Comment font-ils pour détruire sans cesse ce dont ils rêvent le plus au monde ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Aberration ! paradoxe ! oui et non…D'où je parle (pour l'affirmer!) : ayant habité plusieurs pays, exercés des métiers très dissemblables, suivis de multiples formations dans de nombreuses disciplines : j'ai obtenu un esprit synthétique. Je tente de m'occuper de tout: "divers" tel "diversitaire". Par rapport à mes nombreuses activités artistiques, je fais un travail corporel poussé. Ce qui, joint avec des activités de thérapeute bénévole, me donne un assez bonne connaissance des mal êtres comme des biens êtres. De plus, à titre personnel, ayant jeté toute psychologie personnelle par dessus- bord, n'ayant aucun besoin d'identité, plus occupé aux autres qu'envers moi, me sentant de tous les pays et me trouvant chez moi partout – je suis autant un vrai terrestre qu'un esprit pratique, bien terre à terre…Ce qui m'a offert le fait d'avoir circulé dans toutes les tranches de la société: j'ai une très bonne connaissance de la société COMPLETE. En cela, je me considère appartenir aux "experts du réel" entier

Pour le travail de la pensée, j'use de trop de méthodes pour en parler ici. Disons que le but c'est "l'intelligence impersonnelle" (où les sciences,  par leur point de vue (hors matière !), parfois, trop "régional", ne parviennent pas, obligatoirement !)…

De ceci, mon opinion dans cette nouvelle rubrique SI LA SOCIETE EST BLOQUEE N'EST CE PAS LA FAUTE A TOUT LE MONDE, obtient quelques garanties (visitables et réfutables selon le conseil de Karl Popper !). Si dans ce blog le "nous" est plus pratiqué (même) avec une seule plume – c'est que la masse des infos, analyses, protocoles, résultats d'observations, issus de plusieurs sources, appelle plus à l'honnêteté du "nous". Inscrit, dans cette démarche, ici, je (le chanteur dit Gun de la partie musicale du blog) ne parlerai qu'à partir de moi…

 

Je demandai à la vie 1 cm elle m'en a apporté 1 000 fois plus. J'ai toujours pratiqué l'admiration, le respect, l'enthousiasme pour les autres. Parcourant, parfois, de longues distances juste pour les voir un court instant. J'ai travaillé sur de nombreux supports usant de la patience et du prendre sur soi plutôt que de l'arrogance des incompétences et de la brutalité verbale des gens qui ne savent pas grand chose, mais imposent leur stérile dictature (comme nous le voyons trop aujourd'hui ! là j'ai "vérifié" prés des assos de terrain…). Je ne connais (au niveau du ressenti intérieur) strictement rien aux "passions tristes" (jalousies, convoitises, diffamations, mensonges, etc) – sinon qu'elles sévissent plus en "haut" (!) de la société qu'ailleurs. Parce que, là, au niveaux des conséquences de ces inexcusables enfantillages, je m'y connais…

 

Il existe donc d'autres comportements possibles et très accessibles (j'en suis la preuve) que ce magma répugnant qui suinte de la "dictature des classes moyennes" (concept emprunté à la sociologie de combat!). Par exemple, si j'admire un talent, je cherche à observer, ressentir, voir comment je pourrai "reformuler" son dit, m'intérioriser ce qui me convient en lui – tout le contraire de la jalousie (excitée par les dirigeants) qui semble "autorisée" à nuire , voire à torturer les talents. Dans tous les domaines, identiquement, des comportements "sains" demeurent très faciles d'accès…Et de sagesses si visibles…Mon exemple, ne vivant ni sentiments négatifs, ni passions tristes, ni pulsions inquisitoriales envers les autres, ni poisons conformistes – mon corps,"admis" à la plénitude – ne distille que d'exquises sensations, des émotions hyper goûtées et comestibles, une palette de milliardaire pour les sentiments uniquement (être trop riche me paraît, en effet, d'une grossièreté et d'un vulgarité "insoutenables", unsustainable !). Mon cerveau est "sensualisé" (tout le contraire de l'hédonisme idiot!).

 

Ceci constitue le RESULTAT de mes rapports aux autres. Je parle toujours à l'intelligence des autres. A leur cœur aussi. Si vous voulez contribuer à l'élévation du niveau général – vous devez avoir une parole exigeante envers les autres. Ne surtout pas huiler la pente glissante des "déchéances par trop de laxismes". Mais je me demande toujours bien plus à moi- même qu'aux autres (je remarque, souvent, l'inversion de ces autres très laxistes envers eux- mêmes et hyper rigoristes envers les autres). Prenant autrui tel qu'il est, je ne peux qu'avoir quelques très agréables surprises dans mes relations. Relations basées sur la confiance et la non demande de renseignements (laisser chacun-e libres de se présenter comme ils le veulent c'est obtenir bien plus de connaissance que par l'aveugle et sourde fiche anthropométrique!). Pourquoi ? vrai scientifique, je fais de moi- même le seul cobaye de toutes les expériences. A part le cœur brisé et quelques désagréments émotionnels, que peut- il m'arriver de pire (développer son "sens des formes" permet de "deviner l'intention" d'autrui, de la sorte, dur de vous "voler"…Lorsqu'il y a des actions à mener (collectives ou personnelles) je veuille à laisser ma trace discrète (dons, services, démarches) afin de ne pas encombrer quiconque de la difficulté de dire merci…Je me sens immensément "esprit collectif". Si je réfléchis ou écrit, j'englobe tout le champ de savoir au point de le vivre très perso. Chaque découverte de qui que ce soit me remplit d'autant de joie que si c'était la mienne. C'est l'avancée générale qui compte et pas moi. Socialement, je me situe sans cesse du côté des solutions pas des problèmes…etc

 

Face à cela j'observe une haine suicidaire de l'intelligence. Avec des perversions ultra "terroristes" telles celles qui déraillent qu'avoir tort c'est avoir raison. Que se tromper sur tout c'est se tromper sur rien. Qu'être con c'est être intelligent. Que ne pas désirer "devenir" génie c'est être génie. Que croupir dans un statut d'adolescent irresponsable qui veut tout trouver "amusant" (mais sans "savoir" jamais rire!) c'est être adulte. Que plus c'est superficiel plus c'est profond. Que moins c'est écrit plus c'est écrit. Que moins vous avez d'expérience plus vous avez d'expérience. Que de survoler un texte 2 secondes donne plus de "savoir" que d'y consacrer des heures. Que tout art, que toute littérature ne doivent servir, asservir, desservir qu'à ne pas être barbant, pas prenant la tête, pas formateur et (donc) pas transformateur (des vagues de fond qui pétrissent l'être et de ce fait ne l'amusent pas plus que ça, puisqu'elles le transmutent intégralement !) – alors que littérature et art c'est pour quitter les "barbantes" barboteuses (cette barbe du puéril comme seule loi! de ces "adulescents" qui rétrécissent toute vie à "juste" de l'amusement obligatoire qui n'amuse plus du tout, et qui peuvent même déchoir dans le pré- fasciste soit tu me divertis soit je te zappe !) et muter, enfin d'enfin, en ce tout de "Tous" les possibles qui s'ouvrent entièrement…

 

J'observe, ainsi, une "inhospitalité mentale" terrifiante. Presque plus personne ne sait "écouter", se mettre à la place de l'autre, deviner ses ressorts et l'aider tel qu'en lui- même. Avoir une place dans son propre cœur, pour le tenir au chaud. Savoir recevoir les détresses et souffrances de l'autre sans déroger ni rabaisser le biveau. Savoir toujours inventer "l'aventure supérieure" de la conversation, où l'on sait quand on part mais pas quand on arrive. Où l'usage massif des techniques"métamorphiques" aboutit à ce que la parole de l'autre réellement nous change. Plus toutes les résonances hyper sensuelles (et pas hédonistes, cette grossièreté amentale!) qui font de toute "bonne"discussion une harpe aux mille sons. Bref, l'impatience puérile, la précipitation brouillonne et la superficialité envers les autres fait que VOUS VOUS PRIVEZ DE LEURS TRESORS. Que, dans vos rapports anti- sociaux, vous ne connaissez que le moins bon d'eux plutôt que leur étincelant meilleur. Voyez, si un pauvre con comme moi a pu réussir à vivre (même devant des mines renfrognées et égoïstes) toutes relations comme "enchantées", pourquoi pas vous, qui m'êtes 100 000 fois (non 1 milliard de fois) "supérieur" ? C'est tout du moins ce que la structure de vos relations pouvaient laisser comprendre, non ?

Rater à ce point ses relations humaines ça tient de l'obstination bornée

 

Second constat essentiel "d'intelligence impersonnelle" (sans chercher ni à nuire ni à avantager ne dire que ce qui est !) : la majorité mésuse de ses facultés intellectuelles. Prenez le cycle "méthodes de pensées", soit j'en pratique soit je suis une des sources de ces blogs,  afin de vous faire une claire idée d'un bon usage de l'intelligence. Ici, je préfère me concentrer sur une redoutable dérive perverse de ce déni du réel. C'est l'incapacité (n'oubliez pas que cette époque c'est celle de la bruyante incompétence partout!) absolue à hiérarchiser mentalement quoique ce soi. Soit faire la différence entre proche et lointain (nous parlons de pensées), de nécessaire et d'accessoire, d'englobant et d'englobé, d'urgent et de mise en attente. Comme d'un œil vitrifié qui ne pourrait plus "accommoder". Soit d'un cerveau cramé qui aurait perdu tout "sens des mesures": serait devenu incapable, avec les circonvolutions cérébrales de peser, soupeser, estimer, apprécier, jauger, etc. (soit établir des valences, goûter aux qualités ou hiérarchiser les concepts). Soit structurer et "articuler" (là c'est le travail du corps qui "manque" – un savoir non incarné risque de devenir "inhumain" – voir BHL) mettre "de l'ordre" mais selon la géométrie universelle. Agencer les architectures de la démonstration, attribuer des formules,  arranger leurs formulations, assigner une mise en forme syntaxique et autre…Tout ceci bée à l'état de manque, de carence, d'insuffisance, d'absence, d'abandon ou de défaillance. Dans leurs têtes, le réel ne fonctionne plus. Ce pourquoi ils ne connaissent plus grand chose du réel. Parole "d'expert du réel" ENTIER !!!

"L'intelligence impersonnelle",  perçoit, à travers le comportement, la finesse du maillage d'une mentalité en action. Comme si elle formait des rayons x, "l'intelligence impersonnelle" voit à travers, décrypte et nous restitue les "ressorts" de cette mentalité. Qui par ajustements de feed back, etc., peut se modifier, évoluer, entièrement changer. Et produire un comportement entièrement nouveau. Tout le contraire des pratiques du déshonoré "behaviorisme" qui , avec un esprit de niveau pouponnière, et une irresponsabilité de type franche hébétude, ne semble vouloir changer que les apparences. Ah oui! c'est vrai, la conscience "n'est qu'une boite noire". Devant cette absurdité anti-scientifique sûr qu'un comportement, ainsi, si déloyalement, torturé, ne fait que RENFORCER la mentalité perverse. Et rend tout bien pire. N'est- ce pas de cela que je parle de ces comportements (behave en anglais) tellement abîmés, dénaturés, défigurés ou pervertis, qu'ils causent des conséquences inattendues et incontrôlables dans toute la vie sociale.

 

Nous disposons, ainsi, de personnes qui "contrôlent" assez leur vie intérieure. Et qui, dans le silence de la réflexion, la quiétude de l'observation, la circulation des sentiments et émotions, l'aiguillon d'un idéal, et le galet persistant poli par les marées quotidiennes – qui forment la forme de ce que cette personne désire le plus, veut le plus longtemps, rêve le plus ardemment, fait advenir le plus fréquemment à ses préoccupations. Bref, une fidèle compagne. Ne resterait qu'à réfléchir aux conditions pratiques et aux nécessités matérielles pour que sa vie devienne comme le prolongement de ce rêve.

Par exemple, contacter et joindre qui a déjà vécu cette expérience, qui en connaît les techniques ainsi que les protocoles. Bien, tout ceci semble réaliste et issu d'un esprit organisé et fonctionnel. Oui, mais c'est "l'intelligence impersonnelle" qui décrit le processus. Nul autre…

 

Puisque – perversion de chez perversion – dans la réalité, la personne ne fait, souvent, que réembobiner les comportements désastreux que je viens d'abondamment décrire: acomportementalisme, antisocialité, haine de l'intelligence, refus des vraies conversations…etc. Et, même, va jusqu'à "s'autoriser" à humilier, diffamer, persécuter ou nuire à ces êtres qui pourraient lui faire "concrétiser" son vrai rêve. Compulsions maniaques de suicidaires ? irréalismes pantois ? perte absolue de tout sens pratique: quelque soit le nom, le fait demeure: cette personne semble n'agir que contre ses propres intérêts, se montrer virulent adversaire d'elle-même, se prouver ennemie farouche de ses vrais ami(e)s…Bref, vit dans un monde réellement "à l'envers". CQFD. C'est- à dire que la personne n'aime pas les résultats mais renforce le système qui provoque ces résultats. Désire assez de changements, pour y introduire son rêve qui conforte tous les comportements qui renforcent l'immobilisme et le blocus (qui n'est pas contre Cuba seul, mais contre tous les Cubas intérieurs à tous les pays !)- ce qui frise l'irresponsabilité bestiale d'entraîner tout le monde au suicide de masse…La schizophrénie existentielle de cette personne la rend, littéralement, "invivable" (comme si la vie ne "tenait" plus à elle !). Mais, encore "dominante", sa nuisance flagrante se fait passer pour du "top tendance" et les complicités névrotiques des médias ne lui manquent pas. Quoi de plus "efficace" pour eux qu'un individu inactivé, devenu tout à fait incompétent à l'action et (comme penser c'est agir) bien court- circuité au point de vue pensée "structurée"…Ainsi l'être séparé de lui- même ne trouve pas la BONNE METIODE - la partie saine de lui aspire au rêve "nourrissant" et la partie gangrenée, par les manips et propagandes, peut être"guérie" par un travail "psycho corporel" quotidien – et, touchée par le syndrome dominant (compulsions maniaques ou la personne "retournée comme un gant contre elle- même"…) va se montrer le barbare de sa vie. Détruire tout ce qui puisse permettre, concrètement, de s'en sortir. D'où la perplexité de voir ces êtres "croupir" dans un système tellement étriqué, si inintéressant, toujours plus minable et déshonoré, etc – que rien n'y retient bien fortement. Sinon (le venin qui mord le venin ?) cette vague envie de "faire chier les autres" ? Etc. (fin de la boucle, de la boucle de la boucle…) etc. Puisqu'il est si facile (surtout mentalement) de sortir de ce système…tout simplement parce qu'il est devenu bien trop petit

 

Pour les "experts du réel", de ce drame trop répandu et trop quotidien (ils t'ont niqué la tête et t'en as l'air tellement content que tu deviens collabo de tes bourreaux!!!) – nous devons en retirer la dure leçon:

Méfiez-vous toujours de qui n'a pas changé, réellement et en profondeur, sa mentalité. Il ne fait que "déguiser" son comportement (niquant tout "comportementaliste" dans les grandes largeurs !). Mais, puisque l'on ne peut "déguiser" sa mentalité – maintenons-nous, fermement, à ce "nœud de fondation": la mentalité est congruente ou, formulé autrement, la mentalité seule dit vrai

 

 

Ce texte appartient à notre série SI LA SOCIETE EST BLOQUEE N'EST CE PAS LA FAUTE A TOUT LE MONDE.

Sauf de celles/ ceux (magnifiques !) qui tentent de revenir à l'émancipation collective, à la libération pour tous, à la fin des esclavages, aux progrès sociaux ….Et qui, en un premier temps, ont subi d'atroces et d'insensées tortures avec les "déguisé-e-s" en libertaires, possédés par la propagande (et assez inconscients de leurs actes!). Les ont pleinement pigé. Et, maintenant, viennent faire les actes de thérapeutes afin de nettoyer la plaie, la sanie, le pus répugnants ruisselant de nos ex- bourreaux…

Société bloquée, t'as débloqué, maintenant, on va te reloquer …

 

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org,  onglet 4  " Où trouver encore du sérieux ?, onglet 2  " Le roman de l'économie",   ou onglet 3   " Rien de plus solide que le solidaire".

 ( à suivre)

 

Publié dans sociéte

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