C’est quoi cette somme qui con-somme ?
Lorsque ce qui con-somme devient cette permanente addition qui refuse de voir son total – somme ou sommation (faire des sommes) de la consommation c’est ça qui nous détruit (comme les calomnies d’Erika)… Lorsque ce qui con-somme devient cette permanente addition qui refuse, infantilement, de voir en face son total, son final, son inéluctable cessation – alors là nos cœurs sont transpercés. Jamais sur Terre nous n’avons vécu dans un SYSTEME PLUS INFANTIL que celui-là…Le comble de la régression puérile, le summum du refus de l’esprit adulte, le rejet hystérique de la sagesse et de la pondération, la fuite dératée devant la Raison et l’obligation de l’argumentaire fort…et tout un tapis d’horreurs nous saute à la gueule. ..oh oui somme ou sommation (faire des sommes) de la consommation, c’est ça qui nous détruit jusqu’aux trognons…
Que le fonds des anti- politiques (lorsque c’est la télé qui « fait » la politique il ne plus y avoir qu’enfantillages et décadences) en plus minoritaires (donc illégitimes !) – c’est juste « Consommez » selon le mot déshonoré de plusieurs présidents, ministres ou assembléistes….Pire que dramatique cette déchéance - grotesque. Consommer devient le mot de la plus grande stupidité accessible. Le mot le plus bestial qui puise exister, qui refuse, tête baissé, tout dialogue, toute conversation, tout débat – toute possibilité de raisonner donc de redevenir raisonnable (qui tinte bien comme qui « peut » être raisonné !!!)…Consommer lorsque TOUT sera consommé que fera-t-on ?
Aveu flagrant de l’irresponsabilité et de l’incompétence (donc de la perte du droit à faire de la politique et surtout à diriger autrui) que cette fuite de lâches, que ces courses éperdue d’autruches, que ces attitudes cinglées de non adultes…Allié avec la preuve scientifique désormais qui souligne que la consommation soit, à la fois, l’acte le plus REPREHENSIBLE qui soi. Mais aussi celui qui met en danger la vie d’autrui…..Chiffres dangereux ? uniquement pour les lâches qui se cachent derrière pour ne plus réfléchir ni aimer…seulement pour qui goba que, magiquement, le chiffre résoudrait tout et sans nous et malgré nous....lorsque ce qui con-somme devient cette permanente addition qui refuse de voir son total – nous savons que c’est devenu structurel, systémique, un incontrôlé Golem, c’est prodigaliste (dépenser sans que les autres « comptent »)…Nous avons créé un monstre plus grand que tous les autres monstres et qui va tout absorber dans son mufle stupide de Moloch…
Tant que nous ne nous habituerons pas à voir les choses radicalement différemment, à s’entrainer à regarder comme si c’était la première fois – aucune issue, ce monde va sombrer mais sans panache et sans gloire – uniquement dans le sordide et le mesquin. Le signe que « le libre jeu de l’intelligence » (jusqu’à hier la qualité supérieure à toutes !) soit, sauvagement empêché par l’ahurissement collectif est, déjà, très inquiétant….Pourtant, l’ampleur flagrante de la bêtise au pouvoir et le fait qu’elle ne puisse plus rien dire sur rien – tellement sa nullité ne peut qu’éclater au grand jour restent éléments potentiels de victoire…
Le jour où ne consommerons plus du tout, dans cette peu ragoutante gloutonnerie bestiale – enfin nous réapprendrons à « savourer ». Revenir à de si longues minutes où vous « devenez » le goût, où vous vous muez en odeur interminable, où tout l’univers vous parvient en ondes délicieuses sur les marées de votre peau…Où tout se ralentit sagement, enfin, et ouvre le temps d’apprécie- (soit connaître le précieux de la vie et de choses)…Le rustre bourgeois (ce cochon, selon Jacques Brel) ne « connaît » évidement rien et surtout pas la Valeur, le précieux apprécié, de quoi que ce soit (la puérilité indéfendable qu’il nomme Economie est là pour le prouver…)….Preuve scientifique que la capitalisme est le plus forcené des anti- épicuriens qui ai pu exister !!! Il ne sait ni savourer, ni apprécier nu se délecter…que sait-il au fait ?
La bestialité absolue de la consommation est-elle encore défendable ?
Dans ce cadre (enfin assaini) qui défend la société de consommation ne peut plus être qu’un barbare ennemi du genre humain, un terroriste qui veut détruire la société, un dangereux nihiliste qui a déguisé du mot anarchie pour en recouvrir, illégitimement, d’autres de ce que lui seul est et fait (plus sournois anar qu’un conformiste ça non on ne trouvera jamais !). Consommer le mot des pires déchéances, de la régression à l’âge des cavernes. L’échec déguisé dans les puantes guenilles de « success stories »…De la négation hirsute du progrès et de son émancipation, de la fin des asservissements et de la libération des esclavages. Consommer veau d’or des non évolués, des crétins hébétés, des non émancipés, croupissant dans d’indignes prisons mentales et se frottant leurs escarres médiatiques sans issues….
Gains gigantesques pour des esprits libres et vastes – demander à toute nouvelle rencontre « c’est quoi consommer » - selon la réponse vous saurez s’il se déshonore avec les anti-adultes déchus de la consommation (déchus déchets), s’il est en voie de guérison, ou si c’est un dur qui sait résister aux pulsions insistantes du suicide collectif…
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org, onglet 4 " Où trouver encore du sérieux ?, onglet 2 " Le roman de l'économie", ou onglet 3 " Rien de plus solide que le solidaire".