De la joie dans les yeux des manifestants/ la moitié manquante de la photo (3)
Nous étions à plusieurs manifs dans le pays. Evidemment la presse-ing one ne vous en fera point part (elle reste à part ! elle dait la gueule au collectif !). Nous y avons vu du nouveau, au-delà des chiffres. C’est de la joie dans les yeux des marcheur(ses)s. Pourquoi serait-ce info ? Nous avons appris la psychologie posturale (qui peut permettre de détecter une maladie sans examen). Alliée avec d’autres techniques, ça sert à mieux lire dans les émotions des citoyen(ne)s. A la réflexion la plus courante (et plutôt péjorative), « ils sont contents » (à cause des chiffres !) nous savons que c’est tout autre chose. C’est de la joie au fond des yeux, avec un soulagement exhalé dans la respiration. Un franc avenir leur semble exister en avant.
Lorsque ça va mal, on se replie, on ferme sa devanture, on va pas rajouter sa douleur à celle des autres. Et puis, si les temps sont durs, vaut mieux se méfier, on n’accueille assez tiède les autres. Mais là tout l’inverse ; un apaisé et confiant dépliement. Le fait que nous fassions , journellement, un travail psycho-corporel sur nous, nous rend certain-e-s de nos observations.
De la joie dans les yeux des manifestant(e)s...
Plus tout le dense savoir qui s’accumule se plus en plus vite:
Depuis 2009, nous savons que les Bourses ne créent aucune richesse, sinon pourquoi les aider, hé con ? elles ne sont que parasites, nous pouvons , bénéfiquement, nous passer d’elles !!!
Même Frédéric Lordon admet que les banques ne font que des prêts scripturaires : elles ne prêtent que des mots inscrits sur du papier, pas de l’argent réel. Nous nous remboursons du vrai argent. Nous ne voyons pas pourquoi redoubler un système aussi inéquitable !!! Donc aucune raison de leur filer de l’argent public ; ah ! ce serait pour renflouer les « spéculations » (bourses fermés, plus de spéculations) – mais ce sont des délits. C’est en prison qu’il faut dispatcher ces banquiers, pas leur fourguer l’argent « national ». Leur charabia tient plus la route…
Sinon, tout le monde est d’accord pour les grands investissements collectifs : il y a même les services publics pour ça…Et, dorénavant, nous savons aussi que les rendements du public sont supérieurs au privé (source : caisse de dépôts et consignations). Normal que le privé « coûte » si cher : les démentiels revenus que s’octroient leurs dirigeants, faut les amortir, hé con ?
De la joie dans les yeux des manifestant(e)s parce qu’ils ne « croient » de moins en moins dans les dirigeants. Donc ils s’apprécient bien plus…
Voyez- les avec les retraites, se réveiller soudain, tiens faudrait y penser…et oublier le « bouclier fiscal » universel (les pauvres peuvent aussi y bénéficier) qui tend à atteindre les 60 % (avec les impôts indirects qui pèsent le plus lourd sur les pauvres)…Yes jerrican, ils nous doivent autour de 10 % de nos dépenses (bouclier fiscal) – et tout de suite, fissa !!!! les retraites faut tout recalculer, hé con !
A oublier que, depuis 1975, plus de 15 % des avoirs publics (donc pouvant servir aussi aux retraites) sont passés sans raison valable (ni défendable : leurs monologues n’ont convaincu personne de « normal » !), etc..etc.
Un tract de F.O. « normal » , soit très dense et informatif (suffisamment rare pour le signaler - ras le bol des torchons à slogans habituels – nous voulons de la réflexion et des arguments, hé con !), démontre que le montant des exonérations compensées et non compensées à la sécurité sociale (source Urssaf – Acoss) représente près de 250 milliards depuis 1992 (CSG). C’est les riches qui piquent les cotis, hé con !
Des effets induits font apparaître des excédents annuels assez importants pour être écroulés de rire à chaque fois qu’est dit « y’a le feu ! » (si nous avions du temps à perdre avec ces ex-élites clairement déchues !)…Donc ce qui est caché supplante le peu de dits qui servent de base aux « négociations » (sic)…Leur réforme à la réforme. Y’a pas besoin. C’est juste des minables qui veulent faire payer leurs retraites par les salariés eux- mêmes…
Ils tombent sans cesse plus bas, ces ex-élites. Ce seraient leur rendre service que de leur éviter de continuer !!!.
Donc, Okay pour tous les investissements publics à faire par les services publics (bien nommés !) sinon – envers « leurs » revenus - , à chaque seconde, la répulsion et la répugnance pour ces ex-élites déchues augmentent exponentiellement. Que leurs pitoyables gesticulations c’est « juste » pour voler le max de l’argent commun , c’est trop visible. Courir aussi bestialement après le fric, non ce n’est pas digne. Ca se faut pas : faut savoir se comporter en société…C’est même pas très viril de « vivre sur l’argent des autres » (définition des « affaires » par Alexandre Dumas fils). Ils sont en train de tout perdre : ah oui ! tout ça pour se goinfrer sans manières de « notre » argent, vraiment ils ne sont plus « présentables ». A vous aussi ils font honte ? Les déceptions des gens qui « croient » en vous sont les pires. Tous les dirigeants, sans exception, déçoivent trop anormalement ces temps – ci…
La moitié manquante de la photo : De la joie inattendue dans les yeux des manifestant(e)s
(à suivre)