Aimer c’est savoir dire non

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Vous croyez que tous ces personnages qui sont toujours d'accord avec vous, avant même que vous ayez commencé votre phase, vous aiment vraiment. Au sens où ils feraient vraiment, pour commencer, attention à vous ? Vous pouvez jurer que qui est siii "cool" (coulant ?) à ne jamais discuter sur rien – juste de vagues borborygmes toujours approbateur – soit centré sur quelqu'un d'autre que sur elle/ lui- même ?

 

Parce que dire NON c'est fatigant. Vous allez récolter des réactions, soit disproportionnés, soit à côté de la plaque, soit irritantes, etc. Et que, donc, qui que soit de prêt (e) à cela pour vous, ne peut que vous kiffer un peu. Tandis que l'indifférence absolue de toujours être d'accord signe, plutôt, de ne jamais rien écouter. Ni personne d'ailleurs.

 

Le marasme social actuel ne vient-il pas plutôt que QUASIMENT plus personne n'écoute personne. Ou glisse juste sur l'identification des phrases toutes faites et des approximations en cours. Mais QUI a pondu ces phrases toutes faites, qui répand ces approximations dernières ? Qui nous vole à ce point nos vies ? C'est vraiment laisser trop de place à des intrus non identifiés. Toujours ENTRE vous et à qui vous voulez parler. A force de vous défendre, obsessionnellement, des conversations impliquantes – vous vous faites, concrètement, niquer de partout. Vous faites plus qu'avoir. Vous est dévalisé tout le concret qui vous entoure et par lequel vous pouvez agir pour…des bulles de néant !!!

 

Qui écoute encore tous les autres …eh bien! les entend. Et vous, à force de surdités sociales tous azimuts, vous ne vous entendez plus assez. Ne vous percevez plus assez comme vous êtes: à matraquer, ainsi, celle/ celui qui pourrait devenir votre pote, avec des phrases et du prêt à ne pas penser (concocté où?). Qui, fait, que sous les coups, ils splittent !!!

 

Qui nous empêche de nous parler frontalement ? Qui fait que vous donniez toujours l'impression d'avoir l'oreille ailleurs (corps et regard plutôt là, mais oreille, vraiment, qui vous la nique ?) ? Se plonger dans les structures des raisonnements reste un met de gourmet. Suivre, sensuellement, la chatoyance des mots vous sourie la vie. Mais – non! –vous restez tendu (si rarement réceptif ! Fermé à tout!). Vos paroles ne sont que réactives, jamais jouissives: dès que vous avez "identifié" un mot vous vous précipitez, inconsidérément, dessus et vous sabotez, furieusement, toute la suite si caressante.

 

Vraiment, ma pauv' dame, qui dit non, prend, réellement,  de son temps et de on énergie afin de "communiquer" avec vous. D'interrompre cet enfermement malsain loin des mots et des raisonnements. De NOUS obliger tous à allumer nos vigilances sur quelles sont ces forces qui cherchent, sans arrêts, à INTERROMPRE tous nos liens concrets avec tout le monde.

 

De telle façon que cela glisse (bref instant de satisfaction informulée) dans l'oubli quasi immédiat.

 

Combien de ces personnages semblant, pourtant, si ravis et enchantés de vous voir, vous laissant abondances de coordonnées. Et, qui recontacté(e)s vous éjectent, d'intrigante façon, à toute vitesse de leur secteur ?

 

Ces ahurissantes preuves que beaucoup virent à l'ennemi d'eux- mêmes, sabotent obsessionnellement toute solution concrète, rendent trop difficile toute vie sociale – nous forcent à nous demander mais quelles peuvent être ces forces qui poussent, ainsi, aux échecs collectifs ?

 

Qui font que, dans les rapports individuels, la majorité semble se punir toujours elle- même. Ou escamoter la possibilité d'une suite bénéfique.

 

Oui qui, tangiblement, nous vole nos vraies vies ?

 

Qui a"appris" à dire non (à bon escient, évidemment) risque de détenir beaucoup plus de morceaux des réponses que qui que ce soit d'autres !!!

 

 

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à but non lucratif freethewords.org,   onglet 1  "Les mamelles du repos" et  "Remue- ménage",  onglet 2 "La star des stars" et, aussi, "Présent !", onglet 4  "Nul n'est  nul".

Résistance au changement      Implique changement de la résistance

 

 

Publié dans corps des langages

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