Annonceur pour télés

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Les télés ne sont plus faites que pour les annonceurs. Et les livres ne sont plus faits que pour les diffuseurs. Ces deux phrases résument la déchéance par la bêtise crasse de la civilisation occidentale. Les télés ne sont, effectivement, plus du tout conçues pour les spectateurs, citoyens, amoureux, familles, diversités, partageurs, ambitieux pour les autres, etc – ceux- ci ne verront QUE ce que l'annonceur voudra bien. Le livre, aussi, devient une immense escroquerie envers les lecteurs. Plus aucune considération pour eux. On leur marche sur la gueule. Les livres ne sont plus écrits QUE pour les diffuseurs.

D'où le chaos social partout répandu par ces" esprits voyous". Les "esprits voyous", ce sont les comportements extériorisés extrêmement anti- démocrates, habituellement camouflés en costards- cravates, de très mauvais augure en général. On trouve énormément de ces "esprits voyous" dans toutes les sphères dirigeantes de toutes les activités sociales.

Rentrons dans leurs têtes de gangsters finis: l'annonceur détruit, saccage, dégrade, vandalise, casse le média "juste" pour faire passer ses "annonces" sans strictement aucuns intérêts. Soit est passible de la loi anti- casseur, de celle de séquestration (du public - patron réel du "Tout"), de celle de vandalisme sur les biens collectifs, de détournement de biens sociaux (l'anti- social annonceur ne peut parvenir à l'entité "sociale") – bref de tous les délits en cours. Aucun truand ne peut se vanter de collectionner autant de forfaits que cet indigne annonceur (voir "le livre noir de la publicité" – vous en sortez, votre répulsion pour ces déshonorés annonceurs restera à vie!).

A ceci, il ajoute le mépris glacé et intégral pour les autres. Qu'est- ce qu'il en a à foutre de tout (nihilisme) - s'il obtient du fric (cette déchéance morale complète puisque l'argent "sain" (s'il en reste!) - c'est un "moyen", qui doit donc respecter des règles, pour parvenir à un projet d'ensemble !). Si ce n'est pas ça la barbarie ? A part le caverneux bestialisé BHL tout le monde avait compris…Résultat de cet arriéré infini, ennemi de tout progrès, de toute évolution: fin de la civilisation, fin de la culture, fin du lien social et très grands dangers sur les derniers rapports humains. Aucun gangster affiché n'aurait pu réussir le 1/10 ème de cette hécatombe, aucun révolutionnaire nihiliste le centième, aucun psychopathe le millième. Sociopathes achevés – annonceurs et diffuseurs représentent les causes concrètes de la SOCIETE BLOQUEE. Donc, en grand danger de suicide collectif…

 

Identiquement, pour les livres, les éditeurs de la haute trahison (envers leurs lecteurs) font croire à la culture mais n'écoulent plus que de l'anti-culture de la plus haute des vulgarités, de la frauduleuse anti-culture où tout schlingue l'arnaque. Seuls les diffuseurs peuvent "lire" de tels anti-livres. Rotations rapides, écriture bâclée de best sellers (rien que le mot pue l'ennemi "vendu" de la si joyeuse culture) – seul l'intérêt hyper sectaire, anti-démocratique, très gangstérisé, surnage. Ce n'est pas parce qu'une poignée de diffuseurs gagne trop de fric que la culture ou la civilisation vont bien. Ces conceptions d'esprits complètement détraqués doivent être considérées comme "socialement dangereuses". Vices privés égale hyper corruptions publiques. Non seulement la fable des abeilles (dont le désauteur ne mérite plus d'être cité) représente une immense escroquerie mais, en plus, toutes les observations objectives contredisent sa honteuse thèse. L'intérêt trop particulier crée des catastrophes publiques démesurées. Que l'acéphalie capitaliste (sens étymologique du mot, capitalisme, sans tête) répande partout l'incompétence, la destruction massive, la cruauté comme slogan dirigeant, le grand banditisme (boursier, banquier, médiatique, stars "retournées" ou politiques – représentent ce banditisme de pointe !!!) comme "l'activité" exacte des spoliateurs ANTI –SOCIAUX au sommet – ne manque plus d'obtenir bien une défiance massive envers ce nœud de toutes les perversions… Ainsi Adam Smith n'a jamais dit la main invisible des marchés. Il s'est amplement méfié de la finance, comme "la part la moins utile de la société", soulignant la dangerosité extrême des cerveaux détraqués du fric fou en ce trop clair "tout pour moi et rien pour les autres " (tiens le slogan des annonceurs et diffuseurs ?).  Et n'utilisant la métaphore de la main invisible que pour convaincre des avantages de la division du travail. Allez, pour une fois, vérifier, c'est juste après la longue partie sur la production des épingles…Même sur les textes du passé ces truands déshonorés maquillent tout. Il n'y pas de main invisible du marché. Juste les leurs très détraquées, maladivement non "raisonnables", "socialement très dangereuses"…

 

Résultats vus de l'œil du global ? Al Capone, vers son zénith (si l'on peut dire) aspirait à avoir "une position sociale". Aussi, avait-il comme un programme politique pour des élections locales. Détruire tout ce qui est public, service au public, attention au public, intérêt public. Ensuite, lorsque cette barbarie très anti- progrès serait réalisée, vu que tout le monde serait isolé et séparé (faute de liant civilisé), sans plus de protection publique du tout – rançonner et racketter chacun séparément.

Aujourd'hui, cette ignominie a pour nom l'escroquerie légale de créer d'artificiel "guichets". Là où la Terre "donne" tout, là où tous les biens sont "communs", très publics, où toute richesse appartient à la collectivité, à l'Humanité – des escrocs "légaux", licites, se foutent à créer de la rareté, en foutant, artificiellement, des"guichets", en canalisant, irresponsablement, les accès. Se monopolisant (très anti-concurrentiel que ceci!) ce qui est, en réalité, à tous. Faisant "payer" ce que la nature donne gratuitement (un dédommagement de "service" oui – une spoliation monopolisatrice, oh que non!). Etc. Cette minable construction peut facilement être déconstruire. Al Capone ne passera plus jamais (après ses "disciples", Reagan, Thatcher et Bush, la répulsion est devenue totale) : le public c'est la santé mentale. Le collectif le plus beau sentiment qui se puisse voir…

 

AL Capone et le racket anti-public du public, le privé qui prive de tout ? Si ce n'est la stratégie exacte de ces annonceurs et diffuseurs – c'est que vous ne faites plus semblant d'être cons…Si ce n'est là le résultat, excellemment décrit, de l'anti-socialité perverse des annonceurs et diffuseurs – c'est que vous voulez toujours plus fuir le réel à toutes jambes. Des bobos pour les bobos ? Tous les moyens pour niquer les classes moyennes? Des gogos on se tire larigo ? Des gobeurs crédules à discrétion ? Quelle que soit la réponse - en conséquence, vous n'avez plus aucune compétence pour décider du réel collectif -  classes moyennes déshonorées – c'est bien vous qui aviez aidé à installer "toute" cette barbarie ? Le capitalisme gangstérisé de la destruction systémique ?

 

Si vous désirez encore persister dans cette société où tout le monde est exclu de tout, sauf les annonceurs et diffuseurs, c'est que vous n'avez plus aucun goût, aucune classe, aucun honneur, aucune élégance, aucune dignité, aucune sensualité – et aucun amour…Pire échec civilisationnel que le détraquement pervers des annonceurs et diffuseurs – non! nul ne trouvera…

 

(à suivre) 

Publié dans le ridicule qui tue

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