Comment les lobbies salissent la démocratie ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

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Déjà, que ce soit les dirigeants de Wall Street qui soient les principaux "donateurs" des campagnes électorales étasuniennes voici qui ressemble à un braquage en grand contre toutes les lois de la démocratie. Mais que le lobbying soit devenue une  industrie comme une autre- voici qui ne va plus du tout…les "démophobes" sont dans la place !!! Les pires ennemis "en acte" de la démocratie (qui ne sont, sans doute pas des extrêmes!) obtiennent tous les passes droits. " Dans les années 1970, 3 % seulement des parlementaires qui prenaient leur retraite devenaient des lobbyistes à Washington, mais, en 2009, 32 % d'entre eux se laissaient séduire par la considérable incitation financière " (p. 123 - Robert Reich – Le jour d’aprèssans réduction des inégalités, pas de sortie de crise, janvier 2011).

 

Comment ? "Les anciens rapporteurs de commissions et sous-commissions parlementaires peuvent espérer engranger 2 millions de dollars et plus pour influencer les délibérations de leur ancienne commissions '(p. 123 -) Avec un salaire "de départ" de 500 000 $ - voici qui est nettement plus qu'un parlementaire "normal". Et qui fait voter par des non élus ce que de vrais "élus" devraient voter. Que fait donc la police ?

 

Robert Reich s'y connaît quelque peu puisqu'il a été, tout de même, 3 fois ministre (donc cible des lobbies) ainsi que conseiller économique d'Obama durant sa campagne électorale…

 

La lobbyisation poussée (voir le blog " L'argent des autres ?") obtient le souci suivant :

"Pour qu'une nouvelle législation soit promulguée, il faut presque toujours faire un geste financier envers les entreprises ou les secteurs d'activités les plus puissants. Ainsi Obama a-t-il garanti aux grandes compagnies d'assurances couvrant la maladie et aux laboratoires pharmaceutiques qu'ils bénéficieraient de la réforme – celle-ci leur assurant des dizaines de millions de nouveaux clients, ainsi que de généreux subsides fédéraux – de crainte que ces puissants intérêts financiers n'utilisent leur influence pour la tuer dans l'œuf (p. 124 - ibid)". Dans ces conditions, vaut mieux pas de réformes du tout !!! Oui ou non ? Comme  blog "Sécu : plus t'es riche, moins tu paies" a pu  en démanteler tous les arguments bidons…

 

…en effet, le résultat (bien caché par la propagande !)" c'est que ces "concessions ne peuvent se "traduire" [mot excellent de clarté] que par des coûts de santé plus élevés pour les membres des classes moyennes (p. 125 - ibid). Pareil pour la pollution et les scandaleux "permis de polluer" (doubles pollutions puisque ces "permis" ne sont même pas fermés aux "produits dérivés" ni aux "spéculateurs" – les pires ennemis de la "vraie" démocratie armés par les gouvernements…"Wall Street s'est frotté les mains, la "protection de l'environnement" ainsi pervertie*** leur permettant d'engranger des milliards (…) Une fois encore, les classe moyennes paieraient le plus clair de la note. (p. 125 - Robert Reich – Le jour d’aprèssans réduction des inégalités, pas de sortie de crise, janvier 2011).

 

*** généreux subsides du Congrès à l'industrie nucléaire et aux gros producteurs d'éthanol…

Ce qui joint à une régression de la politique fiscale éclaircit que des aberrations puissent se cumuler… "Le plafond des successions non soumises à l'impôt passe de 1 million en 2001à 7 millions de dollars en 2009" (p. 125 - ibid). Où est la rationalité dans ce bazar farfelu ? N'importe qui peut bien mieux gérer les finances qu'eux ! En principe, cette disposition devait être abolie en 2010 mais l'administration Obama "encouragée par les parlementaires démocrates (sic), choisit de maintenir ce seuil. Seuls 2 % d'Américains bénéficient de cette disposition qui coûte fort cher à plus de 40 % des contribuables (p. 126 -  - ibid) soit un manque de 485 milliards de dollars entre 2012 et 2021 pour le Trésor américain…ce qui représente bien plus du tiers du DEFICIT américain…qui est fou ? ces trop riches n'ont absolument pas "besoin" de cette exaction-passe-droit…oui ou non ? Donc pour leurs caprices frivoles à ces trop riches ("jouer" en Bourse, faire des "paris" économiques avec l'argent des autres*** – des gouvernements détruisent mille plus la société que n'importe quel supposé anarchiste ne le pourrait !).

 

A quoi – s'ajoutent des pressions lobées peu ragoûtantes…telle celle de s'opposer, par lobbies, à la proposition de loi permettant aux petits propriétaires incapables d'honorer leurs traites de se déclarer en faillite ce qui leur aurait permis d'en rembourser une partie sans abandonner leur logement (pp. 116 et 119)…Voulant les spolier jusqu'au bout…et interdisant à autrui tout ce qu'ils s'autorisent outrageusement eux-mêmes…"nationaliser les pertes tout en privatisant les bénéfices" – n'est ce pas une imposition "de fait" de mise en faillite ? ou, encore, les pressions trilobées, afin de ne pas rétablir le Seagull Act de séparation banques de dépôts et banques d'affaires, plus la loi antitrust (existante) "pour contraindre les plus grandes banques à se scinder en entités plus petites – contrant le stimulant traditionnel pour toute entité capitaliste "trop grosse pour tomber" (p. 119 - - ibid) …et de poursuivre que "s'il était reconnu dans l'intérêt du public " de démanteler compagnies pétrolières et ferroviaires géantes" – il l'est encore plus, de l'intérêt du public, de surveiller les parasites de l'argent des autres !!! "Cette tendance [au gigantisme] allant se poursuivant. Chose stupéfiante, les 25 managers des principaux fonds spéculatifs ont engrangé des sommes plus importantes que les grands noms des banques d'affaires et les grands PDG (p. 105 - ibid)". Partout, la mauvaise monnaie chasse la bonne ?

 

Enfin – tellement il faut condenser tout en se démenant contre les difficultés démesurées à démasquer ces tristes personnages – ce qui est rarement mis en avant et qui prouve que Robert Reich "connaît" le monde politique, voyez tout son chapitre nommé "Le vrai scandale, c'est que les dés soient pipés" pages 113 à 127…Les institutions encouragent (voir, entre autres, lobbying, mais, aussi, médias aveugles, paroles brouillonnes des stars, etc) que le "jeu soit faussé en faveur du big business et des plus riches" (p. 114 - - ibid)…

 

Le lobbying au jour le jour – ce serait comment ?

 

D'abord des rencontres dues comme au hasard, une légère invitation pour une tasse de café, qui se terminent, traditionnellement, par un mot de l'homme politique…épisode suivant : où le remerciement de cet homme politique est "subrepticement porté à la connaissance de tous les visiteurs (…) tout le monde croit désormais qu'il a ses entrées en haut lieu (…) en échange, il peut ou non avoir accès aux réseaux fortunés de l'homme d'affaire***…qui, à leur tour…etc (…) aucune politique, aucune loi, aucun vote n'a été délibérément modifié (cf pp. 122 – 123  - Robert Reich – Le jour d’aprèssans réduction des inégalités, pas de sortie de crise)" …Encerclé par ces riches, aveuglé de leurs intérêts et ne connaissant plus "qu'indirectement et de façon abstraite ce que pensent ses électeurs moins privilégiés, qui ne sont jamais invités aux grands dîners ni aux petits cafés. Ils ne lui parlent pas continuellement de leurs propres préoccupations. Il les découvre, lointainement, grâce aux enquêtes d'opinion, il en "entend" parler seulement, il ne leur parle plus…le fossé augmente et la politique qu'il préconise augmente ses chances de s'écarter de l'intérêt du public…etc (ibid)…

 

*** "En lui ouvrant leurs réseaux, ces derniers n'achètent pas nécessairement son vote. Ils achètent son esprit (p. 123 - Robert Reich – Le jour d’aprèssans réduction des inégalités, pas de sortie de crise)".

 

Et dans quelle mentalité vient-il de chuter cet homme politique avec sa tête squattée ?

 

Voyons ce raccourci d'un trajet 2007- 2011…Qui a créé la faillite de 2008 (les seuls à en tirer de substantiels bénéfices) s'est glissé dans les aides prévues pour "réparer" "ses" dégâts à lui, les a détournés et a engrangé des profits qui ont déclenché la crise 2011…tant qu'ils pourront utiliser n'importe comment l'argent des autres – ils resteront les pires ennemis de la société. Vrai ou faux ? Etant "assurés que les contribuables viendraient encore à la rescousse si de nouveaux PARIS tournaient mal" (p. 120- - ibid)…de toute façon le cynisme fasciste du "trop gros pour tomber" frôle de dictatures à chacun de leurs actes…est- ce qu'un cerveau normal peut penser de telles choses ? C'est bien les cerveaux de vrais ennemis de la société – qui peuvent fomenter de tels coups d'états très anti- sociaux !!!

 

Et les résultas de ces lobbies ?  pour raccourcir… voir page 103 du livre de Robert Reich où il chiffre…le bilan 2008 de la "crise"…coût pour les trop riches ? 300 milliards – mais, gains ? 1 270 000 milliards…oui oui, vous avez bien lu, pas de faute de frappe, allez vérifier page 103 "soit le coût estimé de 10 ans de couverture maladie"…tout ce dont ils privent la majorité de leurs concitoyens ? Avec cela trop facile le lobbying CONTRE vous, parce que vous avez laissé échapper (contribuables) trop d'argent vers les trop riches…vous seuls (et en tout !) prenez tous les risques mais vous ne les récoltez jamais…le travail ne rapporte jamais dans l'oligarchie financière… "l'argument incitant à travailler avec acharnement a toujours reposé sur une sorte de mensonge" (p. 95 – ibid)".

 

Vous voyez bien que lobby ce n'est pas du tout un travail – mais une gesticulation trompeuse afin de vous voler les fruits de votre travail, à vous ?

 

Dans une "vraie" démocratie qui reste le plus utile des deux ?

 

 

Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif

 (à suivre)

 

trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org,   onglet 4  "Nul n'est  nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4  "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie",  onglet 3  "Why do we left the left wings ?",  onglet 2  "Comment devenir un (e) athée du capitalisme".Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3,   LE ROMAN DE L'ECONOMIE,  ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.

Résistances au changement      Impliquent changement de résistances

Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser

 

Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 400 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu

 

Publié dans grandes engueulades

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Blog(fermaton.over-blog.com),No-19:DATTIER -ORIGINE DE LA DÉMOCRATIE.
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