C'EST QUOI LA TELE QUE NOUS NE REGARDONS PLUS ?
Ces médias qui ne nous sont plus rien…La politique est lente, profonde. Gestations et maturations. Procède le mieux par réflexions en de longues périodes verbales. Comparaisons, récollection de faits, ajustement pondéreux, estimations, évaluations qui prennent tout le corps. Ces immensités mentales ne se peuvent résumer mais, uniquement, se démontrer pas à pas. En un certain nombre de paragraphes. Et jamais avec moins que de longues minutes afin de pouvoir parcourir, corporellement, toute la réponse. Seule digne d'être vraiment dite.
Tout l'inverse, en somme, des médias fous – les pires ennemis de la politique, mais les politiciens ne veulent toujours pas le savoir. N'opérant que par oppositions politiques ou alliances. Sans chercher la vue globale, le synoptique d'ensemble. Champ mental trop restreint.. Sinon, jamais au grand jamais ils n'accepteraient de se couler dans le moule barbare des médias fous. Qui mourraient de honte si leurs intentions étaient vues. Ou si la structure de leurs perverses manipulations de l'information démystifiées.
Nous avons vu de très longues minutes juste afin de pouvoir offrir une réponse assez consistante pour qu'elle puisse être utile. Reparcourue et commentée si besoin. Or les médias, plus que déloyaux, veulent enfermer cette immensité dans quelques secondes. Quelques images. Impossible! C'est la destruction la plus systématique de la politique en tant que proposition-débat-action. Seuls des ennemis absolus de l'Humanité peuvent désirer cette déchéance médiatique.
Caricaturer, soit défigurer, démanteler, déformer, altérer, ruiner – seul résultat possible de l'enfermement de la parole en quelques secondes (est-ce pour cela que les médias ont, généralement, des gueules de matons?). Rien de sérieux et respectueux ne peut être résumé en quelques mots. Ce ne peut être même de la pensée. Il faut, au moins, 3 phrases charnues pour obtenir une esquisse de pensée. Alors quelques mots piquetés aléatoirement ce ne peut prétendre qu'au tir tendu d'armes lourdes. Grossièreté et bestialité. Seul un ennemi peut tenter de vous déséquilibrer en vous enclosant dans une cage si minuscule. Ces médias se démasquent, du même mouvement, comme les sempiternels ennemis des personnes qui les regardent, écoutent ou lisent…
Aucun politicien ne devrait accepter une telle barbarie. L'image perverse qu'en rendent les médias les dessert sur le moyen terme. Renvoyant une image uniquement irresponsable et frivole de la politique. L'espace dont vous disposez reste l'écriture: les médias ont détesté, dès leur début, les penseurs et les écrivains. Sans motif dicible. Ce mystère est éclairci: l'écriture, la parole longue (qui prend plusieurs minutes), la réflexion de fond mettront bas la barbarie médiatique. Cette régression démente. Ce déni du réel permanent. Et cette accumulation d'horreurs psychologiques…
Voir la télé comme une vitre thérapeutique, derrière laquelle défilent nombres de perversités, vous permet d'observer objectivement. Voyez ces visages "aux expressions déplacées": des présentateurs qui "jubilent" devant des informations traitées en négligeables jouets. Ils se trompent carrément d'expressions émotionnelles, ne peuvent cacher les trépidations infantiles de leur corps etc. Etc.? Ne pas trop renseigner qui en serait indigne! Vous triangulez (psychologie posturale) et plongez dans la reconstitution de leurs segments mentaux. Avec tel mouvement, telle expression, telle accentuation de mot etc. – la pensée "réelle" ne peut être que…
Vous percevez, quasiment sans interruption, une sacrée ribambelle d'êtres très superficiels. Sujets aux seuls mouvements browniens. Sans aucune profondeur intérieure. Comment le sait-on? Toute écoute réelle demande, de votre part, un espace intérieur et donc le temps de le parcourir. Vérifier, qu'avant même vous avez terminé de prononcer le mot, ils sautent déjà dessus - prouve qu'aucune résonance n'a pu agir en eux. Ils ne vous ont certainement pas écouté, à aucun moment ils n'ont même tenté de comprendre le sens de vos paroles et de votre attitude intérieure unique. Ce manque de profondeur dévoile des esprits extrêmement puérils, aux idées foncièrement étroites, aux mouvements du cœur infiniment minuscules, aux mobilisations d'attentions quasi inexistantes. Ils se précipitent aveuglément sur un mot, sur une image ou sur une attitude. Comme des protozoaires sur l'éclat de lumière ou la mouvante pénombre (pouvant provenir d'une proie!). Pas d'horizon, pas de recul, pas de distance, pas de gigantisme: ils se punissent eux-mêmes. Faute de s'être créé un espace intérieur de pensée, et d'avoir suivi l'entraînement athlétique qui permet d'estimer (tirer à l'arc sans regarder la cible) et donc de tout peser et soupeser (faire coïncider ratios, mesures, poids et logos (mots)- débute la sagesse corporifiée, soit "la justice en vous). Chaque ratio (vous devenez l'éléphant qui ne brise jamais aucune vaisselle de porcelaine) conduit, toujours plus sûrement au rationnel etc. Etc.? Ne pas trop renseigner qui vient tout juste de s'en montrer indigne! Browniens? Désordonnés et décousus: trépidations et compulsions comme seul "langage non verbal".Votre cerveau est le plus grand magicien que vous pourrez rencontrer. Les aventures mentales dépassent tout ce que les écrans habituels pourront jamais montrer. Oui? Des écrits, peintures, déconstructions filmées (1 film sur 10 000), danses, musiques authentiques (donc non commerciales) etc. peuvent vous en donner une esquisse…
Face à ces prodiges, voyez les bondir bestialement sur les mots, dans le but clair (posturalement) de vous blesser et de vous nuire. L'arme étant de vous "enfermer" dans ce qui n'est absolument pas vous (une image tellement mesquine, sordide, rétrécie!) en déformant le mot ou le geste. La victoire est (avez- vous remarqué le systématisme de leurs plantages lorsque qu'ils évaluent celui-ci "gagnant" et l'autre "loser" – lorsque, dans la course de fond de la vie, il est plus que clair que c'est l'exact inverse?) au bout de "la mise en boîte". Tellement sommaire, grossière et inauthentique qu'elle ne peut convaincre que les pré-dé-terminés!!! L'immense nuisance de ces attitudes – si prisées des médias, mais vous avez pigé que "plus rien ne s'y passe" sauf…– outre, l'outrancier masochisme de soi-même (se priver ainsi des insurpassables luxes mentaux), c'est qu'ils "occupent" tout l'espace social.
Personne ne les jalouse (plutôt l'inverse), nul ne veut leur place (pire que toutes les misères), aucun quidam ne veut les convaincre (la raison n'est pas un "objet" que l'on puisse "perdre" mais une qualité qui ne veut pas "avoir" raison mais "vivre" (être) la raison) etc. Seules les formatés conformes, aux mouvements browniens si étroits, se privant de quasiment tous les trésors de la vie (ces "qualités" infinies, tant durables et bien inépuisables!)- manquent leurs manques. En clair, la seule cible qu'ils atteignent c'est eux-mêmes. Atteints éteints...
"Sortir du cadre" (la psychologie a prouvé qu'afin de résoudre un problème, ligoté de beaucoup de complexités, "sortir du cadre" de la question (enfermante!) posée, obtenait plus de solutions, que toutes autres méthodes) ne se trouve plus dans les médias. Où alors? Dans danse! Précisément là…Allons- nous les laisser à leurs tonnes d'illusions (à bizarres hures tyranniques: ils ne partagent leur présence que sur un mode très contraignant pour les autres)? Oui oui c'était une question! Vous admettrez – alors- que cet auto-enfermement brownien, cette énergique constriction intérieur (qui esquisse les prémisses d'une implosion!) – nous les font plus apparaître dans un aquarium. Enfermé-e-s absolument dans leur enfermement intérieur. Le cerveau est tellement magique que toute image vouée à nuire peut (apprentissage du proprioceptif!) se muer en son inverse d'un pure joie…
Soit – afin de, temporairement, conclure, avec l'humour cosmique inexistant dans les médias fous, sur ceci: qui ils croyaient séquestrer dans des désinformations volontaires se révèlent les seul-e-s qui ne soient jamais en prison. Immensément libres!!! Qui avait dit que les médias ont des dôles de gueules de matons?
(à suivre)