Comment agir parmi qui ne veut surtout pas agir ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Les conformismes dominants n'ont jamais autant rendu la société ingérable. Surtout, dans le sens de son futur, des transformations nécessaires à notre survie collective. Ils/ elles semblent si inertes, sourds et aveugles, ne voulant surtout ne rien savoir, ne réfléchir à rien, n'être jamais interpellés pour demandes d'aides, de participations et de prises de décisions… Bon, c'est une manière d'être.

 

Mais le drame se noue lorsque - malgré cette position de clair retrait et repli fermé – ils/ elles veulent tout influer : sans rien écouter, tout tordre vers leur seuls intérêts (et ces millions d'intérêts tous divergents!), sans jamais s'être informés (parmi les dizaines de solutions alternatives) tout centrer sur les 2 ou 3 solutions bâclés, que le hasard leur aura fait connaître (mais si sommairement et par le bout souvent le plus erroné de la lorgnette), sans rien apprendre, non plus, se (nous) livrer aux gamineries des slogans inadéquats…etc…ils/ elles auront créé une incommunication toxique et c'est dans cette opacité immense, dans ce brouillard exagéré, dans ce chaos très bruyant, etc – que les PLUS DECISIVES décisions doivent être prises à la va vite et sans réel débat…et leur attitude "acquise" c'est tous les droits à critiquer (mais sans jamais rien proposer) et ne jamais être soi- même remis en question…Qui peut gérer tout cela ? Et, pourtant, il faut y parvenir à dénouer tous es nœuds en même temps !!!

 

Faire ressentir, de toute la sensibilité, la vraie "donne du futur" relève de l'extrême difficulté. Mais, parfois, le kairôs, le surgissement de la bonne occasion, y pourvoie…ainsi, de l'échange de commentaires sur internet.

 

Thierry Curty commente "Les consommateurs défectueux ?", en date du 30 septembre 2012, ainsi :

 

"Vraiment NE PAS VOULOIR être quelqu'un d'autre que soi…refuser les pillages et gas-pillages des excès et déchets consuméristes…désirer une plurisociété, un regroupement pluriel des grands courants sociaux, un respect diversifié (donc tolérant) des différences, etc – paraît nettement plus sain, raisonnable, attentif aux vrais autres et "durable" que la société des consommateurs "uniques"…un seul modèle en fait comme à l'armée !!!" Avec ça, je suis d'accord. C'est notre modèle économique qui est à l'origine de la surconsommation, et non pas le dessein d'enrichissement.

 

Parce que, comme je dis toujours, il faudrait être bien bête pour ne pas comprendre que pour un patron il est bien plus intéressant d'avoir 10 ouvriers qui fabriquent des ampoules à 10 balles qui durent 10 ans que 100 ouvriers qui fabriquent des ampoules à 1 balle qui durent 1 an ! Mais voilà, dans notre système absurde, seul celui qui travaille mérite la retraite, mange, habite... comme si les autres, TOUS les autres, n'avaient aucun intérêt pour la société... Et, pourtant, notre société n'existe que par les autres, ceux qui ne travaillent pas. Ceux qui travaillent sont plutôt ceux qui poseraient problème. Ce sont eux qui engendrent les grèves, avec leur cortège de problèmes d'approvisionnement, les manifestations, pour leurs salaires, leurs avantages sociaux. 90% des décisions gouvernementales ont pour objectif : l'emploi, la retraite, le chômage...... Alors qu'on est pas sur Terre seulement pour travailler !

 

 Tous ces gens qui travaillent seraient très avantageusement remplacés par des robots, bien moins pénibles, plus astreints au travail, fournissant une qualité plus régulière et moins sujets aux maladies que le travail peut apporter. De facto, puisque tout le monde doit travailler pour vivre, il faut donc produire. Pour produire, il faut vendre, pour vendre...il faut faire de la merde et créer des effets de mode, de sorte qu'on remplace.

 

Considérons 30 employés qui construisent un frigo qui coûte 200€ et va tenir 5 ans et 30 employés qui construisent un frigo qui coûte 1000€ et va tenir 15 ans...Ils font quoi les 30 employés qui ont construit le frigo qui dure 15 ans en attendant qu'on le remplace?

 

Donc soit on produit et on consomme...soit on change de modèle de société. Vous l'aurez deviné, c'est la seconde solution que je prône. Non pas pour des questions de pollution ou de gaspillage, mais tout simplement pour des raisons de confort humain, d'une part, et pour restaurer la démocratie, d'autre part. Parce qu'un individu qui travaille, c'est un individu qui n'est pas là pour mettre des bâtons dans les roues de ceux qui abusent. C'est un individu qui a autre chose à penser durant ses congés que les problèmes politiques. C'est un individu qui ne se mêle de rien, sinon de se lever le matin et, éventuellement, de soutenir ses collègues lors des grèves.

 

Un gars qui travaille, c'est donc un gars sans responsabilités ! Pire : c'est un gars sans esprit, persuadé qu'il est que l'Honneur et le Devoir sont si présents dans le Travail que ce dernier est un Droit.  Un gars qui travaille, c'est donc un gars sans responsabilités!

 

Un travailleur est donc ni plus ni moins qu'un individu programmé. Un esprit malade, incapable d'évoluer librement, au même titre que celui d'un croyant dans une croyance absurde quelconque. Justement, comme ça se trouve, la croyance a été inventée pour programmer l'Homme, depuis tout petit....quelle intelligence...mais ce ne sont pas les travailleurs qui ont crée cette absurdité. Et pour cause, ils n'avaient pas le temps...

                                              ils étaient au travail..."

 

La réponse au commentaire (moins l'introduction) offre ceci :

 

"Vous avez, ainsi, réussi à percer les voies vers les solutions réelles (et à les faire entrevoir aux autres !) … solutions 2012 qui ne peuvent être "comprises" que si l'on y met tout le corps pour cela…

 

Un système qui doit produire pour produire (titre d'un autre blog) et donc créer toujours plus d'objets artificiels et de gas-pillages plutôt que de répondre à des besoins réels non pourvus (qu'un revenu d'existence résoudrait si aisément !)…vient d'un défaut de vision où l'on doive créer de la pacotille non "durable"… mais qui explosent, cependant, les déchets "durables" et tout cela "parce que" la consommation c'est, au moins, 50 % de la croissance !!! Et ce non- système (sans feed back d'informations sur lui- même !) va continuer dans son "idéalisme" béat… présenté comme seul "réaliste" !!!

 

Changer de vision – ne plus faire d'un "tel" travail le "grand" structurant social - mais faire de concrétisation de la plurisociété ce structurant !!! Plurisociété qui se fait connaître par l'auto élucidation permanente de la société par elle-même, par la création de lieux de paroles sociales (avec des thèmes tels "comme si les autres, TOUS les autres, n'avaient pas d'intérêt pour la société...Et, pourtant, notre société n'existe que par ces autres, ceux qui ne travaillent pas. Ceux qui travaillent sont plutôt ceux qui poseraient problème. Alors qu'on est pas sur Terre seulement pour !"etc.), par l'utilisation de nouveaux paradigmes et paradoxes et de moyens concrets qui les fassent émerger, etc. (tout ceci existe déjà en embryon – si l'on veut bien s'informer).

 

"Donc soit on produit et on consomme...soit on change de modèle de société. Vous l'aurez deviné, c'est la seconde solution que je prône." Voilà – c'est le centre du choix – mais pour le second il faut une unité profonde des volontés. Or, il été observé que "plus on a une forte personnalité, plus sa "surface" politique devient étroite" (titre d'un autre blog). Donc plus vous avez compris (ce) qu'il faut changer – moins vous arrivez à grouper autour de vous…c'est là qu'il faut trouver …autre chose !!!

 

…et que la difficulté d'apprentissage DEVIENDRAIT, pour les esprits libres et déliés, de se transformer en ceci : comprendre - cela devient pour soi/ tourné vers soi, et le transmettre (vers les autres) demande tout un "nouveau travail" où l'on doit découvrir la phrase simple qui traduise les mécanismes examinés…où l'expression et l'existentiel prédominent sur le fond (celui-ci existe encore mais ne peut se montrer que de contre- productive manière) etc…Pas facile à saisir en si peu de mots ?

 

Voyez la fin de votre texte : "Un travailleur est donc ni plus ni moins qu'un individu programmé. Un esprit malade, incapable d'évoluer librement, au même titre que celui d'un croyant dans une croyance absurde quelconque. Justement, comme ça se trouve, la croyance a été inventée pour programmer l'Homme, depuis tout petit....quelle intelligence... mais ce ne sont pas les travailleurs qui ont crée cette absurdité. Et pour cause, ils n'avaient pas le temps...ils étaient au travail..." ce n'est pas de la théorie, des observations habituelles, de la routine démotivante, etc mais bien tout des entrelacs de contes, paradoxes retournés, dialectiques qui rendent la vie, visions en abîme, etc – et pourtant il percute plus…bref, il annonce les nouveautés stylistiques qu'il importe de montrer en 2012…On ne peut plus rien faire de pareil qu'avant !!!

 

Plus que le fond des études et raisonnements (qui seraient de l'ordre de sa propre construction intérieure – donc beaucoup d'écrits !)…

…n'est-ce pas là le signe le plus profond d'un changement de fond en cours ?"

 

en tout cas, grâce à un seul échange avec Thierry Curty… nous obtenons …

 

Celui des débuts de réponses à…

                                               "Comment agir parmi qui ne veut surtout pas agir ?"

 

                        Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

            tous ces blogs sont bien reliés à une pensée globale

 

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  " La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie",  onglet 3  "Why do we left the left wings ?",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, Le Roman de L'Economie, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim il a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc),  onglet 2.

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.

La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité

La façon d’écrire se nomme infini respect

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 2 300 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

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L
<br /> lecture très constructive (=<br />
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I
<br /> <br /> (= également égal<br /> <br /> <br /> <br />