Cure d'austérité ?
Austérité c'est tout le contraire d'une cure, ce serait plutôt un refus de soins adaptés. La facilité, si peu attentive, avec laquelle certains prescrivent, si frivolement, l'austérité pour les autres – faisant, de toute façon, douter de leur autorité morale à en parler. Si c'était de leur propre austérité dont il s'agissait leurs propos seraient plus raisonnables et rationnels, n'est ce pas.
En effet, si cure, du latin "curare", obtient le sens médical de "soigner, guérir" – l'austérité semble, elle, s'éloigner de cette guérison, comme de ces soins. Par ses excès mêmes. Par toutes les exagérations portées contre soi- même. La santé ne peut que s'effilocher et s'affaiblir devant trop d'abstinences…Le grec "austerus" c'est âpre, rêche, rugueux, oui oui la dureté et la rigidité des "mortifications" (faire entrer la mort en soi, non ?)…il y a quelque chose de punition ou de pénitence dans l'austérité qui ne convient pas du tout à des soins !!!
Si nous voulions conserver l'oxymore "cure d'austérité" il faudrait, du moins, fournir un bon nombre de garanties pour qui serait ordonné de vivre l'austérité, sans que son avis ou son vouloir ne soient même consultés. Le pivotement radical de la vision se porterait sur qui prescrit. Et en son extrême défaveur. Tout comme la dérive de se vouloir "sauveur" des autres s'est toujours vue très critiquée celle de se donner le droit de "punir" les autres le devrait tout autant. Comme une figure nuisible des perversions. Ici, le fond croupit dans toutes les hypocrisies, ces autres sont supposés supporter toute l'austérité (et vous pas !) pour des dettes qui ne sont absolument pas les leurs (uniquement celles des financiers), pour des déficits causés par les seuls trop riches (les 246 milliards d'euros qu'ils n'ont pas réglé en cotisations sociales représente l'absence de "trous" de celle- ci pour des décennies) ou pour la faute politique grave de ne pas faire entrer les recettes (sous fiscalisation des trop riches) et l'énorme hypocrisie d'une règle d'or ou de rigueur budgétaire (alors que d'avoir bradé des services publics très performants ou de subventionner avec l'argent public sans cesse les trop riches n'est pas de la rigueur du tout)…etc. Avec le pic de perversité de s'acharner sur des individus qui ne font que subir vos dérèglements, vos exactions, vos détournements de leur seul argent, etc…
Une efficace "cure d'austérité" serait plutôt, alors, l'abolition du capitalisme, la fermeture de la Bourse, la mise au pénal de toute spéculation ou un moratoire confiscatoire sur tous les paradis fiscaux…Au très minimum…ce sont bien les sources identifiées des maux et des dysfonctionnements.
Et que de prétendre "soigner" sans intervenir sur le terrain de la maladie, comme sur ses causes – c'est bien non assistance à personne à danger. C'est un très net refus de soins, oui ou non ? Cela ressemble bien plus à semer la mort qu'autre chose, vrai ou faux !!! Et sans les crises, causées par les excès d'inégalités (voir le blog de ce titre !) y aurait-il besoin de cures d’austérités ? C’est donc CURE D’INEGALITES les actions adaptées !!! Et ne pas le comprendre serait comme régresser vers la bestialité !!!
Prescrire une "cure d'austérité" à l'envers devient, ainsi, se dénoncer comme bourreau des autres.
S'ils sentaient bien la répulsion dense lorsqu'ils ordonneraient, si futilement, une mortelle "cure d'austérité" beaucoup moins s'y prêteraient !!!
Quelque chose comme, enfin, tout se retourne contre eux ?
****Afin de le vérifier il n'est que de consulter les blogs "une société, institutionnellement, organisée pour voler les pauvres" du 23 septembre 2011, "Tout l'argent gratuit pour les seuls capitalistes" du 25 septembre 2011 ou "Les banques doivent faire leur travail" du 25 septembre 2011… en écho le 21 janvier 2012 d’André Orléan « Que les banques fassent leur métier », Le Monde, p. 6 « culture & idées »…,"L'angle mort de la finance", "Désindustrialisation : à qui la faute ?", "Plus ça va plus c'est vulgaire d'être trop riche","Gains collectifs partout", "Biens communs", "La spéculation désocialisée", "Les émeutiers ce sont les trop riches ?", "Le coût d’une non intervention publique ?", "Hontes du néolibéralisme", "Banques, plus rien ne va !!!", "Plus tu prends aux autres plus tu les enrichis !!!", "Les élus ne sont pas les propriétaires de ce qu'ils gèrent", "Plus con qu'un banquier ?","Ce que représente l'argent des banques ?", "Collectif/ individuel", "Privatecity" – Publicity", "L'autorégulation étatique est prouvée …", "Dérégulés = déréglés !!!",
"Donner l'apparence de la solidarité à un simple courant d'air (1 et 2)", "Du suffrage universel "libre et non faussé"", "au mieux des intérêts de tout le monde", "Qui on valorise ?", On ne peut rien faire sans la croissance : sauf la répartir !", La fin du capitalisme par les cycles ?", "Plus la fiscalité est inégale plus ils la renforcent", "La concentration des revenus porte préjudice à toute l'économie"… "Comment on ne sait plus penser – agences de notation", "Empêcher les riches de nuire aux pauvres", "Un libéralisme sans libéralités", "Diriger un pays comme une routine paresseuse ?", "Comment le capitalisme se met à dos tous les génies ?", "Si la nouvelle génération de penseurs ne vient pas vite", "Le bon détour ne ment…" ou "POURQUOI LES MARCHES CA NE MARCHE PLUS ?"
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité" (Quality of eQuality), onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". onglet 2 "L'ardeur sociale" et "Le roman de l'économie", onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme".Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? qui a détressé les détressés ? etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 700 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu