C’est d’une bulle que sortent les bulles
Mais, tu sais, le soir quand je me couche et que je m'allonge, j'essaie de trouver le truc qui pourrait me déplier dans l'immensité de la nuit, les lumières de la ville éclairent ma chambre, la fenêtre, les volets ouverts. J'ai les oreilles aux aguets, les yeux scrutant les mouvements de luminosité, le nez et la peau humant l'air qui circule, et mon esprit voyage, je vois des images de la journée passée, des souvenirs furtifs, des visages connus, des élans du coeur ou des émotions vécues, des paysages, et parfois j'invente des choses, mais en détail, des objets, des manières de vivre, ... Et c'est à la fois des images qui viennent mais accompagnées par des phrases, c'est comme si je parlais tout fort et vite, aussi vite que les images viennent. Parfois, je répète plusieurs fois certaines phrases, ou je les modifie parce qu'elles ne me plaisent pas ... je cherche la tournure qui va donner de la beauté aux mots ...
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Suffit, parfois de tourner la tournure…jusqu’à son alignement, en fait…et le sens abonde !!!
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Quand j'étais enfant, dès que la lumière était éteinte, il fallait que je me raconte une histoire, et qu'elle ait une fin, je ne pouvais m'endormir sinon. Et chaque soir, j'inventais une nouvelle histoire. Parfois, il y avait le même personnage à qui je faisais vivre les différentes étapes de la vie, de sa naissance jusqu'à sa mort, mais en plusieurs épisodes. Parfois, le matin, je me demandais si c'était un rêve ou si j'avais bien raconté à moi-même une histoire tant mon état était entre rêve-éveillé et rêve-sommeillé. Et certains rêves, j'arrivais à les faire durer, je ne me rappelle plus comment j'y arrivais, mais j'arrivais à diriger mes rêves.
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Mais pour les rêves, je ne demandais jamais à personne ce que cela voulait dire, car je sais que seul, le rêveur peut donner une signification de ce qu'il voit en rêve. Je ne comprenais pas si ces rêves allaient servir… sauf si je me trouvais dans la situation où je rappelais un de mes rêves passé. Uniquement lorsque je (moi-même) disais une chose que j'avais déjà écrite bien avant de le dire, dans mon cahier de rêves. Et que je n'avais plus en mémoire…le hasard me reliait, alors, avec mes mots à mes rêves.
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C'est une expérience assez forte, ça fait tout tomber, ça ouvre d'autres chemins d'exploration, ça bouscule pas mal!
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Rêver, c'est du vécu !!!
Serait temps qu’on ne s’en prive plus –
.......................................véritables insuffisants existentiels !!!
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Cela peut se prolonger dans d’autres moment du jour…où…et tu vois comment je vis, je n'ai pas d'heure, quand je suis en plein dans quelque chose, là, les dessins, je peux y rester des heures, sans manger, sans prendre de pause, et j'ai une sensation d'être bien parce que j'ai fait ça avec tout mon esprit et tout mon corps, je rentre dans ce que je fais, je suis la mine du crayon, je suis l'ombre que je dessine, l'eau qui reflète, la forme de la statue ...
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Je sens, alors, une plénitude qu’aucun objet ne pourra jamais combler...
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Juste le tissu du corps qui se déroule sur la trame de l’univers et…
… vibre ! -
Ce doit être ça le vrai sens de « vivre dans un rêve ?
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos", "Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 "La star des stars", "L'ardeur sociale" et "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques, et Rien de plus solide que le solidaire , sinon, onglet 4 "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou, encore "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 400 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu