Depuis quand nous sommes- nous, étourdiment, séparé(e)s de la Terre ? (2/3)
Pivotant et se retournant comme un gant, la rotation de ce croisement racé de l'espace-temps formait oui comme le miroir de ton corps, mais cette rotation pénétrait aussi ton corps, s'y laissant glisser selon les courants et les formes de ton eau…Un peu à la manière dont le corps re-spire toujours la spirale qui l'a pétri, telle, encore, cette invagination des intestins qui moule les poumons du fœtus, mon pouls en boucle rétroactive s'inversant en poumons, mon pouls.
Ta miroitante eau se réverbérait, alors, toute sur le gigantesque et exact miroir de cet accouplement passionné de l'espace-temps. Et si le miroir est eau, si l'élément liquide contient toutes les formes des mouvements dont les êtres se servent afin d'édifier leur corps, chaque organe dans sa construction reflétant une forme géométrique particulière de l'eau, l'eau du miroir s'est coagulée en un in vitro. L'étain s'est fait tain, ton âme étamée sous ce verre métallisé. Et de ce miroir plat et parallèle à toi, tu crois donc que le reflet perpendiculaire et plat qu'il te renvoie comme voie puisse être la Justice de ta vie qui se trouverait donc coagulée et renvoyant ce que tu voyais : ce savoir toujours et encore pour toujours, à voir au palais de la réalité. Où tous les miroirs s'ils t’exhibent toi te le font mais à l'envers. Nul endroit où pouvoir te voir à l'endroit. Ce que le miroir d'étain te montre prend couleur de ta montre : le Temps à toujours montrer et démontrer. L'espace espacé toujours et encore reporté. Sans vision possible, tu vis sans frein, sans repère, sans aucun sens, la Grande Course au palais de la réalité.
Le but se hissant bien comme extraire, exploiter, miner, carrière (tous mots devenus professions) creuser, trouer, arracher, profiter de la Terre ; ce qui demeurait impossible si elle n'était point extérieure, totalement différente et indifférente de nous (par simple raison filiale) puis inerte (par simple rejet de ce fleuve incessant qui nous traverse et nous aurait mis devait le fait béant, qu'en tranchant la matière c'est en même temps la nôtre que nous tranchons ) vide d'esprit et de sens (ibid), un simple dépôt d'inertie - comme si une "autre " « réalité" obscure et nébuleuse, glissante et opaque, farineuse et gluante à nos mémoires l'avait toute enveloppée, ainsi que nos cerveaux, et recouverte d'un éteignoir, laissant s'évaporer , dans le même mouvement, de nos pores physiques à l'air libre ces dépôts, sédiments de matière qui nous permirent d'exploiter sans conscience, bonne ni mauvaise, toute la Terre, telle un désert que l'océan vital aurait abandonné tout en empêchant les concrétions souterraines des sous-sols. Quadrillée, tranchée, coupée, sectionnée, séparée, espacée, éloignée à grande vitesse ! Et, pour cela, il fallait dresser un mur entre la Nature et nous et ce mur se dénude comme ce faux miroir que nous y avons suspendu comme plate lamelle des anciens accouplements de l'espace-temps. Afin d'exploiter la Nature, de la cacher à nos préoccupations, il fallait faire pivoter notre contact avec la Nature sur ses gonds, faire fondre tous les contacts et toutes les résonances..
Au Palais de la Réalité nous sommes devenus étrangers à ranger la Nature et la vie, comme si nous ne participions pas de la même vie ni ne vivions pas dans la même Nature. Nature dévitalisée, expurgée, nettoyée, déspiritualisée, rasée, bitumée, formolisée, vitrifiée, descellée de ses rails d'énergie. Plus qu'un objet neutre et neutralisée, un matière matée, un mathematikos qui ne saurait plus parler qu'à la science. L'homme désolidarisé de la Nature perdit avec sa solaire solidité, son épaisseur, ne voyant plus qu'elle est l'autre côté du miroir de lui-même, il pivota violemment sur lui-même et perdit connaissance. Jamais , depuis,, il n'a reconnu la Nature, le déclic irremplaçable qui l'avait fait s'ôter d'elle, s'en extraire lui ayant seulement permis, d'un seul coup, de la traire, comme un tour billon, exhaussant dans un champs le passage de la charrue qui rejette, l'un sur l'autre, les bandes de terre, ce qui ne se donne plus à sentir dans le corps comme gant retourné. Il ne fait plus partie du même monde que la Nature k! La Nature s'étant faite naturalisée s'était tue. Plus de Nature totale, vibrante en nous comme en elle. Chacun(e) de nous contenant la succession indéfinie de ce qui n'a jamais pu commencer…Il y avait la Nature, désormais il y a, substitué à elle, sa reproduction et production humaines.
A cause de cela nous semblons condamnés à être toujours plus
en dehors de nous-mêmes.
…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"
Que le vaste humour vous grandisse et vous nourrisse !!!
Sous copyleft……pour tout ce qui reste à but non lucratif
(à suivre)
tous ces posts sont bien reliés à une pensée globale
trouvez, aussi, un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 1 "Les mamelles du repos", " Remue- ménage" et "L'athéâtre", onglet 2 "Comment devenir un (e) athée du capitalisme" ou bien "L'intelligence indestructible du capitalisme ?" et "La star des stars", "L'ardeur sociale" ou, encore, "Présent !", onglet 3 "La diction du dictionnaire" ou comment rendre tous les mots physiques", et "Rien de plus solide que le solidaire", sinon, onglet 4 "Où trouver encore du sérieux ?", "Nul n'est nul", "Je ne parle plus à qui a raison" ou bien, encore, "Assentiments aux sentiments".
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Pas de République si le politique ne prime pas sur l'économie.
La prospérité c'est pour tous, la richesse pour la minorité
La façon d’écrire se nomme infini respect
Si ce post a su retenir votre attention dans les 2 900 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu