Ce qui n’est jamais dit entre hommes et femmes ? (4)
Filer le parfait amour. En filature qu’ils le prirent les ennemis du parfait amour. Le ténébreux souffla à son acolyte "the guy pit".
-- Ces connards s'aiment, suis les ! filature discrète (qui sait garder un secret) mais encore, chuchotait-il, affublé de discrétion (discernement), c'est à dire judicieuse RETENUE dans les paroles. Chaque phrase qu'ils laissent ECHAPPER nous révèle quelque peu la société ! Faut savoir choisir ses cibles. Nous, on veut abattre la société, en lui démontrant qu'elle n'existe pas. C'est à dire que le mot société masque comment vivre en société, en n'en faisant qu'en parler. Nus, nous on veut abattre le mot Société pour que télé, radio, journaux, pub, politique, ne puissent plus jamais en parler. C'est pour cela que nous sommes commandités ! Nous on veut abattre la société pour qu'il soit appris, compris que ce mot, ce seul mot n'existe pas. "Société" : fini ! On va désormais vivre entre nous, comme on peut , rafistolage, mais plus "avec" la société qui n'existe pas. Les amoureux nous tournent encore le dos, il faut les suivre ! Ils ignorent donc ils font durer un de ces mots qui ont duré quelques siècles pour le pire sans le meilleur. Nous sommes les pires pour que vous soyez les meilleurs, tel est le slogan de notre agence ! Hors de nos jeux malsains (filatures pour ne pas perdre le fil) - le meilleur fut bien celui qui est le meilleur, avec le plus de bonté, d'attention. Et non par le détournement vénéneux du mot, le plus riche, célèbre ou salaud ! Le meilleur s'enracine de toute éternité en celui qui a le plus de bonté. Le Bon et le Beau sont toujours restés couplés dans les ombre de la caverne de Platon ! Ces connards s'aiment suis-les donc !
La terre d'une terrasse vit RELACHER leur vaisseau.
- Quand je te regarde je te raconte ma chance.
- Je te porte ma peau comme un rayon de toi.
- Comment te dire je t'aime sans toi ?
- Si je t'aime c'est pour toi pas pour moi.
- Où es-tu quand je ne suis pas là ?
- Je rêve à la couleur de tes baisers.
- Je suis même jaloux de mon ombre quand tu marches dessus.
- Vos seuls apartés signifient partez-vous tous ! nous voulons rester en tête à tête ! A téter nos têtes ! Vous comprenez, persista Duetto, d'une voix circulaire, l'amour trouve à se débarrasser des autres !
- Consens-tu ? poursuivait la belle.
- Mais à quoi ? S'EXCLAMA Duetto.
- Consentir à sentir, c'est bien ouvrir le contentement du consentement et, donc permettre enfin le consentement du contentement.
- C'est à dire, si tout doit se dérouler selon sa trajectoire logique, il se pourrait que tout n'ait pas été bien placé sur sa trame, dans le passé, lui développait l'aimé.
- Et alors ?
- Tu dois sentir ce qu'est consentir et pour cela; d'abord consentir à sentir ; le déroulement peut alors se produire.
- Et donc vous approuver, c'est prouver que la chose que j'ai à prouver c'est approuver.
- Donner ton assentiment aux sentiments déploie que l'assentiment n'est possible qu'aux seuls sentiments.
- Que c'est toujours l'as Sentiment que tu sors au jeu de carte de la vie, vint renforcer l'adoré.
- Ai-je donc félicité c votre félicité ?
- Quoi donc ?
- Difficile d'être deux sans être trois, s'étendait Duetto. Pour que votre félicité existe il faut bien que je la félicité (action qui devient ensuite la félicité), que j'intervienne. Chérubin est toujours au milieu, pour ses mouvements d'aller et venir, de l'un à l'autre. Alors il barre le chemin ? Barrée l'opport-unité ? Interdit la METHODE ? Impossible de rien "fixer" quand on regarde les yeux de l'amour, ni les "termes" d'un contrat, ni les clauses d'un échange - qui change tout échange. Impossible de rien faire durer "d'arrêter" sa stratégie. D'immobiliser l'objet du désir s'il est loi qu'il soit l'autre, et donc n'est plus soi. Lui qui ne COMPTE PAS ! L'indispensable Chérubin n'empêche rien. Si pour exister il faut compter, être calculateur. Ou bien est-ce l'amour qui est un immense calcul.
- Si tu dis être 2 c'est être 3, c'est que tu ne t'adresses plus à nous mais que tu nous décrit. D'eux tu parles déjà, et non de nous deux ! D'eux - mais à quelqu'un d'autre. Trois c'est ce que tu crois, que tu sois comme un des rois, vois, dites trois. Mais c'est plus de nous que vous parlez !
- J'acquiesce et je suis quiet. Ou l'amour de 2 dérangera toujours un TROISIEME.
- Uni je me munis de tout ce qui m'unit à toi, je suis punie, punie de n'être point unie.
- Votre unité vous créerait votre immunité ? et même votre impunité ? soliloquant, Chamfort, en ses maximes et pensées, unissait "Quand un homme et une femme ont l'un pour l'autre une passion violente, il me semble toujours que, quelque soit les obstacles qui les séparent, un mari, des parents etc, les deux amants sont l'un à l'autre de PAR LA NATURE, qu'ils s'appartiennent de DROIT DIVIN, pourtant, Malcolm de Chazal précisa que la "passion sans témoin a courte vie. Roméo et Juliette, dans une île déserte, s'établirait bien vite en ménage bourgeois".
- Le regard que nous portons l'un sur l'autre serait l'introduction du témoin, de la tierce personne ? saisit la belle.
- Mais l'amour tourne toujours le dos à la société, ne cherche pas à lui plaire. Alors ? ne put répondre Duetto.
- C'est parce que l'on s'aime qu'on se met à parler, c'est pour dire son amour qu'on articule les mots les plus "justes", les expressions les plus "heureuses". L'amour se confond avec les mots avant que de tous les "confondre" ! Son mouvement de juste fusion mélange les mots, les met hors d'état d'encore se justifier, stupéfiés, étonnés, accablés même : mis au pied d'une autre justice ! s'immisçait le chéri dans le mystère de l'origine des langues.
- Alors la filature ? ,
- L'amour c'est très dangereux pour la société ! Voilà la liste des phrases qu'ils ont laissé "échapper", c'est à dire s'enfuir, après cela quasiment tous les mots sont libres. Voici mon rapport ! j'ai essayé de regrouper ces phrases si dangereuses en 7 rubriques : guerre, publicité et jeu, famille, justice, corps et langage.
- Tiens, rubrique argent pour voir !
- Comme au poker ? Bon tu vas au supermarché pour te "payer" une nana que tu vas ensuite "emballer", cette consommation clean c'est prendre sans comprendre, être pris sans être épris, puisqu'il faut "posséder", c'est à dire avoir à sa disposition selon ses dispositions tel membre du sexe opposé, à sa disposition selon ses positions - sociales et autre - la chair fraîche. Selon SA position : cela souscrit "connaître parfaitement", être maître du jeu, c'est à dire "se contenir" pour contenir, posséder les caractéristiques qu'il faut. Posséder ou être possédé, avoir ou être eu ! Ce qui secrète une manipulation parfaitement magique.
L'amour et l'argent ont des rapports plus magiques qu'on ne croit, ne serait-ce qu'en dévoilant les rapports guerre-publicité-politique qui, utilisant les mêmes mots, utilisent les mêmes genres de pensées. Bref, c'est la même chose en trifide, troïka, triumvirat, bien destinés à nous soumettre. Et que l'amour qui "se tape", "s"envoie", un rancard au rencard, a les mêmes gestes possessifs de la totale possession ensorcelée. L'éclairage totalement cru qu'il jette n'est que d'avoir rétréci l'amour à la viande, au cul, et que, ni la guerre, la publicité ou la politique, n'ont jamais agi autrement : c'est là l'amour qui leur va comme un gant ! Celui qui "entreprend" quelqu'un, en vu du résultat final de la "bourrer", comme un sac à provision, de "se le faire", comme on boucle une affaire : ce n'est qu'un trou qu'il faut combler !
- C'est tout ? N'as-tu pas mieux développé cette dépendance à des forces surnaturelles ?
- Si, mais à la fin ! J'ai ouvert chaque rubrique d'abord pour en faire sortir le maximum de choses. Ainsi à - guerre, apparemment le langage amoureux sonne guerrier impérialiste. A vouloir te "ravir" je deviens ton ravisseur, et je t'accorde juste les droit d'être ravissante, avant que d'être ravie. Je dois te "conquérir" c'est à dire t'envahir, te chercher et me rendre victorieux en te "captivant", fixant ton "intérêt", ton attention, je te fais captive. De toi, j'ai tout capté jusqu'à ta volontaire acceptation de ta captivité. Mon "charme" fut-il ma seule arme ? Celle qui endort ou qui éveille ?
(à suivre)
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