BEAU RIMBAUD
Bottes les
de la tâche sèche du nombril qui s'étale
au vasistas des citrons
Ô
dès les couchers d'herbes
Beau, bottes les
de ton ciel appuyé dans
son empreinte frontale
sur la dorée terre
Rimbaud beau
je croise tes doigts par cœur
Souffrant
le sang de l'enfant aux épaules d'aigle
Qu'est leur poing
je te ruisselle
au paysage harnaché
du mouvement fraternel des nuages
je te harcèle
aux anses du viol dans l'aube piaffante
je t'enfuis
de ton visage de femme
Sur la plage de tes traces
les galets des mots sont retournés
Mets nous bien une laisse de haute mer
la barque de la forêt
dépliera les peaux des veuves aux cuivres des mouettes
le gant de sa peau
découvrira les os froids de nos doigts
Enserrés par des montagnes de lune
L'œil le prenant de haut
Avec ses paupières en smoking
Le sang te rappelle à la vie
à la pierre qui fige la vitesse aux chevaux clos
Quand sur les rails de nos baisers
Tu clamant dérailles
Ô j'ai la pisse
hautière