Comment garder des sensations de qualité ? (1)

Publié le par imagiter.over-blog.com

 

 

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Faire la route - ceci implique une diversité de vécus si radicalement différents que raccourcir le sujet devient crucial. Découvrir le monde et ses habitants n'est pas concerné ici. Donner des tuyaux non plus – simplement souffler que vos possibilités de départ semblent boostées par ce choix. Pas non plus, obligatoirement, la tournée R'n'R'. Chanteur j'ai fait des scènes, ce qui peut, effectivement, créer un soulèvement de votre être. Mais vous auriez pu l'avoir sur des dunes tout autant. La sécheresse fatiguée qui essore vos membres réapparaît un peu trop dans des tournées tournées vers qui/ quoi exactement ?

Loin d'abandonner la fibre collective – je suis de ceux qui ont vécu des merveilles de sensations lorsque la foule vous soulève – il s'agit de dire le maximum mais de conserver le but (comment sentir la qualité ?)…

J'ai pu vivre des périodes d'excès en tout genre. Etre déchiré, s'éclater, enivré, voir le jour se lever tout butinant de nuit, n'être plus flashes qui se succèdent, marcher dans le blanc, beaucoup de ce qui existe passa par moi. Le gavage sexuel tout aussi bien. Ce n'est pas de cumuler du vécu dont il s'agit mais de le vivre qualitativement…

Par exemple, tous les styles d'enivrements peuvent vous apprendre beaucoup – mais comme une balançoire ce qui monte regarde ce qui baisse. Ne jamais perdre l'ardeur de vivre. Trop de matière use, amoindrit, émousse, éteint, ternit ou ensevelit. Il s'agit de garder le pistil de la sensation dans son éternelle jeunesse. Faire ou ne pas faire. Des choix hardis s'avèrent prolixes, d'autres plus conformistes (beaucoup prétendent l'avoir vécu) tellement dégringolants…

L'idéal demeure de conserve la pointe pure des ivresses, le glacier propre où vous êtes au- dessus de tout. Et ne jamais vivre le toboggan poisseux des malaises, des trous noirs, des cahots, des pertes de consciences. La "récompense" c'est de demeurer tout le temps au sommet de tout. Pas vraiment au sens montagneux, au sens de qualité. C'est comme les arbres tels qu'il sont, qu'y pouvons- nous oui si qualité et pur vont ensemble. Les eaux les plus pures vous offre leur vivacité vivante. Les goûts s'y prolongent et il existe même un bar aux 100 eaux qui peuvent vous y initier…le pur ce n'est pas la moralité, c'est la décantation, la clarification et l'élucidation (la matière va vers son meilleur, mincit son volume, se limite à son essentiel)…

Tel un condensé qui décrit son goût en se diluant, le filtrage comme habitude corporelle vous offre des sensations qui vibre très longtemps et s'entendent encore au bout du diapason.  Ce sont des goûts qui ne saturent pas, une demi-heure après vous conserver la sapidité aussi intense. Ce sont des sons qui dansent entre les notes bleues et vous frissonnent tout l'intérieur du corps. Ce sont des touchers si végétalisés que vous avez l'impression de traverser pleins de paysages différents (souffle, senteur, saveur dans le même geste). Ce sont des couleurs comestibles, des longueurs d'ondes de funambules …chaque sensation s'est raréfiée dans la pureté de son essence primordiale !!! Raréfiée et densifiée : le meilleur y est comprimé au maximum.

Au lieu de demeurer dans les perceptions de satiétés, d'écœurements, d'inappétences, d'adynamies ou de lassitudes – vous courez vers l'éternel rafraîchissement…vous quittez l'épais, le grossier, le tuméfié, le pâteux, le gras – oui la langue épaisse, les yeux tuméfiés, la peau grossière, le souffle pâteux, le goût grasseyant…et vous inventez les joyeux yeux, la fraîcheur parfumée comme souffle, l'oasis comme fond de bouche, le corps tout peigné de frissons amples qui durent si longtemps…

Inutile d'entasser d'autres descriptions – tant est clairement perçu les deux styles divergents de sensations. Reste à savoir comment conserver la qualité ?

Où ruissellent les sensations

Faisant d'un jour tout un brasier…

Lorsque chaque sensation sait rester SENSATIONNELLE, sans adjuvant, sans aide, sans euphorisants ou excitants, sans rien en fait (que la qualité) – vos jours sont de vraies aventures. Vous êtes si pleins…de vie. Vous abondez d'ardeur perpétuelle. Dès le réveil, la puissance claire vous emporte loin déjà. Vous savez (ensuite) que tout dépend de votre métier à tisser des goûts et des couleurs, de votre machine à mouvoir d'émouvoir (chaque émotion a ses muscles, ses glandes, et son collier de pensées plus ou moins boostantes) ou de votre toujours oui aux assentiments de sentiments…

 

Tout recevoir, devenir un morceau du paysage, ne plus avoir besoin d'identité tellement vous naviguez d'une sensation quasi parfaite à une sensation quasi parfaite, ou, aussi, faire travailler le corps, mais pas trop (sauf d'inattendus surpassements athlétiques), l'accompagner très attentif dans ses manières de se détendre demeure plus fertile…n'être jamais conformiste, suiviste des mêmes que vous avez tant et lâchement, critiqués tout d'abord, copiant leur vie sans la vivre vraiment. Non vous êtes un nouveau monde qui invente sa nouveauté chaque jour : créatif, la puissante inspiration vous inspire le souffle, une fonte des neiges permanentes, un soleil chaud qui vous bronze vos nuits, une rivière souterraine se mirant dans ses si belles grottes, un grand fleuve dévalant la vitesse…

 

Mais, le flot de peurs d'affluer : les trous d'air, les chutes effroyables dans les différentiels d'énergie, les grosses fatigues, les états de faiblesses, les paquets de sensations très désagréables, le recto de l'extase, le côté sombre de l'enivrement, etc ??? Ce n'est pas possible de passer à travers. Vous nous raconter des craques et des claques !!!

 

Parvenir 24 h/ 24, 7 j/ 7, à conservé la même sensation d'ivresse mais sans effets secondaires, soit sans réelles absorptions de produits excitants et euphorisants – est-ce réellement possible ?

Vous le saurez en découvrant le "Comment garder des sensations de qualité ? (2)" avec l'activité encore inconnue des FOURNISSEURS DE SENSATIONS DE QUALITE…

(à suivre)

 

trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet freethewords.org,   onglet 1  "Les mamelles du repos" et  "Remue- ménage",  onglet 2 "Présent !", onglet 4  "Nul n'est nul" ou, encore,  "Je ne parle plus à qui a raison".

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

 

Rappelons que cette technique complète d’autres triomphales techniques (toujours inconnues ?)…quelques uns des plus récentes sur ce blog ?: "Sourire vos digestions", "Comment l'œil vous respire l'univers ?", "Reposer le repos d'une question", "Piller les roupillons", "S'organiser autour des organes", « Butiner le but », « La queste des questions », « Efface le face à face que reste- t-il ? » ou bien "La communication qui n'a jamais appris la communication réelle" ? etc. – oui encore etc. En bref, quasiment tout vous serait caché ? Sans doute ! vous pouvez le vérifier sur le blog du 9 juin 2011 nommé Comment le développement personnel tourne au savoir- faire révolutionnaire ?

 

Sinon, dans la série "Lorsque ne plus savoir admirer tourne à la maladie" (1) un blog a obtenu un titre à part " A votre égard tout sera égards". Grâce à qui ? Toute l’histoire du rire en 5 textes.  Encore, voir le blog du 16 septembre 2010 « Simuler votre cerveau vous offre toute la réalité » ou comment notre cerveau peut être magicien, etc…

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les  1 100 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

 

Publié dans corps des langages

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