Chiffres de l'occupation de l'armée étrangère de la finance
Alors que les emplois financiers ne dépassent pas 5 % du total, ils se permettent de s'emparer de plus de 40 % de l'ensemble des profits mondiaux (10 % en 1980). Nous sommes donc bien occupés par une armée étrangère, de très directs ennemis. Toutes les lois politiques, morales, historiques ou existentielles nous autorisent à les traiter comme tel. Des "occupants" sans aucune légitimité ni droits "internes", dont nous ne voulons absolument pas. Comme toujours, il faut les chasser, les expulser hors du territoire de l'honnêteté et du bien collectif.
L'immense intoxication du citoyen ou de l'état qui ne doit pas se préoccuper du bien commun (de ses affaires en somme !) puisque le marché autorégulé le fait tellement mieux que lui et que les états (sauf qu'en cas de crise systémique, subprimes ou dettes, le marché, devenu mendiant vautré, avoue, clairement, que l'Etat sait quoi faire et mieux que la dérégulation pour "son" bien commun !)…oui cette immense infection se voit prise la main dans le sac. La finance ne finance pas l'économie puisqu'elle en dévalise 40 % de moins pour l'économe réelle. En 1980 avant son invasion et son "occupation", 90 % allait à l'économie réelle. C'était un net mieux. Une tellement meilleure allocation des ressources (cet alibi frauduleux du capitalisme)…Toute invasion est bien une régression sauf pour les envahisseurs. Les salaires "envahis" subissent de plein pied les exactions des occupants, gelés quasiment qu'ils sont depuis 1975. Ils baissent même tous (sauf les trop hauts salaires) aujourd'hui, tant le racket de la finance s'aveugle complètement sur sa réalité. Au point qu'il crée la situation où les populations ne peuvent que le rejeter…
Les mensonges sur les dettes se voient aussi laminés par les chiffres de l'occupation de l'armée étrangère de la finance. Le chiffres des actifs financiers c'est 346 % du PNB mondial en 2006. Contre 110 % en 1980. Le diktat de ne pas dépasser 100 % du PNB s'avoue donc plus que mensonger. Le traitement par austérité de la dette des Etats ne repose donc sur aucun fondement théorique valable. Ce ne sont que putschs illégaux. Les états n'ont strictement aucun droit aux plans d'austérité sans y inclure les trop riches. La solution c'est que les financiers remboursent toutes leurs dettes. La "dette" des finances serait, alors, de 346 %, et réticularisée dans les pays ? Tout comme sur les billets de livres sterling est noté que ce billet est une dette de la Banque d'Angleterre à votre égard. Ou que toutes les recherches autour de "l'argent- dette", dont Grignon, prouve que l'argent n'est qu'une convention arbitraire, une invention artificielle, qui n'existe dans aucun réel visité par l'homme. Et que son essentialité repose toute dans sa répartition. Exactement, comme "la croissance à tout prix" n'a strictement rien de rationnel mais n'est que les "ordres" d'une armée d'occupation – rien dans les foutaises économiques dominantes ne correspond à la réalité – camouflages trompes l'œil pour mieux attaquer en traître !!!
Ainsi que nous détourner de l'essentiel (là où l'action devient la plus efficace, là où le LBO peut vaincre !). Soit, en premier lieu, le sens des chiffres de l'occupation de l'armée étrangère de la finance…passer, en un peu plus de 25 ans, de 10 % à 40 %, bond gigantesque qui déborde tous les cadres anciens de calcul. Oui c'est s'avouer le vrai fauteur de troubles, l'émeutier social central, le grand perturbateur de la vie collective, l'emmerdeur suprême, le fléau de nos vies, ber, l'ennemi le plus commun à chacun-e. C'est plus de 8 fois l'emprise précédente, ce qui dans le domaine social est plus que démesuré. Un abus exorbitant de position dominante. Une anticonstitutionnalité flagrante. Un déséquilibre et une osmose des pouvoirs qui fait fulminer jusqu'à Montesquieu. Une perte flagrante de sérieux et de raison. Que de l'histrionisme mégalomane. Sans absolument aucun futur. Rien dans tout notre passé ne "soutient" donc cette dérive malsaine – quel que soit l'angle d'attaque, pas d'autre voie que de mettre fin, d'une façon ou d'une autre, à l'anomalie financière. Qui – dès que les dialogues seront rétablis – ne trouvera aucune raison à son intrusion première !!! Et donc le maintien de cette occupation. En elle, passer de 10 à 40 % ( soit + 236 % de PNB mondial), admet, implacablement, que l'argent existe bien pour tous les changements colossaux de la civilisation. L'argent pour un revenu 'existence est plus que là…oser, désormais, qu'il n'y a pas d'argent pour – c'est juste montrer sa régression intellectuelle…
Après l'occupation – c'est la Libération. Et, comme en 1945, les forces vives des pays vont inventer un renouveau législatif tellement complet que plus jamais la finance trop délinquante ne pourra quitter son rôle subalterne…et se limiter entre 5 % et 10 % de la totalité des profits…Elle aura elle- même créé toutes les conditions de sa radicale défaite, non ?
Ne reste qu'à comprendre la ventilation de ce passage à 40 % de tous les profits.
1- Pour les salaires c'est clair la non répartition des gains de la productivité est énorme.
2 - 15 % des avoirs publics depuis 1975, sont passés dans le privé. Une partie des privatisations n'ayant pas été réalisées, dans des conditions de probités, génèreraient d'énormes amendes.
3 - La création artificielle des "déficits" à l'exemple de celui prétendu de la Sécurité Sociale (un droit inscrit dans la Constitution !). Pas du tout un "trou" mais, en fait, un extraordinaire bénéfice si les trop riches reversaient leurs 246 milliards de trop perçus.
4 - L'usage spéculatif des dépôts par les banques qui, outre d'être une faute professionnelle très grave, vous vole, avec traçabilité, ces agios négatifs (ce que vous fait payer, arbitrairement, la banque et ce qu'elle ne vous paie pas, soit, au moins, les dividendes de votre argent utilisé sans votre accord).
5 - La spéculation si illégale comme représentant 95 % des "activités" (sic) boursières, l'usage institutionnel des paradis fiscaux (depuis, qu'en 2000, les états ont prétendu lutter contre les centres off shore, leur activité s'est vue multipliée par 5 en 10 ans – tout esprit sérieux ne peut qu'en conclure que la finance internationale a inclus les paradis fiscaux dans son fonctionnement officiel !).
6 - Les subventions exagérées des Etats et cette sous- fiscalisation des trop riches Et cet abandon apeuré du bouclier fiscal – puisque sa logique même (pas plus de 50 % de prélèvements) – avec la honte de la TVA antisociale - aboutit à ce qu'il faille, explicitement, rembourser les pauvres (total de 50 % dépassé dans de nombreux cas – bouclier fiscal = ami des pauvres).
7 - Aurions-nous, apparemment, omis une source que la clarté de la délinquance extrême de tous ces profits, si illicites, de la finance devrait les faire placer pour 13,7 milliards d"années en prison ou en…soins !!!
Désormais, que beaucoup d'individus ont compris à quel point la finance est la très grande délinquance 2012 – tout le monde va s'y mettre afin de dresser l'acte d'accusation le plus complet. Se soumettre ou se démettre : quoi qu'elle fasse, vous voyez, elle devra reverser les exorbitants TROP PERCUS !!!
Vous percevez bien ?
Afin de vous aider à mieux accommoder, piochez dans tellement de merveilles que la place manque sur ce blog afin d'en détailler la liste complète. Il n'est que de consulter les blogs "une société, institutionnellement, organisée pour voler les pauvres" du 23 septembre 2011, "Tout l'argent gratuit pour les seuls capitalistes" du 25 septembre 2011 ou "Les banques doivent faire leur travail" du 25 septembre 2011… en écho le 21 janvier 2012 d’André Orléan « Que les banques fassent leur métier », Le Monde, p. 6 « culture & idées »…,"L'angle mort de la finance", "Désindustrialisation : à qui la faute ?", "Plus ça va plus c'est vulgaire d'être trop riche","Gains collectifs partout", "Biens communs", "La spéculation désocialisée", "Les émeutiers ce sont les trop riches ?", "Le coût d’une non intervention publique ?", "Hontes du néolibéralisme", "Banques, plus rien ne va !!!", "Plus tu prends aux autres plus tu les enrichis !!!", "Les élus ne sont pas les propriétaires de ce qu'ils gèrent", "Plus con qu'un banquier ?","Ce que représente l'argent des banques ?", "Collectif/ individuel", "Privatecity" – Publicity", "L'autorégulation étatique est prouvée …", "Donner l'apparence de la solidarité à un simple courant d'air (1 et 2)", "Du suffrage universel "libre et non faussé"", "au mieux des intérêts de tout le monde", "Qui on valorise ?", "La Grèce doit tenir ses engagements", "Comment le capitalisme se met à dos tous les génies ?", "Si la nouvelle génération de penseurs ne vient pas vite", "Le bon détour ne ment…" ou "POURQUOI LES MARCHES CA NE MARCHE PLUS ?"
Gains collectifs à la place des gains individuels, Fête sociale permanente, Service public du crédit, retour massif des services publics autogérés, et tant d'autres filons du futur etc – toute une nouvelle civilisation est bien, complètement, en place !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme".Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui a détressé les détressés ? etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu