Cadre, calibrer, quadriller
Le quatrième, cuarto, vêtait, peut être, la drille à la quadrille, n’empêche que les carreaux sur le papier font la patrouille sur le rangement militarisé de nos mots.
Le calibre ne se cale ni se calemboure, non plus, mais a bien fait de la qâlib arabe, cette sorte de chaussure moulée, le modèle de tous les moules suivants. Ton Gun a son calibre aussi.
Le cadre, du quadro carré, peut se foutre a devenir le cadran de tous les encadrements, n’empêche qu’il avoue, lui aussi, le chiffre 4 !!!.
Si ces 3 mots n’acceptent pas que les pitoyables puissants d’aujourd’hui n’usent que du quatre partout, carré, carreaux, quatrième, cadran, quadriller et calibre – afin de poursuive leurs désolantes destructions – c’est que vous ne montrez plus qu’une compréhension vraiment trop restreinte de la réalité globale !!! « Gaspiller » 1 million d’individus pour un seul c’est pire que pleutre - c’est pitre au pupitre. User de plus de 1 000 milliards de dollars de coûts cachés afin de pérorer « j’ai fait un « bénéfice de 1 million de dollars » avoue que le capitalisme n’aura jamais été qu’un ridicule escroquerie sans, pas une moindre seconde, la moindre envergure.
Le quatre signe bien sa fin par la répulsion gigantesque que va soulever un cerveau rétréci à « Cadre, calibrer, quadriller ». Sans même qu’ils ne s’en rendent compte tout va basculer avant qu’ils ne puissent plus réagir…
Comme le blog « S’approprier une partie des richesses produites par d’autres » du 4 juin 2011 démontait que la barbarie de «dévaloriser le travail des autres sert, surtout, à justifier cette aberrante prétention aristocratique de s’approprier une partie des richesses produites par d’autres ». Et démontrait qu’elle surgissait cette vieillerie de l’archaïsme plus que ringard d’anciennes valeurs militaires et religieuses – issues de 2 500 à 4 000 ans avant nous. Oui la grande distribution = les équivalents des abrutis clergés et militaires d’aujourd’hui ?
Dans la mise en perversions maximas du panoptique de Jeremy Bentham ?
Puisque « les donneurs d’ordre des agriculteurs sont les industriels» - (eux- mêmes tyrannisés par la grande distribution). Comme le très fécond livre d’Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011, le dessine. Pourquoi prétendre que les consommateurs ont VRAIMENT le choix si tout est si limité à quatre petites variétés standard (tailles et dates). Ces insoutenables conneries n’existent que pour un tapis roulant. Oui oui autant d’incompétences béates d’elles-mêmes juste pour un non sens des affaires « durables ».« On a demandé aux agriculteurs de s’adapter à la technique plutôt que la technique s’adapterait à eux », clarifie Isabelle Saporta. Un peu comme si c’était les enfants de l’école maternelle qui imposaient aux universités ce qu’elles doivent étudier et comment.
La saveur est intimement liée à la terre. On s’en fout. Alors que le blog « Agriculture intensive: que de fausses rentabilités ? » aura prouvé le gaspillage si scandaleusement stupide de l’agriculture intensive – le nombre de cultures qui se feront hors sol augmente ( ... soit le plus fort coûts ET le maximum de nuisances réunies). La folie de cerveaux quadrillés, calibrés et cadrés par des valeurs religieuses et militaires –à but avoué de fuir la production comme de vivre, honteusement, sur son dos – sévit en pleine visibilité. On crée, avec toutes les violences anti naturelles possibles, des variétés capables de supporter la commercialisation en grandes surfaces. Ce but de farfelus conduit à des résultats toujours plus désastreux..: L’uniformité des variétés va dans le sens des maladies, des épidémies ravageuses. De l'assassinat des facultés immunitaires humaines.
Et surtout pas celui de la qualité ni de la « durabilité »
« L’agriculture intensive répond aux besoins de l’industrie et se contrefiche de l’environnement comme des éleveurs (p 228 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011)". La tonne de préjugés qui encombrent ces têtes devient dangereux pour le futur de l’Humanité. « Résumons. Les industriels et les grandes surfaces préfèrent sacrifier la pomme de terre primeur, riche en vitamines C, en emplois et peu traitée, pour privilégier la patate de conservation, calibrée, stockée avec des anti-germinatifs ou dans des frigos énergétivores » (p. 161 – ibid). Ces individus aux coeurs sales cumulent, en plus, toutes les incompétences !!!
Tout à l’identique : la Nature n’est plus utilisée que comme des tailles à calibrer, des normes toujours plus monomaniaques ( juste pour la puérilité d’éviter de l’emploi humain). Dans les pommes, la merveille des goûts se voit entièrement sacrifiée JUSTE pour un calibrage. Le « bonne « taille ; le bon aspect mais plus aucun attrait sensuel. L’avis des consommateurs sans cesse jeté à la poubelle. « Il y a une pression incroyable des industriels pour tuer toutes les alternatives. L’objectif, c’est qu’il n’y ait pas d’autres systèmes qui fonctionne. Si vous reconnaissez de la qualité ailleurs que dans le système industriel, vous faites l’aveu que ce système productiviste c’est tout sauf de la qualité » (p . 229 – ibid). Ainsi, le but affiché par la société vers du « progrès » s’inverse en ce qu’il n’y ai …pas de progrès . Aucun choix autre que ceux imposés par les lubies des grandes surfaces, si bardées de préjugés. Juste des régressions régress de regrets !!!
Des mensurations de rêve ont contraint les producteurs à s’endetter jusqu’à la démence « d’onéreuses machines, capables de calculer la coloration du fruit ou du légume, de précalibrer les pêches ou les oranges (…)"... oui oui plutôt imposer ce délire grave de têtes d’ex religieux ou militaires que de « faire le tri entre les différentes tailles de fruits et d’en fixer les prix. Le système de précalibrage est décidemment bien pratique. A chaque calibre son prix » (p 185 – Isabelle Saporta - Le livre noir de l’agriculture, 2011). Le bébé attardé grande distribution, bourrée de tics et de compulsions insensées, est entré en hystérie indéfendable (dans un vrai débat) donc non « durable ». Tout ce qui n’est pas HOMOGENE n’a pas le droit de cité dans la maison de poupée irréaliste de leur vie hors sol, hors réel et hors conséquence assumées de leurs prédations. Leur effarante fainéantise mentale les rend indignes (et nous indigne !) de toute prise de décision collective !!!
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Cadrer, calibrer, quadriller va, peut- être, détruire la planète. Puisque ces cerveaux qui imposent A SENS UNIQUE ces QUATRE barrages au futur collectif refusent, compulsivement, d’être eux- mêmes soumis au « cadrer, calibrer, quadriller ». Preuve de l’innocuité de ce système, oui ou non !!!! Ignorant et voulant ignorer toute la réalité. « Aujourd’hui il y a tellement de cadavres dans les élevages que le camion passe toutes les semaines » (p 69 –ibid). Ou bien, encore, les conséquences monumentales des idioties de « non-conformité » unilatérales (alors que la grande distribution n’est pas « conforme » sur tant de points !). « Les raisons de non conformités sont multiples et souvent insignifiantes, mais ça représente des volumes énormes » (p. 83 –ibid). Et nombre de yaourts parfaitement mangeables partent à la poubelle…Les conditions d’élevage sont devenues telles « qu’on doive gaver ces bêtes d’enzymes pour qu’elles puissent digérer des céréales qu’elles ne devraient pas manger » (p 116 – ibid) ! Au final, les élevages ne gagnent plus, uniquement les vendeurs d’additifs…Partout, de telles indéfendables absurdités. Partout la stupidité fanatique et l'incompétence nihiliste règnent... Alors que le circuit de production supporte seul ces aléas, les conséquences des caprices tyranniques des grandes surfaces ne leur plus ramenées sur le museau – elles ne partagent absolument pas la valeur ajoutée de toute la filière. Une désapprobation de plus contre ces souillonnes...
Une telle non- pensée met, ainsi, en péril tout le futur.
Il nous aura suffi d’investir leurs superficialités, de contrôler comment ils ont carrelé, dallé, bordé leur mentalité pour piger qu’aucun entourage n’existe plus pour elles/eux. Juste l’obsession monomaniaque de n’écouter plus personne d’autre…
Ils mettent, ainsi, en péril tout le futur. Plus rien n’est « durable » chez eux/ elles.
Afin de nous prémunir de « leur » désastre nous sommes, visiblement, prêt (e )s à nous mettre en…quatre !!!
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos" et "Remue- ménage", onglet 2 "Présent !", onglet 4 "Nul n'est nul" ou, encore, "Je ne parle plus à qui a raison".
Résistance au changement Implique changement de la résistance
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu