la bêtise couronnée ? Dont tout adulte normal devrait tout faire afin d'en protéger la société ?

 

"Parce que la Bourse rend la diversification facile et peu onéreuse, le niveau moyen de prise de risque dans la société est accru" (p.445 ibid). Ce qui paraît prodige, mais uniquement pour les esprits manipulables et paresseux (donc ceux qui ne doivent pas s'occuper de tout ce qui est "collectif"!),est en fait le plus TOXIQUE, préjudiciable,  nuisible, nocif…la bourse est un poison non un baume.

 

Voyez les faits sous cet angle - Le marché de capitaux centralise beaucoup trop et n'assume aucun risque, c'est une externalité inconsciente et irresponsable…

 

Malgré les nombreux instruments précis de contrôle du risque, les crises systémiques se multiplient et à chaque fois plus graves…et avec l'aberration non "durable" que personne ne le "prévoit" ("personne ne s'y attendait" babillent ces enfants attardés). Or gouverner c'est prévoir - ILS NE DOIVENT DONC PLUS GOUVERNER.

 

Les probabilités d'événements créent ces événements.

 

"Jamais si peu de gens n'avaient pris à autant à tant de monde". N'avons- nous pas vu les spéculateurs et politique détruisent toutes caisse d'épargne (symbole extrêmement puissant !) ? Et tous les krachs n'ont- ils pas été dus aux "ventes mécaniques et insensibles aux prix" de vrais robots détachés de toute réalité ? Cela n'a-t-il pas été concentré dans les mains d'un nombre étonnement faible d'instituions (p.442 ibid) ? Ce qui remet la soi- disant mondialisation (prétendue horizontale et décentralisée) sur ses pieds. En fait, une anti-mondialisation remplacée par une HYPER CENTRALISATION TRES HIERARCHISEE (réellement centrale et verticale). Oui "un nombre faible d'institutions d'utilisateurs de l'assurance de portefeuille ont saturé les capacités des structures de marché et peuvent être blâmés pour l'ampleur du krach." (p.433 ibid). Leurs ventes en bloc avaient bien constitué 60 % du volume d'échanges. (p.403 ibidem). Au lieu de nous décrypter ces enchaînements CONCRETS les médias mercenaires déliraient avec fatalité, sort, irrationalité et autres propos mensongers !!!

 

Ceci établi avec certitude (les bourses trahissent chaque mot qu'elles osent) – reste à comprendre comment elles virent, inéluctablement, en catastrophes ?

Les probabilités d'événements créent ces événements par répétition ciblée. Il y a un côté hypnotique, d'autosuggestion, de mimétisme, de viralité des comportements – qui demeure trop dissimulé. Puisque de le dire implique de mettre fin à des activités aussi explosives et aussi déraisonnables, en même temps.

 

Pas un seul argument mature ne s'est présenté afin de s'opposer à la fermeture définitive des Bourses.

 

Et le plus tôt sera le mieux.

 

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à but non lucratif freethewords.org ,  onglet 3  "Why do we left the left wings ?", onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.

Résistance au changement      Implique changement de la résistance

 

 

Publié dans sciences

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