Economie des catastrophes
Après la catastrophe des économies venons- nous de trouver l’économie des catastrophes ? l’Economie des extrêmes ? Un livre sous ce titre centre que le capitalisme est bien un extrémisme. « Les valeurs extrêmes en économie ne doivent pas être étudiées comme des curiosités à la marge, mais bien comme un élément central au cœur des mécanismes économiques » (p.11 Daniel Zajdenweber - Economie des extrêmes, Krachs, catastrophes et inégalités, 2009) .
Dans les marges, justement, des documents des très hauts fonctionnaires ou de décideurs économiques, vous pourriez lire la phrase de Talleyrand « Ce qui est extrême ne mérite pas d’attention ». La structuration mentale de ces individus serait- elle défaillante au point de « dénier le réel » qui les entoure tant ? pour nous, clair, le capitalisme est bien un extrémisme !!! Les déséquilibres extrêmes qu’il provoque « ne sont pas rares pour autant et semblent même, pour certains, devenir de plus en plus fréquents » (p. 10)…L’auteur ne trouve aucune « loi économique » dans son livre. Et rejoint la claire vision de Cornelius Castoriadis de l’économie pas une science mais, juste, « un savoir pragmatico- empirique »…on essaie on voit (mais à quel prix ?) qui permet d’entrevoir que L’ECONOMIE COÛTE PLUS CHER A LA SOCIETE que son absence pourrait la pénaliser. Si vous êtes raisonnables…
Faut économiser l’économie, s’en passer ! En cas de catastrophe, l’économie, du moins telle qu’on la connaît, ne sert à rien. Et peut même devenir un boulet à vouloir faire son fric « sur le malheur des autres ». De plus, comme (anarchiste absolue) elle a tellement désorganisé la société, en amont. Déréguler c’est faire perdre toutes les régularités, c’est faire dysfonctionner, faire tomber en faillite globale et en chaos collectif. Sauf pour une minorité ? Mais sans la productivité générale et les infrastructures communes sa monnaie ne vaut plus rien (voir Adam Smith)
Après les destructions barbares de la société, provoquées par le capitalisme, difficile de rassembler les personnes sachant où elles vont – en cas de catastrophes systémiques.
La forme d’esprit la plus apte à rassembler les individus pensant de façons différentes, ayant des visions divergentes de la société et ne sachant pas bien (ou pas du tout) mutualiser leurs savoirs et leurs compétences. Or, les catastrophes exigent l’URGENCE de mutualiser tous les savoirs et les compétences. La mentalité spécialiste, expert ou hommes d’affaires représentent le pire obstacle à la mise sur pied de ce challenge.
Par contre, la mentalité culture générale, multidisciplinaires et défenderesse des diversités – est tout à fait apte à remplir cette fonction.
En fait, la partie supérieure de la société qui, illégalement, se monopolise le pouvoir, oui oui cette minorité de voleurs de « l’argent des autres » ne doit pas nous arrêter. Ils ont exclu les meilleurs d’entre nous de leurs petits cercles de déraison. Ceci doit cesser.
Ils ont semé assez de catastrophes nous devons apprendre, par nous- mêmes
La politique des catastrophes n’existe pas encore.
Nous allons la fonder !!! A moins que vous n’ayez des objections majeures à formuler !!!
Voir aussi le blog « Japon Pont vers l’obligation collective de revenir à l’essentiel ? »
( à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à but non lucratif freethewords.org , onglet 3 "Why do we left the left wings ?", onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir " ou, encore, onglet 3 "Légalité de l'égalité". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, LE ROMAN DE L'ECONOMIE, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.
Résistance au changement Implique changement de la résistance