Faire autorité ? Cela se construirait donc ?

Publié le par imagiter.over-blog.com

5149479197_df2e0f25a8.jpg

Faire autorité ? Cela se construirait donc ? N’allez pas jusqu’à métaphoriser que ceci ressemble à la phrase « faire l’amour », c’est tirer de simple proximité articulation argumentaire…Autorité se trouve plutôt par questionnements…Qui s’auto autorise à l’auto-rité ? à s’autoriser soi seul de s’autoriser de Tout ? Tous les fastes néfastes de soi- même ? Qui s’autorise à s’autoriser à s’auto-riser elle/lui- même ? Comble de nombrilisme de la danse des solipsismes (résumé dans les réfractaires au rien à foutre que vous creviez si je prends mon pied…). L’auto-rité, tirant ses rites d’elle seule, parait comme une cérémonie circulaire, une célébration de soi même, in monisme structurel…

Il extériorise des « marques » de respect, soit une pantomime creuse de gestes vides qui veulent « exprimer » ce respect (traduit en langue : lorsque je suis là personne ne peut vivre, j’oblige tout le monde à gesticuler ce que je veux !). En visibilité nous obtenons préséance des séances, être déjà dans la séance avant qu’elle ne se déroule. Séance de quoi ? Bien des séants la séance !!! Domination : ça prédomine , est-ce que c’est parce que c’est circulaire (pré- domine, c’est tout avant de ce qui fait son domaine, ensuite. Ainsi, que ce pou voir, qui semble avoir tout à voir avec l’insecte attitude,  s’en « contente » ?) . Ou bien où se situer la puissance d’un pouvoir qui peut peu ? 

Georges Bataille, le regard perdu en soi, ramenait tous les processus d’accès et les cérémonies de pouvoirs à « leurs tas d’immondices » premiers.

Les amérindiens détenaient la détestation des pouvoirs, vu comme la plus répulsive des activités humaines. Ils s’en méfiaient au point de considérer comme une malchance extrême que l’exercice concret du pouvoir vous « tombât » dessus.

Pourquoi ne serions pas quelques fois un peu amérindiens ? Ce pouvoir qui s’autobrille à soliloquer que son seul nom brille sur son nombril – ne nous parait si reluisant ni si noble – qu’il mérite bien d’autres rites, que nous regardions tout autre chose, ou , encore, pensions tout différemment ?…

Qui crée la danse du collectif

Qui fuse à diffuser

Qui…autre chose qui relie demeure latent…

 

Mais cette autorité qui veut faire autorité se termine, se rétrécit, se réduit à n’être QUE ce qui impose, oblige, contraint, use de son plus bas pour détruite le plus haut de certaine-e-s…

Mais intellectuellement ? mais moralement ? mais dans les cœurs ?

Comment pourrait elle autoriser, permettre, donner le trampoline du droit, ouvrir les possibles, porter, soutenir quoi que ce soit puisque l’autorité semble, en permanence, si « hors sujet » et sans aucun complément ? hors propos, hors commun,  hors-sortable, hors dehors, hors de hors ?

L’autorité qui dure ne semble présente dans aucun discours dominants de toute l’époque. Que du sec et non argumentable autoritarisme. C’est si émancipant que de l’avoir, ainsi, parcouru…Parler hors des discours ambiants transporte de plus en plus – de réel !!! CQFD…

 

Le seul pouvoir admissible reste celui qui crée les conditions matérielles (très discrètes) qui permettent que tout le monde soit heureux….Et basta !

 

 

(à suivre)

 

vous pouvez trouver une suite sur le site internet  freethewords.org

 

Publié dans sociéte

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article