Economie – un jeu à somme nulle ?
Le gain de l'un égale la perte de l'autre : il n'y a pas de gains métaphysiques surgis de nulle part…Les petits bourgeois gentilshommes, et leur désastreuse volonté de ne rien savoir, aillé à une tyrannique façon de clamer ce qu'ils ne savent pas - ont braillé depuis si longtemps que l'économie à somme nulle ne peut pas exister*** – qu'ils devraient bien verser des milliards de milliards de fleurs de dommages et intérêts.
***trop bercés par leurs rêvasseries frauduleuses que le capitalisme ça fait gagner absolument tout le monde…puisqu'il n'y a aucun perdant…dans un langage à sens unique seulement…
"C'est un pari à somme nulle. Qui est de l'autre côté ? Qui est le pigeon ? (p.128 - Michaël Lewis – Le casse du siècle, The big short, septembre 2010)." Voici qui sonne clair: des mots simples de tous les jours…oui oui c'est bien le retour de la barbarie ordinaire… "s'il gagnait 100 millions de dollars, quelqu'un, symétriquement, perdait 100 millions. le CDS est un jeu à somme nulle (p.84 - ibid)." Toujours se demander "qui est de l'autre côté de la transaction ?" (p. 83 - ibid)…si vous voulez encore demeurer digne à vos propres yeux !!!
Non non, ce n'est pas du tout un contrat loyal où tout le monde y trouve son béat comptant compte, comme les petits bourgeois gentilshommes n'iront jamais le vérifier…non non, ce n'est pas une levée honnête de fonds afin de financer gentiment l'économie, juste une fraude organisée par certains traders des plus grandes banques de Wall Street afin d'arnaquer le pigeon…"c'est une escroquerie, on ne peut peut-être pas le prouver devant un tribunal mais c'est une escroquerie si évidente qu'elle peut nuire à la démocratie" (p. 170 - ibid)… oui "le soupçon que Wall Street truque le marché pour s'assurer que les CDS ne rapporteraient jamais ne peut plus nous quitter (p. 180 - ibid)."
"Le modèle utilisé par Wall Street pour fixer le prix des LEAP – le modèle d'évaluation Black- Scholes – repose sur quelques hypothèses étranges. Par exemple, il suppose que le prix des actions suit une courbe en forme de cloche ordinaire (p.152- ibid )." Exemple si l'action s'échange à 30 dollars, le modèle suppose que l'action a plus de chances d'atteindre 35 dollars que 40 dollars, 40 dollars que 45 dollars, and so non. Or ce modèle est carrément à côté de la plaque : les évolutions sont plus brutales. L'utopie béate de Wall Street voit tout en "progressif", sans à coups, dans son conte de fée trop douillet. Un modèle pour évaluer les milliers de milliards de dollars de dérivés "considère le monde financier comme un processus ordonné et progressif. Mais le monde n'est pas progressif ; il change de manière discontinue, et souvent par accident (p. 155- ibid )." Tout cynisme repose bien sur une immense naïveté saugrenue. Nous le vérifions encore.
Qui refuse que le capitalisme soit ASYMETRIQUE, vraiment à somme nulle (ce que l'un gagne c'est parce que l'autre le perd) ne peut qu'étaler, simultanément, trop de certitudes pompeuses sur les choses de natures incertaines. Aveugles et sourds à tout réel qui ne soit que lui. Absolument incompétents et devant être exclus de tous circuits de décisions (tout comme l'addictif aux jeux se voit exclu des casinos)…
Qui ne peut concevoir de changements spectaculaires ne les perçoit, effectivement, ni sur les marchés ni dans la société…il suppose, ringard jusqu'au trognon, que l'avenir lointain ressemblera tant au présent. La volatilité financière n'est jamais que la prolongation hallucinée du présent rêvassé. Les esprits trop rêveurs des financiers mettent, ainsi, le monde en très grand danger…Hors de la conscience charnelle des fluctuations extrêmes des cours – ils ne peuvent que trouver que des attitudes fortement non appropriées…
Voyez…
"Le maximum que vous pouviez perdre, c'était 2 millions de dollars (200 000 par an sur 10 ans). Le maximum que vous pouviez gagner, c'était 100 millions de dollars, si General Electric échouait à rembourser sa dette au cours des 10 années suivantes et que les porteurs d'obligations ne recevaient rien. C'était un pari à somme nulle : si vous gagniez, le type qui vous avait vendu le credit default swaps perdait la même somme (p. 56 - Michaël Lewis – Le casse du siècle, The big short)"). Vous gagnez 50 fois votre mise, c'est peu reluisant. Aucun adulte formé ne pourrait entrer dans de tels circuits d"absurdité. "gagner" dans des conditions aussi asymétriques c'est comme perdre tout l'essentiel… C'est faire fortune juste par le déshonoré short (le trop court terme !). Soit jouer à la baisse, jouer contre l'économie, contre l'Humanité, contre le bonheur de tout le monde, jouer pour la ruine du marché immobilier, la faillite des entreprises ou des banques, mêmes des Etats (étrange manière de lever des fonds afin de, paraît- il, financer l'économie …en la détruisant dans sa totalité?)
"Si le marché des subprimes avait un minimum recherché l'efficacité, il aurait fermé à l'instant " (p. 209- ibid )." Puisqu'il ne l'a pas fait c'est bien qu'il ne participe pas loyalement à l'économie…"Le plus grand marché de capitaux du monde [puisque nettement supérieur au marché des bons du Trésor américain] n'était pas un marché, c'était autre chose – mais quoi ? (p. 233- ibid )." La réponse judicieuse à ceci permettra, sans doute, d'annihiler toute spéculation à la source un jour proche !!! Ce qui n'est pas rien !!! Tant que le dysfonctionnement n'est pas admis ni identifié comment voulez-vous le contrer ? intervient la réalité…Au départ des civilisations , "l'utopie" était le mot qui désignait qui affirme que n'existe pas ce qui existe. Nous comprenons mieux pourquoi maintenant.
"La capitalisme c'est un pari à somme nulle. Qui est de l'autre côté ? Qui est le pigeon ? (p.128 - Michaël Lewis – Le casse du siècle, The big short)."
Plus personne désormais – une démocratie qui se respecte ne peut que fermer tous les lieux d'une frauduleuse économie à somme nulle. Oui ou non ? Les frais occasionnés étant assumés par les petits bourgeois gentilshommes qui, malgré les évidences, braillèrent si longtemps que l'économie à somme nulle n'existait pas !!! Dès qu'ils fermaient les yeux !!!
Tout pouvoir exorbitant vient de prouver (une fois de plus) qu'il sombre dans ses propres dépressions mêmes !!!
(à suivre)
trouvez un complément à cette réflexion sur le site internet à téléchargements gratuits freethewords.org, onglet 4 "Nul n'est nul", onglet 3 "Légalité de l'égalité", onglet 4 "La démagogie n'est utile et utilisée que par qui est déjà au pouvoir ". Et, surtout, RIEN DE PLUS SOLIDE QUE LE SOLIDAIRE, onglet 3, ainsi que LA QUESTE DES QUESTIONS (qui a démuni les démunis ? qui a déshérité les déshérités ? etc), onglet 2.
Résistances au changement Impliquent changement de résistances
Structurellement, les classes moyennes ne savent plus penser
Si ce blog a su retenir votre attention dans les 1 200 autres (disponibles ici) il doit y en avoir de bien plus décoiffant. Qui vous boosteraient encore plus. C'est le si cher chercher cher… on trouve plus que prévu