Comment lutter contre la pauvreté est une bonne affaire pour tout le monde ?
Sébastien Fauré, dès 1902, observait que le capitalisme c'est la rengaine de la bêtise – surproduction avec sous-consommation – s'ajoutant à la couche poisseuse de préjugés tels les pauvres viennent ôter le pain de la bouche des trop riches. Or, la réalité prouve l'inverse…mais les capitalistes 2 012 sont aussi bloqués et idéologues qu'en 1 902 : ils n'ont toujours strictement aucun sens des bonnes affaires globales…nous savons, depuis 2007- 2008, qu'ils ne quitteront plus jamais cette arriération…mais pour tous les autres, observons comment lutter contre la pauvreté est, en fait, une très bonne affaire (celle que les incapables capitalistes ne peuvent percevoir !)…telle oui qu'elle peut nous sortir de la crise !!!
Pour le versant sous- consommation, juste en France et dans l'Europe "riche"… depuis 20 ans, 3/4 de toutes les richesses créées ne vont qu'à 10 % de tous les salaires. La réalité demeure complète : donc pour 90 % des autres salaires 1/4 seulement à se répartir…ce qui parvient bien à dégrader la situation de quasiment tous les salariés…donc sous-consommation et déflation…oui oui dans la "croissance passive" où c'est la consommation qui tire la croissance c'est de la claire bêtise de la sous- consommation…or c'est l'idée folle de qui ? Les 10 % des salaires fous qui prennent bien trop de la richesse collective SONT A L'ORIGINE E TOUS LES CRISES ECONOMIQUES. Personne d'autre !!! Et ne jouons pas à l'excès de l'assistanat pour les pauvres, ce n'est que de la propagande délinquante - l'excès de l'assistanat ne va, monétairement, que vers ces trop riches…
En effet sur 100 € de richesses créées 9 € va à la santé, 8 € va à la retraite, 6 € aux prestations familiales, 2 € au logement et 3 € vers les personnes démunis…Vous totalisez c'est 28 € et les 72 € restant de cette richesse nouvellement créée va où – sinon et massivement vers ce 10 % de trop riches…toutes les logiques comptables n'y peuvent rien. Ce sont vers ces trop riches qu'il faut tourner les restrictions de l'assistanat…et la rigueur budgétaire efficace !!!
Vous vous tournez, maintenant, vers le reste du monde – partout, la réalité montre un monde qui marche sur la tête…les trop riches pressurent, avec un non-sens des affaires "durables", les pauvres…et créent un cycle de très mauvaises affaires "globales"…alors que de considérer que le système de croissance actuel qui ne survit que grâce aux héritages institutionnels des Trente Glorieuses ne se fera plus qu'en inversant les priorités…oui en empruntant le chemin de la rationalité de quitter tous les mécanismes qui provoquent les crises…aider à la protection sociale des pauvres c'est justement protéger la nôtre. Lorsque 25 % des humains seulement ont une protection sociale en 2012 – toute l'économie mondiale en pâtit, s'effritant à chaque tour de roue des années…par contre, en ayant compris qu'à l'OMC rien ne se fera par la négociation, imposer à ses membres riches de lier le commerce à l'avancée de la protection sociale - en intégrant dans les coûts de production ce que l'entreprise émergente aurait dû payer comme protection sociale - oui une vraie "taxe à l'importation" ("taxe à l'exportation" versus pays pauvres et reçue par eux)…Les délocalisations, dans un tel contexte tourné enfin vers la raison, commenceraient à disparaître vite fait… et "l'amorçage" de la protection sociale pour ces pays pauvres grâce à toutes les "taxes à l'exportation"…
Où sont les bonnes affaires pour tout le monde - en luttant contre la pauvreté (le fil rouge de ce texte !) ? Eh bien ! L'OMS a calculé que pour une bonne couverture de santé il faut et il suffit de 80 $ par an et par personne…si loin des délires étasuniens de 7 000 $ annuels et de 43 millions sans la moindre la protection sociale, tant que les décrets d'applications d'Obama ne seront pas tous entrés en vigueur…non là nous sommes en cœur de cible où la protection sociale favorise et développe la croissance new look…même le FMI, empêtré dans ses incohérences structurelles, le soutient (quitte à bousiller cette affirmation par derrière !) : la protection sociale c'est de la croissance en réserve…les esprits raisonnables gagnent donc du terrain…En analysant, dans de nombreux pays, comment se répartit la part des patients aux dépenses de santé, l'OMS a pu conclure que pour des accès réel aux soins - au dessus de 20 % il n'y en a plus…rappeler que ce out-or-pocket-expenditures constitue plus d'un mois de salaire dès que cela dépasse 12 % de la dépense…donc de partir avec une base de 15 % de participation maximale dans les pays pauvres, c'est rendre le socle très solide*** – en Europe, aux 15 %, vous rajoutez les cotisations prélevées sur salaires et les mutuelles – l'arnaque idéologique reste de transformer cette forte participation des citoyens en un fardeau pour la collectivité …FAUX : seuls, les trop riches sont un fardeau pour la collectivité. Ce sont eux la crise, les déficits et la dette !!! personne d'autre !!!
*** voir "dix principes pour un socle de protection sociale" pp. 143-144 de Martin Hirsch – Sécu : objectif monde ( Le défi universel de la protection sociale, octobre 2011).
Les crises grecques et espagnoles ne se dévoilent-elles pas dues AUX TAUX USURAIRES des marchés (donc des banques) ? Oui, lorsque l'Allemagne emprunte à 1,43 % , la France, au mieux à 2,25 %, l'Espagne à 6,73 % et la Grèce flirte à des 10 %…le résultat c'est comme si ces banques ("marchés) détournaient sur leur comptes plus de la moitié de prestations et osaient, ensuite, qu'il faille des coupes drastiques…or – dans le schéma complet – n'ont jamais failli les peuples, c'est la part de razzias de ces banques qui ne va pas du tout…que l'Allemagne ait un taux aussi bas alors que les pays pauvres d'Europe les plus usuraires (donc illégaux) nous voyons à qui profite le crime. Après la réunifications, l'Allemagne a pu se rééquilibrer, financièrement que par l'expansion en dehors de son territoire. Du néo keynésianisme "exporté", en fait…Ce qu'elle refuse, absurdement, en 2012, aux autres pays, elle l'a entièrement pratiqué toutes ces années. Elle s'est servie sur le dos des autres pays. L'Allemagne est donc un poids structurel trop lourd, oui un fardeau sur le dos des autres pays…il faut la brider, lui mettre des handicaps – le plus rapide et simple est de refuser qu'un Etat doive emprunter près de la Bourse spéculative et usuraire. Source de tous les maux Qui – elle – doit se voir taxée sur tous ses mouvements (plus ils sont spéculatifs plus ils sont taxés) et de contraindre la BCE a prêter aux Etats en toutes priorités…les banques passeront après. Et le symbole fort serait que la BCE quitte Francfort !!!
Lutter contre la pauvreté est une vraiment bonne affaire pour tout le monde !!!
En effet la faim coûte cher …oui des milliards de pertes économiques directes par an…et empêcher ces pertes économiques si peu coûteux, au point que le refuser avoue que vous ne connaissez rien aux affaires…pour 0,50 $…oui oui, seulement, un 1/2 $ par an et par enfant afin de traiter les vers – instantanément vous obtenez moins 25 % d'absentéisme scolaire…cet avantage de départ suit l'enfant toute sa vie…il devient un bon agent économique, utile à son pays…De prendre en compte tous les besoins sanitaires, d'assainissement ne coûterait que 200 millions pour la première année "d'amorçage" (ensuite, toujours moins) MAIS LES ECONOMIES PROVOQUEES (donc les richesses créées ) seraient supérieures à 1 milliard d'euros annuels… Lutter contre la pauvreté est une telle bonne affaire pour tout le monde – que le rapport reste de 1 à 5 oui oui 20 % tel que l'on ne le trouve plus à la Bourse…et sans aucune destruction collatérale…avec un taux d'amorçage proprement étonnant – signature de champs de savoirs et d'expériences complètement inexploités…les capitalistes ne connaissent vraiment rien aux vrais affaires !!!
Le livre de Martin Hirsch – Sécu : objectif monde ( Le défi universel de la protection sociale), n'aborde qu'imparfaitement toute cette problématique…mais, au moins, il met les pieds dans le bon plat…page 101, depuis la crise 2007-2008 due complètement à la seule et unique terroriste Bourse "chaque année plus de 100 millions d'individus basculent dans la pauvreté du fait des dépenses catastrophiques de santé"…si l'on taxe trop le pauvre, il n'ira pas se soigner du tout…ce qui attaque directement l'emploi du monde entier…en renforçant tous ces cercles vicieux et ces effets pervers que nous avons détecté au début du raisonnement où :
depuis 20 ans, 3/4 de toutes les richesses créées ne vont qu'à 10 % de tous les salaires…
où 52 % du PIB mondial s'engloutit dansun eu plus de 100 transnationales et donc le PIB mondial NE SERT PLUS A RIEN pour la prospérité collective…
oui où 10 % de trop riches se "monopolisent" 50% du PIB mondial et donc le PIB mondial NE SERT PLUS A RIEN pour la prospérité collective…
que "nous devions adorer l'économie de marché, parce que ceux qui l'a font peuvent être aussi incompétents qu'ils le souhaitent" (p. 242 - Nassim N. Taleb "Le Cygne Noir – La puissance de l'imprévisible", septembre 2010).
Enfin, voir le blog "Taxes financières – l'aveu ahurissant" où un petit 0,10 % de prélèvement sur les transactions d'obligations et de 0,010 % sur celles d'actions rapporterait 5 500 milliards d'euros annuels à l'Europe – ce qui en calcul inversé avoue un total de transactions annuelles entre oui 55 000 milliards d'€ et 550 000 milliards d'€…si ce n'est pas là de quoi couvrir, au moins, 33 ans, oui 33 ans de "dette colossale du pays" ce serait quoi ? etc.
… il apparaît, soudain, tout net que la "vieille" croissance ne sert plus à rien…c'est parler à du vent…et que donc il faut sortir, entièrement, des têtes complètement détraquées des trop riches…le court terme c'est le crétin qui tue toutes les poules aux œufs d'or !!! c'est aussi bestial et non durable !!!
…et revenir à la rationalité où aider à développer la protection sociale MONDIALE (actuellement à seulement 25 %) c'est vraiment revenir à la prospérité collective…
… celle des bonnes affaires POUR TOUS qui tournent le dos aux techniques anti- économiques de dysfonctionnements actuelles !!!
… vous y trouverez, également, beaucoup d'anti-poisons ay capitalisme, dans les blogs "Le capitalisme est structuré comme un alcoolisme", "c’est bien le capitalisme punitif qui restreint la vie de tous", "Que paient les trop riches ?", "On ne peut rien faire sans la croissance : sauf la répartir !", La fin du capitalisme par les cycles ?", "Plus la fiscalité est inégale plus ils la renforcent", "Nous tenir rigueur…ou le moratoire sur l'enrichissement", "La concentration des revenus porte préjudice à toute l'économie", "Comment on ne sait plus penser – agences de notation", "La vie toujours plus chère c'est bien le privé", "Ils vendent "tout" votre argent - comment ?" , "Empêcher les riches de nuire aux pauvres", "Un libéralisme sans libéralités", "Diriger un pays comme une routine paresseuse ?", "Ne pas prélever les recettes : actes d'irresponsables politiques ?", "A quoi "sert" tout cet argent ?", ou même"L'auto- élucidation permanente de la société par elle-même".
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " et "L'anticommunication comment ça fonctionne ?", onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui s'est emparés des désemparés ? qui a détressé les détressés ? qui a dérobé aux nécessiteux leur nécessité ? s'il y a faim c'est qu'il y a, d’abord, affameurs, endetteurs, capital au noir ou argent clandestin, etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu