Bonnes volontés ?
C'est un mot qui a quasiment disparu du ciel de la civilisation. Partout, n'existent plus que des "mauvaises" volontés? Même sans en prendre vraiment conscience, la plupart d'entre nous oeuvrent pour que tout vire à la catastrophe, à l'échec collectif et au fiasco social. Tout cela juste pour faire barrage aux bonnes volontés?
Si l'humanité périt nous le savons, dès le départ, ce sera sur le mode du puéril, de l'infantile, du frivole, de l'immature, du futile, du superficiel, du stupide, du manque total de sérieux !!!
Les "mauvaises" volontés se placent, hiérarchiquement, qu'elles le veuillent ou non, en-dessous des bonnes volontés, auto-infériorisées, soumises et cachées. Sous la forme de la posture sournoise, déloyale, sinueuse, dissimulée, indéfendable sur le mode équitable. Précédées des mauvaises fois. Ces assauts traîtres pour ne pas savoir, ne pas connaître – bref "ignorer", la pire insulte à l'ignorance non voulue, se font sur fond de disgrâce – effectuer de mauvaise grâce c'est perdre toute beauté, toute élégance ou toute danse aérée. C'est fermer, tout autant, les portes des potentiels que de s'esquiver, se dérober, jeter partout la poudre aux yeux de l'irrésolution. Rien n'est vraiment effectif puisque non effectué jusqu'au bout ; tout peut flotter dans le flou pestilentiel.
Autant les bonnes volontés irradient les bonnes sensations autour d'elles puisque nous pouvons nous reposer sur elle. Sécurité et détente, abandon et confiance, terre ferme, nous nous sentons garanti-e-s par ce sol solide. Autant les malveillances désobligent tout, plus rien ne se sent lié et relié: et celles et ceux qui portent le poids du monde sur leur dos (eh oui! plus qu'évident qu'il y en a vraiment – sinon comment le monde pourrait tenir assez "unifié" afin de continuer ?) ploient, dangereusement. Le point de rupture se rend trop visible : et l'humanité ne pourra survivre à la prolifération des mauvaises volontés actuelles. Rien de pire afin d'agir en commun que de se sentir ligoté-e-s de partout, que ce ne pouvoir démêler les nœuds causés par des prises de directions contradictoires, que de s'empêtrer dans le flou indécidable ou que de vérifier que le mensonge collectif est tellement dément qu'il est prêt à la destruction totale plutôt que de redresser sa propre droiture…
La duplicité duplique tout et nous nous trouvons ensevelis sous tant de copies fallacieuses que de retrouver les originaux (donc les modalités saine d'actions !) devient toujours plus hasardeux. Les moissons des mauvaises fois sont toujours catastrophiques. Ou bien la mollesse morale, refusant toute conviction franche comme tout engagement sincère, vous fait vous ressentir comme aspiré(e)s par des sables mouvants, sentant aussi mauvais que la méfiance. Plus de franchise ou de sincérité et donc plus personne à qui se fier ou confier. L'inhabitable désert social partout.
Dans notre société A L'ENVERS chacun-e ne peut plus (afin de retrouver un minimum de raison !) que se voir confrontée-s, durement, aux conséquences de ses paroles. Ainsi, si "trop bon trop con", si la gentillesse est considérée comme une tare ou ,au moins, un handicap – la confrontation serait, partout et en tous lieux des agressions permanentes. Brutaux coups sur la gueule et brusques vols de tout : pas même une seconde ne serait- ce que pour asseoir, eh oui !!! Combien de poings sur la figure, combien de larcins cumulés, de bousculades et d'insultes afin d'admettre que la bonté c'est pas si con que cela ? Que trop méchant c'est surtout pas trop intelligent, en fait. Que sans sincérités et franchises il devient trop désagréable de vivre. Qu'un sol sans confiances, crédits, sécurités, solidarités ou loyautés n'est tout simplement pas vivable. Qu'il est tellement plus aisé de savoir où on va avec quiconque conserve un minimum de convictions et d'honnêtetés pour tenir ses "engagements"…etc.
Que, en conséquence, le monde cauchemardesque actuel – où nous vivons toutes et tous plus ou moins mal cette escroquerie générale, cette fausse monnaie humaine, ces contrefaçons déplaisantes – ne pourra s'interrompre qu'à coups de bonnes volontés.
Les qualités demeurent l'île aux trésors, la vraie richesse, puisque non épuisables. La bonne volonté reste intarissable et vous ne pourrez que gagner au maximum si la société bascule en sa majorité vers le choix judicieux.
Puisque dans l'horreur des mauvaises volontés comme dominations – même si vous insistiez pour vous maintenir dans les bonnes volontés, vous conserverez, malgré tout, les meilleures parts. Les sentiments négatifs ne produisent que du désagréable, de l'invivable ou du déplaisant.
La qualité vous rend, contre vents et marées, cette vie si difficile pour toutes et tous tellement plus délectable, nourrissante, épanouissante ou bénéfique…
Quoi qu'il arrive, sur la distance, la bonne volonté est toujours gagnante. Et que trop bon c'est jamais con du tout !!! La saveur de la vie lui est toujours un nectar supérieur. Tandis que la mauvaise volonté n'a que le goût loser de vinaigre…
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos" et "Remue- ménage", onglet 2 "Présent !", onglet 4 "Nul n'est nul" ou, encore, "Je ne parle plus à qui a raison".
Résistance au changement Implique changement de la résistance
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 000 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu