Ce qui n’est jamais dit entre femmes et hommes (3)
Ainsi il me semble misérablement incroyable que jamais personne, dans aucun pays, n'ai utilisé une ou toutes les technologies modernes, tous les moyens de diffusion pour déclarer son amour à quelqu'un d'autre. C'est bien à cela que ça devait servir ?
- Mais maintenant, moi aussi j'ai le "savoir-faire", et je vais te le faire savoir, se déplaçait agréablement Bill. When you're with me Doll I have more bills !
- What ?
- Bills of little Dolls that're used to be called dollars ! Doll you are Dollars.
- A quoi ça m'avance ? riait-elle quand même.
- Il faut que je te parle de toute la société pour que tu comprennes à quel point tu as besoin de mon amour Doll. Doll est le nom générique de la monnaie mais sans Bill elle ne peut se monayer. Doll, a, objectivement, plus besoin de Bill que lui d'elle. Sans billet le dollar ne peut exister ! Sans dollar le billet peut quand même exister ! Sans dollar le billet peut quand même exister, sous une autre appellation. Bill est l'unique bill, billet unique de tant de dollars, et son individualité monétaire le rend libre, saisissable par n'importe qui, destructible comme tout humain. Mais sans Bill, Doll ne peut exister concrètement, être palpée : c'est Bill qui lui donne la vie ! Tandis que Doll qui est le tout ne peut être un bon partie. Elle ne peut que débiter les mecs sur sa planche à séduire, les débiter sans arrêts, battre leur unité pour se faire nommer et les foutre perpétuellement en liasses, inlassables liasses. Vie de séduction irréversible qui conduit au pire : ne plus être sexually marketable ! Vamp vampire, Doll aura pourtant besoin de chaque individualité pour s'en nourrir. Découvrant le jeu et n'ayant pas, eux, vitalement besoin d'elle, Doll sera perdue. Voilà ce qui arrive à Doll sans son vital Bill. L'homme qui lui restera attaché. Et saura multiplier tous les chiffres qu'elle a en elle. Tu peux choisir soit une inflation et déflation, dévaluation et austérité, au bout Doll ne vaudra plus rien ! Le dollar doit être gardé par ses billets ! Comme Doll doit être gardée par son Bill qui saura se monnayer tous les jours et maintenir sa Doll a sa valeur maximum. Tu vois que mon amour est décrit par l'entière société et qu'en t'aimant je sais ce que je fais.
Doll vacillait : avait-il trouvé le langage de son coeur. C'est que Bill avait bien effleuré l'amour capitaliste qui, comme le nom le trace sérieusement, a ses capitales où tout est plus capital - dont les femmes aspirantes, dévorantes, totalisatrices, monopolisatrices, concentratrices, en serait l'exact reflet taillé au silex ? Ou un jeu pour adulte où le dollar serait a little doll, une petite poupée, un bébé en plastique ? Ou la pépé pulpeuse, la doll si désirée ? Ou bien la simulation stérile du jeu : encore plus de femmes à jouer à la poupée, à la Doll qui inventa donc le dollar ?
Doll est la valeur, elle est donc supérieure à Bill, ça ne fait pas un doute, réinséra-t-il. Mais que peut-elle faire de sa valeur : avaler sa valeur ou se faire voler sa valeur. Qui saura, qui sait d'ailleurs, évaluer Doll, qui saura lui conserver toute sa valeur ? Doll est la valeur. La qualité en quotité. Mais Bill c'est la quantité et qu'est la qualité sans la quantité ? Alors qui saura toujours la mettre en valeur, faire parler sa qualité ? Qui saura protéger son unique qualité ? Doll a besoin de Bill pour apparaître, pour être, être connue de tous. Mais Bill a besoin de sa Doll chérie. Alors que lui faut-il de plus qu'un homme définitivement attaché : car Doll ayant besoin "du" Bill pour faire connaître toute sa valeur, il faudra toujours le recommencer jusqu'à l'épuisement et ce sera de plus en plus difficile ! Tandis qu'avec SON Bill, Doll peut être tranquille, rassurée ? Avec Bill pour Doll tout lui sera ajouté et rien ne lui sera retranché ! Sinon la monnaie ne pourrait plus exister ! Tu vois que nous avons vraiment besoin l'un de l'autre, c'est dans les mots, dans la société, partout et ailleurs, même dans l'amour car si Bill n'arrête pas de déclarer sa flamme il va se brûler et il n'y aura plus de billet pour Doll !
- J'admets que je suis ébranlée, très troublée même. Mais je préférerais que TU me laissas seule maintenant. Que tu me laisses tranquille un peu. C'est moi qui te ferai signe, qui te donnerai ma réponse.
Bill l'embrasse tendrement et resplendissant :
- Tu vois bien que depuis que j'ai tout perdu pour toi j'ai trouvé beaucoup plus. Tous les deux nous sommes comme les lois du marché. Nous avons résolu l'accord, l'entente, convention, pacte, complicité ou connivence qui composent le "marché". Je te ferai connaître toutes les lois du marché, je les utiliserais toutes que pour toi, que pour toi. Je n'ai plus fini de t'étonner, ma chérie Doll !
Comment pourquoi, qu’est -ce, passe pas à la caisse, pour savoir la suite, précipitez- vous sur « Remue ménage », page et suivantes que vous lisez ou téléchargez gratos sur freethewords.org
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos" et, onglet 2, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire", onglet 4 "Nul n'est nul" ou, encore, "Je ne parle plus à qui a raison".
Résistance au changement Implique changement de la résistance
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu
à ajouter ce judicieux commentaire -
"Tronc commun Il nous faut nous entendre la dessus tout de même même si c'est le vent que l'on sème pour nous rencontrer nous-mêmes la séduction c'est du harcèlement au féminin le harcèlement, c'est de la séduction au masculin un sourire suffit à la femme pour séduire pour l'homme, c'est beaucoup plus dur à cuire il faut qu'il insiste, qu'il persiste et qu'il existe toute une liste pour se faire passer pour un artiste. la légèreté d'une femme au propre comme au figuré... reste une chose bien compliquée pour le mâle qui ne sait jamais sur quel pied danser ? Mais c'est tout le charme de la séduction : les points de suspension...le point d'interrogation : j'y vais ? Ou j'y vais pas ? La lourdeur d'un homme au premier comme au second degré... ne peut être balayée, simplifiée, ni réduite à sa petite part d'animalité... elle en dit long sur la difficulté des hommes à conquérir l'objet de leur désir... ils sont peut-être plus démunis, moins armés pour gagner ce genre de guerre, il y a en tout cas, quelque chose à creuser... non... Pas le fossé qui les sépare déjà et que l'on doit aux féministes et machistes de tout bord Creuser... la-dedans... un tunnel, pour capter l'autre au lieu de la capturer l'éluder au lieu de le dénoncer comme un obsédé La séduction est un jeu mais ce n'est pas un jeu de dupes... ni oui... ni non... c'est l'art de plaire... mais c'est aussi l'art de se défaire de celui ou celle qui ne nous plaît pas. Je crois qu'il y a un mot pour dire NON à la nature... c'est... c'est la culture... des sens et dans tous les sens ! http://www.lejournaldepersonne.com/2011/06/tronc-commun/"